Chaon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Chaon<ref name="Insee-41036">Fiche communale sur le site de l'Insee. Consulté le 10/04/2013.</ref> [{{#ifeq:1|0|ʃɔ̃|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}] est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Ses habitants sont appelés les Chaonnais<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le moulin de Pont-Thibault. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
<mapframe zoom=11 latitude= 47.6094444444 longitude = 2.17333333333 height=300 width=300 align=left > {
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La commune de Chaon se trouve à l'est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Romorantin-Lanthenay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Salbris, chef-lieu du canton de la Sologne dont dépend la commune depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lamotte-Beuvron<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref> : Souvigny-en-Sologne (Modèle:Unité), Brinon-sur-Sauldre (Modèle:Unité)(18), Sennely (Modèle:Unité)(45), Isdes (Modèle:Unité)(45), Vouzon (Modèle:Unité), Pierrefitte-sur-Sauldre (Modèle:Unité), Lamotte-Beuvron (Modèle:Unité), Clémont (Modèle:Unité)(18) et Vannes-sur-Cosson (Modèle:Unité) (45).
La commune de Chaon a la particularité d'être limitrophe avec trois départements (Loir-et-Cher, Loiret et Cher) à sa pointe sud-est aux environs du lieu-dit Baudran.
Géologie et relief
La commune de Chaon, à l'extrême est de la « Grande Sologne » présente un paysage dominé par la forêt dont la diversité des peuplements s'explique par la nature des sols essentiellement composé d'alluvions anciennes (hautes terrasses) du Pliocène et Pléistocène inférieur<ref>Atlas des paysages, carte</ref>.
Les bois s'ouvrent par endroits en clairières, diversifiant le décor (Neuvran). Elles sont aujourd'hui dévolues aux cultures céréalières ou maraîchères grâce aux intrants.
Le relief est très peu accidenté, son altitude varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité.
Les étangs (étangs de la Grille, Neuf, du Riou, Marcou, de Neuvran…), présentent une grande richesse paysagère et écologique sur la commune, bien que la valeur naturelle qu'on leur reconnaît aujourd'hui, comme dans toute la Sologne, est pourtant artificielle (la création des étangs solognots remonte au Moyen Âge)<ref>Atlas des paysages du Loir-et-Cher</ref>.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La rivière Beuvron et la rivière aux Loches sont les principaux cours d'eau qui parcourent le village. Cette dernière prend sa source dans des étangs situés à l'est du village de Souvigny-en-Sologne, traverse le bourg sous la place de la Malnoue<ref>La Malnoue serait une rivière souterraine mythique serpentant sous la Sologne</ref> et se jette en amont du bief du moulin de la Gaucherie<ref>Cercle de Recherches Généalogiques du Perche-Gouët</ref>.
Sur le territoire de la commune, on recense également<ref name="Sevaux"/> :
- le ruisseau Mallard qui traverse les fermes de Mont et de Launoy<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- le ruisseau des Bézaudières, qui traverse la ferme de la Bochetière et se jette dans le Beuvron à Chéry ;
- le ruisseau du Coulloy dans la forêt de Chaon puis vers la ferme de la Varenne<ref>Certaines de ces fermes ne sont plus en activité</ref>.
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>.
Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Site Lion 1906</ref>,. La température moyenne annuelle établie sur la base des relevés de cette station météorologique est en effet passée de Modèle:Nobr pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Nobr pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Nobr pour la période 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Cette dernière donnée est partielle, puisqu'elle est établie sur 29 ans et non 30 ans.</ref>. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> : la « Sologne », d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Chaon comprend une ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref> : les « Étangs de Marcou, Riou, Neuf » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Chaon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Il n'y a pas de document d'urbanisme pour la commune de Chaon<ref>Carte de planification de la Direction Départementale des Territoires du Loir-et-Cher</ref>.
Logements
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 323.
Parmi ces logements, 64,3 % étaient des résidences principales, 27,7 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 77,3 %<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee (version nov 2016).</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
- terres arables (11,6 %),
- cultures permanentes (0,6 %),
- zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
- prairies (3,5 %),
- forêts (65,2 %),
- milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
- zones urbanisées (1 %),
- espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
- zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
- eaux continentales (0,5 %)<ref name="sigescen.brgm.fr" />.
Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Landes-le-Gaulois, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit Modèle:Unité<ref name="Herbault">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de Grande Sologne, prescrit en juillet 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes Cœur de Sologne a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="PLUI">Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaon en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (27,4 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Chaon<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 64,6 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 27,4 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 8,0 | 7,5 | 8,1 |
Voies de communication et transports
Voies routières
On accède à Chaon :
- par la route départementale 126, venant de Pierrefitte sur Sauldre à Modèle:Unité au sud ou de Souvigny en Sologne à Modèle:Unité au nord ;
- par la route départementale 129, venant de Vouzon à Modèle:Unité au nord-ouest ;
- par la route départementale 29 venant de Lamotte-Beuvron à Modèle:Unité à l'ouest ou de Cerdon à Modèle:Unité dans le Loiret à l'est ;
- par la route départementale 77 venant de Brinon-sur-Sauldre à Modèle:Unité dans le Cher au sud-est.
Transports
La ligne de bus Lamotte-Beuvron / Vouzon / Souvigny-en-Sologne / Chaon, du réseau de bus route 41, dessert le village.
La gare la plus proche est celle de Lamotte-Beuvron (à Modèle:Unité de Chaon). Elle est desservie par les trains et autocars des réseaux TER Nouvelle-Aquitaine et TER Centre-Val de Loire.
Risques majeurs
Le territoire communal de Chaon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Beuvron), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>.
Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et Modèle:Unité selon les sections<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
L'origine du nom est incertaine ; on prononce "Chon".
En l'an 1166, dans une bulle d'Adrien IV, on lit "Ecclesiam Si Petri de Chaone...". Au Moyen Âge, le mot Chaon se traduit en latin par "Chocamonum". Choca veut dire souche et Monum, semblerait être la contraction de Monachorum signifiant moines... d'où Chaon : Souche de moines !
Une dernière hypothèse pourrait-être le mot français "Chat-huant" (Kaouan en bretois), cet oiseau de nuit étant assez présent dans cette région<ref name="Sevaux" />.
Histoire
De l'Antiquité au Moyen Âge
En 1969, une hache à talon en bronze d'origine normande et datant de 1400 ou 1500 ans av. J.-C. fut découverte près de la rivière aux Loches. Cette découverte ne permet cependant pas de certifier la présence de population sédentaire sur le territoire de la commune durant cette période<ref name="chaon2">Journal de la Sologne et de ses environs Modèle:N° - Automne 1981]</ref>.
D'après l'abbé Sevaux, historien de la commune, Chaon fut citée pour la première fois en 1148, année où l'évêque d'Orléans Manassès {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Gareaude donna la paroisse à l'abbé de Ferrières-en-Gâtinais, nommé Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}<ref name="chaon2" />.
Cette même année, l'existence de l'église est mentionnée comme dépendance du prieuré.
Pendant longtemps, l'histoire du village fut liée à celle du château de Villechauve. Son origine se situe vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou le début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Vers 1458, messire Pierre de Lanfernet, vassal du duc de Sully, premier propriétaire connu, possède alors la presque totalité des terres et maisons du village. En décembre 1477, les seigneurs de Villechauve, Martin et Jehan de Lanfernet échangent avec le curé messire Pierre Douart, un verger de la cure de Chaon<ref name="chaon2" />.
Du Moyen Âge à la Révolution
François de Morainville est propriétaire du château de Villechauve en 1614.
En 1723, Pierre de Berthereau, seigneur de l'époque, désire acquérir un morceau de terre appartenant à l'église, mais le peuple de Chaon s'y oppose. Cette décision fut prise le 4 septembre, à la sortie de la messe, sous la galerie du porche de l'église, lieu accoutumé des assemblées des habitants du village. Il fut néanmoins accepté de céder la jouissance du bien moyennant, en faveur de l'église, une rente de 20 sols. À partir de 1781, le seigneur abandonna ses droits de banalité sur le four et les dimes tombèrent en désuétude.
Outre Villechauve, Chaon possédait deux autres lieux seigneuriaux :
- La Varenne, attesté vers 1520,
- Moulin Frou, appartenant à messire de la Trémouille en 1600<ref name="chaon2" />.
