Bouillonville
Modèle:Infobox Commune de France
Bouillonville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Village semi-troglodytique, curieusement implanté en fer à cheval au niveau du confluent du Rupt de Mad et de son affluent, la Madine. Il fait partie du parc naturel régional de Lorraine<ref>Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.</ref>.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de Modèle:Unité comportait en 2011, 57,3 % de zones agricoles 38 % de prairies et 4,7 % de forêts. Le territoire communal est arrosé par le ruisseau le Rupt de Mad sur Modèle:Unité et le Ruisseau la Madine sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Bouillonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), prairies (38 %), forêts (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Anciennes mentions : Baldofovilla, 857 - Godelinisvilla, 875 - Silva inter Aciaco et Balionivilla, 918 - Bodulfivilla in pago Scarponinse, 933 – Boullonville, 1258 – Buillonville, 1289 - Bullonville, 1340<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'étymologie du nom moderne de la commune peut s'expliquer en considérant son implantation dans une partie resserrée du cours du Rupt de Mad, partie donc propice à la création de courants rapides, parfois appelés bouillons en patois. Mais les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique de la Meurthe ci-avant orientent plutôt vers une corruption du nom de personne Bodolfo ou Bodulf, donc : le domaine « (villa) de Bodulf », nom carolingien.
Ecarts et lieux-dits
Hauche ; moulin, commune de Bouillonville<ref name=":0" />
Autreville ; cense, territoire de Bouillonville<ref name=":0" />
La Justice<ref>Bouillonville Modèle:Nobr LA JUSTICE du fichier FANTOIR</ref> ; de nombreuses communes gardent par ce toponyme le souvenir des fourches patibulaires qui servaient pour les pendaisons.
Histoire
- Présences gallo-romaine et franque.
Antiquité et préhistoire
Il semble que la fondation d'un village carolingien, soupçonné par la toponymie, ait été précédée d'une occupation du territoire communal à l'époque gallo-romaine ainsi que le mentionne le répertoire archéologique de Meurthe :
« A la Ravine, plateau bordé de ravins profonds, et traversé par le chemin de Thiaucourt à Euvezin, traces d'une enceinte où l'on a trouvé beaucoup de monnaies (...) à la limite des bans de Thiaucourt et de Bouillonville, ruines gallo-romaines, … »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un bâtiment gallo-romain et des zones d'habitat mérovingiennes associées à des sépultures ont été signalés sur divers lieux dans la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen Âge
Ce bourg est plutôt ancien comme l'indiquent les historiens :
« Il est fait mention de Bouillonville dans une charte du 25 novembre 875, par laquelle Louis de Germanie confirme les biens de l'abbaye de Sainte-Glossinde de Metz, et dans la confirmation des biens de la même abbaye par le pape Pascal II, le 28 avril 1159. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
H Lepage en synthétise l'histoire comme suit :
« Le village de Bouillonville est mentionné dans un acte de vente qui remonte à l'année 1278. Par des titres de 1481 et 1497, on voit que la désignation du curé appartenait aux seigneurs d'Apremont. Le moulin était franc, et le meunier exempt de taille (d’impôts) »
Époque contemporaine
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la 13ème batterie du 156ème régiment d'artillerie à pied est installée un temps à Bouillonville et participe aux combats de Saint-Mihiel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et viticole, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,
« Surf. territ. : 531 hect.; 380 en terres lab., 40 en prés, 9 en bois, 75 en vignes. Ecart : Moulin de Hauche.. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
H. Lepage le souligne d'ailleurs explicitement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
« Bouillonville est renommé pour ses vins justement estimés. »
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Bouillonville était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 284 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 191 à 132 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 2 (contre 4 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 4 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref> (6 auparavant).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges antiques en plusieurs points de la commune.
- Derrière l'église, une vaste grotte a été aménagée en hôpital militaire allemand au cours de la guerre 1914-1918.
- Cimetière militaire allemand de Bouillonville - Première Guerre mondiale (1368 Allemands).
- Église Saint-Denys Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, remaniée Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : chevet en cul-de-four, remanié Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
- Étienne de Rosières né en 1622, seigneur d'Euvezin et Bouillonville.
- Charles Antoine de Rosières : né le 17 février 1641, décédé le Modèle:Date- : capitaine de cavalerie au service du duc Charles IV ; comte de Rosières, seigneur d'Euvezin et de Bouillonville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- famille d'Apremont
Héraldique, logotype et devise
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.