Boust
Modèle:Infobox Commune de France
Boust est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. La commune est composée de Boust, Haute Parthe, Basse Parthe et Usselskirch.
Ses habitants sont au nombre de Modèle:Population de France/dernière pop en Modèle:Population de France/dernière année.
Géographie
La commune de Boust est située dans le pays thionvillois, à Modèle:Unité au Nord de Thionville et à Modèle:Unité au Sud-Est de Luxembourg-Ville. Elle est traversée par les routes D56 et D57.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Lieux-dits et écarts
- Molberg
- Basse-Parthe
- Haute-Parthe
- Usselskirch
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Boler, le ruisseau de Weihergraben et le ruisseau le Klingenbach<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Boler, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Zoufftgen et se jette dans la Moselle à Gavisse, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Boler, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Urbanisme
Typologie
Boust est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30 %), forêts (28,6 %), terres arables (21 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (6,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Boust
- Mentions anciennes : Boustingen ({{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}})<ref name="Publications 18">Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, volume 18, 1863.</ref>, Bourst (1697)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Bouts et Boutz (1701)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Bourgt (1722)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Bouste (1723)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Boust ou Boussingen (1863)<ref name="Publications 18"/>.
- En allemand : Bust (1871-1918). En francique lorrain : Buuscht<ref name="Dierfer vun äiser Hemecht">Modèle:Article.</ref> et Bouscht.
Parthe (haute et basse)
- Mentions anciennes : Parett (1740)<ref name="Bouteiller Dict"/>, La haute et basse Parette (1756)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Parthe (1793)<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>, Parthe ou Parett (1863)<ref name="Publications 18"/>.
- Basse-Parthe : Nidder-Part en francique lorrain<ref name="Dierfer vun äiser Hemecht"/>, Nieder Parett en allemand<ref name="Bouteiller Dict"/>.
- Haute-Parthe : Uewer-Part en francique lorrain<ref name="Dierfer vun äiser Hemecht"/>, Ober Parett en allemand<ref name="Bouteiller Dict"/>.
Selon Théodore de La Fontaine, le toponyme Parthe n'a rien de germanique et signifie « part / partie », en l'occurrence d'un terrain. Sachant que Parth s'écrit également Parthed, Parthred et Perthryd<ref name="Publications 18"/>.
Usselskirch
- Mentions anciennes : Lutzelen Kiricha et Lutzelen Kirche (1023)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Luzelenkiricha (1182)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Lucelenkirkha (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Usseck-Kirschen et Usselzkiechen (1544)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Usselkirchen (1606)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Usselkirick et Usebrich (1756)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Ussels-Kirick (dict. Viv.)<ref name="Bouteiller Dict"/>, Uselkirch (1863)<ref name="Publications 18"/>.
- Usselskiirch en francique lorrain.
Pour expliquer Lutzelen Kiricha (1023) : le vieux haut allemand luzzi a donné le moyen haut allemand lütze : ils se traduisent par "petit". Le vieux haut allemand kiricha a donné le moyen haut allemand kirche : ils se traduisent par "église". La langue d'origine est le vieux haut allemand, c'est la langue (plusieurs dialectes) parlée à Trêves de 750 à 1050 ce qui irait dans le sens d'une édification sous l'administration de Trêves qui a contrôlé tout le nord de la Moselle actuelle à une période de cette époque.
Histoire
Boust
Le hallier-grange dîmière, disparu dans un Modèle:Précision nécessaire, s'appelait Busch et pourrait avoir été à l'origine du nom de Boust (encore prononcé « Bouscht » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Vers 1500, ce village est situé dans le duché de Luxembourg (alors espagnol) et dans le diocèse de Metz.
À une date indéterminée, Boust dépendait en partie du comté de Roussy et en partie d'une prévôté<ref name="Publications 18"/>, sans savoir si c'est celle de Luxembourg ou celle de Thionville.
En 1614, ce village est qualifié de Freihoff ou fief noble<ref name="Publications 18"/>. En 1659, il est rattaché au royaume de France par le traité des Pyrénées. En 1681, il dépend du comté de Roussy et du bailliage de Thionville<ref name="Bouteiller Dict">Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>.
Parthe (haute et basse)
En 1681, ce hameau faisait partie du comté de Roussy et était une annexe de la paroisse d’Usselskirch<ref name="Bouteiller Dict"/>, il dépendait également du bailliage de Thionville<ref name="Bouteiller Dict"/>.
Usselskirch
L'église d'Usselskirch du diocèse de Metz aurait probablement été construite par les comtes d'Ardenne. Henri II, ancien propriétaire, en fit don à l'abbaye de Saint-Maximin<ref name="Publications 18"/>. Cette abbaye tenait à la conservation de son église d'Usselskirch, car à celle-ci étaient attachées des dimes que l'abbé, curé titulaire et qui faisait administrer la paroisse par un vicaire perpétuel, percevait à concurrence de deux tiers pour son monastère<ref name="Publications 18"/>.
La paroisse d'Usselskirch comprenait dans l'origine de sa constitution, outre les deux Roussy, les villages et territoires de Boler, Boust, Breisdorf, Evingen, Hagen et Parth<ref name="Publications 18"/>.
