Champeaux (Seine-et-Marne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Champeaux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située en plein cœur de la plaine de Brie comme en témoigne la toponymie des villes environnantes avec par exemple Saint-Ouen-en-Brie au sud-est, Le Châtelet-en-Brie au sud, Soignolles-en-Brie au nord-ouest, Chaumes-en-Brie au nord, La Croix-en-Brie à l'est.

Modèle:Maplink

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Relief et géologie

Le bourg de Champeaux est à Modèle:Unité d'altitude et le paysage est plat, sauf pour une légère déclivité au sud avec la vallée de l'Ancœur.

Le sol est essentiellement argileux.

Vers 1830 la commune avait environ Modèle:Unité de bois et taillis, avec comme espèces dominantes le chêne, l'orme et le frêne. De nos jours il n'y a aucune pièce de bois dans la partie nord de la commune, hormis trois très petites parcelles entourant un petit puits de pétrole dans le nord-est. Par contre dans la partie sud on voit une belle pièce de bois autour de la chapelle de Notre-Dame de Roiblay, une autre longeant la rive droite de l'Ancœur près de l'ancien moulin de Chaunoy, et une autre prolongeant au sud le couvert boisé du parc du château.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Champeaux.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau :

  • la rivière l’Almont (ou ru d'Ancœur ou ru de Courtenain), longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de la Seine en rive droite., remonte la limite sud de la commune, marquant la séparation avec celle de Saint-Méry, jusqu'à ce qu'il soit rejoint par le ru de la Prée au lieu-dit Bricquenet.
Il bifurque ensuite vers l'ouest pour traverser la partie sud de la commune sur environ Modèle:Unité, puis en retrace une limite pour environ Modèle:Unité avec la commune de Blandy-les-Tours avant de quitter le territoire de Champeaux. Sa profondeur ne dépasse guère Modèle:Unité à Modèle:Unité pour une largeur de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref name="MonographieChampeaux">François Duriot, Monographie communale de Champeaux, 1888, republié par les Archives départementales de Seine-et-Marne, « Monographies communales de Seine-et-Marne ».</ref>.
  • Le petit ru de la Prée<ref>Modèle:Sandre.</ref>, longeant la commune à l'est puis retournant sur celle de Saint-Méry avant de revenir pour se jeter dans l'Ancœur, n'a que Modèle:Unité de profondeur dans les plus grandes eaux ; mais allié à la source du lavoir de Varvannes il suffisait à alimenter l'ancien moulin de Varvannes ainsi que quelques moulins - dont le moulin de Voies - et petites industries sur la commune de Saint-Méry<ref name="MonographieChampeaux"/>.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 5 juillet 2018</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques technologiques

Les puits de pétrole et les oléoducs situés sur le territoire de Champeaux soumettent la commune à un risque de pollution par fuite, comme cela s'est produit en juin 2013 avec un écoulement incontrôlé dans le ru d'Ancœur venant des installations de la société Vermillion<ref>Agnès Rousseaux, « Mini-marée noire en Seine-et-Marne », Bastamag, 19 juin 2013, consulté le 27 juin 2013.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Champeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont Aunoy (Château d'Aunoy), Moulin de Chaunoy, Varvannes<ref name="MonographieChampeaux"/>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,6 %), forêts (4,3 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 83,8 % de maisons et 15,6 % d'appartements.

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 87,6 % contre 10 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 22 mai 2020</ref> dont, 0,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 2,4 % logés gratuitement.

Toponymie

Le toponyme correspond à l'ancien français champel, champeau, « petit champ », « petit terrain ».

