Paris-Roubaix

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Modèle:Autre4 Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Compétition sportive

Le vélodrome de Roubaix
Le vélodrome de Roubaix où ont lieu les Modèle:Unité mètres de la course

Paris-Roubaix est l'une des plus anciennes courses cyclistes, créée en 1896 par Théodore Vienne après l'ouverture du nouveau vélodrome de Roubaix. Cette classique flandrienne s'est disputée tous les ans jusqu'à nos jours, en mars ou en avril, interrompue seulement par les deux guerres mondiales et la pandémie de Covid-19<ref>Cyclisme. L’édition 2020 de Paris-Roubaix annulée</ref>. Depuis 1966, elle ne part plus de la région parisienne mais de Picardie : de Chantilly de 1966 à 1976 et de Compiègne, depuis 1977, avant de parcourir plus de Modèle:Unité vers le nord.

Surnommée « l'enfer du Nord », « la dure des dures » comme le vantent les affiches de la Modèle:106e, « la Pascale » ou encore « la reine des classiques » voire « la plus belle des classiques », la course inclut plusieurs secteurs pavés, tel le décisif « Carrefour de l'Arbre », augmentant notablement les risques de chute et de crevaison. La tranchée de Wallers-Arenberg, « découverte » par le régional Jean Stablinski en 1967, a failli coûter sa jambe à Johan Museeuw en 1998. Ses deux kilomètres sont « un rodéo où tout tremble ». Ce secteur pavé mythique, de son vrai nom la « Drève des Boules d'Hérin », ne figure toutefois pas au parcours en 2005 en raison d'effondrements souterrains ayant trop déformé la chaussée. Après sa restauration, cet authentique monument historique de la course a été réintégré au parcours en 2006.

D'autres secteurs, très étroits, ont été tracés entre les champs de betteraves et ils ne peuvent être empruntés qu'en file indienne. Quand l'épreuve se déroule sous la pluie, la boue ajoute à la difficulté et aux risques. Le vainqueur est non seulement un homme fort du peloton, mais il doit aussi être chanceux et bien soutenu par ses équipiers.

La course est très prestigieuse, comme le confirme la présence, dans le palmarès ci-dessous, du premier vainqueur du Tour de France, Maurice Garin (1897, 1898), des célèbres Fausto Coppi (1950) et Louison Bobet (1956), et de deux quintuples vainqueurs du Tour, Eddy Merckx (1968, 1970, 1973) et Bernard Hinault (1981) qui à l'arrivée lâche « Paris-Roubaix est une connerie ». Le record de victoires est détenu avec quatre succès par les Belges Roger De Vlaeminck, (1972, 1974, 1975 et 1977) et Tom Boonen, (2005, 2008, 2009 et 2012). Le record de victoires consécutives est partagé par le Français Octave Lapize (1909, 1910 et 1911) et l'Italien Francesco Moser (1978, 1979, 1980).

Cette classique, autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du monde puis du ProTour, fait désormais partie de l'UCI World Tour. Cette course a été élevée au rang de Monument du cyclisme au même titre que Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. Le vainqueur reçoit un trophée constitué d'un véritable pavé.

Depuis 2021, la course comporte une version féminine dont la [[Paris-Roubaix Femmes 2021|Modèle:1re]] s'est courue le Modèle:Date-.

Histoire

Genèse de Paris-Roubaix

Fichier:Theo Vienne, Founder of Paris-Roubaix, circa 1896.jpg
Théodore Vienne
Fichier:Velodrome de Roubaix 1899.jpg
Action de la Société Anonyme du Vélodrome de Roubaix en date du 3. Mars 1899

Au début de l'année 1895, Théodore Vienne et Maurice Pérez, deux filateurs roubaisiens décident d'édifier un vélodrome à proximité du parc Barbieux, sur un terrain situé sur le territoire de la commune de Croix, à l'angle de la rue d'Hempempont et de la rue Verte. Le parc Barbieux, à cheval sur les communes de Roubaix et de Croix, est à l'époque un lieu prisé des sportmen et jouit de la réputation de plus beau parc du nord de la France. Il a également l'avantage d'être desservi par le Mongy et d'être situé à proximité de la gare de Croix - Wasquehal<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Sous la direction de l'architecte Dupire, les travaux débutent en avril 1895 et s'achèvent dès la fin du mois suivant. Le Vélodrome roubaisien, doté d'une piste en ciment d'une longueur de Modèle:Unité, est inauguré le dimanche Modèle:Date avec une compétition composée de sept épreuves, devant plusieurs milliers de spectateurs. Durant les années suivantes, il voit s'affronter les meilleurs pistards de l'époque<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

En cette fin de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le calendrier des compétitions sur route est moins dense que sur piste. Paris-Brest-Paris et Bordeaux-Paris sont les courses les plus réputées. En février 1896, Vienne et Pérez ont l'idée de créer une course qui partirait de Paris pour arriver dans leur nouveau vélodrome<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Ils obtiennent le soutien du Vélo et de son directeur de l'époque, Paul Rousseau, en lui envoyant la lettre suivante :

Modèle:Début citation blocCher Monsieur Rousseau,
Bordeaux-Paris approche, la grande épreuve annuelle a tant fait pour la propagande cycliste qu'il nous est venu une idée. Que penseriez-vous d'une course d'entraînement précédant Bordeaux-Paris de quatre semaines ?
Paris-Roubaix présente un parcours de Modèle:Nobr environ, ce serait donc un jeu d'enfant pour les futurs participants de Bordeaux-Paris. L'arrivée s'effectuerait au Vélodrome Roubaisien par quelques tours de piste. L'accueil fait à tous sera enthousiaste, d'autant plus que nos concitoyens n'ont jamais eu le spectacle d'une grande course sur route, à ce sujet du reste nous comptons assez d'amis pour croire que Roubaix est véritablement une ville hospitalière.
Comme prix nous inscrivons d'ores et déjà un premier prix de Modèle:Unité au nom du Vélodrome Roubaisien et allons nous occuper de le faire suivre d'une respectable série d'autres prix pour donner satisfaction à tous. Comme date, nous croyons que le Modèle:Date- conviendrait parfaitement car les coureurs de Bordeaux-Paris seront déjà en bonne forme à cette date et il leur restera trois semaines jusqu'à la grande épreuve pour se remettre.
Et maintenant pouvons-nous compter sur le patronage du Vélo et sur votre concours pour l'organisation, le départModèle:Etc.? Si oui, annoncez de suite notre great event et ouvrez dans vos colonnes la liste des engagements.
Veuillez agréer nos amicales salutations.Modèle:Fin citation bloc

L'organisation de la course est ainsi confiée au Vélo et au principal rédacteur de sa rubrique cycliste, Victor Breyer. Celui-ci est d'abord chargé de reconnaître la course. Il effectue une première partie du trajet, jusqu'à Amiens, dans une Panhard 6CV, puis s'élance le lendemain à bicyclette en direction de Roubaix. Épuisé après une journée passée sur les routes pavées et sous la pluie, Breyer envoie à Minart une missive lui demandant d'annuler ce « projet diabolique », qu'il considère comme dangereux pour les coureurs<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Des membres du clergé expriment également leur opposition à la course. Prévue pour le dimanche de Pâques, elle empêcherait coureurs et spectateurs d'assister à l'office. Vienne annonce la célébration d'une messe à la chapelle de la famille d'Orléans, près du lieu de départ. L'heure matinale de la course empêchera finalement la tenue de cet office<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Les premiers participants arrivent la veille de la course à la Brasserie de l'Espérance. Seulement la moitié des inscrits sont présents : Modèle:Unité dont Modèle:Unité signent la feuille de départ le matin du Modèle:Date, au café Gillet près du bois de Boulogne, et s'élancent de la porte Maillot lorsque le directeur du Vélo, Paul Rousseau, donne le départ<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

1896-1914

Fichier:Btv1b8438637g-p030.jpg
Le premier Paris-Roubaix. Le vainqueur est au-dessus du tampon du photographe (noms rapportés).
Fichier:1896Josef Fischer.jpg
Josef Fischer, le gagnant 1896.

