Calice (botanique)
En botanique, le calice est constitué de l'ensemble des sépales. Premier verticille floral, il protège la fleur en développement.
Caractéristiques
Les sépales ont la structure d'une feuille et sont généralement verts. Parfois, ils ont la structure et la couleur des pétales, on les dit sépales « pétaloïdes ». C'est le cas par exemple de la tulipe dont les 3 sépales sont identiques aux 3 pétales. Chez les monocotylédones les appendices à la fois sépale et pétale se nomment tépale.
On dit que le calice est « dialysépale », lorsque les sépales sont indépendants les uns des autres, par exemple pour la renoncule, et « gamosépale », lorsque les sépales sont plus ou moins soudés par leur base, comme pour la primevère.
Origine
Le philosophe grec Théophraste, disciple d'Aristote, fait paraître sur plusieurs années à partir de -314 l'Histoire des plantes dans lequel il établit les fondements de la botanique, comme étude des plantes en elles-mêmes. Dans cet atlas, l'auteur antique considère explicitement les sépales et les pétales comme des feuilles. Il n'étend cependant pas ces considérations aux organes reproducteurs. Les botanistes antérieurs à Goethe postulent l'existence d'une unité entre tous les organes végétaux, notamment les feuilles et les différentes pièces florales, qui dériveraient d'un unique organe type. C'est au cours de son voyage en Italie (1786-1788) que Goethe s'appuie sur les travaux des botanistes pour élaborer son Modèle:Lien. Dans la théorie de la métamorphose des plantes, l'écrivain allemand passionné de botanique systématise le postulat de l'homologie sériée de structure entre les différents organes végétatifs et floraux des plantes à fleurs. Conséquence de la théorie de la Modèle:Lien (l'Modèle:Langue) ou de la feuille primitive (l'Modèle:Langue) à partir de laquelle toute plante se constituerait par métamorphose, les organes du calice, de la corolle, de l'androcée et du gynécée seraient ainsi des feuilles modifiées<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette théorie goethéenne s'est trouvée étayée par la découverte de certaines plantes à fleurs dites « archaïques » comme les Renonculacées ou les Nymphéacées qui possèdent des formes transitionnelles entre les feuilles chlorophylliennes vertes et les pièces florales pigmentées, ainsi que par le Modèle:Lien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Modèle ABC qui supporte le contrôle génétique du développement floral
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Diagramme d'une fleur à maturité.
Fonctions
Le calice protège les jeunes organes dans le bouton floral et assure ainsi l'intégrité des organes reproducteurs. Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Durée de vie
La durée de vie du calice est variable. Le calice est généralement caduc, c'est-à-dire qu'il tombe au moment de l'épanouissement de la fleur. Mais il peut aussi être persistant et rester à la base du fruit (calice marcescent), voire augmenter après la fécondation (calice accrescent).
Il existe parfois un « épicalice » ou « calicule », formé de petites feuilles alternant avec les sépales, qui double le calice. C'est le cas chez le fraisier.