Histoire

La première mention de Champeaux se trouve dans la traduction en 626 d'une Vita sancte Fare, ou "Vie de sainte Fare" perdue depuis. Il y était indiqué que le père de sainte Fare donna à celle-ci une villa (au sens gallo-romain du terme, c'est-à-dire un domaine rural vivant pratiquement en autarcie) dite villa Campellis à Champeaux, qu'elle y demeura quelque temps puis s'installa à "la montagne d'Eboriac" où elle fonda l'abbaye de Faremoutiers. Ce domaine à Champeaux est encore mentionné dans le testament de sainte Fare rédigé vers 632 ou 633, par lequel elle lègue ses parts de ladite villa aux religieuses de l'abbaye de Faremoutiers. Selon les Chroniques de Saint-Denis, sainte Fare a elle-même fondé une église à Champeaux, et probablement un monastère puisqu'elle y aurait invité des nonnes. Dans ce même Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Champeaux est mentionné une troisième fois par le passage de Méry sur son chemin d'Autun à Paris en 695 et qui, malade, s'y arrête et y séjourne un certain temps<ref name="chartriercollegichampeaux">Chartrier de la collégiale de Saint-Martin de Champeaux. Jean Dufour. 2009.</ref>.

En 892 on trouve la première mention d'une abbaye à "Campellis", dans une lettre du pape Formose à Foulques, l'archevêque de Reims ; l'abbaye de Champeaux est un précaire. La paroisse fait partie de l'archidiocèse de Sens (dont dépendait l'évêché de Paris) jusqu'à une date indéterminée, probablement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où elle est transférée au diocèse de Paris. On ne sait pas non plus quand les religieuses ont été remplacées par des moines, mais un acte de donation d'un certain Roland, ratifié par Philippe Ier et daté entre 1065 et 1069, laisse supposer que ces derniers étaient déjà installés à cette date. Ils le sont au plus tard en 1138, date d'une bulle d'Innocent II à Etienne de Senlis, évêque de Paris, rappelant que le diocèse de Paris doit un cens au diocèse de Sens pour les prébendes de Champeaux, Saint-Méry, La Chapelle-Gauthier et Quiers<ref name="chartriercollegichampeaux"/>. Ces paroisses, auxquelles s'ajouteront ensuite celles d'Andrezel, de Fouju et de l'Etang de Vernouillet, constituent le doyenné de Champeaux, enclave du diocèse de Paris dans le diocèse de Sens.

Le seigneur de Champeaux était le chapitre des chanoines de la collégiale de Champeaux. Ayant doté la communauté d'un four banal (qui lui assurait de bons revenus, attendu que les villageois n'avaient ni le droit de posséder leur propre équipement ni celui d'aller faire cuire leur pain ailleurs), le chapitre en fit don à ladite communauté en 1218, en retour d'une somme d'argent qui servit à construction de l'église. Fouju, qui avait aussi contribué à cette somme, reçut lui aussi les droits de son four banal, et Saint-Merry et Courtenet furent exemptés du paiement du droit de touly<ref>Droit de Touly : les boulangers, et taverniers qui vendaient du pain, devaient payer une somme au fermier de la Communauté de l'église St Martin de Champeaux. En 1540 cette somme était de 1 denier parisis, payable chaque lundi sous peine d'une amende de 60 sols parisis.</ref>,<ref name="champeauxartisansagri">Champeaux - Les activités artisanales et agricoles aujourd'hui disparues sur le site de la commune.</ref>.

Tout à fait au sud de la commune la chapelle de Roiblay, dernier vestige du prieuré de Notre-Dame de Roiblay datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était alors encore sur son territoire - elle y est restée jusqu'en 2010 (voir Patrimoine religieux plus bas).

Le bourg de Champeaux était encore en 1888 entouré de fossés de Modèle:Unité de large environ pour 4 ou Modèle:Unité de profondeur. La place de la Halle était devenue place du Marché depuis la destruction de la halle en 1845. On notait encore dans le bourg, de même que maintenant, de nombreuses maisons bourgeoises ayant servi de demeures aux chanoines de la collégiale Saint-Martin<ref name="MonographieChampeaux"/>.

Entreprises disparues du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La tuilerie

En 1849 Louis Michel Chertemps, cultivateur à Rouvray (commune de Mormant), créait une tuilerie sur la route de Mormant. Elle comprenait une maison, une halle, une moulerie, un four à chaux, un four à plâtre, un four à tuiles et un pavillon. À cela s'était ajouté un four à tuyaux de drainage vers 1855, et des fossés à tuyaux avant 1864. M. Chertemps en était propriétaire, mais la direction de l'affaire était confiée, au moins de 1852 à 1870, à Henry Eugène Bourdin, inscrit à l'état-civil comme tuilier et négociant tuilier.
Les fours à chaux et à plâtre furent démolis en 1881, et en 1883 ce fut le tour des fours à tuiles et à tuyaux de drainage, et des fossés à tuyaux. La maison et le pavillon furent vendus en 1881 à un cultivateur de Champeaux<ref name="inddisparues">Industries disparues à Champeaux, sur le site de la commune.</ref>.