Cette première édition est remportée en solitaire par l'Allemand Josef Fischer. Il met plus de Modèle:Unité pour parcourir les Modèle:Unité de course, passant par Beauvais (Oise), Amiens, Doullens (Somme) où se trouve la principale difficulté, Arras, Hénin-Liétard (Pas-de-Calais), Seclin, Lesquin, Hem (Nord)<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Ce parcours ne subit que peu de modifications durant les années suivantes. En 1906, le secteur de Hénin-Liétard-Carvin est contourné par Douai. À la suite de la catastrophe de Courrières, les mineurs de la région sont en grève et l'organisation craint pour la sécurité des coureurs<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Ce détour est conservé lors des trois éditions suivantes en raison de l'accueil enthousiaste réservé à la course à Douai<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le lieu d'arrivée reste le vélodrome jusqu'en 1914. Le départ change en revanche d'emplacement. En 1898, le préfet de police de Paris refuse que la course parte de la capitale en raison des embouteillages<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Jusqu'en 1913, la course démarre à Chatou, dans le département de Seine-et-Oise. L'édition 1901 est néanmoins l'occasion d'un dernier départ de la porte Maillot.

L'édition de 1898 est également celle d'un changement de formule. Afin d'enrayer la diminution du nombre d'engagés, les organisateurs autorisent l'entraînement des coureurs, y compris par des motocyclistes et automobilistes. En outre, une course motocycliste est organisée simultanément. Maurice Garin signe à cette occasion son deuxième succès et ne rejoint l'arrivée qu'avec trois quarts d'heure de retard sur le vainqueur de la course motocycliste<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La présence d'entraîneurs motorisés n'empêche pas la baisse de la participation (Modèle:Nobr en 1899, 19 en 1900<ref>Modèle:Harvsp</ref>), mais attire des pistards. Ce sont ainsi deux stayers, Albert Champion et Émile Bouhours, qui s'imposent lors des deux éditions suivantes<ref>Modèle:Harvsp</ref>, Bouhours battant le record. Maurice Garin obtient cette année-là son quatrième et dernier podium, malgré son refus d'effectuer les tours de vélodrome à l'arrivée<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:Paris-Roubaix-1900.jpg
Paris-Roubaix 1900

Plusieurs changements interviennent en 1901, afin de raviver l'intérêt de la course. L'entraînement motorisé est abandonné pour différencier davantage Paris-Roubaix de Bordeaux-Paris et éviter que ne se produisent de nouveaux accidents causés par les motos. Les entraîneurs humains restent autorisés (tandems, triplettes). L'organisation est confiée au nouveau quotidien L'Auto-Vélo, qui deviendra L'Auto, et le départ revient à la porte Maillot. Cette édition retrouve le succès, avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les entraîneurs sont abandonnés une première fois en 1904, de nouveau autorisés en 1905 puis progressivement interdits, d'abord pour la fin du parcours à partir de Beauvais en 1908<ref>Modèle:Harvsp</ref> et définitivement en 1910<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Ces années voient le développement des groupes cyclistes constitués par les constructeurs. Les plus importants (Peugeot, Alcyon, La Française) sont capables de rassembler plusieurs prétendants à la victoire et pèseront sur le déroulement de la compétition<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le palmarès de cette période de 1896 à 1914 est dominé par les coureurs français, qui gagnent 14 des Modèle:Unité<ref group="Note">Les seuls vainqueurs étrangers de cette période étant l'Allemand Josef Fischer (1896), l'Italien Maurice Garin (1897 et 1898), le Belge Cyrille Van Hauwaert (1908) et le Luxembourgeois François Faber (1913).</ref>. Cette hégémonie est expliquée par l'« importance du secteur professionnel français » et la participation limitée des coureurs étrangers, soit par manque de moyens de transport, soit en raison de la prévalence du cyclisme sur piste dans certains pays (les courses sur route sont notamment interdites en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas)<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Les coureurs emblématiques de cette époque sont Maurice Garin, double vainqueur (1897, 1898) et qui remportera le premier Tour de France en 1903, Octave Lapize, premier coureur parvenant à s'imposer trois fois sur Paris-Roubaix. Il gagne pour la première fois en 1909 alors qu'il est inconnu et remporte les deux éditions suivantes, ainsi que le Tour de France 1910. Enfin Charles Crupelandt demeure le seul lauréat roubaisien. Un tronçon pavé inauguré en 1996 à Roubaix porte son nom.

1919-1939

Fichier:Tour de France - Rebry.JPG
Gaston Rebry lors du Tour de France 1929

Après cinq ans d'interruption, Paris-Roubaix est de nouveau disputé le Modèle:Date. Le peloton respecte une minute de silence au départ en hommage aux victimes de la guerre dont Lapize et Faber, morts au combat. Les principales figures de la course ont en outre mis fin à leur carrière, de sorte que le peloton est fortement modifié. L'itinéraire subit également les conséquences de la guerre. La fin du parcours est impraticable en raison notamment des bombardements et contraint la course à passer par Saint-Pol-sur-Ternoise et Béthune après Doullens<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Constatant la désolation de la région, le journaliste Victor Breyer écrit alors : « Ici, c’est vraiment l’Enfer du Nord »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Surtout, le vélodrome n'est plus en état d'accueillir l'arrivée. La piste en bois a notamment disparu. Les organisateurs doivent trouver un nouveau lieu d'arrivée. Il s'agit d'abord de l'avenue de Jussieu puis du stadium Jean-Dubrulle. À partir de 1922 et jusqu'en 1939, la course se conclut sur l'avenue des Villas qui devient avenue Gustave-Delory en 1937<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Trois éditions font exception : la ligne d'arrivée est placée au stade Amédée-Prouvost de Wattrelos en 1929, et à l'hippodrome des Flandres de Marcq-en-Barœul en 1935 et 1936<ref>Modèle:Harvsp</ref> afin de percevoir les recettes du public placé en tribune<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le palmarès de l'entre-deux-guerres est dominé par les coureurs belges. Ils remportent 15 des 21 éditions et occupent une grande partie des places d'honneur<ref group="Note">Ils sont ainsi neuf parmi les dix premiers en 1938.</ref>. Cette domination peut être expliquée par des facteurs culturels, géographiques et techniques. Paris-Roubaix est, avec le Tour des Flandres, la principale course de la saison. La bicyclette est un moyen de transport prisé en Belgique, en raison « de sa faible superficie et de sa densité urbaine ». Enfin, contrairement à la France qui modernise ses routes, le réseau belge est essentiellement constitué de « routes étroites et pavées »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Gaston Rebry, triple vainqueur belge, est le premier coureur à recevoir le surnom de « Monsieur Paris-Roubaix » et exprime la force de ses compatriotes sur la course : « Ça est jour de kermesse pour nous aujourd'hui »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Malgré la domination belge, le premier doublé Paris-Roubaix-Tour des Flandres est réalisé par le Suisse Heiri Suter en 1923<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les coureurs italiens sont présents dès 1920. Malgré la présence de leurs meilleurs champions de l'époque (Costante Girardengo, Ottavio Bottecchia, Alfredo Binda)<ref>Modèle:Harvsp</ref>, ce n'est qu'en 1937 que Jules Rossi devient le premier vainqueur italien de Paris-Roubaix.

