Bunia

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Modèle:Infobox Ville de la République démocratique du Congo

Bunia est une ville, chef-lieu de la province de l'Ituri en république démocratique du Congo (RDC). Elle est située dans le Nord-Est du pays aux environs du lac Albert, frontière avec l'Ouganda.

Elle est subdivisée en 26 quartiers<ref>Modèle:Lien web</ref>, organisés dans 3 communes.

Histoire

Avant la colonisation

Pendant la période coloniale

Durant la rébellion Simba, elle est sous le contrôle rebelle et libérée par une colonne de mercenaires le 30 novembre 1964<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Événements de l'été 2003

Lors de la deuxième guerre du Congo, Bunia et son district sont le théâtre de nombreux combats. À l'été 2003, les ethnies Lendu et Hema regroupés dans l'Union des patriotes congolais (UPC). De nombreuses pertes civiles ont été causées par ce conflit. En juin 2003, une force européenne sous commandement français, l'opération Artémis se déploie à Bunia afin de sécuriser l'aéroport (code AITA : BUX) et le centre ville. Cette opération a vu le déploiement de plus de Modèle:Unité provenant d'une dizaine de pays.

Fichier:Bunia displaced persons2.jpg
Personnes déplacées à Bunia en octobre 2004

Cette opération d'initiative européenne (EUFOR) avait pour objectifs de stabiliser les conditions sécuritaires et d'améliorer la situation humanitaire en attendant que la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUC) ne renforce son dispositif dans la région.

Événement du 4 septembre 2020

Le vendredi 04 septembre 2020 plusieurs dizaines de combattants de la milice lendu Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) font irruption dans le centre de la ville de Bunia. Ni les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), ni la Monusco n'interviennent militairement. La Codeco exige la libération des miliciens détenus dans la prison de Bunia. Après négociation, les miliciens quittent la ville avec des réserves de nourriture donnée par l'armée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Intervention de la MONUC

Fichier:Over un base.jpg
Vue sur la base des Nations Unies
Quartier Bankoko
Avenue Gety (Ville de Bunia)

La ville est devenue la base de l'une des plus grandes missions de maintien de la paix des Nations unies chargées du maintien des forces en Afrique, la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUC). Elle abrite son siège social dans le nord de la RDC.

Données géographiques et culturelles

Données géographiques

Relief

La ville de Bunia est entourée de les monts Bleus, une chaîne de montagnes qui se trouve sur un plateau à environ 30 km à l'ouest du Lac Albert, dans la vallée du Rift.

Données géographiques

Fichier:Avenue Similiki dans le quartier Sukisa dans la ville de Bunia.jpg
Avenue Similiki dans le quartier Sukisa.

La ville de Bunia est séparée du territoire d'Irumu à la suite du démembrement de nouvelles provinces (en 2015). Elle fut une cité dans ce dernier créé sous l’Administration coloniale vers 1949. Elle est donc limitée au Nord par la collectivité, chefferie de Baboabokoe tronçon Mudzipela, à l’Est par la chefferie de Bahema Banywagi tronçon Mandro et Zumbe, à l’Ouest par les collectivités de Bahema d’Irumu et au Sud afin, par Baboabokoe axe Dhele.

Elle est constituée de 26 quartiers qui comptent dans leur ensemble 309 avenues et un boulevard appelé boulevard de Libération (route principale) long de 7511 km dont plus de 1,5 km sont asphaltés et le reste du boulevard est en terre battue.

La ville est subdivisée en 26 quartiers et constituée de trois communes à savoir : Commune Mbunya, Shari et Nyakasanza.

Coordonnées géographiques

  • Latitude : 29°52’ Est
  • Longitude : 120 27’ Nord
  • Altitude moyenne :  1250 m
  • Pluviométrie : 1000 à 1200 mb/an
  • Sa superficie est de : 830 km²

Climat

La ville de Bunia a un climat tropical humide avec deux saisons. La saison de pluie qui commence au mois de mars et prend fin au mois de septembre. En revanche, la saison sèche Modèle:Pas clair et va jusqu’à février, avec une température qui varie de 20°C à 33°C.

Hydrographie

La ville est parcourue de trois rivières, notamment la rivière Nyamukau à pleine ville qui sépare cette dernière d’une partie de la cité du côté nord- sud et se jète dans la rivière Ngezi qui à son tour sépare la ville de l’autre quartier  Mudzipela se situant vers le côté Nord- Ouest et se jète elle aussi dans Shari la plus grande à quelque trois kilomètres de la ville. La ville est également munie de quelques cours d’eau.