La distillerie

À la suite du blocus des ports français par l'Angleterre en 1806 et à la subséquente disparition du sucre dans les ménages français ; puis aux brevets de CHAMPONNOIS dans les années 1850 sur la fabrication industrielle de sucre à partir de betterave, le nombre de distilleries en France passa de 37 à 342 entre 1854 et 1861 et une capacité de production triplant dans le même temps. Dans cette mouvance, Jean Baptiste Devarenne créait la distillerie de Champeaux en 1868, s'aliénant par là le conseil municipal d'Andrezel ; en effet une distillerie était déjà installée à la ferme de Mainpincien (commune d'Andrezel) et le conseil municipal de cette commune fit circuler une pétition contre la distillerie de M. Devarenne. Néanmoins Champeaux eut sa distillerie, dite distillerie agricole parce qu'annexée à une ferme - comme celle d'Andrezel et comme la plupart des distilleries de l'époque. Rachetée en 1873 par Auguste Rivière demeurant à Pecqueux, puis en 1889 par Louis André Basset lui aussi de Pecqueux, les frères Lesaffre en devinrent propriétaires en 1920. Entre-temps, vu le nombre croissant de distilleries industrielles le prix du sucre commença à baisser aux environs de 1900 ; et les distilleries produisirent d'autant plus d'alcool que, les techniques de sélection et de production s'étant améliorées, il suffisait en 1954 de Modèle:Unité de betteraves pour produire 1 hectolitre d'alcool au lieu des Modèle:Unité nécessités en 1871. Entre 1865 et 1913 la production française d'alcool quintupla et la Seine-et-Marne était le deuxième plus gros département producteur après le Nord. Lesaffre fit construire en 1931 un chemin de fer à voie étroite, dit « Decauville », pour l'acheminement des betteraves des champs à la bascule de pesage puis à l'usine. Augmenté en 1932, ce réseau Decauville était long de Modèle:Unité au total.
Cependant, le traitement des betteraves demande beaucoup d'eau, ce qui amena un problème récurrent de pénurie d'eau sur une partie de la commune. De plus l'eau de préparation des vinasses est difficile à traiter, ce qui amena des problèmes de pollution à plusieurs reprises. Ceci, avec les quotas de production d'alcool diminuant et les taxes sur l'alcool augmentant, amena la fermeture de la distillerie en 1955. En 1961, la Compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris ouvrit un magasin général pour le stockage des sucres, dans un bâtiment de l'ancienne distillerie. En 1981 la compagnie B.S.B. rachetait ce bâtiment, et à ce jour en 2013 y est encore<ref name="inddisparues"/>.