Paris-Roubaix pendant la Seconde Guerre mondiale

La France entre en guerre en septembre 1939. Après des mois de « drôle de guerre », les forces allemandes lancent une offensive contre les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France le Modèle:Date. Roubaix est occupée par les forces allemandes le Modèle:Date.

Aucune course cycliste n'est disputée dans le Nord durant l'année. L'Auto tente d'organiser Paris-Roubaix mais la situation de Roubaix en zone des armées empêche d'y faire arriver la course. Une inversion du parcours est proposée, de Roubaix à Paris, mais se heurte au refus du Préfet de la Somme et du Grand Quartier Général. Un « Paris-Roubaix de guerre » a tout de même lieu sous le nom de Trophée Duralumin entre Le Mans et Paris. Rassemblant Modèle:Nobr dont seulement deux étrangers<ref>Modèle:Harvsp</ref>, il est remporté par Joseph Soffietti au Parc des Princes. En 1941 et 1942, le parcours originel ne peut pas être emprunté en raison du découpage de la France occupée - le Nord et le Pas-de-Calais sont dans la zone d'Administration militaire de la Belgique et du Nord - et l'existence d'une frontière sur la Somme délimitant la zone de peuplement allemand. C'est entre Paris et Reims que se court l'« ersatz de Paris-Roubaix » qui voit les victoires de Jules Rossi et Émile Idée<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

En 1943, l'Auto obtient l'autorisation d'organiser la course entre Paris et Roubaix<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La compétition reprend son cours. À la Libération, le journal est interdit. Il est remplacé en 1946 par L'Équipe qui prend les rênes de Paris-Roubaix.

L'« ère des seigneurs »

Après la guerre et jusqu'au début des années 1980, s'ouvre l'« ère des seigneurs », où vont se succéder au palmarès des champions tels que Fausto Coppi, Rik Van Looy, Louison Bobet, Eddy Merckx, Roger De Vlaeminck, Francesco Moser et Bernard Hinault. Ces coureurs sont tous issus des trois grandes nations du cyclisme sur route, à savoir la Belgique, la France et l'Italie<ref name="100PR">100 Paris-Roubaix - Patrimoine d'un siècle, de Sébastien Fleuriel</ref>.

En 1958, le Super Prestige Pernod est créé. Richement doté, il propose un classement prenant en compte les plus grandes courses de la saison. Paris-Roubaix octroie Modèle:Unité, soit seulement Modèle:Unité de moins que le championnat du monde. Un résumé de la course est télévisé pour la première fois en 1967 et la publicité qu'elle génère attire des marques extérieures au monde du sport<ref name="100PR"/>. Les organisateurs qui ont remis en avant les secteurs pavés, favorisent les victoires de coureurs agiles sur leur vélo et habiles à éviter les pièges, ornières et trous entre les pavés<ref name="100PR"/>. Les victoires des anciens cyclo-crossmen comme De Vlaeminck, Merckx ou Madiot en sont l'illustration<ref name="100PR"/>. La victoire de Bernard Hinault en 1981 avec le maillot arc-en-ciel, malgré son dégoût de la course (Modèle:Citation) montre que les grands champions de cette époque se doivent d'être présents pour ajouter la course à leur palmarès<ref name="100PR"/>.

Disparition et sauvegarde des pavés

À l'origine, les routes pavées ne constituent pas une spécificité de Paris-Roubaix. Durant les premières décennies, elles représentent une soixantaine de kilomètres du parcours : une quarantaine de kilomètres ininterrompus entre Hénin-Liétard et Roubaix, et une vingtaine dans les principales villes traversées. Les voies restantes sont encore en terre, sauf de rares secteurs déjà bitumés. Paris-Roubaix est alors davantage caractérisée par sa distance, plus courte que celle des classiques de l'époque, ce qui la rend plus nerveuse<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:Trouee dArenberg - Paris-Roubaix 2008.jpg
La trouée d'Arenberg

Le bitume commence son apparition massive durant l'entre-deux-guerres. Un premier tronçon pavé est recouvert en 1939, entre Forest-sur-Marque et Hem. Cette évolution est alors considérée comme un progrès : « Dans six ans, toutes les routes de Paris-Roubaix seront modernisées », prédit un responsable des Ponts et chaussées. Après un arrêt pendant l'invasion allemande, la pose d'enrobé reprend dans les années 1940. Le nombre de kilomètres pavés tombe à 31 en 1955, et atteint son minimum en 1965 avec Modèle:Unité.

La difficulté de la course se déprécie. Par conséquent, les arrivées au sprint sont de plus en plus nombreuses, et la vitesse s'accroît. Les Paris-Roubaix les plus rapides sont ainsi disputés durant cette période. Rik Van Steenbergen en 1948<ref>Modèle:Harvsp</ref> puis Peter Post en 1964 battent successivement le record de vitesse de la course et décrochent à l'occasion le Ruban jaune. Le record de Modèle:Unité établi par Post résistera jusqu'en 2017 quand une nouvelle marque sera établie à Modèle:Unité par Greg Van Avermaet<ref name="LEquipe_2017-04-09">Modèle:Article</ref>, Modèle:Unité par Dylan Van Baarle en 2022, et Modèle:Unité par Mathieu van der Poel en 2023.

Dès 1955, le parcours subit quelques modifications et s'allonge de vingt kilomètres en explorant le Pévèle afin de trouver de nouveaux secteurs. Des côtes pavées sont notamment trouvées à Mons-en-Pévèle : la côte de Moncheaux, puis le Caouin et le pas Roland, qui sont goudronnés l'un après l'autre<ref>Modèle:Harvsp</ref>. En 1966, le parcours de Paris-Roubaix est modifié en profondeur. Le départ est situé à Chantilly et l'ensemble du nouveau tracé est déplacé vers l'est où se trouvent de nouvelles portions pavées<ref name="Sergent142">Modèle:Harvsp</ref>. La première d'entre elles est située à Hornaing, d'autres à Ferrain, Rieulay, Flines-les-Raches. Elles permettent de porter le total des routes pavées à une quarantaine de kilomètres<ref>Modèle:Harvsp</ref>. À la demande de Jacques Goddet, la recherche de secteurs pavés se poursuit, notamment après le goudronnage du pas Roland en 1967<ref>Modèle:Harvsp</ref>. En 1968, Jean Stablinski fait découvrir à Albert Bouvet une route pavée qui deviendra un lieu emblématique de Paris-Roubaix : la tranchée de Wallers-Aremberg<ref name="Sergent142" />.

