Cathédrale de Cologne

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Modèle:Infobox Édifice religieux

La cathédrale de Cologne (en allemand: Kölner Dom, prononcé: Modèle:MSAPI<ref name="API" >Prononciation en allemand standard retranscrite selon la norme API.</ref>, Son? Écouter [Fiche], de son nom plus officiel Hohe Domkirche St. Petrus, soit « Haute église cathédrale Saint-Pierre ») est une église catholique gothique de la ville de Cologne ainsi que la cathédrale de l'archevêché de Cologne. Avec ses Modèle:Unité de haut et ses Modèle:Nombre, elle est la deuxième plus haute église d'Allemagne et la deuxième ayant la plus haute flèche d'église au monde, après l'église principale d'Ulm.

Elle se situe à l'ancienne frontière romaine du nord de la ville, juste à côté de l'actuelle gare, à proximité de la vieille ville (Altstadt), du pont Hohenzollern et des musées Ludwig et romain-germanique, à Modèle:Unité du Rhin. Elle est entourée d'une construction moderne en béton, le « plateau de la Cathédrale » (Domplatte). Le tout se situe sur la « colline de la Cathédrale » (Domhügel), à Modèle:Unité au-dessus du Rhin.

Elle est également la troisième plus vaste cathédrale de style gothique (après la cathédrale de Séville et le dôme de Milan). Son exceptionnelle valeur intrinsèque et, malgré l'achèvement tardif de la construction, son authenticité architecturale liée à une fidélité absolue aux plans d'origine ont été reconnues par l'Unesco qui l'a inscrite en 1996 sur sa liste du patrimoine mondial<ref>Cathédrale de Cologne (site de l'Unesco)</ref>. L'énorme façade ouest avec les deux tours, de plus de Modèle:Unité, n'a pour l'instant été dépassée nulle part ailleurs dans le monde.

C'est le monument le plus visité d'Allemagne, avec Modèle:Nombre de visiteurs en 2001 et Modèle:Nombre en 2004, venus du monde entier<ref>Documentaire "A little closer to heaven" sur le site officiel de la cathédrale</ref>. Le pape Benoît XVI s'y est rendu en 2005, lors des Journées mondiales de la jeunesse organisées à Cologne.

Histoire

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État en 1825, avec le chœur, une partie de la nef, une partie de la tour sud et le bas de la tour nord.
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1851. Construction de la nef et du transept.
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1868. Achèvement de la nef, du transept et des combles.
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1880. Achèvement des tours.

Les premiers chrétiens se réunissent pour célébrer leur culte dans une maison privée de la Cologne romaine, près de la muraille de la ville. À la suite de l'édit de Milan en 313 qui proclame leur liberté de culte, ils transforment cette maison en église, flanquée d'un atrium sur sa façade ouest et à proximité d'un baptistère et d'une habitation, peut-être destinée à l'évêque. À l'inverse de la tradition, le chœur est alors orienté à l'ouest. Ce modeste ensemble est progressivement agrandi au cours des siècles suivants<ref name="unesco">Cathédrale de Cologne, UNESCO. Centre du Patrimoine mondial</ref>.

L'influence du lieu grandit lorsque l'évêque de Cologne, Hildebold, ami et conseiller de Charlemagne, obtient le pallium en 785 et lance le projet de construire une grande cathédrale romane. L'église d'origine ayant été détruite par un incendie avant 851, une seconde est reconstruite qui est consacrée en septembre 870 par l'archevêque Willibert<ref name="unesco"/>.

Une légende raconte que la franc-maçonnerie serait née au sein de la corporation de maçons qui travailla à l'édification de cette cathédrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, cette thèse est loin de faire consensus.

Le 23 juillet 1164 à l'époque du Saint-Empire romain germanique, l'archevêque de Cologne Rainald von Dassel aurait selon la tradition ramené les ossements des trois rois mages comme butin de guerre à Cologne<ref>Histoire de la construction de la cathédrale de Cologne</ref>. La cathédrale est jugée trop petite pour accueillir les pèlerins venant voir la châsse des rois mages (reliquaire alors le plus célèbre de l'occident chrétien), aussi l'archevêque Engelbert II de Berg décide de construire un édifice entièrement nouveau, mais son meurtre en 1225 retarde le projet qui est repris en 1247<ref name="unesco"/>.