Sous l'Ancien Régime, Chaon faisait partie du diocèse d'Orléans<ref>Cercle de Recherches Généalogiques du Perche-Gouët</ref>.
Époque contemporaine
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Chaon possédait sept moulins à eau : Ponthibault, l'Aumone (La Gaucherie), Baudran, Chéry, Velleau, Lange et Moulin-Frou<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La Révolution arriva jusqu'à Chaon... on rapporte la mort d'un prêtre à Neuvran où il se serait réfugié.
En mars 1794 (germinal de l'a II), un dénommé Lion Régnault retire la croix du clocher de l'église et le remplace par le drapeau et le bonnet de la Liberté. Il reçoit 65 livres de la municipalité !
Plus tard, les habitants de Chaon sont confrontés aux réformes administratives et notamment à leur rattachement au canton de Chaumont-sur-Tharonne et au département de Loir-et-Cher. Très attachés jusqu'alors au Loiret et à la ville d'Orléans avec qui ils entretiennent des relations commerciales vitales, ils formuleront plusieurs requêtes aux "Citoyens administrateurs"... mais sans succès (avril 1798 ou floréal an VI).
Dans un climat d'incertitude et de peur, le châtelain de Villechauve, messire Jean-Jacques de Loynes d'Autroche du Marais vendit sa propriété en avril 1793 au citoyen Miron, négociant à Orléans pour la somme de 171 600 livres. Ce même Miron racheta également quelques biens d'Église mis en vente à la suite d'un décret de la Convention.
Au début de l'été 1795, un arbre de la Liberté fut planté sur la place, mais il fut vandalisé ainsi que le tableau de la Liberté placé dans l'église. Un deuxième arbre fut planté en août 1798. À Chaon, La Révolution fut aussi l'occasion de fêtes comme celles de la « Souveraineté du peuple » le 20 mars 1798 et celle de la « Jeunesse » le 30 mars 1799.
Le Consulat et la signature du Concordat marquèrent la volonté d'un ordre moral plus strict et la reprise en main de la moralité par l'Église. Ainsi, l'abbé Dennery, de retour d'exil, porta à la connaissance des Chaonnais une ordonnance de police des plus sévère, touchant notamment la réglementation des débits de boissons par les cabaretiers et autres aubergistes.
Avec la chute de l'Empire en 1815 et le retour de la royauté, le maire de l'époque Jean Charles Soyer, dû parcourir les maisons pour y faire détruire les emblèmes de « l'usurpateur Bonaparte ».
Le 22 avril 1852, Louis-Napoléon Bonaparte alors président de la République honora Chaon lors de sa visite en Sologne<ref>Notes d‘histoire locale par le docteur Augustin Dubois, 10 août 1946</ref>… puis ce fut celle des Prussiens quelques années plus tard<ref name="chaon2" />.
Cette même année, le cimetière fut déplacé par mesure d'assainissement, grâce à la concession par monsieur de Moriès, ancien propriétaire de Villechauve, d'un terrain approprié. Sur son emplacement, la place publique vit le jour en 1864. C'est également à cette époque que furent reconstruits en pierre, les deux ponts sur le Beuvron, l'un vers Brinon, l'autre vers Pierrefitte-sur-Sauldre<ref name="Sevaux"/>.
En mai 1872,un tiers de sol d'or mérovingien de Modèle:Unité fut trouvé à Chaon par un petit cultivateur nommé Courtillat en bêchant son jardin. Cette monnaie fut frappée par Ebregisèle, un contemporain de [[Dagobert Ier|Dagobert Modèle:1er]], pour l'abbaye de Saint-Denis<ref>Bulletin de la Société archéologique de l'Orléanais - page 321 et 322</ref>.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune comptait encore cinq moulins en activité, une fabrique de cuviers<ref>Mémoires de la Société des antiquaires du Centre - page LIII</ref> en terre cuite<ref>Aussi appelées "Perrins", ces cuves de 0,5 à Modèle:Unité de diamètre servaient à faire la lessive</ref> à la locature des Noues<ref name="Sevaux">La Paroisse & Commune de Chaon-en-Sologne - Au diocèse de Blois, par l'abbé Camille Sevaux</ref> et une fabrique de balais<ref>Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 2, C-D - page 849</ref>.
