Champseru

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Modèle:Infobox Commune de France

Champseru est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Situation

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux et écarts

  • Loinville

Voies de communication et transports

Avant la construction de l'A 11 en 1971, une route mène de Champseru à Monceau, hameau de la commune d'Umpeau et traverse la RN 10 au sommet d'une montée appelée le Moulin. Le cadastre napoléonien de 1812 y mentionne le moulin Guerrier ; une ferme a été exploitée jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille DeshayesModèle:Référence souhaitée.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Houx », sur la commune d'Houx, mise en service en 1951<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Champseru est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,2 %), forêts (4 %), zones urbanisées (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Champseru est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vallée aux Loups. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:28073-Champseru-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Champseru.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 34 sont en aléa moyen ou fort, soit 23 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous les formes De Campo Serico entre 1131 et 1141 ; De Campo Seru avant 1180 ; Terra apud Champseru après 1193<ref>Livre d’anniversaires, Obituaires de Sens, t. 2, p. 115.</ref> ; Champserut en 1225<ref>Cartulaire du Grand-Beaulieu.</ref> ; De Campo Seruco avant 1250 ; De Campo Seruco avant 1250 ; « Terre sita apud Campumsirutum, in censiva capituli Carnotensis » en 1271<ref>1Obituaire de Sens, t. 2, p. 52.</ref> ; De Camposeru en 1268<ref>Obituaire de Sens, t. 2, p. 117.</ref> ; Champseru en 1409<ref>A.N.-JJ 163, n° 370, fol. 206.</ref> ; Champserat en 1740<ref>B. M. d’Orléans, Ms 995, fol. 39.</ref> ; Champseru au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} siècle<ref name="Cassini"/>.

Du bas latin Campus et Serecho, nom de personne d’origine germanique.

Histoire

Moyen Âge

Propriété du seigneur Geoffrey de la Boulaye, le fief de Champseru (Chanserru) fut acheté en 1228 par Hervé de Châteauneuf, seigneur de Brezolles et la Ferté qui le donna aux templiers en 1233<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio.</ref>.

L'épidémie de 1784

D’après le curé d'Umpeau, une épidémie de peste toucha la paroisse de Champseru ; de fin janvier à mi-mars on enregistra 14 inhumations<ref>Registre des baptêmes, mariages, sépultures (recherches Jacques Hivert)</ref>. Mais comment peut-on parler de peste alors que les villages voisins ne furent pas atteints ?

L'orage de 1839

Le 18 juin 1839, pendant un orage d'une violence inouïe, au milieu d'éblouissants éclairs accompagnés de continuels et terrifiants éclats de tonnerre, la grêle ravagea les récoltes de la commune<ref>Notice historique concernant la commune de Champseru, par Edmond Genet, instituteur honoraire, Chartres, imprimerie Laffray, Place Marceau, 6, 1903.</ref>.

L'incendie de 1841

Le dimanche 3 octobre 1841, un incendie considérable a éclaté dans dix meules de grains et de fourrages appartenant au sieur Imbault, fils, cultivateur à Montceaux, commune de Champseru. Malgré des secours promptement et habilement dirigés, l'intensité du feu était si grande qu'il s'est arrêté que lorsque tout a été consumé. La perte est estimée à 10.900 francs. La population des communes environnantes, un escadron du 3° hussard et un détachement d'infanterie, en garnison à Chartres, ont rivalisé de zèle dans cette déplorable circonstance ; en moins d'un heure les pompes des communes de Gallardon, de Soulaires, de Chartres, d'Auneau, de Béville, de Francourville, de Houx, de Jouy, de Saint-Piat et de Saint-Prest étaient réunies sur le lieu du sinistre. Au nombre des personnes qui se sont particulièrement distinguées, M. le maire de Champseru (Jean Mathurin Leloup) m'a cité : les hussards Ursin qui a été blessé et dont les vêtements ont été brûlés ; Guémonet et Addé ; le brigadier Bouron ; les sieurs Goussard, vétérinaire à Gallardon, Berthelot, fils, cultivateur à Champseru, Manceau charron audit lieu, Denis-Martin, père et fils, de Brez, commune d'Umpeau, et Buisson fils, d'Armenonville, dont le zèle et le dévouement ont été dignes d'éloges<ref>Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Eure-et-Loir, année 1841, numéro 25</ref>.

Les combats de 1940

Le 16 juin 1940, après les combats de la ferme des Bordes en début de matinée, un détachement allemand gagne à partir de Pont-sous-Gallardon par la route des Poteries, l'actuelle RN 10. Il rejoint Loinville par la petite route et encercle le village faisant prisonniers une centaine de zouaves battant en retraite. Ce régiment de tirailleurs tunisiens se battra vaillamment à Houville-la-Branche<ref group="Note">Voir le cimetière militaire d'Houville-la-Branche.</ref>. Modèle:...

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Modèle:...

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Enseignement

Modèle:...

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:...

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Martin

L'édifice date du XIIe siècle et a vu au XVIe l'adjonction d'une travée latérale<ref>https://www.chartres-metropole.fr/actualites/detail/champseru-cest-toute-une-histoire</ref>. Le lundi 16 novembre 1733 fut bénite la petite cloche de l'église pesant 557 livres et demi (environ Modèle:Unité). Elle est dédiée à saint Martin, patron de la paroisse.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Usages de l'église paroissiale de Saint-Martin-de-Champseru, Chartres, Garnier, 1878.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

Notes

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Cartes

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Références

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