Château-l'Évêque

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Château-l'Évêque est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Modèle:Encadré texte

Dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central, la commune de Château-l'Évêque est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux.

Situé à la confluence de la Beauronne et de son affluent le ruisseau de Mesplier, et traversé par la route départementale Modèle:Nobr (l'axe Périgueux-Angoulême), le bourg de Château-l'Évêque est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Périgueux et treize kilomètres au sud de Brantôme.

Le territoire communal est également desservi par les Modèle:Nobr, ainsi que par la ligne ferroviaire de Limoges à Périgueux en gare de Château-l'Évêque.

Au sud, le sentier de grande randonnée Modèle:Nobr marque la limite communale sur Modèle:Nobr face à Chancelade.

Communes limitrophes

Château-l'Évêque est limitrophe de huit autres communes, dont Bussac à l'ouest, sur une distance d'environ Modèle:Unité et Périgueux au sud sur environ Modèle:Unité.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Château-l'Évêque est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Périgueux (ouest) » et « Modèle:N° - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24115-Château-l'Évêque-géologie.svg
Carte géologique de Château-l'Évêque.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud, à l'est du lieu-dit Chamarat, là où la Beauronne quitte la commune et entre sur celle de Chancelade, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit le Grand Claud<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Beauronne, le ruisseau de Mesplier, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

La Beauronne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Négrondes et se jette dans l'Isle en rive droite à Marsac-sur-l'Isle<ref>Modèle:Sandre</ref>. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec Périgueux. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur huit kilomètres.

Son affluent de rive droite le ruisseau de Mesplier prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal qu'il arrose sur plus de cinq kilomètres rejoignant la Beauronne dans le bourg.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Château-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

En 2006, au niveau communal, les sols se répartissaient de la façon suivante : 61,5 % de forêts ou de milieux semi-naturels, 34,3 % de territoires agricoles et 4,1 % de territoires artificialisés<ref>Château-l'Évêque, Agence régionale de la biodiversité Nouvelle-Aquitaine, consultée le 5 février 2020.</ref>.

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Château-l'Évêque proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Château-l'Évêque est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1993, 1999, 2007 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Beauronne et de l'Alemps », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Beauronne. Le débit centennal de la Beauronne retenu pour l'élaboration du PPRI est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Château-l'Évêque est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24115-Château-l'Évêque-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Château-l'Évêque.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 79,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

La première mention écrite connue du lieu, sous la forme Ecclesia de Preisat concerne le hameau de Preyssac et date de 1169 dans une bulle pontificale<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref name=Preyssac>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « PREYSSAC, VILLAGE », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 8 février 2020.</ref>. On trouve ensuite Preyshac en 1247, la mention d'une léproserie en 1318 (Leprosia de Preysac), Prechat en 1325, Preychacum dans un pouillé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Preyschacum en 1382 et Preysat en 1665 dans un acte notarié<ref name=Preyssac/>. À la création des municipalités, on retrouve le nom de Peyssac Dagonat en 1793 puis de Pressac d'Agonnac en 1801 avant que la commune de Preyssac-d'Agonac ne prenne le nom définitif de Château-l'Évêque<ref name=Cassini/> le Modèle:Date-.

Le nom de Pressac est dérivé du nom d'un personnage gallo-roman Priscus auquel s'ajoute le suffixe -acum<ref name=lieux/>, l'ensemble signifiant le « domaine de Priscus ».

Le nom de Château-l'Évêque est mentionné en 1329 en latin sous les formes Castrum Episcopi et Castrum Episcopale<ref name=lieux/>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Lo Chasteu sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Deux sites du Néolithique ont été retrouvés sur la commune.

On a décelé la Modèle:Référence nécessaire, passant par la Sauvagie. Au lieu-dit la Pierre Plantée, se trouve une borne anépigraphe (borne milliaire) datée du règne de l'empereur Florien Modèle:Référence nécessaire.

Au Moyen Âge, Preyssac dépendait de la châtellenie d'Agonac<ref>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « AGONAC », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 8 février 2020.</ref>. En 1347, Adhémar de Neuville, l’évêque de Périgueux fait construire le château de Château-l'Évêque qui devient une résidence d'été des évêques de Périgueux. En 1364, la paroisse est en partie détruite par les Anglais. En 1412, 280 combattants anglais sont sur Château-l'Évêque, brûlent trois maisons, puis prennent et détruisent Pressac (Pressac d'Agonnac, ancien nom de Château-l'Évêque).

Château-l'Évêque est restauré en 1515 par l'évêque de Périgueux, Gui {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Castelnau. Pierre VIII Fournier ( - 1575), évêque de Périgueux, est étranglé par ses domestiques le Modèle:Date- dans son château.

En 1581, Jean de Montardie, capitaine de l’armée catholique part de Preyssac pour reprendre la ville de Périgueux aux protestants.

Le Modèle:Date-, saint Vincent de Paul (1581-1660) est ordonné prêtre dans la chapelle du château épiscopal par l'évêque François de Bourdeilles (1516-1600).

Politique et administration

Rattachements administratifs

La commune de Château-l'Évêque (appelée dans un premier temps Peyssac Dagonnat puis Pressac-d'Agonnac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Périgueux dépendant de l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.

Ce n'est qu'en 1831 que la commune prend son nom actuel. Le canton de Périgueux est scindé en trois en 1973 et Château-l'Évêque fait partie du nouveau canton de Périgueux-Nord-Est.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.

Intercommunalité

Fin 2002, elle rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au Modèle:1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 1 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Château-l'Évêque mairie.JPG
L'hôtel de ville.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Fichier:Château-l'Évêque panneau.jpg
Panneau de jumelage à Château-l'Évêque.

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Château-l'Évêque relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Château-l'Évêque se nomment les Castelevêquois<ref>Fiche commune Château-l'Évêque, Union des maires de la Dordogne, consultée le 2 février 2020.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Sports

Fichier:Tenue actuelle du CLC (saison 2021-2022).png
Tenue actuelle du CLC (saison 2021-2022)

En 2000, à la suite d'un échange sportif avec la commune jumelée d'Argonay, le club « Castel Cyclo », composé de sept membres, voit le jour. En janvier 2006, le club en plein essor est de plus en plus présent avec les cyclosportives, les cyclotouristes et sur les circuits cyclistes ; il devient le « Château-l'Évêque Cyclo » (CLC). En 2022, le club compte une cinquantaine de licenciés dont la moitié sont compétiteurs sur des courses UFOLEP. De nombreuses sorties sont organisées chaque année pour les randonneurs licenciés<ref name="CLC-histoire">Modèle:Lien web</ref>. Depuis 2018, le CLC arbore les couleurs vert et blanc puis vert et noir, du fait de son partenariat avec Škoda<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le club organise chaque année une randonnée VTT La Castelvêquoise et participe à plusieurs courses UFOLEP sur route en Dordogne<ref name="CLC-histoire"/>.

Économie

Emploi

L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il concerne les habitants de Château-l'Évêque ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.

L'emploi des habitants

En 2016<ref>Dossier complet - Commune de Château-l'Évêque (24115) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 3 février 2020.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 46,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (100) a augmenté par rapport à 2011 (70) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.

L'emploi sur la commune

En 2016, la commune offre Modèle:Unité pour une population de Modèle:Unité<ref name=POPT0-EMPT8>Dossier complet - Commune de Château-l'Évêque (24115) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 3 février 2020.</ref>. Le secteur administratif prédomine avec 45,8 % des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 36,4 %.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Nombre d'emplois 10 5 26 85 106
Pourcentage 4,3 % 2,2 % 11,3 % 36,4 % 45,8 %
Source des données<ref name=POPT0-EMPT8/>.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont soixante-sept au niveau des commerces, transports ou services, trente dans la construction, dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Château-l'Évêque (24115) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 3 février 2020.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

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}}, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1938<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 30 avril 2018.</ref>, visitable depuis le changement de propriétaire

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, avec une chapelle : demeure des Cluzel puis des Cossé de Brissac<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

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}}, fief des Tortel, des Tessière, des Malet, des Mercier-Lacombe, des Aveline, des Vial d’Aram et des Bernard<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, implanté dans un site inscrit<ref name=Rivière/>.

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}}, qui appartint aux Mesplier, aux de Vessat, aux de Méredieu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et aux Fourichon<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> de Mesplier de 1799 à 1919, aux Picard de 1919 à 1961. Réquisitionné en 1939 pour recevoir des réfugiés Alsaciens. Le Modèle:Date-, des Allemands de la division "B" exécutent quatre otages. Une stèle de Mesplier le commémore.

Patrimoine religieux

Patrimoine naturel

Partagée avec les communes de Chancelade et La Chapelle-Gonaguet, la forêt de chênes de Feytaud, occupe environ Modèle:Unité dans le sud-ouest du territoire communal. Elle est protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II<ref>Modèle:Pdf Forêt de Feytaud, INPN, consulté le 4 février 2020.</ref>,<ref>Carte de localisation de la ZNIEFF 720012867, INPN, consulté le 4 février 2020. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur « Fonds de cartes », déplacer le curseur « Fond Cartographique » complètement sur la droite et barrer le curseur « Orthophotos ».</ref>.

Elle héberge deux espèces de rapaces protégées sur le territoire national<ref>Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection, Légifrance, consulté le 4 février 2020.</ref> : la Buse variable (Buteo buteo) et la Bondrée apivore (Pernis apivorus).

En ce qui concerne sa flore, deux espèces de plantes y sont considérées comme déterminantes : l'Aubépine à deux styles (Crataegus laevigata), et le Groseillier à grappes (Ribes rubrum).

Sur sept hectares de part et d'autre de la route départementale 939, à un kilomètre et demi au sud du bourg, le site « Rivière nord » est inscrit depuis 1977, pour l'intérêt pittoresque de sa longue allée de tilleuls<ref name=Rivière>Modèle:Pdf Rivière nord, DREAL Aquitaine, consulté le 4 février 2020.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Château-l'Evêque couvent 1.JPG
Statue de Saint-Vincent-de-Paul sur la façade du couvent de Château-l'Évêque.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Modèle:Références

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