Céligny
Modèle:Infobox Commune de Suisse
Céligny (Modèle:MSAPI) est une commune suisse du canton de Genève.
Géographie
La commune de Céligny est une partie exclavée du canton de Genève, se situant au nord de celui-ci, au bord du Léman, à l'intérieur du canton de Vaud.
À un peu plus de dix-huit kilomètres de Genève, sur la rive droite du lac, la commune de Céligny est formée de deux parties exclavées du canton de Genève, dont le point culminant est à Modèle:Unité. La plus grande de ces parties exclavées, qui contient le village de Céligny, est limitrophe d'une parcelle du Léman au large de Céligny, laquelle appartient au domaine public cantonal genevois et a une frontière commune avec la France au milieu du lac<ref>Comme tout le territoire du canton de Genève situé sur le Léman, cette aire lacustre n'appartient à aucune commune, et en particulier pas à la commune de Céligny, qui de ce fait n'a pas de frontière commune avec la France: Constitution de la République et Canton de Genève (art. 159 al.2); Loi sur les eaux (LEaux-GE) (art. 3 al. 4 et 5 al. 2).</ref>, et de ce fait n'est à proprement parler pas une enclave du canton de Vaud<ref>Une enclave est un territoire entièrement inclus dans un autre (dictionnaire de l'Académie française, Modèle:9e édition).</ref>. En revanche la plus petite de ces exclaves, sans accès au lac et qui contient les hameaux de Petite et Grande Coudre, est réellement une enclave du canton de Genève dans le canton de Vaud.
Le territoire de Céligny s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
Céligny est limitrophe des communes vaudoises de Crans, Founex, Bogis-Bossey, Crassier, Chavannes-de-Bogis et Arnex-sur-Nyon.
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce Modèle:MSAPI, est formé d'un nom de personne latin suivi du suffixe toponymique celtique -akos/-acum. Il signfie « domaine (du clan de) de Selinius ou Silenius »<ref name=":1">Modèle:Toponymes.ch</ref>.
Sa première occurrence écrite date de 1163, sous la forme de Siliniaco<ref name=":1" />.
Histoire
Des objets de l'âge du Bronze ont été trouvés dans le lac Léman et des tombes à l'ouest du village. Des fouilles entreprises entre de 1991 à 1994 ont révélé l'existence d'une villa romaine. Des tombes remontant à l'époque burgonde ont été trouvées en contrebas de cette villa.
La commune de Céligny est genevoise depuis fort longtemps. En effet, ce sont les villageois eux-mêmes qui en 1536, prêtent serment de fidélité à la Seigneurie de Genève, qui succède au Prince-Évêque de Genève<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un curé est mentionné en 1275 à Céligny. Avant la Réforme, le temple était dédié à Saint Martin. La paroisse devient protestante en 1536.
Selon un document de 1490, il semblerait qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que Céligny était le fief de la famille noble du même nom, elle se soit placée sous la protection du duc de Savoie ou sous celle de l'Abbaye de Bonmont. Ce que l'on sait par contre avec certitude, c'est que juste avant la Réforme, ce territoire relevait de l'autorité des Princes-Évêques de Genève. Il était alors rattaché au Mandement de Peney, qui était possession du Chapitre cathédral.
À la suite d'échanges de territoires entre Genève, les Bernois et le duc de Savoie, Céligny faillit dépendre de Berne. Finalement, les deux enclaves restèrent genevoises.
En 1536, les syndics et Petit Conseil, nouveau pouvoir exécutif de Genève, nomment six châtelains, pour représenter le gouvernement dans les villages genevois. Ils sont envoyés dans leur châtellenie pour recevoir le serment de fidélité des sujets. Céligny et Genthod sont détachés de Peney en 1537 pour former une nouvelle châtellenie.
Le châtelain, citoyen de la ville, est secondé par des officiers subalternes qui sont en général choisis parmi les habitants du lieu. Le plus important est le métral, à la fois huissier et officier de la police, et on peut mentionner également le curial (greffier), le sautier (garde-champêtre) et le messelier (garde-vigne). Le châtelain tient sa cour dans sa châtellenie, en principe une fois par semaine, et y rend la justice, civile et pénal. Jusqu’à la fin de l’ancien régime se dressait, sur la place de Céligny, le pilori aux armes de Genève et on pouvait voir à côté de la route du lac, dans un champ nommé le « champ de justice », les patibules, symboles de la souveraineté genevoise.
La châtellenie de Céligny et Genthod est supprimée en 1568, parce que « fort onéreuse », et les deux villages sont rattachés à la châtellenie de Peney. Cette structure administrative faisant peu de cas de la géographie, le châtelain se déplace de moins en moins jusqu’à Céligny. En 1610, il est tancé par le Petit Conseil pour n’avoir visité l’enclave que 8 fois dans l’année. En 1758, le châtelain tient 20 séances en son étude à Genève et ne se rend pas une seule fois à Céligny.
