Bethoncourt
Modèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France
Bethoncourt Modèle:API-fr est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Bethoncourtois et Bethoncourtoises <ref>https://www.habitants.fr/doubs-25</ref>.
Géographie
Description
Bethoncourt est une commune de la périphérie de Montbéliard, jouxtant au nord cette ville et située en limite de la Haute-Saône (Héricourt), et du Territoire de Belfort. Elle se trouve à Modèle:Unité au nord de Belfort, Modèle:Unité à l'ouest de Bâle et à Modèle:Unité au nord-est de Besançon, à Modèle:Unité de la frontière franco-suisse.
La commune est desservie par l'ex-route nationale 438 (actuelle RD 438) et traversée par la ligne de Dole-Ville à Belfort, dont la station la plus proche est la gare de Montbéliard, où circulent les TER Bourgogne-Franche-Comté de la relation Belfort - Montbéliard - Besançon - Lons-le-Saunier - Bourg-en-Bresse - Lyon.
Les lignes de bus Évolity THNS 1 (quartier Champvallon) et B (quartiers Champvallon et Bethoncourt Village) desservent la commune Modèle:Article connexe
Communes limitrophes
Rose des vents | Brevilliers (Haute-Saône) | Rose des vents | ||
Héricourt (Haute-Saône) |
Modèle:Abréviation discrète | Châtenois-les-Forges (Territoire de Belfort) | ||
Modèle:Abréviation discrète Bethoncourt Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Montbéliard | Grand-Charmont{{#if:| | |||
Enclave : }} |
Hydrographie
La commune est drainée par la Lizaine (ou Luzine) , un affluent de l'Allan, et donc un sous-affluent du Rhône par le Doubs et la Saône.
-
Crépuscule sur la Lizaine.
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L'étang du Ruderop.
-
La Lizaine et le clocher du temple.
Géologie
Bethoncourt s'appuie sur le versant septentrional du massif du Jura<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire repose sur le Jurassique supérieur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Du minerai de fer est extrait sur la commune, ce gisement fait partie d'une zone particulièrement exploitée, de Belfort à Montbéliard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Morphologie urbaine
La vallée de la Lizaine et la ligne de chemin de fer Belfort-Besançon séparent désormais l'ancien village du nouveau cadre urbain, avec le Petit-Bethoncourt sur la rive droite, et le Grand Bethoncourt sur la rive gauche.
Trois quartiers marquent les stades d'évolution de la localité : les cités nouvelles, Champvallon, situé sur les hauteurs du « Grand Bethoncourt » et qui accueille, dans les années 1960, les nombreux ouvriers employés par Peugeot. Sur les hauts du Petit-Bethoncourt se trouve un lotissement récent. La proximité des usines Peugeot, et la politique de regroupement de la main d’œuvre qui est menée par cette firme sont à l'origine du développement de la commune :
- Le « Grand Bethoncourt » ou « village » est le premier quartier qui apparaît sur des documents dès 815, sur la rive gauche de la Lizaine.
- Le « Petit Bethoncourt », sur la rive droite de la Lizaine, sur la route RD438 qui mène à Montbéliard.
- « Les Cités du Parc » au village et « Les Cités Nouvelles » route d'Héricourt ; se développent après le démarrage de la filature à qui elles appartiennent, puis seront vendues aux locataires à partir de la fermeture de l’usine.
- « Champvallon », sur les hauteurs de Bethoncourt Est, voit le jour dès 1957 par la construction de logements sociaux par des maçons venus du petit village italien de Rigolato (Udine). En 1968, ce quartier compte Modèle:Nombre locatifs, soit 70 % de la population. En 1985, le retour au pays d’une partie de la population d’origine émigrée entraîne, dès 1989, la démolition d’une partie des grands immeubles et la réhabilitation des autres (Modèle:Date- : démolition de la Tour-40). Classé quartier prioritaire, il compte Modèle:Nombre habitants en 2018<ref>Quartier Prioritaire : Champvallon sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
Typologie
Bethoncourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (35,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,1 %), zones urbanisées (33,8 %), terres arables (17,5 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle = Bethonis Curtis
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle = Bethonis Curte
- 1181 = Betoncourt
- 1196 = Boethoncourt
- 1274 = Betoncort
- 1295 = Betoncourt
- 1616 = Klein et Grosse Bethoncourt
- 1717= BethoncourtModèle:Refnec
Histoire
Moyen Âge
Le village est mentionné pour la première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme une dépendance du duché d'Alsace et du pagus d'Anjoie. Dépendance du duché d'Alsace au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bethoncourt est vendu au comte de Montbéliard en 1274.