Sol

La ville a un type de sol sablo-argileux plus ou moins fertile. On y cultive le manioc, les patates douces et les cultures maraîchères au bas fond à proximité de la ville. La ville est ravitaillée à produits vivriers à partir des villages du territoire de Djugu et d’Irumu se situant à quelques dizaines de kilomètres de cette dernière.

Données culturelles

Les grandes tribus de la ville sont les suivantes :

  • Bira
  • Hema
  • Walendu Bindi
  • Alhur

Les Bira sont les premiers occupants de la ville. Ils y sont installés avant l’époque coloniale. Les autres ethnies citées viennent de différentes chefferies du territoire d’Irumu, Djugu ... Après la création de cette cité dans le territoire à l’époque coloniale, plusieurs autres tribus arrivèrent et s’y installèrent. En 1951, la population s'élevait à Modèle:Unité<ref>Guide du voyageur au Congo Belge et au Ruanda-Urundi, Édité par l'Office du tourisme, Bruxelles, 1951, Modèle:P.</ref>. Cette cité a pris l’élan sur tous les plans socio-économique par la venue massive des Nande à tel point qu’elle est devenue un centre administratif et commercial multi-culturel pour toute la province de l’Ituri.

Langues parlées dans cette ville

Les langues les plus parlées dans la ville de Bunia sont le swahili, le lingala et le français. Plusieurs langues locales sont aussi parlées dans la ville, comme le bira, le hema et le kinande.

Le français est parlé plutôt par la population la plus instruite.

Principales activités

  • Le commerce générale regroupe les (PME, PMI etc. ) et représente plus de 95% des populations de la ville.
  • L’agriculture et l’élevage sont pratiqués par environ 5 % des populations de la périphérie de la ville.

Situation économique

Particularités et richesses de la ville

La ville est multi culturelle ; elle accueille une forte activité commerciale. Ce commerce est majoritairement pratiqué par le peuple Nande en provenance de la province sœur du Nord-Kivu.Modèle:Refsou

Principaux opérateurs économiques

La ville compte 2634 PME qui sont en activité dont 84 les plus renommés ou grands opérateurs économiques (importateurs et exportateurs ayant un chiffre d’affaires de plus de Modèle:Unité); 5 supermarchés. Parmi ces 2634 PME, 921 sont informelles et ne contribuent pas au paiement des taxes et impôts. Elles sont qualifiées de « PME récalcitrantes ». Les grands opérateurs économiques importent leurs marchandises de l’Ouganda, de la Chine, du Kenya (Nairobi), de Dubaï… via la douane de Mahagi et le port Kasenyi-Tchomia sur le lac Albert au sud du territoire. Ces marchandises sont ensuite détaillées et vendues dans les autres territoires voisins de la ville après leurs entreposages.

Principales activités des opérateurs économiques

Les principales activités des opérateurs économiques sont :

  1. Le commerce général
  2. L'exportation des bois et de l’or
  3. L'importation des pétroles
  4. L'hôtellerie
  5. Le transport.

Grâce au commerce international est l'import de marchandises, la ville est à pleine construction avec des agglomérations sans cesse croissante. La ville contient également des hôtels magnifiques et quelques sociétés de transport en activité.

Principales activités des PME/PMI

Principales activités des PME/PMI :

  1. Vente de marchandises ou produits divers et produits vivriers
  2. Vente des services
  3. Hôtellerie
  4. Agences de transport
  5. Messagerie financière
  6. Savonnerie
  7. Production d’eau minérale

La majorité des PME sont beaucoup plus dans la vente ou commerce générale des produits manufacturés d’importations et vivriers. Différents services comme l'évacuation des immondices ou le lavage automobile sous haute pression se développent du jour au lendemain. Les PMI par contre sont dans la vente des services. Les PMI œuvrent dans les secteurs agro-industriels, secteur de bois et secteur minier, (savonnerie, production d’eau minérale, menuiserie) etc.

