Byans-sur-Doubs
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Byans-sur-Doubs est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants se nomment les Byannais.
Géographie
Byans est située entre la bordure sud-est de la forêt de Chaux et Quingey ; à environ Modèle:Unité de Besançon. Son territoire est assez vallonné avec de nombreuses combes et collines. Le Doubs s'écoule à Modèle:Unité au nord-ouest du centre du village, servant de délimitation naturelle avec la commune d'Osselle. Le point culminant de la commune est la colline du Goulot, elle s'élève à Modèle:Unité. On y trouve un belvedère qui surplombe tout le territoire de Byans, d'où l'on peut voir également Boussières, la forêt de Chaux, Saint-Vit, Dole et au loin, la Bourgogne. Le village est traversé par le ruisseau du Bief, qui prend sa source à la fontaine du Bout d'amont, au sud-est, et se jette dans le Doubs près du pont de Reculot.
Communes limitrophes
Transport
La commune est desservie par la ligne Modèle:Correspondances du réseau de transport en commun Ginko.
Urbanisme
Typologie
Byans-sur-Doubs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), prairies (33,7 %), terres arables (7,7 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
L'origine du nom « Byans » viendrait du mot bwa qui signifie « courbe » ou « courbure », le village faisant originairement, un demi cercle autour d'une côte. Byans a vu son nom et son orthographe changer plusieurs fois au cours de son histoire. Ainsi cela évolue comme suit : 1251 : Byans-lez-Quingey ; 1269 : Byans-vers-Abbans ; 1275 : Bians ; 1352 : Bian ; 1616 : Byan ; 1678 : Byans ; 1922 : Byans-sur-Doubs.
Il s'agit du dernier nom de commune commençant par un b en France
Histoire
La fondation de ce village vient de la réunion de deux hameaux aujourd'hui disparus. Molumbe, situé près du Doubs (aujourd'hui Reculot) et Montantin qui se situait entre Fourg et Byans. Un pré nommé Montanty (visible sur les cartes IGN) semble être le dernier vestige, de ce hameau disparu.
Les premières traces de Byans remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, appelé alors « Byans-lez-Quingey ». À cette époque, le village est sous la suzeraineté d'une famille noble de Byans. On trouve trace, entre autres, d'un « Jérémie Chevalier de Byans », qui donne en 1251 sa chapelle d’Abbans au prieuré de Courtefontaine. Cette lignée s'éteint tout à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Byans passe par la suite entre les mains de nombreuses familles comme les Chalon-Arlay, Montrichard, Agatanges, Courchetet D'Esnans et le dernier : le Marquis de Jouffroy d'Abbans.
Comme fait marquant de l'histoire pré-révolutionnaire, on apprend qu'au cours de la guerre de Dix Ans, les paysans de Byans, en mai 1637 se révoltèrent contre les troupes d'occupation françaises qu'ils massacrent<ref>La Guerre de dix ans, 1634 1644 par Gerard Louis</ref>.
Plus tard, sous l'Ancien Régime, après l'annexion française de la Franche-comté, le village est rattaché à la juridiction d'Abbans-dessus et au bailliage de Quingey. Byans est uni au marquisat de Jouffroy d'Abbans en 1707. Il devient chef-lieu de canton pendant la période révolutionnaire.
Le village subit la guerre de 1870 avec son bombardement meurtrier du 29 janvier 1871, l'occupation prussienne et ses réquisitions.
Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Byans connaît une certaine prospérité, le village est réputé et reconnu, et ce depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour l'importance de ses vignes et la qualité de ses vins. À son apogée, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elles s'étendent sur plus de 110 hectares<ref>Annuaire départemental du Doubs (1844)</ref>. Il semblerait que la concurrence, et non le Phylloxéra, soit le vrai responsable du déclin de la vigne, car en 1914, on en compte encore 49 hectares.
De nos jours, ce qui reste des vignes de Byans couvre moins d'un hectare. En 1881, la fromagerie du village fabrique jusqu'à Modèle:Unité de fromage par an. Entre 1900 et 1914, on dénombre à Byans jusqu'à 7 auberges, 7 fours à chaux, 2 carrières en exploitation, une briqueterie, un moulin, et plusieurs métiers artisanaux comme forgeron, tailleur de pierre, cordonnier, menuisier, vigneron, etc.
Histoire de l'équipement
- 1851 : cimetière transféré de la place du Village au lieu-dit « aux Riottes » ;
- 1857 : pont sur le Doubs ;
- 1864 : chemin de fer ;
- 1876 : mairie-école ;
- 1906 : électrification ;
- 1944 : foyer-cinéma ;
- 1949 : école ménagère devenu lycée agricole privé en 1982 ;
- 1957 : eau courante ;
- 1972 : maison de retraite (château construit en 1900)<ref>Dictionnaire des communes du département du Doubs</ref>.
Héraldique
Il existait entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une famille noble dite de Byans ; ses armes étaient :
« De gueules au sautoir d'or cantonné de douze billettes du même »<ref>Dictionnaire historique, biographique et généalogique des anciennes familles franc-comtoises</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
1688 : 265 habitants.
Économie
Lieux et monuments
- Lavoir de Pénière de 1846.
- Église Saint-Désiré dont le clocher-porche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est classé aux Monuments historiques.
- Oratoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Fontaine de la Pénière.
- Gare de Byans.
- La maison de Retraite, Le château aux Combes, bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est une maison de retraite de 25 lits<ref>Site de la maison de retraite</ref>.
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La fontaine-lavoir de Pénière.
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La fontaine de 1846, place de l'Église.
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Maison de Retraite du Chateau aux Combes.
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Salon de la Maison de Retraite.
Personnalité liée à la commune
- Claude François Jouffroy d'Abbans, marquis de, seigneur de Byans à la Révolution.