Internationalisation et spécialisation des coureurs

Avec la création de la Coupe du monde de cyclisme sur route en 1989, l'élite du cyclisme international se segmente entre les coureurs spécialistes des classiques et les spécialistes des courses par étapes. Ainsi Miguel Indurain et Lance Armstrong, respectivement quintuple et ancien septuple vainqueurs du Tour de France durant les années 1990 et 2000, sont absents de Paris-Roubaix ainsi que d'autres épreuves majeures du début de saison<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Une segmentation se crée également parmi les coureurs de classiques, notamment entre spécialistes de courses dites « flandriennes » et de courses dites « ardennaises ». Paolo Bettini, triple vainqueur de la coupe du monde, n'a par exemple jamais participé à Paris-Roubaix<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parmi les spécialistes des courses « flandriennes », la puissante équipe Mapei, capable d'aligner des équipes distinctes sur les classiques et sur les grands tours, domine Paris-Roubaix à la fin des années 1990 avec cinq victoires dont trois triplés (1996, 1998 et 1999) et avec l'un des coureurs emblématiques de cette course, vainqueur à trois reprises, Johan Museeuw. Le directeur sportif de l'équipe Patrick Lefevere, qui recevra le surnom d'« autre Monsieur Paris-Roubaix », prolonge cette domination dans les années 2000 avec les équipes Domo-Farm Frites (deux succès dont un nouveau triplé en 2001) et Quick Step (quatre succès avec Tom Boonen en 2005, 2008, 2009 et 2012).

UCI ProTour et World Tour

Tom Boonen, quadruple vainqueur.
Tom Boonen, quadruple vainqueur, ici lors de sa quatrième victoire en 2012.

En 2005, l'UCI met en œuvre une réforme du cyclisme sur route. Les épreuves du calendrier de l'UCI sont réparties sur cinq circuits continentaux, à l'exception des courses majeures qui forment l'UCI ProTour et auxquelles sont tenues de participer les meilleures équipes. Paris-Roubaix fait partie de ce calendrier en 2005 et 2006. Cette réforme est cependant l'objet de désaccords entre l'UCI et des principaux organisateurs de courses dont ASO, organisateur de Paris-Roubaix. Ainsi en 2007 ASO s'affranchit de la règle exigeant la présence des équipes ProTour sur les épreuves du calendrier en refusant l'équipe Unibet.com<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'année suivante, les organisateurs retirent leurs courses du ProTour. Paris-Roubaix fait partie du calendrier de l'UCI sans délivrer de point pour le ProTour ni pour l'UCI Europe Tour. En 2009, l'UCI crée un nouveau calendrier mondial, comprenant le ProTour et un calendrier historique dont fait partie Paris-Roubaix. En 2011, la course intègre l'UCI World Tour.

L'édition 2016 est la première à être diffusée en intégralité. Elle voit la victoire à la surprise générale de Mathew Hayman devant le quadruple lauréat Tom Boonen, qui échoue de peu au sprint dans sa recherche de cinquième victoire. La course est remportée en 2018 par le champion du monde Peter Sagan (une première depuis Bernard Hinault en 1981), est marquée par la mort du Belge Michael Goolaerts, victime d'un arrêt cardiaque.

L'édition 2020, initialement prévue le 12 avril, est annulée par le préfet Michel Lalande en raison de la pandémie de Covid-19 après avoir été reportée au 25 octobre. L'édition 2021 est également déplacée en octobre<ref>Modèle:Lien web</ref>, décision critiquée par le milieu cycliste<ref>Modèle:Lien web</ref> alors que les courses sont maintenues en avril en Belgique. La course est marquée par le mauvais temps, les sections pavées sont boueuses et glissantes. La victoire se joue sur le vélodrome lors d'un sprint entre trois coureurs qui découvrent la course. Le champion d'Europe Sonny Colbrelli s'impose devant Florian Vermeersch et Mathieu van der Poel.

Parcours

L'ancien parcours (1896-1965)

Les Modèle:Unité éditions de Paris-Roubaix, de 1896 à 1965, se sont déroulées sur des parcours similaires. Partant de Paris ou de sa banlieue (Chatou et Saint-Denis notamment), la course passait par Pontoise, Beauvais, Amiens, Doullens, Arras, Hénin-Liétard, puis arrivait à Roubaix en contournant Lille par Seclin, Lesquin, Hem. Les principales entorses à ce tracé sont le détour par Douai de 1906 à 1909, en raison de la volonté des organisateurs d'éviter Hénin-Liétard-Carvin à la suite de la catastrophe de Courrières, et le passage par Saint-Pol-sur-Ternoise et Béthune après Doullens en 1919, les routes habituelles étant impraticables au sortir de la guerre<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

La première difficulté était une côte située à Cormeilles<ref>Modèle:Harvsp</ref> au sommet de laquelle une prime de Modèle:Nombre ou Modèle:Nombre était attribuée au coureur passant en tête<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le lieu emblématique de Paris-Roubaix à cette époque est la côte de Doullens dans la Somme. Elle a joué un rôle important dans la course durant les premières décennies et était considérée comme le premier « juge de paix ». Elle est située sur la route nationale 25 à la sortie de Doullens et mène au hameau de Beaurepaire. Longue de Modèle:Unité, elle était exposée au vent ce qui provoquait la formation de bordures au sein du peloton.

La suite de la course empruntait des routes pavées, dont notamment des secteurs stratégiques à Arras et Hénin-Carvin. Lorsque ces secteurs ont commencé à disparaître, de nouvelles routes ont été recherchées dans le Pévèle à partir de 1955. Plusieurs côtes pavées sont ainsi dénichées à Mons-en-Pévèle : les côtes de Moncheaux et de Mons, puis le Caouin en 1958 et le pas Roland<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La poursuite de la modernisation des routes, y compris de ces secteurs, conduit à l'adoption d'un nouveau parcours en 1966.

Fichier:Pavé, 100ème Paris-Roubaix.001.jpg
Le pavé emblème de la Modèle:100e édition du Paris-Roubaix, le 14 avril 2002.

Parcours moderne

Fichier:Route pavée crt 2002.jpg
Pavé dans le nord de la France, près de Lille.

Si à l'origine, la course relie Paris à Roubaix, en 1966 le départ est déplacé à Chantilly, à Modèle:Unité au nord, puis en 1977 à Compiègne, à Modèle:Unité au nord<ref name="CycNews 21 June 2006">Modèle:Lien web</ref>. De Compiègne, le parcours suit une route sinueuse de Modèle:Unité au nord jusqu'à Roubaix, atteignant les premiers pavés après environ Modèle:Unité de course. Au cours des Modèle:Unité derniers kilomètres, les secteurs pavés s'étendent sur plus de Modèle:Unité. Fait unique pour une course de ce niveau, l'épreuve se termine avec Modèle:Unité à parcourir sur la piste en béton lisse du mythique Vélodrome extérieur André-Pétrieux à Roubaix. Le parcours est ajusté d'année en année au fur et à mesure que les anciennes routes sont refaites et des découvertes de nouveaux secteurs pavés des organisateurs pour conserver le caractère de la course. En 2005, par exemple, la course comprenait Modèle:Unité de secteurs pavés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lieux du départ

