Charles Crupelandt

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Modèle:Infobox Cycliste

Charles Crupelandt, né le Modèle:Date et mort le Modèle:Date à Roubaix, est un cycliste français, surnommé « le Taureau du Nord » pour son gabarit et surtout ses sprints. Il est connu pour être le seul Roubaisien à avoir remporté Paris-Roubaix, et ce à deux reprises.

Biographie

Natif de Roubaix<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="article Nord Eclair">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, le Modèle:Date, ajusteur-mécanicien, Charles Crupelandt dispute Paris-Roubaix pour la première fois en 1904 et termine la course en treizième position<ref name="article Nord Eclair"/>. Après avoir effectué son service militaire en 1908 et 1909, Crupelandt revient à la compétition en 1910. Cette année-là, il gagne une étape du Tour de France qui se déroule entre Paris et Roubaix<ref name="article Nord Eclair"/>.

Charles Crupelandt gagne deux étapes lors du Tour de France 1911, ce qui lui vaut d'être accueilli à Roubaix par une foule dense et d'être reçu à la mairie de la ville<ref name="Ramet">Modèle:Article</ref>. L'année suivante, il remporte Paris-Roubaix en dominant au sprint Gustave Garrigou, et devient le premier et unique Roubaisien à remporter l'épreuve<ref name="article Nord Eclair"/>,<ref name="Ramet"/>. Deux ans plus tard, il gagne à nouveau la course nordiste et devient également champion de France sur route<ref name="Ramet"/>.

Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, Crupelandt est décoré de la Croix de guerre en 1915 et est blessé deux fois<ref name="article Nord Eclair"/>,<ref name="Ramet"/>. Trois ans plus tard, Crupelandt est arrêté pour avoir volé des batteries de voiture à Chatou<ref name="Ramet"/>. Il est alors condamné à deux ans de prison<ref name="article Nord Eclair"/>. Voulant reprendre la compétition en 1921, il en est empêché par l'Union vélocipédique de France qui refuse de lui accorder une licence en raison de cette condamnation passée<ref name="article Nord Eclair"/>,<ref name="Ramet"/>. Il court alors dans une fédération dissidente, la Société des courses<ref name="Ramet"/>. En 1923, sans être officiellement inscrit, Crupelandt se mêle au peloton de Paris-Roubaix et termine la course parmi les meilleurs<ref name="article Nord Eclair"/>.

Crupelandt se reconvertit à Roubaix dans la vente de vélos puis y tient un bistrot<ref name="Ramet"/>. Souffrant de diabète, il meurt dans la commune le Modèle:Date alors qu'il est amputé des deux jambes, quasiment aveugle et vivant dans une grande pauvreté<ref name="article Nord Eclair"/>,<ref name="Ramet"/>.

Le dernier secteur pavé de Paris-Roubaix, long de Modèle:Unité<ref name="Ramet"/>, ou Modèle:Unité<ref name="article Nord Eclair"/>, et situé près du vélodrome de Roubaix, porte le nom de Charles Crupelandt. Ce secteur a été inauguré en 1996<ref name="Ramet"/>.

Dans les arts

En 1912, Charles Crupelandt a été le principal sujet d'un tableau cubiste de Jean Metzinger, Au vélodrome également connu sous le titre Le cycliste. La peinture représente les derniers mètres du Paris–Roubaix 1912 au travers de son vainqueur, illustré sur le vélodrome qui clôt l'épreuve. C'est la première toile d'art contemporain à représenter spécifiquement le sport et ses champions<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, dans laquelle sont intégrés les concepts de Metzinger sur la perspective multiple, la simultanéité et le temps, en accord avec ses préceptes selon lesquels l'art moderne devait intégrer une quatrième dimension pour rivaliser avec les grands tableaux d'antan<ref name=":0" />. Le tableau a été acquis par Peggy Guggenheim en 1945 et est maintenant visible à la collection Peggy Guggenheim de Venise.

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Charles Crupelandt 1913

Palmarès

Résultats sur le Tour de France

7 participations

Références

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Bibliographie

Liens externes

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