Même après un premier démembrement de cette paroisse et la dislocation des deux Roussy, le nombre des fidèles était tel que l'église paroissiale se trouvait communément trop petite, défaut qui valut au temple le nom de Lutzel-kirch ou petite église<ref name="Publications 18"/>. Avec le temps, le terme Lutzel s'est altéré et transformé en Ussel, un mot qui n'a aucune signification<ref name="Publications 18"/>.
Cette paroisse faisait partie de l’archiprêtré de Thionville et le curé résidait à Roussy-le-Village<ref name="Bouteiller Dict"/>. En 1868, la paroisse d’Usselskirch (qui à cette époque n’est pas celle de Boust), a encore pour annexes : Boler, Breistroff-la-Grande, Eysing et Évange<ref name="Bouteiller Dict"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Linguistique
Le dialecte francique de Rodemack diffère très peu de celui parlé à Esing, Faulbach, Semming, Fixem, Évange, Boler, Basse-Parthe, Haute-Parthe et Boust<ref name="HaS n15 1987"/>. Ces 10 localités ont à peu près le même vocalisme et le même nombre de diphtongues (le dialecte de Rodemack en a 10), elles forment ainsi une petite aire linguistique et seul quelques mots sont différents à l'intérieur de cette aire<ref name="HaS n15 1987">Modèle:Ouvrage</ref>.
Sobriquet
Les habitants de Boust étaient supposés aimer beaucoup se battre d'où leur surnom de Buuschter Bëschknëppelen (les gourdins de Boust)<ref name="HaS n3 1983"/>. De ce fait, lorsque par exemple un Cattenomois voyait un Boustois, il lui disait alors : Modèle:Citation, ce qui veut dire en français : « Boustois, donne moi une croûte (un coup) »<ref name="HaS n3 1983">Modèle:Article</ref>.
Lieux et monuments
Édifices civils
- Plusieurs tumuli (tertres funéraires) avec céramiques et monnaies romaines.
- Sur le passage de la voie romaine (rive gauche de la Moselle) de Lyon à Trèves par Metz, un diverticulum reliait Boust à Buding sur la voie romaine de Metz à Trèves, par la rive droite.
- Vestiges de deux villas romaines.
- Ligne Maginot : observatoire de Boust, casemate de Boust et ouvrage de Bois-Karre.
Édifices religieux
- Grange-église : elle a été construite après la destruction de 80 % du village à la suite des tirs d'artillerie de 1940, à partir d'un projet de l'architecte allemand Modèle:Lien.
- Église Saint-Maximin, 1961, elle est située sur une plate-forme dominant le paysage ; son architecte est Georges-Henri Pingusson (auteur du Mémorial des Martyrs de la Déportation, sur l'Ile de la Cité à Paris) associé à Paul Aynes. Son clocher est indépendant. La chapelle de la Vierge de forme circulaire dont la toiture en accordéon possède une base ajourée, est masquée par un tympan en verre bleu. On trouve également une statue du Christ et un crucifix en bronze de Lambert Rucki. La coupole et vitrail de Martin Granel<ref>Brochure du programme Constellation, « En attendant l’ouverture du Centre Pompidou-Metz », 136 p., Église Saint-Maximim, Boust, p. 107.</ref>. Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name=MH1>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Tour Usselskirch : située à Modèle:Unité d'altitude, elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est classée Monument historique par journal officiel du Modèle:Date-<ref name=MH0>Modèle:Base Mérimée.</ref>. C'est l'ancienne église-mère Saint-Martin « Usselskirch » Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La tour clocher Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, impressionnante par sa hauteur de 25 m, est le dernier vestige de l'église primitive qui desservait les communes de Boust et Breistroff-la-Grande et leurs écarts de Haute-Parthe, Basse-Parthe, Boler et Evange. Tête gallo-romaine en remploi, au Modèle:3e sur l'angle des pans ouest et sud-ouest. La nef fut reconstruite en 1711, la toiture refaite en 1824. Le chœur et transept furent reconstruits en 1887 et 1888 dans le style néo-roman. La nef et la tour clocher furent reconstruites en 1897 et 1898 dans le style néo roman. L'église, le cimetière, l'école et le presbytère furent détruits par les bombardements de juin 1940 : reste le cimetière, avec dans son enceinte, la tour hexagonale romane de 1023 et 8 des 14 stations, superbement sculptées dans le calcaire Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du chemin de croix en pierre de Jaumont.
- De nombreuses croix de chemin ou calvaires, dont l'une de 1731, et un oratoire.
-
Église Saint-Maximin.
-
L'ancienne église Saint Martin-Usselskirch.
-
Détail de la Tour d'Usselskirch : tête gallo-romaine.
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Cimetière d'Usselskirch : une des 8 stations du chemin de croix.
-
Stade de Boust.
-
Vue sur Basse-Parthe.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Romain Wagner, « Les archives du sol - répertoire archéologique des communes de Boust, Roussy-le-village, Breisstroff-la-Grande et de leurs annexe » dans Jean-Marie Neiers - Jacques Watrin, Les Familles de l'ancienne Paroisse d'Usselkirch Boust Basse-Parte, Haute-Parthe, Breistroff-la-Grande, Boler, Evange, Roussy-le-Village, Roussy-le-Bourg, Dodenom de 1687 à 1933, Éditions du Cercle Généalogique des 3 Frontières, 2009.
Articles connexes
Liens externes
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Notes et références
Notes et cartes
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