Le lieu de départ a évolué au fil des années : Modèle:Début de colonnes

  • 1896-1897 : Porte Maillot, Paris
  • 1898-1899 : Chatou
  • 1900 : Saint-Germain
  • 1901 : Porte Maillot, Paris
  • 1902-1913 : Chatou
  • 1914 : Suresnes
  • 1919-1928 : Suresnes
  • 1929-1937 : Porte Maillot, Paris
  • 1938 : Argenteuil
  • 1939 : Porte Maillot, Paris
  • 1943-1965 : Saint-Denis
  • 1966-1976 : Chantilly
  • Depuis 1977 : Compiègne

Modèle:Fin de colonnes

Les premiers kilomètres qui servent de Modèle:Citation, précèdent le départ réel, qui a lieu selon les années dans des lieux différents : Modèle:Début de colonnes

  • 1896-1897 : Porte Maillot
  • 1898-1899 : Chatou
  • 1900 : Saint-Germain
  • 1901 : Porte Maillot
  • 1902-1913 : Chatou
  • 1914 : Suresnes
  • 1919 : Suresnes
  • 1920-1922 : Chatou
  • 1923-1929 : Le Vésinet
  • 1930-1938 : Argenteuil
  • 1939 : Le Vésinet

Modèle:Fin de colonnes

Les principaux secteurs pavés

Les organisateurs classent les pavés en fonction de la longueur, de l'irrégularité, de l'état général et de leur position dans la course<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Troisvilles à Inchy

Le secteur pavé de Troisvilles à Inchy est généralement le premier tronçon pavé, situé vers le centième kilomètre de la course. Il est utilisé pour la première fois en 1987 et est généralement le plus haut de tous les secteurs pavés avec ses Modèle:Unité d'altitude<ref name="CycNews 28 Sectors">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="LeTour 28 Sectors">Modèle:Lien web</ref>.

Haveluy à Wallers

Le secteur pavé d'Haveluy à Wallers est long de Modèle:Unité. Il porte le nom de Bernard Hinault (vainqueur de 1981) et figure également fréquemment sur les Quatre Jours de Dunkerque. Il commence par une légère montée et se termine par une légère descente.

Trouée d'Arenberg

Fichier:2013 Paris - Roubaix, Forest of Arenberg.jpg
L'édition 2013 sur la trouée d'Arenberg.

La trouée d'Arenberg (ou tranchée d'Arenberg, trouée de Wallers-Arenberg), est le symbole de Paris-Roubaix. Elle est officiellement nommée « La Drève des Boules d'Hérin ». Ses Modèle:Unité de pavés ont été posés à l'époque de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] à travers la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers, à proximité de Wallers et de Valenciennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. La route a été proposée pour Paris-Roubaix par l'ancien professionnel Jean Stablinski, qui avait travaillé dans la mine sous les bois d'Arenberg<ref>L'Équipe, Modèle:Date-</ref>. La mine a fermé ses portes en 1990 et le passage est maintenant préservé. Bien qu'il soit situé à près de Modèle:Unité de Roubaix, le secteur s'avère généralement décisif et l'expression Modèle:Citation<ref>Paris-Roubaix : j'ai testé l'enfer d'Arenberg - Le Parisien</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> est souvent utilisée par les suiveurs.

Introduit en 1968, le passage est fermé de 1974 à 1983 par l'Office national des forêts. Jusqu'en 1998, l'entrée dans Arenberg se fait légèrement en descente, conduisant à un sprint pour la meilleure position. L'itinéraire est inversé en 1999 pour réduire la vitesse. Cette modification est due à l'accident en 1998 de Johan Museeuw, alors leader de la Coupe du monde, qui a entraîné une gangrène si grave que l'amputation de sa jambe a été envisagée. En 2001, Philippe Gaumont s'est cassé le fémur après être tombé au départ de la trouée en menant le peloton<ref name="Équipe 8 April 2006"/>.

En 2005, la trouée d'Arenberg est laissée de côté, car selon les organisateurs, les conditions se sont détériorées au-delà des limites de sécurité, les mines abandonnées ayant entraîné la disparition de sections. Les conseils régionaux et locaux ont dépensé Modèle:Euro pour restaurer la largeur d'origine de trois mètres et la course a continué à l'utiliser<ref name="Équipe 8 April 2006">L'Équipe, Modèle:Date-</ref>. Le coureur italien Filippo Pozzato a déclaré après avoir essayé le secteur à la suite des réparations : Modèle:Citation<ref name="Équipe 8 April 2006"/>. Au cours des années, de nombreux fans ont emporté des pavés comme souvenirs et ceux-ci doivent être remplacés par les Amis de Paris-Roubaix<ref name="LesAmis-PDF">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Col-début Modèle:Col-2

Mons-en-Pévèle

Deuxième des trois secteurs classés en difficulté cinq étoiles, le secteur pavé de Mons-en-Pévèle est long de Modèle:Unité. Il comprend une montée et deux virages à angle droit. Il est emprunté pour la première fois en 1978 et a toujours été emprunté depuis sauf en 2001.

Carrefour de l'Arbre

Le Carrefour de l'Arbre (ou Pavé de Luchin) est la dernière section classée cinq étoiles, soit le niveau le plus difficile. Le carrefour est située entre Gruson et Camphin-en-Pévèle. L'itinéraire part vers l'ouest de Camphin-en-Pévèle le long de la rue de Cysoing en direction de Camphin de l'Arbre. La première moitié est une série de virages, puis on retrouve des pavés irréguliers en direction de Luchin. La seconde moitié se termine au restaurant Café de l'Arbre et a un pavé plus homogène. Ce secteur de Modèle:Unité s'est souvent avéré décisif en raison de sa proximité avec Roubaix (Modèle:Unité) et de la difficulté cumulée.

Roubaix, Espace Charles Crupelandt

Le secteur pavé de Roubaix est le dernier tronçon de pavés avant le vélodrome. Il porte le nom de Charles Crupelandt, le seul vainqueur originaire de Roubaix, qui a gagné en 1912 et 1914.

Ce secteur de Modèle:Unité est créé pour le centenaire en 1996 en posant une bande de nouveaux pavés lisses au centre d'une large rue. Parmi les pavés, il y a des plaques pour chaque vainqueur de la course, donnant à la route le nom officiel de « Chemin des Géants ».

Modèle:Col-2

Les principales difficultés pour l'édition 2014
Secteur Localisation Longueur Difficulté
19 Trouée d'Arenberg Modèle:Unité 05 *****
11 Mons-en-Pévèle Modèle:Unité 05 *****
4 Carrefour de l'Arbre Modèle:Unité 05 *****
26 Quiévy > Saint-Python Modèle:Unité 04 ****
20 Haveluy > Wallers Modèle:Unité 04 ****
17 Hornaing > Wandignies-Hamage Modèle:Unité 04 ****
15 Tilloy-lez-Marchiennes > Sars-et-Rosières Modèle:Unité 04 ****
12 Auchy-lez-Orchies > Bersée Modèle:Unité 04 ****
7 Cysoing > Bourghelles Modèle:Unité 04 ****
5 Camphin-en-Pévèle Modèle:Unité 04 ****

Modèle:Col-fin

L'arrivée

Fichier:Petegemshower.JPG
Les cabines de douche du vélodrome de Roubaix portent le nom d'un ancien vainqueur.

L'arrivée est située jusqu'en 1914 sur la piste d'origine à Croix, où se trouve maintenant la clinique du Parc. Il y eut ensuite différents lieux d'arrivée :

  • 1896-1914 : Rue Verte/route d'Hempempont, Croix, Roubaix
  • 1919 : avenue de Jussieu, Roubaix
  • 1920-1921 : stade Jean-Dubrulle, Roubaix
  • 1922-1928 : avenue des Villas (actuellement avenue Gustave Delory), Roubaix
  • 1929 : stade Amédée-Prouvost, Wattrelos
  • 1930-1934 : avenue des Villas, Roubaix
  • 1935-1936 : hippodrome des Flandres, Marcq
  • 1937-1939 : avenue Gustave-Delory (anciennement avenue des Villas), Roubaix
  • 1943-1985 : vélodrome André-Pétrieux
  • 1986-1988 : avenue des Nations-Unies
  • depuis 1989 : vélodrome André-Pétrieux

La course a déménagé au vélodrome actuel en 1943, et elle y est restée à l'exception de 1986, 1987 et 1988 lorsque l'arrivée était dans l'avenue des Nations-Unies, devant les bureaux de La Redoute, la société de vente par correspondance qui sponsorise la course. Une plaque commémorative au 37 avenue Gustave-Delory rend hommage à Émile Masson junior, le dernier à y gagner.

La salle de douche à l'intérieur du vélodrome se distingue par ses stalles ouvertes en béton à trois côtés et à faible paroi, chacune avec une plaque en laiton pour commémorer un ancien vainqueur de l'épreuve.

