Charles Gleyre

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Charles Gleyre<ref>Né Marc-Charles-Gabriel Gleyre.</ref>, né le Modèle:Date à Chevilly (canton de Vaud) et mort le Modèle:Date à Paris, est un peintre suisse, qui enseigna essentiellement son art à Paris.

Biographie

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Modèle:Lien durant son voyage en Égypte (1836).

Après avoir étudié à Paris chez Louis Hersent, puis à Rome où il peint son premier tableau Les Brigands romains en 1831, il part en 1834, il accompagne Modèle:Lien, industriel américain et amateur d'art fortuné pour un long voyage vers la Sicile, la Grèce, l'Égypte et le Soudan, puis au Proche-Orient. Lowell défraie le coût du voyage de Gleyre en échange de dessins de sites archéologiques. Ce dernier rentre à Paris en 1837, avec un problème de santé, sa vue s'étant altérée, vraisemblablement du fait d'un trachome qui le conduit plus tard à fermer son atelier<ref>Philippe Lanthony, Les yeux des peintres, p. 122. (en ligne).</ref>.

Plusieurs de ses tableaux orientalistes sont détruits lors d'un incendie au Caire en 1837.

En 1840, le duc de Luynes lui commande une peinture murale pour son château de Dampierre, qui sera remplacée quelque temps après par une peinture de Dominique Ingres<ref>Émile Zola, Salons, recueillis, annotés et présentés, p. 56 (voir cahiers-naturalistes.com).</ref>.

Il expose Le Soir, plus tard appelé Les Illusions perdues<ref>Paris, musée du Louvre.</ref>, au Salon de 1843. Peintre au dessin irréprochable, Charles Gleyre Modèle:Refnec. L'œuvre rencontre un vif succès au Salon et Modèle:Quand.

Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Paris en 1843, en remplacement de Paul Delaroche de qui il récupère aussi son atelier, surnommé La République<ref name="Jean-Louis Ferrier">Modèle:Ouvrage</ref>. Il ouvre aussi une Académie, ou atelier, au no 69 de la rue de Vaugirard<ref>Benoît Noël, Jean Hournon, Parisiana: la capitale des peintres au XIXème siècle, p. 134 </ref>, décrit par George du Maurier dans son roman Trilby. Sont formés dans cet atelier certains de ceux qui deviendront les peintres impressionnistes, Alfred Sisley, Claude Monet, Frédéric Bazille, Ludovic-Napoléon Lepic, James Abbott McNeill Whistler et Auguste Renoir, ce dernier suivant également les cours de Gleyre aux beaux-arts<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard Shone, Sisley, Phaidon Press, 1998, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>. Il fut également l'un des professeurs de François Bocion<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

La plupart du temps, Gleyre est d'une grande générosité avec ses élèves : il ne leur fait payer que le loyer et les modèles. N'aimant pas blesser ses élèves, il veille avant tout à préserver la personnalité de ceux-ci<ref name="Jean-Louis Ferrier" />.

Son art prône le retour à l'antique. Il dit à Claude Monet : Modèle:Citation<ref>Orsay, le goût d'une époque, Florence et Jean-Pierre Camard, 1990 (Time-life)</ref>,<ref>Fabrice Midal, Comment la philosophie peut nous sauver : 22 méditations décisives, p. 62 (en ligne).</ref> Le soir même, Claude Monet réunit Frédéric Bazille, Auguste Renoir et Alfred Sisley et leur suggère, selon sa déclaration, de quitter l'atelier de Gleyre, ce qu'ils feront 15 jours plus tard, au printemps 1863<ref>Gustave Geffroy, François Blondel, Théodore Duret, Alfred Sisley, p. 9-10 (en ligne).</ref>. Pour d'autres auteurs, c'est Sisley qui, indigné par le dédain de Gleyre pour le paysage, incita ses amis à quitter son atelier et à peindre dans la nature<ref>Nathalia Brodskaia, Impressionnisme et le post impressionnisme, p. 256 (en ligne).</ref>.