Les fiefs appartenant à la famille de Bethoncourt disparaissent avant 1431, et à cette date, les habitants sont affranchis de la mainmorte pour la comtesse Henriette de Montbéliard.
Temps modernes
Le territoire subit les guerres de Bourgogne en 1474, les guerres de Religion en 1587 et 1588, pendant lesquelles le village est mis à feu et à sang par les troupes de la maison de Guise de Lorraine. Les déstres se poursuivent pendant la guerre de Trente Ans, pendant laquelle la ville est pillée et incendiée par l’armée impériale de Montecuculli.
La Réforme est introduite en 1541, et la paroisse catholique relève de Saint Suzanne jusqu'en 1662, puis est rattachée à Vyans.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les habitants découvrent l'utilité du minerai de fer et portent dès lors le nom de golutch's, des sabots portés pour le travail dans les mines.
En 1635, le duc Charles de Lorraine puis l’armée française pillent le village
Des Modèle:C'est-à-dire sont découvertes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la forêt de Salignonsal, sur le domaine comtal. L'exploitation du minerai, qui est développée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, apporte aux paysans des ressources complémentaires.
En 1730, l'église du village est constituée en paroisse. En 1747, la « pomme de terre » est mentionnée pour la première fois dans le registre du consistoire.
Époque contemporaine
Révolution, guerres et famines
Bethoncourt est rattachée à la France en 1793, avec l'ensemble du comté de Montbéliard.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1813/1814/1815, le village est dévasté par des inondations, des famines et des guerres. En 1816, la famine marque le triomphe de la pomme de terre, qui constitue alors plus de la moitié de la nourriture des ménages.
La Guerre franco-allemande de 1870 est marquée par la bataille de la Lizaine avec l’Armée de l'Est du général Bourbaki qui tente de couper les lignes allemandes et délivrer Belfort.
Les mines de fer
Bethoncourt possédait les meilleures mines de fer de la région et Modèle:Quand (Chagey, Audincourt, etc).
Son exploitation se faisait par des puits qui avaient entre Modèle:Unité de diamètre et jusqu’à Modèle:Unité de profondeur. Des galeries horizontales, mal étayées et sources d’accidents mortels, permettaient de retirer le meilleur minerai de fer de la région.
Ce minerai était amené dans un lavoir (encore existant), sorte d’écluse sur la Lizaine entre Bethoncourt et Bussurel. Là le minerai était lavé de la terre qui retenait les petits nodules de fer, avant de partir pour les fonderies, après séchage.
Les ouvriers, principalement des paysans venaient faire un travail difficile, dangereux mais bien payé. Les galoches qu’ils portaient aux pieds est à l’origine du nom Golutch's, qui est le nom donné aux habitants de Bethoncourt<ref>Association Bethoncourtoise pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine locale</ref>.
- En 1883, une statistique montre que la mine de Bethoncourt est une des meilleures du département, avec un rendement de 45 % d’une fonte de très bonne qualité et quelque Modèle:Nombre travaillaient à l’extraction.
- En 1884, l’exploitation atteignit son rendement maximum avec Modèle:Nombre métriques.
- En 1850, l’exploitation se fait sur encore Modèle:Unité.
- Mais, à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la concurrence étrangère et en particulier celle de l’Écosse, avec un minerai de moins bonne qualité mais d’un prix de revient trois fois inférieur, amena la décadence des forges.
- En 1886, la fermeture des hauts fourneaux de Chagey et Audincourt mit fin à l’exploitation minière de Bethoncourt et du pays de Montbéliard.
Autres aspects économiques
En 1859 - Bethoncourt compte : Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité. On trouve les métiers suivants : tonnelier, cantonnier, cordonnier, maréchal-ferrant, tailleur d’habits, aubergiste, cabaretier, tanneur, etc.
Des petits ateliers sont installés au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remplacés par des fabriques, et les mines de fer sont abandonnées. Une horlogerie est implantée en 1883, puis une filature, dépendante des usines Schwob d'Héricourt.