Étapes de la construction

[[Fichier:Warning sign in cologne.jpg|vignette|redresse=1.2|Le 4 avril 1945, la ville de Cologne vient d'être prise par la [[82e division aéroportée américaine|Modèle:82e aéroportée américaine]]. Le panneau enjoint aux curieux de s'éloigner de la zone des combats.]] Les principales étapes sont<ref name="unesco"/> :

Caractéristiques

Type architectural

Cette cathédrale de style gothique fut de 1880 à 1884, le plus haut bâtiment du monde<ref name="Maeyer"/>. Ses tours en font la deuxième plus haute église du monde, après la flèche de la cathédrale d'Ulm. Elle est inspirée des cathédrales d'Amiens et de Beauvais.

Éléments architecturaux

Fichier:Kölner Dom - Blick vom südlichen Obergaden in den Obergaden des nördlichen Chorraumes.jpg
Triforium au-dessus des grandes arcades.

Le chantier de la cathédrale, repris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est la manifestation la plus importante du style néogothique qui sert alors de modèle aux architectes travaillant sur tous les styles néomédiévaux<ref name="Maeyer">Modèle:Ouvrage</ref> :

Trois éléments rythment l'élévation de la nef : les grandes arcades qui s'ouvrent sur les collatéraux ; le triforium qui fait le tour de la cathédrale ; les baies vitrées de plus de Modèle:Unité de haut mises en valeur par le rythme des colonnettes et des arcs de taille plus réduite (à peine cinq mètres) de la galerie ajourée.

L'élément récurrent qui se retrouve dans les murs et les Modèle:Nombre est l'arc brisé. Des piliers à Modèle:Nombre montent au milieu des collatéraux, à Modèle:Nombre au bord de la nef, à 34 et Modèle:Nombre pour soutenir les tours.

Le paysage architectural extérieur est plus difficile à lire (enchevêtrement de contreforts, rangées de culées, arcs-boutants habillés de rosaces, pinacles ornés de fleurons), à l'exception du toit uniforme dont la pente aigüe symbolise l'ascension spirituelle. Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une toiture est composée d'épaisses feuilles de plomb et pèse Modèle:Unité.

Maîtres d'œuvre

Parmi les maîtres d'œuvre principaux de la cathédrale, on peut mentionner :

Matériaux de base

Les matériaux principaux sont le grès d'Obernkirchen, la pierre du Drachenfels et la pierre de Caen.

Dimensions

Fichier:Cologne cathedral aerial (25326253726).jpg
Vue de l'est.
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Façade sud de la cathédrale.

Les cloches

Elles sont au nombre de 12, listées de la plus grande à la plus petite à compter de 2024.

Dans la tour nord
Dans la tour sud
Dans la flèche

Aménagement intérieur

La cathédrale de Cologne possède une décoration intérieure exceptionnellement riche.

Châsse des Rois mages

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Châsse des Rois mages.

Modèle:Article détaillé Après la défaite de Milan en 1162, les restes des Rois mages auraient été transportés par Rainald von Dassel en 1164 de Milan à Cologne, où ils sont depuis déposés dans une châsse en or dite châsse des Rois mages, exposée dans le chœur de la cathédrale. Dans toute la suite du Moyen Âge on les a appelés les "trois rois de Cologne".

La Légende dorée de Jacques de Voragine résume les croyances du temps : sainte Hélène, mère de l'empereur [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], aurait retrouvé ces reliques vers 330 et les aurait fait transporter à Constantinople. De là, les reliques sont transférées, toujours d'après Voragine, à Milan par l'évêque saint Eustorge, puis parviennent à Cologne, sur ordre d'un empereur germanique appelé Henri par Voragine<ref>Ces dépouilles des Mages sont aussi évoquées dans le roman Baudolino d'Umberto Eco.</ref>.

Réalisée entre 1181 et 1230 par l'atelier de Nicolas de Verdun et ses successeurs colonais, la châsse des Rois mages est un reliquaire installé au centre du chœur. De grande dimensions (elle mesure Modèle:Tunité), elle est en bois de chêne, recouvert d'or, d'argent et cuivre repoussé et doré, représentant soixante-quatorze personnages , en émaux champlevés et cloisonnés, portant par endroits des inscriptions bleues, vernis brun, filigranes et pierreries. Plus de mille pierre précieuses, semi-précieuses et perles sont serties dans la châsse, avec des gemmes et trois cents camées antiques. Tel qu'il est installé sur une table d'autel, il est le plus grand autel reliquaire d'Europe<ref name="unesco"/>.

Le reliquaire est la destination d'un pèlerinage chaque année le 6 janvier, lors d'une procession des « Modèle:Lien » ou chanteurs d'épiphanie.