Modèle:Citation bloc

Palmarès

Modèle:Article détaillé

Modèle:En-tête de tableau Palmarès d'une course cycliste |- | 1896 | Modèle:GER (1918)-d Josef Fischer | Modèle:Drapeau Charles Meyer | Modèle:ITA (1861-1946)-d Maurice Garin<ref group="Note" name="garin">Né Italien, Garin obtient la nationalité française en décembre 1901, voir l'article Maurice Garin.</ref> |- | 1897 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Maurice Garin<ref group="Note" name="garin" /> | Modèle:Drapeau Mathieu Cordang | Modèle:Drapeau Michel Frederick |- | 1898 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Maurice Garin<ref group="Note" name="garin" /> | Modèle:Drapeau Auguste Stephane | Modèle:Drapeau Édouard Wattelier |- | 1899 | Modèle:Drapeau Albert Champion | Modèle:Drapeau Paul Bor | Modèle:ITA (1861-1946)-d Ambroise Garin |- | 1900 | Modèle:Drapeau Émile Bouhours | Modèle:GER (1918)-d Josef Fischer | Modèle:ITA (1861-1946)-d Maurice Garin<ref group="Note" name="garin" /> |- | 1901 | Modèle:Drapeau Lucien Lesna | Modèle:ITA (1861-1946)-d Ambroise Garin | Modèle:Drapeau Lucien Itsweire |- | 1902 | Modèle:Drapeau Lucien Lesna | Modèle:Drapeau Édouard Wattelier |Modèle:ITA (1861-1946)-d Ambroise Garin |- | 1903 | Modèle:Drapeau Hippolyte Aucouturier | Modèle:Drapeau Claude Chapperon | Modèle:Drapeau Louis Trousselier |- | 1904 | Modèle:Drapeau Hippolyte Aucouturier | Modèle:ITA (1861-1946)-d César Garin | Modèle:Drapeau Lucien Pothier |- | 1905 | Modèle:Drapeau Louis Trousselier | Modèle:Drapeau René Pottier | Modèle:Drapeau Henri Cornet |- | 1906 | Modèle:Drapeau Henri Cornet | Modèle:Drapeau Marcel Cadolle | Modèle:Drapeau René Pottier |- | 1907 | Modèle:Drapeau Georges Passerieu | Modèle:Drapeau Cyrille Van Hauwaert | Modèle:Drapeau Louis Trousselier |- | 1908 | Modèle:Drapeau Cyrille Van Hauwaert | Modèle:Drapeau Georges Lorgeou | Modèle:Drapeau François Faber |- | 1909 | Modèle:Drapeau Octave Lapize | Modèle:Drapeau Louis Trousselier | Modèle:Drapeau Jules Masselis |- | 1910 | Modèle:Drapeau Octave Lapize | Modèle:Drapeau Cyrille Van Hauwaert | Modèle:Drapeau Eugène Christophe |- | 1911 | Modèle:Drapeau Octave Lapize | Modèle:Drapeau André Charpiot | Modèle:Drapeau Cyrille Van Hauwaert |- | 1912 | Modèle:Drapeau Charles Crupelandt | Modèle:Drapeau Gustave Garrigou | Modèle:Drapeau Maurice Leturgie |- | 1913 | Modèle:Drapeau François Faber | Modèle:Drapeau Charles Deruyter | Modèle:Drapeau Charles Crupelandt |- | 1914 | Modèle:Drapeau Charles Crupelandt | Modèle:Drapeau Louis Luguet | Modèle:Drapeau Louis Mottiat |- | Modèle:Gris | colspan="3" align="center"|Non disputé à cause de la Première Guerre mondiale |- | 1919 | Modèle:Drapeau Henri Pélissier | Modèle:Drapeau Philippe Thys | Modèle:Drapeau Honoré Barthélémy |- | 1920 | Modèle:Drapeau Paul Deman | Modèle:Drapeau Eugène Christophe | Modèle:Drapeau Lucien Buysse |- | 1921 | Modèle:Drapeau Henri Pélissier | Modèle:Drapeau Francis Pélissier | Modèle:Drapeau Léon Scieur |- | 1922 | Modèle:Drapeau Albert Dejonghe | Modèle:Drapeau Jean Rossius | Modèle:Drapeau Émile Masson |- | 1923 | Modèle:Drapeau Henri Suter | Modèle:Drapeau René Vermandel | Modèle:Drapeau Félix Sellier |- | 1924 | Modèle:Drapeau Jules Van Hevel | Modèle:Drapeau Maurice Ville | Modèle:Drapeau Félix Sellier |- | 1925 | Modèle:Drapeau Félix Sellier | Modèle:ITA (1861-1946)-d Pietro Bestetti | Modèle:Drapeau Jules Van Hevel |- | 1926 | Modèle:Drapeau Julien Delbecque | Modèle:Drapeau Gustave Van Slembrouck | Modèle:Drapeau Gaston Rebry |- | 1927 | Modèle:Drapeau Georges Ronsse | Modèle:Drapeau Joseph Curtel | Modèle:Drapeau Charles Pélissier |- | 1928 | Modèle:Drapeau André Leducq | Modèle:Drapeau Georges Ronsse | Modèle:Drapeau Charles Meunier |- | 1929 | Modèle:Drapeau Charles Meunier | Modèle:Drapeau Georges Ronsse | Modèle:Drapeau Aimé Deolet |- | 1930 | Modèle:Drapeau Julien Vervaecke | Modèle:Drapeau Jean Maréchal | Modèle:Drapeau Antonin Magne |- | 1931 | Modèle:Drapeau Gaston Rebry | Modèle:Drapeau Charles Pélissier | Modèle:Drapeau Émile Decroix |- | 1932 | Modèle:Drapeau Romain Gijssels | Modèle:Drapeau Georges Ronsse | Modèle:Drapeau Herbert Sieronski |- | 1933 | Modèle:Drapeau Sylvère Maes | Modèle:Drapeau Julien Vervaecke | Modèle:Drapeau Léon Le Calvez |- | 1934 | Modèle:Drapeau Gaston Rebry | Modèle:Drapeau Jean Wauters | Modèle:Drapeau Frans Bonduel |- | 1935 | Modèle:Drapeau Gaston Rebry | Modèle:Drapeau André Leducq | Modèle:Drapeau Jean Aerts |- | 1936 | Modèle:Drapeau Georges Speicher | Modèle:Drapeau Romain Maes | Modèle:Drapeau Gaston Rebry |- | 1937 | Modèle:ITA (1861-1946)-d Jules Rossi | Modèle:Drapeau Albert Hendrickx | Modèle:Drapeau Noël Declercq |- | 1938 | Modèle:Drapeau Lucien Storme | Modèle:Drapeau Louis Hardiquest | Modèle:Drapeau Marcel Van Houtte |- | 1939 | Modèle:Drapeau Émile Masson | Modèle:Drapeau Marcel Kint | Modèle:Drapeau Roger Lapebie |- | Modèle:Gris | colspan="3" align="center"|Non disputé à cause de la Seconde Guerre mondiale |- | 1943 | Modèle:Drapeau Marcel Kint | Modèle:Drapeau Jules Lowie | Modèle:Drapeau Louis Thiétard |- | 1944 | Modèle:Drapeau Maurice Desimpelaere | Fichier:Flag of Italy (1861-1946).svg Jules Rossi | Modèle:Drapeau Louis Thiétard |- | 1945 | Modèle:Drapeau Paul Maye | Modèle:Drapeau Lucien Teisseire | Modèle:Drapeau Kléber Piot |- | 1946 | Modèle:Drapeau Georges Claes | Modèle:Drapeau Louis Gauthier | Modèle:Drapeau Lucien Vlaeminck |- | 1947 | Modèle:Drapeau Georges Claes | Modèle:Drapeau Adolf Verschueren | Modèle:Drapeau Louis Thiétard |- | 1948 | Modèle:Drapeau Rik Van Steenbergen | Modèle:Drapeau Émile Idée | Modèle:Drapeau Georges Claes |- | 1949 | colspan="2"|Modèle:Drapeau Serse Coppi et Modèle:Drapeau André Mahé<ref group="Note">En entrant sur le vélodrome, André Mahé avait été dirigé dans la mauvaise direction avant de franchir la ligne en tête, tandis que Serse Coppi avait suivi le bon tracé. Les deux cyclistes ont été déclarés vainqueurs.</ref>. | Modèle:Drapeau Frans Leenen |- | 1950 | Modèle:Drapeau Fausto Coppi | Modèle:Drapeau Maurice Diot | Modèle:Drapeau Fiorenzo Magni |- | 1951 | Modèle:Drapeau Antonio Bevilacqua | Modèle:Drapeau Louison Bobet | Modèle:Drapeau Rik Van Steenbergen |- | 1952 | Modèle:Drapeau Rik Van Steenbergen | Modèle:Drapeau Fausto Coppi | Modèle:Drapeau André Mahé |- | 1953 | Modèle:Drapeau Germain Derycke | Modèle:Drapeau Donato Piazza | Modèle:Drapeau Wout Wagtmans |- | 1954 | Modèle:Drapeau Raymond Impanis | Modèle:Drapeau Stan Ockers | Modèle:Drapeau Marcel Rijckaert |- | 1955 | Modèle:Drapeau Jean Forestier | Modèle:Drapeau Fausto Coppi | Modèle:Drapeau Louison Bobet |- | 1956 | Modèle:Drapeau Louison Bobet | Modèle:Drapeau Alfred De Bruyne | Modèle:Drapeau Jean Forestier |- | 1957 | Modèle:Drapeau Alfred De Bruyne | Modèle:Drapeau Rik Van Steenbergen | Modèle:Drapeau Leon Van Daele |- | 1958 | Modèle:Drapeau Leon Van Daele | Fichier:Flag of Spain 1945 1977.svg Miguel Poblet | Modèle:Drapeau Rik Van Looy |- | 1959 | Modèle:Drapeau Noël Foré | Modèle:Drapeau Gilbert Desmet | Modèle:Drapeau Marcel Janssens |- | 1960 | Modèle:Drapeau Pino Cerami | Modèle:Drapeau