En 1883, La fabrication horlogère, située à proximité du temple emploie Modèle:Unité jusqu’en 1910. Les Etablissements Schwob d'Héricourt installent en 1908 la filature de coton de la Lizaine.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'électricité est installée dans le village en 1914, année du début de la Première Guerre mondiale.
Dans l'entre-deux-guerres, Modèle:Unité travaillent à la filature en 1934.
Après Guerre, le quartier de Champvallon est construit à partir de 1958.
A la fin des Trente Glorieuses, la filature ferme en 1973 et est rachetée par le groupe Peugeot. Les années 1983/1987 sont marquées par le départ massif de la population d’origine immigrée. En 1989 débute la démolition des immeubles à Champvallon, et 1991 est marquée par la réhabilitation et des constructions nouvelles.
Construction de l’Modèle:C'est-à-dire est construite en 1992/1993.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les années 2010 sont marquées par la rénovation totale de la place Cuvier (2012 – 2013), le début en 2013 de l'isolation et ravalement des immeubles et la création d'un parc.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:… Modèle:Article connexe
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Doubs, la liste DVD menée par le maire sortant Jean André remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 546 voix (51,36 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaire, devançant de 29 voix celle DVG menée par Philippe Mauro (517 voix, 48,63 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 65,32 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Jumelage
Bethoncourt est jumelée avec le village de Silmiougou, 1188 habitants, au Burkina Faso (département de Boudry, province de Ganzourgou)Modèle:Refnec.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
- Écoles maternelles : école maternelle Louise Michel, école maternelle Louis Pergaud, école maternelle Nelson Mandela, école maternelle La Fontaine.
- Écoles primaires : école primaire Nelson Mandela, école primaire Jules Ferry.
- Collège : collège Anatole France.
- Lycée : lycée professionnel Albert Camus.
Autres équipements
Manifestations culturelles et festivités
- L'Arche de Bethoncourt accueille de nombreuses manifestations culturelles tout au long de l’année avec une dominante pour le spectacle vivant (musique, danse) à destination du jeune public.
- Le marché aux fleurs est composé de démonstrations, de dégustations, d’expositions, de conférences et réunit habitants et associations dans le quartier de Champvallon au mois de mai.
- Le carnaval marque l’arrivée des beaux jours et se déroule au printemps. Pendant toute une journée et parfois jusqu’à la nuit, la musique et les spectacles envahissent les rues de Bethoncourt.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments religieux
- Le Temple luthérien de Bethoncourt, situé place de la République, est édifié vers 1775 sur la même base rectangulaire que le temple Saint-Martin de Montbéliard. Son clocher recouvert d’un dôme, dit clocher comtois, est typiquement comtois.
- La chapelle Sainte-Thérèse voit le jour en 1953 et est composée de pierres de taille. Elle est couronnée d’un toit à deux pans.
- Une mosquée, inaugurée en 1994.
Lieux et monuments civils
- Le « château », (appelé ainsi, mais qui n’est en réalité qu’une grosse maison de maître construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), est situé sur les hauteurs de la commune. Il est un témoignage des matériaux utilisés pour les constructions dans le pays de Montbéliard : moellon et grès des Vosges autour des fenêtres. Cette vieille bâtisse a été réhabilitée et aménagée en logements.
- La « maison du Prince », une très vieille demeure médiévale en ruines, appartenant aujourd'hui au terrain d'une maison.
- Les vestiges miniers de l'exploitation du fer, mis en valeur.
- Vestiges des mines de fer.
-
Panneau explicatif.
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Zone d'excavation.
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Puits mis en sécurité.
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Vue plongeante.
- Fontaines
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Ancienne fontaine ornée.
-
Lavoir couvert
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Puits ancien
Personnalités liées à la commune.
- Charles-Albert Costa de Beauregard (1835-1909), écrivain académicien, fait prisonnier par les Prussiens lors de la bataille de la Lizaine en janvier 1871.
- Marcel Wassmer (1949-1979), footballeur né sur la commune, a joué à Sochaux et Épinal.
- Nora Zaïdi (1965-), députée européenne de 1989 à 1994, née à Bethoncourt.
- Jérôme Gaillardet (1966-), géochimiste Institut de physique du globe de Paris, médaille d'argent du CNRS, né à Béthoncourt.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la ville
- Bethoncourt sur le site de l’Institut national de l'information géographique et forestière