Ferme du château

Une ferme existait dans le parc du château depuis au moins 1654. Elle a disparu après 1848. Le dernier fermier à y avoir travaillé, de 1811 à 1848, était Jean Louis Alexandre Chamorin, époux de Marie Hélène Geneviève Dutfoy. Il fut maire de Champeaux de 1821 à 1831<ref name="champeauxtourisme">Champeaux - tourisme sur le site de la commune.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Qualité
fin avril 1790 Gradoux Pierre n. c.
Modèle:Date- Morisot Tiburce Étienne n. c.
Modèle:Date- Morisot Tiburce Étienne n. c.
Modèle:Date- Royer Jean-baptiste Louis n. c.
Modèle:Date- Royer Jean-baptiste Louis n. c.
Thermidor an III Sintier Jacques n. c.
15 brumaire an IV Bonhomme Antoine Louis n. c.
an VII Hardouin Charles François n. c.
Messidor an VIII Guerin Nicolas Alexandre n. c.
29 vendémiaire an XI Hardouin Charles François n. c.
21 messidor an XII Morisot Tiburce Étienne n. c.
Modèle:Date- Pérou François Clair Athanase n. c.
Modèle:Date- Leclerc Claude n. c.
Modèle:Date- Faye Jacques n. c.
Modèle:Date- Faye Jacques n. c.
Modèle:Date- Chamorin Jean Louis Alexandre n. c.
Modèle:Date- Morisot Étienne n. c.
Modèle:Date- Morisot Étienne n. c.
Modèle:Date- Morisot Étienne n. c.
Modèle:Date- Morisot Étienne n. c.
Modèle:Date- Morisot Étienne n. c.
Modèle:Date- Bourdin Jean Victor n. c.
Modèle:Date- Bourdin Jean Victor n. c.
Modèle:Date- Bourdin Jean Victor n. c.
Modèle:Date- Bourdin Jean Victor n. c.
Modèle:Date- Grandin Jean Pierre n. c.
Modèle:Date- Grandin Jean Pierre n. c.
Modèle:Date- Grandin Jean Pierre n. c.
Modèle:Date- Sintier Louis-Clair n. c.
Modèle:Date- Sintier Louis-Clair n. c.
Modèle:Date- Robichon Hubert Placide n. c.
Modèle:Date- Robichon Hubert Placide n. c.
Modèle:Date- Sintier Louis-Clair n. c.
Modèle:Date- Sintier Louis-Clair n. c.
Modèle:Date- Mongas Charles Fuscien n. c.
Modèle:Date- Robichon Adolphe Isidore n. c.
Modèle:Date- Robichon Adolphe Isidore n. c.
Modèle:Date- Vaux Jean Marie Anatole n. c.
Modèle:Date- Vaux Jean Marie Anatole n. c.
Modèle:Date- Robichon Adolphe Isidore n. c.
Modèle:Date- Robichon Adolphe Isidore n. c.
Modèle:Date- Robichon Adolphe Isidore n. c.
Modèle:Date- Gacongne Édouard Émile n. c.
Modèle:Date- Coutant Jean Raoul Henry n. c.
Modèle:Date- Coutant Jean Raoul Henry n. c.
Modèle:Date- Coutant Jean Raoul Henry n. c.
Modèle:Date- Picq Pierre Adolphe n. c.
Modèle:Date- Picq Pierre Adolphe n. c.
Modèle:Date- Gacongne Édouard Émile n. c.
Modèle:Date- Chauvin Victor n. c.
Modèle:Date- Dufour Désiré n. c.
Modèle:Date- Géraldy Louis Émile n. c.
Modèle:Date- Géraldy Louis Émile n. c.
Modèle:Date- Géraldy Louis Émile n. c.
Modèle:Date- Blanchard Maurice n. c.
Modèle:Date- Blanchard Maurice n. c.
Modèle:Date- Lamand René n. c.
Modèle:Date- Lamand René n. c.
Modèle:Date- Lamand René n. c.
Modèle:Date- Poisson Jean Claude Léon n. c.
Modèle:Date- Poisson Jean Claude Léon n. c.
Modèle:Date- Poisson Jean Claude Léon n. c.
Modèle:Date- Poisson Jean Claude Léon n. c.
Modèle:Date- Poisson Jean Claude Léon n. c.
Modèle:Date- Coquin René Emile n. c.
Modèle:Date- Bich Caroline n. c.
Modèle:Date- Lagües-Baget Yves n. c.
Modèle:Date- Lagües-Baget Yves n. c.
15 mars 2020 Lagües-Baget Yves DVG

Politique environnementale

Modèle:Section à sourcer La commune est engagée dans une politique "zéro phyto" auprès d'Aqui'Brie afin de préserver la ressource de la nappe de Champigny. Elle a mis en place une station d'épuration de type "filtre à sable planté de roseaux"

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Champeaux est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 19,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,31 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,69 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations annuelles

Économie

Les cultures sur ce sol argileux nécessitent des drainages et des marnages réguliers.

Modèle:Refnec Ils sont exploités par la société canadienne Vermillion. Une fuite de pétrole a eu lieu le 15 juin 2013<ref>Agnès Rousseaux, « Mini-marée noire en Seine-et-Marne », Bastamag, publié le 19 juin 2013, consulté le 23 juin 2013</ref>.