Grandes entreprises locales

Parmi les grandes entreprises locales se trouvent :

  1. Abattoir industriel de Bunia, en baisse d’activités
  2. Menuiserie semi industrielle d’Alfajire
  3. Sokimo/Electrokimo
  4. Fondation agropastorale de l'ancien gouverneur Jean Bamanisa Saidi
  5. Usine d’eau minérale Canaan water, Risac, La Vie…
  6. Usine à goudron de la société I&I, Safricas et Mont Gabaon

Ces entreprises locales sont les plus importantes. La Sokimo existait depuis l’époque coloniale et elle est responsable de la production d’or et de l’énergie électrique dans l’ensemble de la province. Actuellement, elle est en activité dans le secteur d’électricité seulement et fonctionne très difficilement à cause de manque de financement, étant incapable de fournir une électricité stable et permanente. En effet la centrale qu’elle exploite n’a jamais été modernisée ni réhabilitée comme il faut. Elle parvient donc très difficilement à desservir la ville de Bunia en électricité. L’abattoir industriel de Bunia fut le deuxième en Afrique après celui du Cameroun à l’époque de Mobutu mais aujourd’hui, il reste ce qu’il est, sans électricité ni système d’adduction en eau d’usage. Cet abattoir fut l’unique dans ce pays et approvisionnait presque toute la république en viandes de bœuf, de porc… voire les poissons du lac Albert qui étaient conservés dans ces chambres froides. Il reste utile pour la ville de Bunia seulement, avec quelques pièces qui fonctionnent et très difficilement. Une grande usine de production d’eau potable est en cours de construction dans la ville, usine privée appartenant à la fondation Rubuye. Cette usine représente un moyen sûr de lutter contre l’importation d’eau venant de l’Ouganda et favoriser l’emploi aux jeunes si et seulement si elle pouvait obtenir des subventions du gouvernement pour élargir sa production.

Principaux produits agricoles

Principaux produits agricoles :

  1. Manioc
  2. Patates douces
  3. Cultures maraîchères. Les habitats de la ville sont à 95 % investis dans le commerce général. Une minorité qui habitent les périphéries de la ville font des champs le plus souvent de manioc, des patates douces et des cultures maraîchères mais aussi pratiquent de l’élevage des bovins, des caprins, des ovins, des porcins et des volailles. Ces animaux sont ensuite vendus sur place ou bien ils sont acheminés vers Kisangani où ils sont vendus.

Principaux produits non agricoles

Rien à signaler

Principales sources d’énergie

Principales sources d’énergie :

  1. Énergie électrique : 6146 ménages dont 2147 desservis
  2. Panneau solaire : 753 ménages
  3. Groupe électrogène : 5749 ménages environ 3 % des habitants de la ville
  4. Pétrole : 178983 ménages, environ 93,3 % utilisent des pétroles

Si aujourd’hui cette ville ne pas dotée des industries, c’est à cause de l’instabilité d’électricité. La ville est certes dotée d’une grande centrale électrique dénommée Budana qui servait l’ensemble de la province et aussi les provinces voisines (Haut Uélé) aujourd’hui, cette turbine est incapable de servir cette ville car l’énergie n’est pas renouvelée depuis l’époque coloniale et fonctionne avec des faibles moyens dont dispose la Sokimo (société minière de Kilo-Moto). Cette turbine est un grand potentiel pour l’émergence de la province de l’Ituri et en particulier cette ville. À côté de cette centrale, la centrale de Solenyama était destinée à faire la relève de la précédente aujourd’hui dans un état de délabrement totale. Si la situation continue ainsi, cinq ans plus tard, c’est beaucoup trop pour qu’on parle de l’électricité dans la province de l’Ituri.

Situation sanitaire

Fichier:Hôpital Général de Bunia.jpg
L'un des pavillons de l'Hôpital général.

La ville de Bunia dispose de 14 hôpitaux et de 17 centres de santé.

La ville de Bunia dispose d’une seule Zone de santé se retrouvant dans le sous quartier Bigo. Signalons également la présence de la division provinciale de la santé « DPS » au sein de la ville.

La Zone de santé de Bunia dispose d’un HGR, de 14 hôpitaux et de 17 centres de santé. La distance moyenne entre les domiciles et les structures de santé varie entre 0,2 et 5 km. L’HGR date de l’époque coloniale  et a des infrastructures en dur et toutes sont en bon état ainsi que les dix-sept centres de santé bien que certains d’entre eux sont en pisé. L’HGR a une capacité d’accueil de 176 lits installés avec des services de médecine générale, pédiatrie, gynécologie… 31 médecins et 427 infirmiers sont disponibles pour l’ensemble de la zone de santé. Dans cette zone, les populations trouvent facilement les médicaments grâce aux différentes ONG intervenant dans ce secteur notamment ; Memisa Belgique, Povic Usaid, Msf Suisse… qui approvisionnent la zone puis cette dernière distribue aux centres de santé. Ce sont principalement les médicaments contre le paludisme, la typhoïde, la diarrhée ainsi que le VIH. Dans cette zone, il existe également beaucoup de pharmacies privées qui rendent disponibles les produits de spécialité qui coûtent cher par contre les médicaments contre le maux de tête, du paludisme et de typhoïde coûtent moins cher, avec 5000Fc on peut traiter seules ces maladies citées à la maison sauf en cas grave (cas d’hospitalisation).