Entre 1908 et 1934<ref>Les Chemins de Fer Secondaires de France</ref>, une gare des tramways de Sologne existait dans la commune. Son emplacement se situait approximativement dans l'angle nord de l'intersection de la rue de Souvigny -D126- et de la rue du Bon-Repos. Une passerelle ferroviaire traversait la rivière aux Loches, rue du Bon-Repos, entre le pont actuel et le cimetière.
- L'ancienne gare ferroviaire
-
La gare vers 1970.
-
La gare vers 1909
Politique et administration
Élections municipales
Lors du scrutin de 2008, il y a eu 2 tour de scrutin. Au Modèle:2e, le taux de participation a été de 77,31 %<ref>Résultats des élections municipales 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur</ref>. Le conseil municipal se compose du maire, de 3 adjoints au maire et de 7 conseillers<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Découpage territorial
La commune de Chaon est membre de la Communauté de communes Cœur de Sologne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Sologne depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Chaon dans l'intercommunalité en 2016.
-
Chaon dans l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay en 2016.
-
Chaon dans le canton de la Sologne en 2016.
Politique et administration municipale
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal de Chaon, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec listes ouvertes et panachage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,55 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Chaon est située dans l'académie d'Orléans-Tours. La commune dispose d'une école primaire publique<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux de cultes
La commune de Chaon fait partie du groupement inter-paroissiale catholique de Lamotte-Beuvron, au sein du doyenné de Sologne du diocèse de Blois. Elle dispose de l'église Saint-Pierre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Chaon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
total | % com (% dep<ref>Modèle:Lien web.</ref>) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 49 | 100,0 (100) | 37 | 11 | 1 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 9 | 18,4 (11,8) | 6 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 6 | 12,2 (6,5) | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 7 | 14,3 (10,3) | 3 | 3 | 1 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 23 | 46,9 (57,9) | 20 | 3 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 6 | 12,2 (17,5) | 4 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 4 | 8,2 (13,5) | 2 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (23 entreprises sur 49) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,4 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les Modèle:Nobr implantées à Chaon en 2016, 37 ne font appel à aucun salarié, 11 comptent 1 à Modèle:Nobr et 1 emploie entre Modèle:Nobr
Au Modèle:Date-, la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également<ref name="ZRR">Modèle:Lien web.</ref>.
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 204 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de Modèle:Euro.
Emploi
En 2013, le nombre total d'emploi au lieu de travail était de 88. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen) a été de + 2%. En 2013, le taux d'activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 81,9 % contre un taux de chômage de 11,3 %<ref name="insee" />.
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de quarante-neuf dont neuf dans l'agriculture-sylviculture-pêche, six dans l'industrie, sept dans la construction, vingt-trois dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, six entreprises ont été créées dont cinq par des Auto-entrepreneurs<ref name="insee" />.
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en Modèle:Unité, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)<ref name="PiloteAgri">Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 17 en 1988 à 7 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chaon, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Nombre d'exploitations (u) | 17 | 7 | 7 |
Travail (UTA) | 20 | 11 | 9 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 106 | 1 014 | 1 050 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 887 | 938 | 867 |
Céréales (ha) | 699 | 514 | 506 |
dont blé tendre (ha) | 44 | 137 | 171 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 285 | 126 | 136 |
Tournesol (ha) | 56 | s | |
Colza et navette (ha) | 34 | s | s |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 258 | 425 | 336 |
Produits labellisés
Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les volailles de l’Orléanais<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les volailles du Berry<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="INAO">Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La maison du braconnage<ref>Modèle:Lien web.</ref> : maison à thème pour comprendre d'une façon ludique la tradition de chasse clandestine en Sologne.
- L'église Saint-Pierre fut construite à partir milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- La fontaine Saint-Pierre. Nommée au début Saint-Lienne, elle est citée en 1148. C'est la première et seule fontaine publique jusqu'à la Révolution. On raconte qu'elle héberge le "Père tire-bres" dont les enfants doivent se méfier<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
- Le moulin de la Gaucherie.
- Le moulin de Pont-Thibault : Monument historique protégé de la Modèle:1re du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Annuaire-Mairie.fr</ref>.
Personnalités liées à la commune
Galerie de photographies
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Place de l'église et de la mairie.
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L'église Saint-Pierre.
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La fontaine Saint-Pierre
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Place de l'église et de la mairie.