Cassiopée A
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rémanent de supernova
Cassiopée A est une source radio, la plus forte du ciel après le Soleil, située à une distance d'environ 11 000 années-lumière. Il s'agit du rémanent d'une supernova qui, bien qu'observable sur Terre dès la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, n'a fait l'objet d'aucune description publiée par les astronomes de l'époque, alors même qu'elle bénéficiait de conditions d'observation très favorables (la constellation de Cassiopée dans laquelle se situe le rémanent est visible dans tout l'hémisphère nord pendant toute l'année). L'étoile à l'origine de Cassiopée A est une supergéante rouge d'au moins 8 masses solaires. L’étude de la vitesse d'expansion des couches éjectées par la supernova permet de dater l'explosion de la géante rouge en 1667 environ, ce qui fait que l'événement est parfois aussi appelé SN 1667, parfois suivi d'un point d'interrogation (SN 1667?) pour signifier que la date n'est pas connue avec certitude. Dans les années 1980, l'historien de l'astronomie William Ashworth a remarqué que dans un catalogue d'étoiles réalisé par John Flamsteed en 1680 figurait une étoile inconnue qu'il a nommé 3 Cassiopeiae, non loin de la position de Cassiopée A. Il est possible qu'il s'agisse de la supernova, mais les experts pensent qu'il pourrait s'agir d'une erreur de Flamsteed<ref>Voir Modèle:Livre Stephenson-Green, pages 56 à 59 (chapitre 4, Was the Cas A SN observed by Flamsteed in AD 1680?).</ref>. Toujours est-il que le nom de SN 1680 (éventuellement suivi d'un point d'interrogation) est également donné à cet événement. Dans les deux cas, il s'est agi du rémanent de la supernova galactique la plus jeune que l'on ait observé jusqu'à 2008, année où un autre rémanent jeune, SNR G1.9+0.3, découvert en 1984, put être daté et s'avéra bien plus jeune encore (140 ans).
La raison pour laquelle l'explosion de la supergéante rouge en supernova n'a pas été observée n'est pas connue à ce jour. Il est probable que sa magnitude apparente n'ait pas dépassé 5, ce qui au vu de sa distance en ferait une supernova moins lumineuse que les étoiles ordinaires les plus brillantes. On pense que son éclat a dû être obscurci par la matière interstellaire.
Découverte
La supernova n'ayant pas été observée à l'époque de l'explosion, ce n'est que près de trois siècles plus tard, en 1947, que le rémanent fut découvert en radio, où le nom de Cassiopée A lui fut attribué ainsi que le nom de 3C 461. Sa contrepartie optique, très faible, ne fut découverte que trois ans plus tard, en 1950, après un positionnement plus précis de la source radio. Le rémanent est aussi catalogué sous la référence G111.7-2.1, correspondant à ses coordonnées galactiques (voir ici pour les autres noms de l'objet). Cassiopée A s'est également rendue célèbre en étant le tout premier objet photographié par le télescope X américain Chandra (ex-AXAF). Le cœur du rémanent de la supernova est fortement soupçonné d'être une étoile à neutrons<ref>Modèle:Article.</ref> (selon des résultats récents) même si le signal d'un pulsar n'a pour l'heure pas encore été découvert.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cassiopée A observée par le télescope spatial Hubble
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cassiopée A observée par Chandra, avec images dans d'autres longueurs d'onde
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Images multi longueurs d'onde de Cassiopée A
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'annonce de l'identification du rémanent comme étoile à neutrons
- Modèle:Simbad
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Données sur Cassiopeiae A, sur le catalogue de rémanents de supernova maintenu par David A. Green (Université de Cambridge)
- Modèle:Lien web (traduction/adaptation française)