L’approvisionnement des médicaments pour la zone de santé se fait aussi au niveau de la Cadimebu « central d’approvisionnement et de distribution des médicaments de Bunia » la seule source où s’approvisionnent ses zones de santé officiellement, parfois sur le marché noir en cas d’indisponibilité de certains produits spécifiques.

Maladies les plus récurrentes

Maladies les plus récurrentes :

  1. Le paludisme ;
  2. Les infections respiratoires aigües (IRA) ;
  3. La diarrhée ;
  4. La fièvre typhoïde ;
  5. Malnutrition protéine énergétique. La diarrhée est plus causée par une mauvaise combinaison d’aliments pour la plupart des cas mais, il arrive pendant la saison sèche l’apparition de l’épidémie de choléra provoquant la diarrhée mortelle comme ce fut le cas le trois derniers mois. Mais elle ne persiste pas car les interventions ont été toujours présentes venant des ONG, du gouvernement et de la part de la communauté locale.

Apparition d'Ebola

En 2019, la ville enregistre son premier cas d'Ebola<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Éducation

Enseignement primaire et secondaire

La ville de Bunia compte 252 écoles dont 130 écoles secondaires et 122 écoles primaires avec un total général de 44840 élèves<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En plus de ces écoles, elle est munie de neuf institutions supérieures et universitaires dont trois institutions publiques font la fierté de cette ville. La grande université de toute, c’est l’université de Bunia qui dispose d’un grand terrain vide et cherche le moyen pour y investir. Elle est donc à construire comme université de la province car elle ne dispose pas des infrastructures. Ce tableau présente une brève identification de ces institutions de la ville ;

Le tableau ci-dessous trace les détailles de chaque institution pour l’année académique 2014-2015 :

Enseignement supérieur et universitaire

Fichier:Intérieur de l'Université Shalom de Bunia.jpg
Campus de l'université Shalom.
Universités 3
Instituts supérieurs 6
Université/Institut supérieur Entité/Secteur Filières Nombre annuel d’étudiants Nombre de professeurs
  1. Université de Bunia « UNIBU » (Publique)
Ville de Bunia Plusieurs filières organisées : Droit, agronomie, économie, SSPA, médecine… 1613 étudiants dont 1043 garçons et 570 filles


22 professeurs dont 20 visiteurs, 18 chefs de travaux et 43 assistants.
2. Université Shalom de Bunia « USB » (Privée conventionnée protestante) Ville de Bunia Plusieurs filières organisées ; Développement, Administration et gestionModèle:Etc. 623 étudiants dont 345 garçons et 278 filles


36 professeurs au total dont 9 propre à l’Université plus 61 chefs de travaux et 46 assistants
3. ISTM NYANKUNDE (Privée protestante) Ville de Bunia Technique médicale 414 étudiants dont 155 garçons et 259 filles 8 professeurs au total dont 1 propre à l’Université plus 28 chefs de travaux et 62 assistants
4. ISTM BUNIA (Publique) Ville de Bunia Technique médicale et Laboratoire, santé publique 312 étudiants dont 110 garçons et 202 filles 3 professeurs visiteurs,  0 professeur propre à l’Université, 8 chef de travaux et 19 assistants.
5. ISP BUNIA (Publique) Ville de Bunia Plusieurs filières organisées : mathématiques, biologie et chimie, anglais, agronomie, histoire, sciences commerciales … 1213 étudiants dont 880 garçons et 330 filles


