Marie-Guillemine Benoist

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste

Marie-Guillemine Benoist, née Marie-Guillemine de Laville-Leroux le Modèle:Date de naissance à Paris où elle est morte le Modèle:Date de décès-, est une artiste peintre néoclassique française.

Biographie

Fichier:René Delaville-Leroulx by Marie-Guillemine Benoist.jpg
Portrait de René Delaville-Leroulx peint par sa fille, 1784.

Le père de Marie-Guillemine de Laville-Leroux, René Delaville-Leroulx, est un fonctionnaire qui fut ministre des contributions en 1792<ref>À l’époque de la première retraite de Clavière, et lorsque Mourgue fut chargé par intérim de remplacer ce ministre des finances, le portefeuille en fut définitivement donné à Leroux de la Ville, qui le garda jusqu’au 10 août, date à laquelle il le rendit alors à Clavière (cf. Léonard Gallois, Dictionnaire historique de tous les ministres depuis la révolution jusqu'en 1827, Paris, Béchet, 1828, 502Modèle:Nb p., Modèle:P.).</ref>. Le Modèle:Date-, Marie-Guillemine de Laville-Leroux épouse Pierre-Vincent Benoist, banquier, dit Benoist d’Angers<ref>Archives de Paris, acte de mariage reconstitué, vues 9-11 / 42.</ref>, dont elle eut trois enfants : Prosper Désiré Benoist, né le Modèle:Date- à Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>, Denys Aimé René Emmanuel Benoist, né le Modèle:Date- à Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>, et Augustine Benoist, née le Modèle:Date- à Versailles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Formation

Marie-Guillemine Benoist est formée par Élisabeth Vigée Le Brun à partir de 1781. En 1784, elle rencontre le poète Charles-Albert Demoustier, qui s’inspirera d’elle pour son personnage d’Émilie dans ses Lettres à Émilie sur la mythologie<ref>Modèle:Ouvrage. Modèle:BNF, (Charle (1807) MAHB Musée d'art et d'histoire Baron Gérard - Bayeux.Albert Demoustier, notice de François-Joseph-Marie Fayolle, 1817), Modèle:BNF. L. Tenré, 1820, Modèle:BNF. L'ouvrage connaît des rééditions entre 1786 et 2002, Modèle:BNF.</ref> (1801) ; cette même année, elle peint le portrait de son père, exposé au Salon de la jeunesse de 1784. Elle entre en 1786, comme sa sœur Marie-Élisabeth Laville-Leroux, à l’atelier de Jacques-Louis David<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui, sous l'empire, sera investi dans la fonction de « Premier peintre » par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

Une artiste peintre au tournant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Marie-Guillemine Benoist - Les Adieux de Psyché à sa famille.jpg
Les Adieux de Psyché à sa famille, Salon de 1791

Le tableau L’Innocence entre la Vertu et le Vice, peint en 1790<ref>Lien archivé</ref>, sous le couvert d’un sujet mythologique reflète ses convictions féministes, le Vice y étant représenté sous les traits d’un homme alors qu’il l’est traditionnellement sous ceux d’une femme. Marie-Guillemine Benoist expose pour la première fois au Salon en 1791 un tableau inspiré de la mythologie Psyché faisant ses adieux à sa famille, réalisé à la même époque que le précédent.

Vers 1795, elle abandonne les sujets classiques pour la peinture de genre, après de rudes attaques<ref>Modèle:Ouvrage. Modèle:BNF.</ref> et se libère progressivement de l’influence de David. Elle continue sa carrière de peintre avec succès et expose au Salon de 1800 le Portrait d'une négresse, qui assoit immédiatement sa réputation. Peint seulement six ans après l’abolition de l’esclavage, ce tableau est considéré comme son chef-d'œuvre et comme un manifeste de l’émancipation des esclaves<ref>Inspiré par les œuvres de David, ce tableau est une étude du clair et du foncé : une femme noire Modèle:Incise portant un vêtement et un turban blanc, et placée sur un fond clair. Son portrait de Madame Philippe Desbassayns de Richemont (Salon de 1802) possède une même grâce dans la pose et les draperies. De tels portraits à la mode expliquent les nombreuses commandes napoléoniennes, dont le plus charmant exemple reste le Portrait en pied de la duchesse Napoleone Elisa, princesse de Piombino, avec son élégant costume. Modèle:Lien web</ref> et du féminisme. Ce portrait, qui représenterait une domestique ramenée des îles par le beau-frère de l’artiste, sera acheté par Louis XVIII pour l’État français en 1818<ref>Marie-Guillemine Benoist.</ref>.

Marie-Guillemine Benoist remporte une médaille d’or au Salon de 1804 et obtient une pension du gouvernement. Elle ouvre à cette époque un studio réservé exclusivement aux femmes à qui elle enseigne la peinture. Elle reçoit une commission de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, pour réaliser son portrait à l’intention de la Ville de Gand et réalisera un portrait d’Élisa Bonaparte, sœur de l’empereur et duchesse de Lucques en 1805.

Au salon de 1806, elle expose deux tableaux, celui de Deux jeunes Enfans, avec un nid d'oiseau, et Le Sommeil de l'Enfance, et celui de la Vieillesse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sous l'Empire, elle peint différents portraits pour la famille Bonaparte.

L'artiste a aussi eu quelques élèves de sexe féminin. Dans une lettre adressée à son conjoint du Modèle:Date-, elle rend compte des progrès réalisés par la fille de Félix Lepeletier<ref>Fille naturelle de Félix Lepeletier et de Marie-Adélaïde Guénon, Felicité Émilie Guillemette Lepelletier de Saint-Fargeau (Paris, 1er avril 1791 - Paris 6e, 3 novembre 1861), épouse à Paris le 2 septembre 1815 Alexandre Gabriel Heim. Félix Lepeletier a commandé en 1807 à Marie-Guillemine Benoist son propre portrait et celui de son père, Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau (1736-1778).</ref> dans son atelier<ref>Archives nationales de France, Fonds Benoist d'Azy, 161 AQ 9 (2), Modèle:Date- : Modèle:Citation, cité par Modèle:Harvsp. Aussi cité par Modèle:Harvsp.</ref>. Alexandrine-Adélaïde Delon, qui expose au Salon de 1802 à 1812<ref>Modèle:Bénézit</ref>, s'affiche comme Modèle:Citation dans le livret du Salon de 1810<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la Restauration, elle est priée de renoncer à exposer afin de ne pas nuire à la carrière de son époux, Pierre-Vincent Benoist, devenu conseiller d’État. Elle cède Modèle:Incise et cesse d’exposer ses tableaux en public<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jo Cochran, Donna Langston, Carolyn Woodward, Changing our power: an introduction to women studies, Dubuque, Kendall/Hunt, 1991, xxv, 414Modèle:Nb p., Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frances Borzello, A world of our own : women as artists since the Renaissance, New York, Watson-Guptill, 2000, 224Modèle:Nb p., Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, alors qu’elle est au sommet de sa carrière, son mari occupant différents postes importants sous la Restauration.

Elle est enterrée au cimetière du Mont-Valérien (Suresnes) avec son époux et leur fille Augustine, épouse Cochin<ref>Philippe Landru, « SURESNES (92) : cimetières anciens du Mont Valérien », landrucimetieres.fr, 20 septembre 2009.</ref>. Les Benoist d’Azy sont leurs descendants directs.

Œuvres dans les collections publiques

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Belgique
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France


Italie

Références

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Bibliographie

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bases de données et dictionnaires

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