Stalles

Les stalles en style gothique tardif datent des années 1308–1311. Ce sont les plus grandes stalles d'Allemagne. Parmi les Modèle:Nombre, un est réservé au pape et un autre à l’empereur. Les stalles sont richement sculptées et présentent, sous les miséricordes, de nombreux sujets sculptés provenant de bestiaires médiévaux et de proverbes, avec parfois des sujets pornographiques ou scatologiques.

Maître-autel

Le maître-autel est consacré en 1322. Sa table d'autel en marbre noir qui mesure Modèle:Dunité est formée d'une seule pièce. Son antependium montre au centre le Couronnement de la Vierge et, de chaque côté, douze apôtres.

Retable des Clarisses

Fichier:Klarenaltar1.jpg
Retable des Clarisses, vers 1345-1360.

Le retable des Clarisses (Clarenaltar) est un retable polyptyque créé entre 1345 et 1360. Il était installé initialement dans l'église Sainte-Claire du couvent des Clarisses de Cologne puis trouve une place en 1811 dans la cathédrale. Il se trouve en 2016 dans le transept Nord. Le retable mesure environ trois mètres de haut et, en position ouverte, six mètres de large.

Pendant les jours ordinaires, le retable est fermé et présente sur ses deux volets douze saints et saintes de l’ordre des Franciscains. Les dimanches et jours de fête normaux, la première paire de volets est ouverte et permet de voir une deuxième paire de volets, fermée; sur les quatre faces de volets ainsi visibles sont présentées vingt-quatre panneaux avec douze scènes de la Passion du Christ et douze scènes de son enfance.

Lors des fêtes de grande solennité, la deuxième paire de volet est ouverte, montrant alors un retable tout doré : une rangée supérieure avec des statuettes des douze apôtres et une rangée de douze bustes féminins, autant de reliquaires de compagnes de sainte Ursule. Au centre figure un tabernacle fermé par un panneau montrant la messe de saint Martin<ref>Modèle:Lien Web</ref>.

Croix de Géron

Modèle:Article détaillé

Fichier:Gerokreuz full 20050903.jpg
Croix de Géron.

La Croix de Géron (en allemand Modèle:Citation étrangère) est le plus ancien<ref>Modèle:Article.</ref> des crucifix de grandes dimensions conservé en Europe au nord des Alpes. Réalisé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la dynastie Ottonienne, il mesure Modèle:Unité de haut. Une datation par dendrochronologie montre que le chêne dans lequel la croix a été réalisé a été abattu peu après l'an 965. C'est une des premières représentations du Christ souffrant (Modèle:Citation étrangère) ; il était auparavant représenté comme Christ triomphant (Modèle:Citation étrangère). La croix a probablement été commanditée par Géron de Cologne, archevêque de Cologne.

Depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la croix est accrochée au mur Est de la chapelle de la Kreuzkapelle, d'où elle n'a pas bougé. L'autel de style baroque et la mandorle aux rayons dorés de formes alternées date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Retable des patrons de Cologne

Fichier:Köln, Ratskapelle von Nordosten, 1873-1876.jpg
La Modèle:Lien, détruite lors d'un bombardement.
Fichier:Dreikönigsaltar Kölner Dom Stephan Lochner um 1445.JPG
Retable des patrons de Cologne.

Le retable des patrons de Cologne (en allemand Modèle:Citation étrangère), aussi nommé le retable des rois mages Modèle:Citation étrangère, est un retable triptyque peint par Stefan Lochner, le plus célèbre des représentants de l'École de Cologne de peinture.

Il est de grandes dimensions : le panneau central mesure Modèle:Dunité, chaque volet Modèle:Dunité). Le triptyque, commandité par le Conseil municipal pour la chapelle de l'Hôtel de ville en 1435, la Modèle:Lien, est achevé vraisemblablement avant 1445.

Il doit son nom aux saints représentés sur les volets, Ursule à gauche et Géréon à droite, tous deux patrons de la ville. On le nomme aussi le retable des rois mages, par allusion à son panneau central qui représente une adoration des rois, sujet en relation avec les reliques attribuées aux rois mages qui sont conservées dans la cathédrale.

Le triptyque a été caché lors de l’occupation française de 1794, puis transféré à la cathédrale sur l'initiative de Ferdinand Franz Wallraf en 1810 après la profanation de la chapelle du Conseil. Depuis son entrée à la Cathédrale de Cologne en 1810, le triptyque est également appelé « Modèle:Langue », c'est-à-dire « tableau de la Cathédrale ».