Tino Sabbadini | Fichier:Flag of Spain 1945 1977.svg Miguel Poblet |- | 1961 | Modèle:Drapeau Rik Van Looy | Modèle:Drapeau Marcel Janssens | Modèle:Drapeau René Vanderveken |- | 1962 | Modèle:Drapeau Rik Van Looy | Modèle:Drapeau Emile Daems | Modèle:Drapeau Frans Schoubben |- | 1963 | Modèle:Drapeau Emile Daems | Modèle:Drapeau Rik Van Looy | Modèle:Drapeau Jan Janssen |- | 1964 | Modèle:Drapeau Peter Post | Modèle:Drapeau Benoni Beheyt | Modèle:Drapeau Yvo Molenaers |- | 1965 | Modèle:Drapeau Rik Van Looy | Modèle:Drapeau Edward Sels | Modèle:Drapeau Willy Vannitsen |- | 1966 | Modèle:Drapeau Felice Gimondi | Modèle:Drapeau Jan Janssen | Modèle:Drapeau Gustaaf De Smet |- | 1967 | Modèle:Drapeau Jan Janssen | Modèle:Drapeau Rik Van Looy | Modèle:Drapeau Rudi Altig |- | 1968 | Modèle:Drapeau Eddy Merckx | Modèle:Drapeau Herman Van Springel | Modèle:Drapeau Walter Godefroot |- | 1969 | Modèle:Drapeau Walter Godefroot | Modèle:Drapeau Eddy Merckx | Modèle:Drapeau Willy Vekemans |- | 1970 | Modèle:Drapeau Eddy Merckx | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau Eric Leman |- | 1971 | Modèle:Drapeau Roger Rosiers | Modèle:Drapeau Herman Van Springel | Modèle:Drapeau Marino Basso |- | 1972 | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau André Dierickx | Modèle:Drapeau Barry Hoban |- | 1973 | Modèle:Drapeau Eddy Merckx | Modèle:Drapeau Walter Godefroot | Modèle:Drapeau Roger Rosiers |- | 1974 | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau Francesco Moser | Modèle:Drapeau Marc Demeyer |- | 1975 | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau Eddy Merckx | Modèle:Drapeau André Dierickx |- | 1976 | Modèle:Drapeau Marc Demeyer | Modèle:Drapeau Francesco Moser | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck |- | 1977 | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau Willy Teirlinck | Modèle:Drapeau Freddy Maertens |- | 1978 | Modèle:Drapeau Francesco Moser | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau Jan Raas |- | 1979 | Modèle:Drapeau Francesco Moser | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau Hennie Kuiper |- | 1980 | Modèle:Drapeau Francesco Moser | Modèle:Drapeau Gilbert Duclos-Lassalle | Modèle:Drapeau Dietrich Thurau |- | 1981 | Modèle:Drapeau Bernard Hinault | Modèle:Drapeau Roger De Vlaeminck | Modèle:Drapeau Francesco Moser |- | 1982 | Modèle:Drapeau Jan Raas | Modèle:Drapeau Yvon Bertin | Modèle:Drapeau Gregor Braun |- | 1983 | Modèle:Drapeau Hennie Kuiper | Modèle:Drapeau Gilbert Duclos-Lassalle | Modèle:Drapeau Francesco Moser |- | 1984 | Modèle:Drapeau Sean Kelly | Modèle:Drapeau Rudy Rogiers | Modèle:Drapeau Alain Bondue |- | 1985 | Modèle:Drapeau Marc Madiot | Modèle:Drapeau Bruno Wojtinek | Modèle:Drapeau Sean Kelly |- | 1986 | Modèle:Drapeau Sean Kelly | Modèle:Drapeau Rudy Dhaenens | Modèle:Drapeau Adrie van der Poel |- | 1987 | Modèle:Drapeau Eric Vanderaerden | Modèle:Drapeau Patrick Versluys | Modèle:Drapeau Rudy Dhaenens |- | 1988 | Modèle:Drapeau Dirk Demol | Modèle:Drapeau Thomas Wegmüller | Modèle:Drapeau Laurent Fignon |- | 1989 | Modèle:Drapeau Jean-Marie Wampers | Modèle:Drapeau Dirk De Wolf | Modèle:Drapeau Edwig Van Hooydonck |- | 1990 | Modèle:Drapeau Eddy Planckaert | Modèle:Drapeau Steve Bauer | Modèle:Drapeau Edwig Van Hooydonck |- | 1991 | Modèle:Drapeau Marc Madiot | Modèle:Drapeau Jean-Claude Colotti | Modèle:Drapeau Carlo Bomans |- | 1992 | Modèle:Drapeau Gilbert Duclos-Lassalle | Modèle:Drapeau Olaf Ludwig | Modèle:Drapeau Johan Capiot |- | 1993 | Modèle:Drapeau Gilbert Duclos-Lassalle | Modèle:Drapeau Franco Ballerini | Modèle:Drapeau Olaf Ludwig |- | 1994 | Modèle:Drapeau Andreï Tchmil | Modèle:Drapeau Fabio Baldato | Modèle:Drapeau Franco Ballerini |- | 1995 | Modèle:Drapeau Franco Ballerini | Modèle:Drapeau Andreï Tchmil | Modèle:Drapeau Johan Museeuw |- | 1996 | Modèle:Drapeau Johan Museeuw | Modèle:Drapeau Gianluca Bortolami | Modèle:Drapeau Andrea Tafi |- | 1997 | Modèle:Drapeau Frédéric Guesdon | Modèle:Drapeau Jo Planckaert | Modèle:Drapeau Johan Museeuw |- | 1998 | Modèle:Drapeau Franco Ballerini | Modèle:Drapeau Andrea Tafi | Modèle:Drapeau Wilfried Peeters |- | 1999 | Modèle:Drapeau Andrea Tafi | Modèle:Drapeau Wilfried Peeters | Modèle:Drapeau Tom Steels |- | 2000 | Modèle:Drapeau Johan Museeuw | Modèle:Drapeau Peter Van Petegem | Modèle:Drapeau Erik Zabel |- | 2001 | Modèle:Drapeau Servais Knaven | Modèle:Drapeau Johan Museeuw | Modèle:Drapeau Romāns Vainšteins |- | 2002 | Modèle:Drapeau Johan Museeuw | Modèle:Drapeau Steffen Wesemann | Modèle:Drapeau Tom Boonen |- | 2003 | Modèle:Drapeau Peter Van Petegem | Modèle:Drapeau Dario Pieri | Modèle:Drapeau Viatcheslav Ekimov |- | 2004 | Modèle:Drapeau Magnus Bäckstedt | Modèle:Drapeau Tristan Hoffman | Modèle:Drapeau Roger Hammond |- | 2005 | Modèle:BEL-d Tom Boonen | Non attribué<ref group="Note">George Hincapie, initialement deuxième, a été déclassé par l'UCI.</ref> | Modèle:ESP-d Juan Antonio Flecha |- | 2006 | Modèle:SUI-d Fabian Cancellara | Modèle:BEL-d Tom Boonen | Modèle:ITA-d Alessandro Ballan |- | 2007 | Modèle:AUS-d Stuart O'Grady | Modèle:ESP-d Juan Antonio Flecha | Modèle:SUI-d Steffen Wesemann |- | 2008 | Modèle:BEL-d Tom Boonen | Modèle:SUI-d Fabian Cancellara | Modèle:ITA-d Alessandro Ballan |- | 2009 | Modèle:BEL-d Tom Boonen | Modèle:ITA-d Filippo Pozzato | Modèle:NOR-d Thor Hushovd |- | 2010 | Modèle:SUI-d Fabian Cancellara | Modèle:NOR-d Thor Hushovd | Modèle:ESP-d Juan Antonio Flecha |- | 2011 | Modèle:BEL-d Johan Vansummeren | Modèle:SUI-d Fabian Cancellara | Modèle:NED-d Maarten Tjallingii |- | 2012 | Modèle:BEL-d Tom Boonen | Modèle:FRA-d Sébastien Turgot | Modèle:ITA-d Alessandro Ballan |- | 2013 | Modèle:SUI-d Fabian Cancellara | Modèle:BEL-d Sep Vanmarcke | Modèle:NED-d Niki Terpstra |- | 2014 | Modèle:NED-d Niki Terpstra | Modèle:GER-d John Degenkolb | Modèle:SUI-d Fabian Cancellara |- | 2015 | Modèle:GER-d John Degenkolb | Modèle:CZE-d Zdeněk Štybar | Modèle:BEL-d Greg Van Avermaet |- | 2016 | Modèle:AUS-d Mathew Hayman | Modèle:BEL-d Tom Boonen | Modèle:GBR-d Ian Stannard |- | 2017 | Modèle:BEL-d Greg Van Avermaet | Modèle:CZE-d Zdeněk Štybar | Modèle:NED-d Sebastian Langeveld |- | 2018 | Modèle:SVK-d Peter Sagan | Modèle:SUI-d Silvan Dillier | Modèle:NED-d Niki Terpstra |- | 2019 | Modèle:BEL-d Philippe Gilbert | Modèle:GER-d Nils Politt | Modèle:BEL-d Yves Lampaert |- | 2020 | colspan="3" align="center"|Non disputé à cause de la pandémie de Covid-19 |- | 2021 | Modèle:ITA-d Sonny Colbrelli | Modèle:BEL-d Florian Vermeersch | Modèle:NED-d Mathieu van der Poel |- | 2022 | Modèle:NED-d Dylan van Baarle | Modèle:BEL-d Wout van Aert | Modèle:SUI-d Stefan Küng |- | 2023 | Modèle:NED-d Mathieu van der Poel | Modèle:BEL-d Jasper Philipsen | Modèle:BEL-d Wout van Aert |}

Modèle:Multiple image

Fichier:Roubaix - Paris-Roubaix, 12 avril 2015, arrivée (B34).JPG
Podium de l'édition 2015 de Paris-Roubaix : Zdeněk Štybar (Modèle:2e), John Degenkolb (Modèle:1er) et Greg Van Avermaet (Modèle:3e).

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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