Cécile Renault

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Biographie2

Cécile-Aimée Renault (1774-1794) est une jeune femme royaliste guillotinée sous la Terreur. Accusée d'avoir voulu assassiner Robespierre, elle fut exécutée avec les membres de sa famille le Modèle:Date républicaine.

Biographie

Fille d'un maître cartier papetier de Paris, Antoine Renault, et de Claude-Elisabeth Rousseau (†1777), Aimée Cécile Renault, née à Paris en 1774, vit sous le toit familial et n'a pas d'activité professionnelle, son père lui donnant de temps à autre un peu d'argent de poche. Son instruction est sommaire et, si elle sait un peu lire, elle ne sait pas écrire ou du moins, son procès-verbal d'interrogatoire par la police a été signé d'une croix. Très surveillée par son père et sa tante, qui remplace sa mère décédée, elle ne sort seule que pour des courses rapides dans l'île de la Cité (le domicile familial, rue de la Lanterne se trouvant alors à l'emplacement du Marché aux Fleurs). D'après les témoignages des voisins et riverains, on peut reconstituer son emploi du temps entre le moment où elle quitte la maison paternelle avec un paquet contenant « un déshabillé et ses festons » destiné à sa couturière, et celui où elle se retrouve entre les mains de la police, dont des membres du comité de sûreté générale, qui l'interroge, puis la place au secret, sans avocat jusqu'au procès expéditif pour tentative d'assassinat sur Robespierre.

Accusation de tentative d'assassinat

Fichier:Cécile Renault arrestation.jpg
Cécile Renault arrêtée devant le domicile de Robespierre
(détail d'une estampe, Paris, BnF, département des estampes et de la photographie).
Fichier:Cécile Renault.jpg
Cécile Renault au Tribunal révolutionnaire, médaillon d'après un dessin par Pajou fils.
Fichier:Cécile Renault arrêtée chez Robespierre.jpeg
Cécile Renault arrêtée devant le domicile de Robespierre
(Paris, BnF).

Le Modèle:Date-, elle quitte son logis avec son déshabillé enveloppé. Il est, de l'avis des témoins qui la voient partir, un peu plus de Modèle:Heure. Elle se dirige chez la couturière qui demeure dans l'île Saint-Louis (rue des Deux-Ponts, Modèle:N°), c'est-à-dire une direction opposée à celle de la rue Saint-Honoré, domicile de Robespierre. Cécile atteint la rue des Deux-Ponts où elle fait l'emplette d'un petit miroir chez la citoyenne Julle, une commerçante sur cette rue puis, un peu avant Modèle:Heure, elle disparaît. À partir de ce moment, on ne peut que s'en remettre aux suppositions des membres du comité de sûreté générale qui ont essayé d'établir que Cécile Renault a prémédité un projet meurtrier et qu'elle a été arrêtée à Modèle:Heure, dans la cour de Robespierre (témoignage du citoyen Châtelet, un des témoins du comité de sûreté générale et du Tribunal révolutionnaire) : c'est sur ce témoignage, renforcé par celui de deux autres personnes, qu'est validée la tentative d'assassinat par Cécile Renault<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans la nuit du 4 au Modèle:Date républicaine, le Comité de sûreté générale l'interroge. Il lui est demandé si elle connaît Catherine Théot et Christophe Antoine Gerle, ce à quoi elle répond n'entretenir aucun rapport avec ces Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Aux dires du citoyen Monnel, elle Modèle:Citation. Elle donne alors des aveux selon lesquels elle se serait rendue chez Robespierre pour, aurait-elle déclaré, Modèle:Citation

L'une des techniques utilisées pour essayer de faire parler, sans succès, la jeune fille fut de l'humilier en remplaçant ses habits (jugés trop élégants pour son rang) par des haillons<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette méthode infantilisante est déjà citée par Rousseau comme un moyen de punir les enfants bien avant la Révolution<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Avec son père Antoine, son frère Antoine-Jacques et sa tante Edmée Jeanne, religieuse, eux-mêmes arrêtés et placés au secret, Cécile Renault est jugée et exécutée le Modèle:Date- recouverte de la chemise rouge (mesure appliquée aux assassins et non aux parricides, contrairement à une idée reçue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), dans une fournée comportant au total Modèle:Unité condamnés à mort<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>article 4, titre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Modèle:1re, Code pénal de 1791 En ligne.</ref>. Par souci de Modèle:Citation, le Tribunal révolutionnaire procède à un amalgame en jugeant et condamnant simultanément la famille Renault et Henri Admirat, auteur d'une tentative d'assassinat sur Jean-Marie Collot d'Herbois, ainsi que des agioteurs, financiers et policiers accusés de complaisances<ref>Modèle:Article.</ref>.

Notes et références

<references />

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Sources primaires

  • Bonnemain, les Chemises rouges, Mémoires pour servir à l'Histoire du règne des anarchistes, Paris, l'an VII, tome II.
  • Alexandre Tuetey, Répertoire général des sources manuscrites de l'Histoire de Paris pendant la Révolution, Paris, 1895, Volume XI.

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail