Châtenois-les-Forges
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Châtenois-les-Forges est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Chatenais.
Géographie
Description
Châtenois-les-Forges est un bourg périurbain franc-comtois, situé au sud-est du département, à mi-chemin entre Belfort et Montbéliard, à treize kilomètres de la frontière franco-suisse.
Il est desservi par l'ex- RN 437 (actuelle RD 437) et est aisément accessible par l'Autoroute A36
Communes limitrophes
Rose des vents | Brevilliers (Haute-Saône) |
Bermont | Rose des vents | |
Modèle:Abréviation discrète | Trévenans | |||
Modèle:Abréviation discrète Châtenois-les-Forges Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Bethoncourt (Doubs) |
Grand-Charmont (Doubs) |
Nommay (Doubs){{#if:| | ||
Enclave : }} |
Hydrographie
La commune est limitée à l'est par le cours de la Savoureuse, un sous-affluent du Rhône par le Doubs, la Saône et l'Allan.
A proximité se trouvent deux grands étangs.
-
La Savoureuse.Photo Thomas Bresson.
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L'étang du Moulin.
Urbanisme
Typologie
Châtenois-les-Forges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtenois-les-Forges, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), zones agricoles hétérogènes (32,4 %), zones urbanisées (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 454, alors qu'il était de 1 360 en 2014 et de 1 298 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Châtenois-les-Forges en 2019 en comparaison avec celle du Territoire de Belfort et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,3 % en 2014), contre 55,7 % pour le Territoire de Belfort et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Châtenois-les-Forges<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | Territoire de Belfort<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 90,3 | 88,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,6 | 1,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,2 | 10,2 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de Châtenois est cité pour la première fois en 1098.
- Ecclesiam de Casteneyaco (1147), Ecclesiam de Castiney (1177), Schehteney (1241), Chastenois (1655), Priour de Chastenoy (1303), Prioratus de Chateneyo/Chatenajo ordinis S. Augustini (1435), Meigertum Schatheney (1427).
- En allemand : Kestenholtz<ref>Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)</ref>.
Histoire
Moyen Âge
En 1147, Casteneyaco (Kestenholz en allemand) abritait alors un prieuré de l’ordre de Saint Augustin dont la chapelle aurait servi d’église paroissiale.
En 1300, un différend entre le prieur de Châtenois et celui de Lanthenans donna lieu à un procès dont on retrouve les traces dans les archives. Cet établissement religieux, qui a cessé en 1435 de dépendre du prieuré de Lanthenans pour être rattaché au chapitre de Montbéliard, disparait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’église actuelle est consacrée le Modèle:Date- à saint Étienne.
En 1282, le seigneur du village était Alard de Châtenois, vassal du comte Renaud de Bourgogne. Châtenois était alors le chef-lieu d’une « mairie » importante du comté de Montbéliard et devient, vers 1350, une possession autrichienne. Le village d’Oye, situé entre Châtenois et Bermont fait alors partie de cette seigneurie.
Au moment de la guerre de Trente Ans vers 1633, Oye fut ravagé par les troupes du roi de Suède, allié des Français, et ne s'est pas relevé de ses ruines. Aujourd’hui, il ne reste d’Oye que le bois qui porte son nom, au nord de Châtenois.
Temps modernes
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se développe l’industrie sidérurgique avec l’établissement de hauts-fourneaux et de forges destinés au traitement et à la transformation du minerai de fer en grain extrait des mines d’Andelnans, Chévremont, Châtenois, Danjoutin, Roppe, Vézelois… Après avoir successivement appartenu aux descendants de Mazarin, à la famille Viellard puis à la Compagnie des forges d’Audincourt.
Époque contemporaine
Le dernier haut-fourneau s’éteint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais la tradition industrielle se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
Le bourg a été desservi par la ligne de Belfort à Sochaux de la compagnie des Chemins de fer d'intérêt local du Territoire de Belfort de 1913 à 1938.
- Villemont
Villemont était un village situé entre Châtenois-les-Forges, Grand-Charmont, Bethoncourt et Nommay. En 1150, il est mentionné dans un titre par lequel le chapitre de Montbéliard donnait à l'abbaye Notre-Dame de Belchamp « sa terre de Villemont » ainsi que la forêt proche en échange de deux « collonges » et trois « meix<ref group="Note">Habitation d’un cultivateur, jointe à autant de terre qu’il en faut pour l’occuper et le nourrir</ref> » dans les villages proches. La dénomination de Villemont disparaît dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour être remplacée par le nom de Villers-le-Sec où le prieuré de Châtenois possédait des terres. Après la mort du comte Renaud de Bourgogne et le partage de sa succession, Villers-le-Sec est compris dans la part de sa fille Jeanne qui offre aux habitants leurs franchises de la mainmorte. Villers-le-Sec disparaît dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle car un acte de 1429 en parle comme d'un village « ruiné dans les dernières guerres »<ref>Charles Duvernoy, Les villages ruinés du comté de Montbéliard, op. cit. en bibliographie</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Belfort du département du Territoire de Belfort.
Elle était le chef-lieu du canton de Châtenois-les-Forges, créé en 1967 par scission du canton de Belfort<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Châtenois-les-Forges Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Territoire de Belfort. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Châtenois-les-Forges était membre de la communauté de l'Agglomération Belfortaine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes du Tilleul et de la Bourbeuse pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération dénommée le Grand Belfort, dont Châtenois-les-Forges est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort, la liste UMP menée par Florian Bouquet est la seule candidate et est donc élue en totalité avec 968 suffrages exprimés.
Lors de ce scrutin, 37,48 % des électeurs se sont abstenus et 23,66 des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul<ref>Résultats officiels pour la commune Châtenois-les-Forges</ref>.
Modèle:Article connexe
Lors des élections municipales de 2020 dans le Territoire de Belfort, la liste SE menée par Mélanie Welken-Haoatai est la seule candidate et est donc élue en totalité avec 512 suffrages exprimés.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,47 % des électeurs se sont abstenus et 16,88 % des vitants ont choisis un bulletin blanc ou nul<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Modèle:Article connexe
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section L’importance de Châtenois est directement liée à son activité économique. De 752 habitants en 1803, elle passe à 1 131 en 1836. Baissant légèrement ensuite jusqu’à 974 en 1872 pour doubler pendant les quarante ans qui ont suivi et atteindre Modèle:Nombre en 1911, comme la plupart des centres industriels du Territoire de Belfort accueillant la main d'œuvre alsacienne optant pour la nationalité française. Actuellement, Châtenois est aussi lieu de résidence pour des travailleurs employés aussi bien à Belfort qu’à Sochaux-Montbéliard.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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L'église Saint-Étienne.
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Fontaine près de l'ancienne mairie.
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Fontaine Vautherin.
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Source de la Fontaine Vautherin.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Antoine Courtot (1760-1829), général des armées de la République, natif de la commune.
- Louis Marré (1909-1992), sénateur de la Savoie, natif de la commune
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage, sur Google Books.