30 professeurs au total dont 5 professeurs  propre à l’Université plus 44 chefs de travaux et 44 assistants
6. CEPROMAD (Privée) Ville de Bunia Gestion et administration des affaires,  Droit 293 étudiants dont 125 garçons et 168 filles 6 Professeurs visiteurs,  2 professeur propre à l’Université, 8 chef de travaux et 36 assistants.
7. ISPASCConventionnée Anglicane Ville de Bunia Technique médicale, Gestion et administration des affaires, la santé publiqueModèle:Etc. 90 étudiants inscrits dont 44 de sexe féminin 1 professeur propre à l’université, 8 professeurs visiteurs, 6 chefs des travaux et 44 assistants
8. Université Anglicane du Congo « UAC » Ville de Bunia Plusieurs filières organisées : Psychologie, géologie… 350 étudiants inscrits dont 98 de sexe féminin 3 professeurs propre à l’université, 10 professeurs visiteurs, 27 chefs de travaux et 55 assistants compte cette université.
9. Institut supérieur pédagogique CECA 20 « ISP CECA20 » Ville de Bunia Anglais et la Gestion et administration des affaires 48 étudiants inscrits dont 21 femmes 0 professeur propre à l’université, 0 professeur visiteur, 1 chef de travaux et 8 assistants

ONG et projets

Principales activités des ONG

Principales activités des ONG :

  1. Secteur de la Protection 19 ONG dans toute la province de l’Ituri
  2. Eau hygiène et assainissement 14…
  3. Sécurité alimentaire 10
  4. Dans le secteur de la santé 7
  5. Éducation afin 7 et toutes Œuvrent dans la ville de Bunia. En plus de ces ONG citées, d’autres interviennent dans le secteur de la nutrition (6), dans le multisectoriel (12), la logistique (4). Ceci au niveau de toute la province orientale démembrée.

Pour le secteur de protection/sécurité, on peut citer : Rcn Justice et Démocratie, Justice Plus, Coginta.

Le secteur d’Eau, hygiène, et assainissement, on a : Solidarités internationales, Aepha, Ox-Fam Gb…

Le domaine de l’agriculture : Aldi, IntersosModèle:Etc.

Sécurité alimentaire : Caritas, Trocaire, Samaritan’s Purse

Secteur de la santé : Dps, Medair, Coopi, Msf…

Éducation : Unicef, Coopi et AfRI-Co<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces ONG sont toutes installées dans cette ville avec leurs bureaux de coordination et exécutent leurs activités à l’intérieur des territoires.

Principaux projets de développement financés par le Gouvernement

Principaux projets de développement dans la ville financés par le gouvernement :

  1. PNDDR : unité d’exécution du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants dont la gestion financière se fait à Bunia mais le projet s’exécute à Diango, 9km de la ville dont la coordination s’effectue dans la ville.
  2. Construction et équipement d’un bâtiment scolaire à l’E.p 4 Nyankasanza par Fonds social rdc à pleine ville dans le quartier Nyankasanza.

Ce projet dispose de 100 bêtes bovines, 40 moutons, 40 chèvres et 40 porcs pour 50 combattants et 50 membres de la communauté. Le projet initie également la culture de mais, seulement 30 ha du terrain sont exploités alors que le projet dispose d’une surface de 300 ha. Le second projet est exécuté au quartier Salongo qui renferme la construction de trois bâtiments qui sont tous à la phase de finissage.

Accessibilité et tourisme

La ville de Bunia est accessible par voie routière et aérienne.

Voies d’accès

  1. Routes :  Oui   cogonta                       
  2. Biefs navigables :    Oui       
  3. Voies aériennes :    Oui     
  4. Train :   Non.

La ville de Bunia est traversée par la route nationale RN27 reliant Mhagi, Djugu, Bunia, Irumu et Kisangani avec seulement Modèle:Unité d’asphaltage financé par AGK (société minière) sur le tronçon rond-point Sonas jusqu’au rond-point marché central le long du boulevard de libération de la ville qui mesure au total 7511 km de Dhelé au Pont Lokorto. Elle est gorgée de plusieurs rues secondaires reliant ces dernières au boulevard et sont à terre battues à plein entretien par l’OR ; et à présent 17 km sont entretenus sur fonds propre du gouvernement provincial y compris les rues de la cité. Mais les travaux sont en cours pour les autres rues.

Réseaux de communication

Africel cool Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Oui
Vodacom Oui

La communication ne pose pas de problèmes dans la ville de Bunia sauf pendant le mauvais temps, il peut avoir une perturbation de connectivité mais ne persiste pas plus longtemps.

Attraits touristiques

La ville ne dispose pas de ces attraits touristiques mais détient de vastes étendues vides disponibles pour de telles initiatives.