Autrefois la commune était exclusivement viticole, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour devenir au fil des années plus résidentielle.
Politique
La commune comprend un maire et deux adjoints, qui constituent l'exécutif de la commune, ainsi qu'un conseil municipal de 13 membres, tous élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans.
Membres de l’exécutif communal (législature 2020-2025)
L'exécutif de la commune, entré en fonction le Modèle:Date-, se compose de la façon suivante<ref>http://www.celigny.ch/exécutif-législature-2020-25</ref> :
Identité | Étiquette | Fonction | Dicastères | |
---|---|---|---|---|
Vincent Hornung | Liste communale | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Maire | Administration générale (délégué) Bâtiments (délégué) Finances (délégué) Sécurité (délégué) |
Sabine Chassot Leiglon | Liste communale | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Adjointe | Administration générale (déléguée) Routes et Parkings (déléguée) Finances (déléguée) Espaces verts (déléguée) Cimetière (déléguée) |
Henri Louvrier | Liste communale | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Adjoint | Bâtiments (délégué) Enfance (délégué) Social (délégué) Finances (délégué) École et Sport (délégué) |
Conseil municipal (législature 2020-2025)
À la suite des élections municipales du Modèle:Date-, le conseil municipal, composé de 13 membres (ainsi que d'un bureau avec un président, un vice-président et un secrétaire), est renouvelé, et est représenté de la manière suivante:
Parti | Voix | Suffrages en % | +/- | Sièges | +/- |
---|---|---|---|---|---|
Liste communale | 175 | 100,00 % | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 |
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Population et société
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Célignotes<ref name=":0" />.
Ils sont surnommés les Matagasses, soit les pie-grièches en patois genevois<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
Les domaines de Garengo et de l'Élysée sont inscrits comme biens culturels d'importance nationale<ref name="kgs">Modèle:Pdf L'inventaire édité par la confédération suisse, canton de Genève</ref>, alors que le temple, le presbytère et la ferme la Grande Coudre sont répertoriés comme biens culturels d'importance régionale<ref name="listeB">Modèle:Pdf Canton de Genève - Inventaire PBC, liste des objets B</ref>.
Cimetières
A Céligny on trouve l'ancien et le nouveau cimetière. Quelques personnalités publiques y sont inhumées : notamment Vilfredo Pareto, Richard Burton, Alistair MacLean. Le portail du cimetière nouveau porte l'inscription : Ici l'égalité.
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Portail de l'ancien cimetière.
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Tombe de R. Burton.
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Le portail du cimetière nouveau.
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Tombe de Pareto.
Personnalités
- Jacques Mallet du Pan (1749-1800), journaliste et polémiste genevois, y est né.
- Isaac Salomon Anspach (1746-1825), pasteur et procureur-général de la République de Genève, y est mort.
- Richard Burton, acteur, y a vécu et est enterré dans le vieux cimetière.
- Georges Cottier, cardinal de l'Église catholique romaineModèle:Quand.
- Alistair MacLean. Écrivain écossais, sa tombe se trouve dans le vieux cimetière de Céligny.
- Benito Mussolini, lors de son exil en Suisse au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y a vécu et travaillé comme maçon (notamment pour la construction de l'école).
- Vilfredo Pareto (1848-1923), économiste et sociologue italien, il s'installa à Céligny en 1901 et y mourut en 1923. Il fut enterré dans le cimetière du village.
- Rodolphe Töpffer (1789-1846), écrivain, caricaturiste, professeur et politicien genevois. Après sa mort, son grand ami Abrahm Pascalis, qui possédait une maison dans le village de Céligny, fit ériger sur sa terrasse une fontaine qui orne toujours le jardin de la propriété.
- Ernest Schelling (1876-1939), pianiste et compositeur américain. Il vint étudier le piano en Suisse avec Paderewski. Il fit l'acquisition de Garengo en 1910 et mourut à New York en 1939.
- Ernst Schmidheiny (1905-1985), industriel saint-gallois, qui fit toute sa carrière dans le groupe familial Holderbank SA. Il acheta Garengo à la veuve de Ernest Schelling en 1945 et acquit la bourgeoisie de Céligny en 1955<ref>Ernst Schmidheiny, dans le Dictionnaire historique de la Suisse</ref>.
- Nikita Magaloff (1912-1992), pianiste d'origine russe, il s'installa au Petit-Élysée dès 1948 et fut naturalisé à Céligny en 1959. Il s'installa à Vevey en 1974 et y vécut jusqu'à sa mort.
Voir aussi
Articles connexes
- Région de Céligny, la Terre Sainte vaudoise.
Liens externes
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