Le Modèle:Date-, Charles Gleyre meurt à Paris d'une rupture d'anévrisme<ref>La Chronique des arts et de la curiosité, p. 187</ref>. Il est enterré au cimetière du Montparnasse, mais une semaine plus tard, son corps est réclamé par le Conseil d'état Vaudois pour l'inhumer dans le cimetière de Chevilly, son village natal en Suisse. La famille du peintre regrette rapidement cette inhumation presque anonyme dans un petit cimetière de village et décide, vingt ans plus tard, de faire construire un tombeau digne de la réputation de l'artiste. Dans ce dessein, elle obtient en 1896 du gouvernement vaudois de faire transférer les cendres de Charles Gleyre au cimetière de La Sallaz à Lausanne. En 1947, ce cimetière étant désaffecté, le corps de Charles Gleyre est ré-inhumé dans sa tombe de Chevilly<ref>Au cimetière du Calvaire à la Sallaz.</ref>.

En 1947, un de ses anciens élèves en peinture, Guillaume Alfred Strohl plus connu sous le nom d'Alfred Strohl-Fern (1847-1927), a fait un don à travers son testament, pour la création d'une fondation Charles Gleyre<ref>Modèle:Lien web</ref>.


Œuvres dans les collections publiques

Aux États-Unis
  • Boston, musée des beaux-arts :
    • Femme turque (Mme Langdon), Smyrne, 1834, crayon, plume et aquarelle ;
    • Intérieur du Temple d'Amon à Carnac, 1835, crayon, aquarelle.
En France
En Suisse
  • Bâle, Kunstmuseum :
    • Penthée poursuivi par les Ménades, 1864, huile sur toile ;
    • La Charmeuse, huile sur toile.
  • Lausanne, musée cantonal des beaux-arts :
    • Femme turque (Dudo Narikos), Smyrne, 1840, huile sur toile, Modèle:Dunité ;
    • Étude pour la danse des bacchantes, 1848-1849, dessin, crayon noir ;
    • Trois Fellahs, 1835, huile sur toile ;
    • La Danse des bacchantes, 1849, huile sur toile ;
    • Le Déluge, 1856, huile sur toile ;
    • Les Romains passant sous le joug, 1858, huile sur toile ;
    • Le Coucher de Sapho, 1867, huile sur toile ;
    • Le Matin (le Paradis terrestre), 1869-1874, esquisse, huile sur toile ;
    • Le Retour de l'Enfant prodigue, 1873, huile sur toile ;
    • Minerve et les Grâces, 1866, huile sur toile.
  • Neuchâtel, musée d'art et d'histoire : Hercule aux pieds d'Omphale, 1862, huile sur toile.

Salons

  • 1840 : Saint Jean sur l'Ile de Patmos.
  • 1843 : Les Illusions perdues ou Le Soir.

Expositions

  • « Charles Gleyre et la Suisse romande », musée historique de Lausanne, du 23 septembre au 31 décembre 1994.
  • « Charles Gleyre, le génie de l'invention », musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, du 7 octobre 2006 au 7 janvier 2007. 278 œuvres exposées, dessins, peintures.
  • « Charles Gleyre (1806-1874). Le romantique repenti », Paris, Musée d'Orsay, du 10 mai au 11 septembre 2016.

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Élèves

Charles Gleyre a formé environ Modèle:Unité. Un tableau représente Les quarante trois portraits de peintres de l’atelier de Charles Gleyre (Paris, Petit Palais)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Delaroche’s and Gleyre’s Teaching Ateliers and Their Group Portrait William Hauptman », in Studies in the History of Art National Gallery of Art, Volume 18, Washington.</ref>,<ref>parismuseescollections.paris.fr.</ref>. Leur période d'apprentissage dans son atelier sont parfois mentionnées.

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Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Charles Clément, Gleyre, étude biographique et critique, Paris, Librairie Didier & Modèle:Cie, 1878.
  • Michel Thévoz, L'académisme et ses fantasmes. Le réalisme imaginaire de Charles Gleyre, Paris, Les Éditions de Minuit, coll « Critique », 1980.
  • William Hauptmann, Charles Gleyre (1806-1874), Catalogue Raisonné, Volume 1 : « Life and Works », Volume 2 : « Catalogue Raisonné », Zurich/Lausanne, Institut Suisse pour l'étude de l'art, Princeton University Press. Bâle, Wiese Publishing, 1996. Modèle:Commentaire biblio
  • Catherine Lepdor, Charles Gleyre : Le Génie de l'invention, Milan, Éditions 5 Continents, 2006.
  • François Pouillon, Dictionnaire des Orientalistes de langue française, Éd. Karthala, 2008, Modèle:P./1007 pp.
  • Modèle:Bénézit.
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  • Modèle:Ouvrage.
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Liens externes

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