Espèces phares de la flore

Espèces phares (flore) :

  1. Eucalyptus
  2. Acacia
  3. Arbres fruitiers

Ces arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues dans la cité mais dommage le boulevard de la ville n’a aucun arbre pour l’ombrage ni pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

Administration

La ville de Bunia est dirigée par un maire.

Depuis mai 2021, l'état de siège est imposé par le président Félix Tshisekedi dans l'Ituri (et le Nord-Kivu) et Bunia est administrée par un policier. Depuis le 20 juin 2023, le maire est le commissaire supérieur John Tchabwine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Chef-lieu provincial de 139 602 électeurs recensés en 2018, elle a le statut de ville constituée de 3 communes urbaines de moins de 80 000 électeurs en 2019<ref>CENI, Répartition des sièges pour les élections, 2018</ref>:

  • Mbunya, (64 934 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Nyakasanza, (32 149 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Shari, (42 519 électeurs, 7 conseillers municipaux)

Bunia est subdivisée en douze quartiers<ref>Quartiers de Bunia sur Mémoire Online</ref>: Mudzi-Pela, Nyakasanza, Simbilyabo, Kindia, Lumumba, Bankoko, Salongo, Sukisa, Ngezi, Lembabo, Saio et Rwambuzi

La cité est limitée<ref name="ObediPounga_0709">Aperçu panoramique de Bunia", de Willy OBEDI POUN'GA in revue Shalom de développement Modèle:N°1111-2007-32 du troisième trimestre 2007. Édité en juillet 2009</ref>:

  • au Nord par la collectivité de Babobua Bukue à Miala ;
  • à l'Est par la chefferie des Bahema Banyavoagi ;
  • au Sud par la collectivité Babobua Bukue et Basili ;
  • à l'Ouest par la collectivité Babobua Bokue de Bahema d'Irumu.

Bunia est dirigée par un chef de cité. Les différents quartiers sont chacun sous l'autorité d'un chef de quartier. Bunia est une entité territoriale décentralisé<ref name="ObediPounga_0709"/>.

Population

Évolution de la population de Bunia<ref> source : Bureau de la cité de Bunia </ref>)
année habitants
2004<ref>"résultats du recensement scientifique de 1994 ont été projetés par

Collectivité pour l‛année 2004" in MONOGRAPHIE DE LA PROVINCE ORIENTALE, by République Démocratique du Congo, Ministère du Plan, Unité de Pilotage du Processus DSRP, Kinshasa, mars 2005 </ref> || align="right" | 95 770

2005 113 294
2006 225 922
2007 270 886
2008 337 744

Entre 2005 et 2008, la population de Bunia a presque triplé. Les raisons principales de cette croissance seraient :

  • le retour des personnes ayant fui la guerre
  • le solde naturel positif (les naissances)
  • l'arrivée d'une nouvelle population.

Bunia est un centre urbain, on y trouve plusieurs tribus originaires du territoire et des environs : les Biras, les Walendu Bindi (Ngiti, Lendu-Bindi ou Lendu sud), les Hema, les Gegere (les Hema Nord), les Lendu, les Nyali, les Alur, les Lugbara, les Lese, les Kakwa, les Ndoo, les Ukebu, les Kalikoo<ref name="ObediPounga_0709"/>.

Environnement

État de l'environnement

La dégradation de l'environnement dans la ville de Bunia touche 3/4 de la ville à la suite de la destruction des arbres avec comme conséquences : les vents qui emportent souvent les toitures de plusieurs maisons, des écoles et des églises. En outre, la pollution des eaux et de l'air est estimée à environ 20 % à cause des eaux usées, 10 % de l'air pollué, 10 % due à la prolifération des fours à briques, des groupes électrogènes, des véhicules et des motos <ref>Modèle:Article</ref>.

Sport

Comme partout en Afrique, le football reste la plus grande activité sportive de la ville de Bunia <ref>Modèle:Lien web</ref>. Bunia compte plusieurs clubs de football. Concernant les installations sportives, la ville de Bunia possède deux stades de football, à savoir : le stade Amani qui se trouve au quartier Sukisa et le stade de Kindia qui se trouve au quartier portant le même nom <ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les équipes de football de la ville de Bunia, on peut citer les deux clubs populaires: le FC Mont Bleu et le FC Eldorado.

Notes et références

<references/>

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Willy Obedi Poun'ga, « Aperçu panoramique de Bunia », revue Shalom de développement, Modèle:N° du troisième trimestre 2007, édité en Modèle:Date-

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens Modèle:Palette Modèle:Portail