Chanéac

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Chanéac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Chanéacquois ou les Chanéacois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation et description

Chanéac est située à Modèle:Unité de Valence et à Modèle:Unité de la vallée de l'Eyrieux en amont de Saint-Martin-de-Valamas. La commune se situe dans la région des Hautes-Boutières.

Communes limitrophes

Chanéac est limitrophe de sept communes<ref>Modèle:Lien web</ref>, toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Géologie et relief

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Climat

Modèle:Article connexe Modèle:...

Hydrographie

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Voies de communication

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Urbanisme

Typologie

Chanéac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cheylard, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,7 %), prairies (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels

Risques sismiques

Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Chanéac est situé en zone de sismicité Modèle:N° (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.

Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance</ref>
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Toponymie

Chanéac était nommée Chaniacum avant l’an 1000, Chaniau (cartulaire de Pébrac en 1099), Chaniaci (charte vetus), puis Chaniac (découpage des départements en décembre 1789). Chanéac tirerait son nom du nom provençal Cania, Cagnes (villa située sur une arête rocheuse). Pour A. Nouvel, ce nom viendrait de Canius, nom d'homme latin<ref>Alain Nouvel : Les noms de lieux, témoins de notre histoire (Connaissance de l'Occitanie 5, Montpellier 1979).</ref>, suivi du suffixe gallo-romain de dépendance -acum.

Histoire

Modèle:Article connexe

Chanéac au Moyen Âge

Le village est mentionné à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il faisait partie de la seigneurie des Chanéac et relevait du diocèse de Viviers, subdivision du Haut-Vivarais. On y trouve des vestiges d'anciens châteaux forts parmi les maisons du village. Les premiers relevés historiques où Chanéac est mentionné datent de l’an 1100. C’est dans la famille de Fay qui dirige le pays que l’on retrouve les premières traces du nom de Chanéac, quand Pierre de Fay, descendant de la puissante famille des seigneurs du Mézenc, donne l’église à l’abbaye de Pébrac. C’est au courant de l’année 1099, dite première année après la prise de Jérusalem, que Pierre de Fay confirma le don de l’église de Chanéac, que l’évêque Léger avait fait au monastère de Pébrac, aux mains de l’abbé Bertrand qui gouvernait le monastère : "Pierre de Fay, «vir disertissimus», homme très discret, approuva et confirma le don de la dite église de Chaniau, que l’évêque avait fait. C’est pourquoi ledit abbé Bertrand, envoya dans cette église, pour y célébrer le service de Dieu, des chanoines que Pierre de Fay aima beaucoup et qu’il combla d’honneurs et de faveurs. Ces donations furent approuvées par Pierre de Fay, son épouse et toute sa maison, Bertrand de Châteauneuf et Giris son frère, Armand Guigon, Guillaume de Fourchades et ses fils, Garent de Chambarlhac et Adralde, Guigon, Guillaume fils de Pierre et beaucoup d’autres.

La même année, une même donation est faite à l’abbaye de Pébrac par Pierre de Fay, de l’église Sainte-Appolinaire près de Chanéac, dans cette donation est mentionné que Jarenton de Chambarlhac. Garent est assisté de Guérin de Châteauneuf des Bothières et son frère Bertrand.

«Il y a une église, située près de Chanéac, dite de Sainte-Appolinaire, que de vaillants chevaliers tenaient pour alleu, savoir; Pierre, Haubert et Guidon, son frère de Aboreias, mais Modoard et Amicus, deux autres chevaliers, étaient en fief de la même église, Bertrand Reclus, voyant qu’ils se conduisaient mal, leur faisait de vives remontrances, et d’autres fois employait la voie de la persuasion pour leur faire abandonner cette église, laquelle était par eux détruite et privée du divin ministère, cédant à ses exhortations, les deux frères, Pierre et Guidon abandonnèrent l’église et la donnèrent à Sainte Marie de Pébrac, aux mains de Bertrand Reclus. Modoard et Amicus firent de même par le conseil de Léger, évêque de Viviers et de Pierre de Fay et sa femme, approuvée par Bertrand de Châteauneuf, Giris son frère, Armand Guigon, Garent de Chambarlhac et autres.»

Pierre de Fay apparaît comme un homme sage et pondéré « vir disertissimus », cherchant à ramener au devoir les châtelains des environs, ami de l’évêque de Viviers, il est cité en tête des témoins, lors de ces donations, sans doute par ce qu’il était le plus puissant des seigneurs des environs. Pierre de Fay avait épousé Marie de Chapteuil, vers 1075, il eut pour enfants, entre autres, l’aîné François, lesdits Pierre, Pons et Silvius, veuf, il aurait épousé Marie du Solier vers 1090, fille de Reynaud et de Marthe Boyer.

Fichier:Eglisechaneac ardeche.jpg
Église de Chanéac.

(article d’Allais).

C’est en 1229 que le château de Chanéac apparaît pour la première fois dans l’histoire, dans l’hommage que Philippa de Fay fait à l’évêque du Puy, en même temps que les trois-quarts de celui de Chambarlhac et ainsi qu’une partie de celui de Chateauneuf des Boutières.

En 1284, on a connaissance d’un procès entre ce Guillaume de Poitiers et le prieur de Saint-Martin-de-Valamas ; M. Baudouin, qui doit reconnaître qu’il lui doit l’hommage féodal. Le prieur de Saint-Martin se plaisait à entretenir une petite guerre avec le seigneur du lieu, s’accusant mutuellement de ne pas respecter telle formule ou telle loi.

