Charles-Albert Demoustier

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Charles-Albert Demoustier, né le Modèle:Date de naissance- à Villers-Cotterêts et mort dans la même ville le Modèle:Date de décès-<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Villers-Cotterêts, vue 181/247.</ref>, est un écrivain et dramaturge français.

Biographie

Demoustier exerça quelque temps avec distinction la profession d’avocat, tout en se livrant à la littérature. Il préféra finalement les lettres au barreau, et débuta, en 1786, par les Lettres à Émilie sur la mythologie (Modèle:1re) dont la Modèle:6e et dernière partie parut en 1798, qui connurent un grand succès. En 1799, il fut élu membre de l’Institut national des sciences et des arts devant Rouget de Lisle.

Demoustier ne se dissimulait pas les défauts de son principal ouvrage, il se proposait même de refondre les deux dernières parties qui paraissent effectivement les plus faibles. Mais le libraire qui acheta les droits d’auteur des Lettres, vers 1800, lui interdit contractuellement toute correction pour l’édition de 1801 sur les cinquième et sixième parties. En effet, Renouard possédait encore un stock important d’une première édition qu’il voulait écouler sereinement. Demoustier n’eut pas le loisir d’attendre, une mort douloureuse et prématurée, une pneumonie foudroyante, l’emporta. On retient de lui les derniers mots qu’il écrivit à son amie Anne-Marie du Boccage, quelques jours avant de mourir d’une tuberculose pulmonaire : Modèle:Citation blocDemoustier est décédé le 11 ventôse de l'an 9 à Villers-Cotterêts, à 4 heures du matin, âgé de 40 ans; son décès sera déclaré le lendemain par Marie-Louis-Pierre Carbon, Officier forestier, demeurant à Compiègne, son beau-frère; avec pour témoin Charles-Thomas Choizy, Adjoint-municipal et notaire public, ami du défunt, demeurant en cette commune et par devant Louis-François-Marie-Onnebert Guilliot, Maire de la ville et Officier public de l'état civil.[1]

Les Lettres à Émilie

Fichier:Portrait of Charles-Albert Demoustier by Marie-Guillemine Benoist.jpg
Portrait de Charles-Albert Demoustier, peint par sa muse, Marie-Guillemine Benoist, vers 1785 (reproduction en noir et blanc)

Les Lettres à Émilie sur la mythologie, écrit en prose et en vers, est constitué de leçons en forme de lettres adressées par un narrateur à sa jeune élève en vacances dont le modèle était sans doute la fameuse Marie-Guillemine Benoist<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, dont le salon de l’hôtel de Vougy, duquel Demoustier fut l’hôte assidu, était le rendez-vous de tout ce que Paris conservait de causeurs spirituels<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Si l’ouvrage était déjà passé de mode à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleJulien Travers juge son « style faux, maniéré et prétentieux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> », il obtint le plus vif succès en son temps, et fit presque école. L’ouvrage est en effet semé de traits d’esprit, de saillies et de madrigaux, qui en font une extraordinaire satire de la société du temps.

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On lui doit également encore quelques opéras-comiques. Demoustier prétendait descendre du célèbre Racine par son père et du grand fabuliste La Fontaine par sa mère. Les recherches généalogiques sur Charles-Albert Demoustier tendraient à prouver que ses prétentions étaient erronées. L’arrière-arrière-grand-père maternel de Charles Albert Demoustier était le frère de la grand-mère de Jean Racine. C’était bien, en revanche, le neveu de Pierre-Antoine Demoustier.

Citations et poèmes

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Œuvres

Pièces de théâtre et opéras
  • Alceste ou le Misanthrope corrigé, en 3 actes et en vers.
  • Le Conciliateur ou l’Homme aimable, cinq actes, 1791. Accessible sur Gallica
  • Le Tolérant ou la Tolérance morale et religieuse, pièce de théâtre Accessible sur Gallica ici et
  • Les Femmes, comédie en 3 actes, chez Maradan, Paris, 1795. (Jouée pour la première fois au Théâtre de la Nation le Modèle:Date-).
  • Apelle et Campaspe : opéra en un acte, Paris, chez Huet, libraire et éd. de pièces de théâtre 1797-1798. Accessible sur Gallica
  • L’Amour filial, opéra en 1 acte
  • Théâtre de Ch. A. Demoustiers, Paris, A.-A. Renouard, 1804. Accessible sur Gallica. Contient :
    • Le Conciliateur ou l’Homme aimable
    • Les Femmes
    • Alceste à la campagne
    • Le Divorce
    • La Toilette de Julie
    • L’Amour filial
Autres œuvres

Sources

  • Bulletin de la Société historique et scientifique de Soissons, Soissons, 1887.

Notes et références

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Liens externes

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