Statue de saint Christophe

Modèle:Article détaillé

Fichier:Kölner Dom - Christophorus (2008).jpg
Statue de saint Christophe.

La statue de saint Christophe dans la cathédrale de Cologne est une sculpture monumentale de tuf du dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en provenance de l'atelier de Modèle:Lien, datée vers 1470. La sculpture est placée sur une colonne à la jonction du transept sud et du déambulatoire du chœur. Elle mesure Modèle:Unité de haut, est composée de trois blocs de pierre et représente saint Christophe portant l'enfant Jésus sur ses épaules. Elle est posée sur une console polygonale soutenue par deux angelots portant des blasons.

Retable d'Agilolphus

Fichier:Agilolphusaltar Kölner Dom.jpg
Retable d'Agilolphus.

Le retable d'Agilolphus, ainsi nommé d'après l'évêque Agilolphe du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est un retable polyptyque dans le style d'Anvers créé vers 1520. Comme les autres retables de cette école, il est de grande taille (environ Modèle:Dunité) et contient dans sa partie centrale de nombreuses scènes sculptées de la vie et de la Passion du Christ, et sur les volets latéraux d'autres scènes peintes. Il a été longuement restauré et réinstallé en 2012 dans le transept sud. À l'origine, le retable servait de maître-autel dans le chœur de l'église collégiale Modèle:Citation étrangère (Sainte-Marie des marches) près de la cathédrale, démolie en 1817.

Signatures

De nombreuses personnes ont laissé leur signature sur la façade, parmi lesquelles Paul von Hindenburg, John F. Kennedy, Nikita Khrouchtchev, Charles de Gaulle, Harold Macmillan et des personnalités des arts et spectacles<ref>Ute Kaltwasser, Der Kölner Dom wie ihn keiner kennt., éditions DuMont, Cologne 2002.</ref>.

La cathédrale et l’UNESCO

La cathédrale a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'UNESCO de 2004 à 2006, afin de mettre en œuvre des actions de sauvegarde non pas sur le bâtiment en lui-même, mais sur l'environnement moderne, pouvant avoir un impact visuel négatif sur le site et sur la place particulière qu'il occupe dans le paysage de Cologne. Cette mention a permis que le projet de construction de nouveaux grands immeubles soit révisé à la baisse et que soit améliorée la gestion des environs de la cathédrale.

Critères d'intégration et d'authenticité

La cathédrale de Cologne marque l'apogée de l'architecture des cathédrales. C'est un témoignage marquant de la force de la foi chrétienne en Europe au Moyen Âge et à l'époque moderne. Toutes les caractéristiques et structures constitutives de l'art gothique sont présentes. La cathédrale a perdu son cadre architectural d'origine mais ses fonctions sont restées inchangées tout au long de son existence. Les constructions et reconstructions plus tardives respectent le plan et la forme originaux. La cathédrale de Cologne est donc considérée comme parfaitement authentique<ref name="unesco 292">Modèle:Lien web</ref>.

Protection et gestion

La cathédrale de Cologne est un monument classé, selon les paragraphes 2 et 3 de la Loi sur la Protection et la Conservation des Monuments de l'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, du 11 mars 1980. La conservation et les activités de construction à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment sont régies par l'article 9 de la Loi sur la Protection et les plans d’urbanisme locaux afin d'assurer la protection effective de l’intégrité visuelle de la cathédrale. La maintenance, la conservation et la restauration de l'édifice sont assurées par l'atelier de la cathédrale, lui-même supervisé par le Comité directeur, composé de l'archevêque de Cologne, du doyen de la Cathédrale, du vicaire général de l'archidiocèse de Cologne, du ministre de l'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie chargé de la protection des monuments et du conservateur d'État du ministère<ref name="unesco 292" />.

Fichier:Kölner Dom - Richterfenster an der Südseite bei Nacht (7264-66).jpg
Vitrail de Richter en 2007.

Index des artistes

Modèle:Section vide ou incomplète Liste chronologique des artistes ayant travaillé à la cathédrale de Cologne, ou dont une œuvre se trouve dans l'église.

Numismatique

La cathédrale de Cologne figure sur la [[pièces commémoratives de 2 euros de l'Allemagne|pièce commémorative de Modèle:Unité de l'Allemagne]] de 2011.

Elle figure également sur la pièce de 2 euros commémorative du Vatican de 2005, célébrant les 20èmes journées mondiales de la jeunesse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Galerie

Articles connexes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Kōln - Ein Architekturführer, Kierdorf Alexander.

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

Modèle:Liens

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