C’est à l’occasion d’une transaction passée le 6 décembre 1284 entre Guillaume de Châteauneuf et messire Baudouin, qui voulait être exempté de dîmes que le ton monta entre eux, ce qui engendra ensuite un long procès entre le seigneur de Chanéac et le prieur de Saint-Martin.

En 1320, nouveau conflit; il se termine par une importante transaction entre le prieur Bertrand de Rivière et Guillaume de Poitiers, seigneur de Chanéac et de Saint Vallier ; il fut convenu que le prieur a reconnu, pour lui et ses successeurs à venir, que le territoire de Saint-Martin est exactement délimité:

« D’un côté avec la rivière d’Eysse, près de la terre de Jean d’Albanhias et des héritiers de Jean du Pré qui est bien près de l’auche appelée la Teyre et du mas d’Albanhias, et d’un autre côté, remontant l’eau et le mas, jusqu’à la croix de Recoles et de là en montant de la dite croix jusqu’au mas de Ladreyt et ruisseau de l’Eygas à la montagne de Barion ». Ils ont également convenu que le seigneur de Chanéac avait seul le droit d’infliger des peines dans les cas prévus, soit de coutume ou droit, soit de faveur spéciale (exil, déportation, emprisonnement), il est entendu que les hommes et manants de la ville de Saint-Martin devront venir faire le guet aux portes du château de Chanéac.

Les hommages aux évêques du Puy furent renouvelés régulièrement jusqu’en 1343. En 1362, un hommage pour Chanéac est prêté par Louis d’Anduze, seigneur de La Voulte, sans doute à la suite du mariage d’Eléonore de Poitiers et de Bermond III d’Anduze, ses parents.

C’est à ce titre que Louis d’Anduze transige avec le prieur de Saint-Martin, Pons de Villesèche, le 4 décembre 1385 ; ce dernier a le droit de fortifier son prieuré, mais le seigneur pourra y venir quand il voudra et surveiller les portes, les hommes de Saint-Martin doivent venir aider à la clôture du château de Chanéac, le prieur devra payer chaque année 25 perdrix et 3 muids de vin, soit environ Modèle:Unité.

En 1368, le 9 août, le châtelain de La Voulte et procureur de Louis d’Anduze s’appelle Étienne de Chanéac, c’est le même homme qui le 18 novembre 1378, défend les intérêts de Louis d’Anduze contre Louis de Poitiers, comte de Valentinois.

Autres périodes

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Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Dans les années 1825 Emile Faure du Pont Maire, moulinier en soie.

Dans les années 1775 Henri Faure de Lubac Maire, avocat, notaire, juge, coseigneur de Chanéac, Chambarlhac etc.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias

Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).

Cultes

La communauté catholique et l'église de Chanéac (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Notre-Dame des Boutières, elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

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Culture et patrimoine

Lieux et monuments

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Colline de Chambarlhac, sur laquelle s'élevait le château féodal.
Fichier:Chambarlhac.Ruines du Château de Chambarlhac à Chanéac (Ardèche).jpg
Ruines du château de Chambarlhac.
  • Ruines du château de Chambarlhac : il existait un château féodal ainsi qu'un petit village au lieu-dit Chambarlhac, sur un piton rocheux culminant à plus de Modèle:Unité, sur le territoire de l'actuelle commune de Chanéac. La première mention connue de ce château remonte à 1014, lorsque Estienne de Chambarlhac (De Camberliaco, en forme latine) et son épouse Ingelburge offrent un terrain au prieuré de Chamalières, dépendant lui-même du monastère Saint-Chaffre du Monastier<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'historien régional Georges Vidal a démontré que le château, de par la nature du relief, devait consister en une « tour de forme carrée, située dans la partie ouest, accolée à un bâtiment dont on aperçoit encore aujourd'hui les fondements d'un mur de soutènement »<ref name="Vignal p17">Modèle:Harvsp</ref>. Une chapelle dédiée à Saint-Pierre ainsi qu'un cimetière existaient en contrebas du château<ref name="Vignal p17" />. Il n'en reste aujourd'hui que quelques ruines. Le nom du lieu donna naissance à la famille noble des Seigneurs de Chambarlhac, vassaux des Seigneurs de Faÿ. Le château féodal sera abandonné dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les Seigneurs de Chambarlhac s'installeront à la maison forte de l'Herm, sur le territoire de l'actuelle commune voisine de Saint-Clément<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
  • Église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'église actuelle date de 1898. Une première église fut citée dès 1099, détruite à maintes reprises, notamment durant les guerres de Religion, puis complètement rebâtie.
  • Croix processionnelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Calcaires
  • Sources d'eaux minérales de Bois-Lantal : les sources qui jaillissent au lieu-dit Bois Lantal étaient exploitées et mises en bouteille depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'usine ferma en 1951.
  • Musée de la ruralité ardéchoise
  • Sites naturels rupestres
  • Fours à pain : Limis, Chanéac...

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Conty (1946), anarchiste d'origine grenobloise, il effectue un retour à la terre à Chanéac en 1969. En 1977, au cours d'un braquage à Villefort (Lozère), il tue trois personnes. Il s'enfuit et est condamné à mort par contumace.

Héraldique

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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