Les commerces présents dans le bourg sont : une boulangerie ; un café-tabac-presse-PMU ; une épicerie ; un restaurant ; un chalet pizzeria à emporter ; une entreprise d'électricité, petits travaux de maçonnerie et peinture ; une entreprise de métallurgie ; une entreprise de peinture ; un garage de mécanique (autos - motos, engins BTP, matériel d'espaces verts) ; un électricien ; deux paysagistes ; un transporteur routier. Des commerces mobiles visitent également la bourg : camion de boucherie, camion de boucherie chevaline, coiffeur à domicile et cabinet de bien-être et de relaxation.

On peut comparer avec les commerces présents en 1888, où l'on trouvait un boulanger, un boucher, un charcutier, un café, trois auberges, cinq épiciers, un magasin de vins en gros, un magasin de nouveautés"(vêtements, chaussures et sacs), deux cordonniers, un horloger, un tisseur de crins, un fabricant de serviettes et portefeuilles avec quatre à cinq ouvriers, un carrossier avec quinze à vingt ouvriers, deux serruriers (avec trois ouvriers), deux menuisiers (avec un ouvrier), un charpentier (avec un ouvrier), deux maçons (avec trois à quatre ouvriers chacun), deux garagistes, un maréchal-ferrant (avec deux ouvriers), un chaudronnier (avec un ouvrier), un pressurier (avec un ouvrier), et un messager avec un ouvrier. Il faut compter en sus les industries disparues mentionnées dans le chapitre Histoire.

Secteurs d'activité

Agriculture

Champeaux est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Champeaux, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Champeaux entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 6 4 5
Travail (UTA) 16 9 6
Surface agricole utilisée (ha) 563 536 590
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 556 536 590
Céréales (ha) 337 291 346
dont blé tendre (ha) 257 271 241
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 54 s 60
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) s s 69
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 0 0 0

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Champeaux (77) Collégiale Saint-Martin Façade ouest et flanc sud.jpg
Collégiale Saint-Martin de Champeaux.

Monuments historiques

Modèle:Article détaillé

Champeaux compte deux monuments historiques sur son territoire.

C'est l'une des plus grandes églises d'Île-de-France<ref>Les dimensions de l'édifice sont les suivantes : longueur 65 m, largeur 20 m, hauteur 15 m. Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>, dernier reste d'une communauté créée par sainte Fare (l'abbaye de Faremoutiers) puisque l'église paroissiale a été détruite à la Révolution et les autres bâtiments religieux encore debout sont devenus des habitations.
Elle contient notamment des stalles en chêne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des pierres tombales gothiques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En restauration depuis la tempête de 1999, l'église est ouvert tous les jours de 9 h à 18 h.
Ce château médiéval a été reconstruit (sans bois pour la structure de sa toiture) à la suite d'un incendie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il abrite l'un des premiers parcs à l'anglaise réalisés en France comprenant des étangs, fabriques, une glacière, des plantations d'essences variées d'arbres dont un magnifique platane datant de la construction du château en 1750. Ben Bella y a été interné à la suite du détournement de son avion pendant la guerre d'Algérie.

Autres éléments du patrimoine

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle cette chapelle était sur le territoire de la commune de Blandy-les-Tours. L'histoire locale affirme qu'elle était voûtée dans le style gothique.
La chapelle actuelle, rebâtie en 1803 (en plus petites dimensions et non-voûtée), a été rattachée à Champeaux en 1822 pour son aspect civil, et en 1829 pour son aspect spirituel. En échange, Blandy-les-Tours reçut la ferme de Chaunoy en 1831<ref name="champeauxtourisme"/>.

Personnalités liées à la commune

Champeaux au cinéma

Le bourg de Champeaux (dont notamment : la mairie, la poste, la boulangerie, la place du village, l'hôtel de France) a servi de décor aux scènes du film La Soupe aux choux (avec Jean Carmet et Louis de Funès) qui, selon le roman, est censée se dérouler à Jaligny-sur-Besbre dans l'Allier.

Il a également servi de décor en février 2005 pour Les Rois maudits de Josée Dayan, la collégiale et ses abords représentant le concile d'Avignon (épisode IV) et pour un tournage d'un téléfilm russe.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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