Frédéric Bazille

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Jean Frédéric Bazille, né le Modèle:Date de naissance à Montpellier (Hérault) et mort au combat le Modèle:Date de mort à Beaune-la-Rolande (Loiret), est un peintre impressionniste français.

Biographie

Fichier:Portrait d'Alfred Sisley.jpg
indicationDeLangue}} Barbara E. White, Impressionists Side by Side: Their Relationships, Rivalries, and Artistic Exchanges, Knopf Doubleday Publishing Group, 1996, Modèle:P. : Modèle:Citation étrangère</ref>.

Frédéric Bazille est né dans une famille de notables protestants de Montpellier (Hérault) au Modèle:N° Grande Rue (devenue Grande Rue Jean Moulin). Son père, Gaston Bazille, est agronome et sénateur, sa mère Camille Vialars est héritière du domaine agricole de Saint-Sauveur à Lattes. Frédéric Bazille commence des études de médecine pour faire plaisir à ses parents. Mais dès 1859, il suit des cours de dessin au musée Fabre dans l'atelier des sculpteurs montpelliérains, Baussan père et fils<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de peinture en copiant les maîtres anciens comme Véronèse<ref>Frédéric Bazille, la jeunesse de l’impressionnisme, publié le Modèle:1er septembre 2016 sur le site En revenant de l'expo (consulté le 12 octobre 2016).</ref>.

En 1862, il part s'installer à Paris où il s'inscrit à l'atelier du peintre Charles Gleyre sous les conseils de son cousin peintre Eugène Castelnau. Il commence par se perfectionner en dessin. Dans cet atelier, il rencontre Claude Monet, puis Auguste Renoir. Très vite, un groupe se forme qui intègre Edgar Degas, Alfred Sisley, Édouard Manet, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Émile Zola, Paul Verlaine<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>…

Il loue son premier atelier en 1864, puis il partage divers ateliers avec Renoir et Monet dès 1865. Il se sent prêt à participer au Salon de 1866 et soumet deux toiles à l'épreuve du jury : un sujet moderne, Jeune fille au piano et une nature morte classique, Poissons. Seule la seconde est acceptée comme le prévoyait d'ailleurs Bazille<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0" />.

En 1865, il emménage avec Monet, rue de Furstemberg<ref>Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, Modèle:P..</ref> (Atelier de la rue Furstenberg).

Fichier:Frédéric Bazille - Bazille's Studio - Google Art Project.jpg
L'atelier de Bazille. Au centre se trouve le peintre, face à lui Manet observe la toile, Edmond Maître est au piano. Peinture collaborative avec Édouard Manet, (1870), huile sur toile (Modèle:Dunité), Paris, musée d'Orsay.

Courbet leur rend visite, admire Le Déjeuner sur l'herbe de Monet et Jeune Fille au piano<ref>La Tribune de l'art, Jeune Fille au piano, 1865-1866, [1]. « Perdu », il est retrouvé sous une œuvre plus tardive par radiographie</ref> de Bazille. En juillet 1866, il s'installe rue Visconti, où il accueille Renoir, puis Monet. Renoir et lui louent aux Batignolles un grand atelier<ref>Bazille occupa l'atelier au no 9, rue La Condamine, du Modèle:1er janvier 1868 au 15 avril 1870.</ref>, que Bazille et Manet immortaliseront sur une toile<ref>L'atelier de Bazille, musée d'Orsay [2].</ref>, L'Atelier de Bazille.

À Paris, la peinture n'est pas le seul centre d'intérêt de Bazille, qui se passionne pour l'écriture, le théâtre, la musique, l'opéra. Il se lie d'une grande amitié avec Edmond Maître et fréquente en sa compagnie les concerts<ref name=":0" />. Henri Fantin-Latour le représente debout de profil, à droite du tableau Un atelier aux Batignolles (1870).

Il tente aussi de pratiquer l'eau-forte chez le galeriste-éditeur Alfred Cadart : on connaît une seule épreuve, La Vue de village<ref>Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, 1830-1950, préface de Michel Melot, Paris, Arts et métiers graphiques/Flammarion, 1985, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.

En 1867 il représente son atelier de la rue Visconti à Paris. Il partageait à l'époque son atelier avec Auguste Renoir et Sisley, et Renoir le représente en train de peindre Le Héron (Musée Fabre de Montpellier)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Il passe généralement ses étés dans la propriété familiale du Modèle:Page h', à Montpellier face au village de Castelnau-le-Lez, domaine qui sert de décor à quelques-unes de ses toiles, comme La Robe rose (1864), Réunion de famille (1867) ou Vue de village (1868).

Le Modèle:Date, il s'engage au 3e régiment de zouaves, contre la volonté de ses proches, dans le conflit franco-prussien. Sergent fourrier puis sergent-major, il meurt à 28 ans, le Modèle:Date, touché au bras et au ventre à la bataille de Beaune-la-Rolande<ref name=":0" />. Bazille est tombé en accomplissant un acte d'héroïsme, essayant de protéger des femmes et des enfants.

La mort de Bazille est un déchirement pour Maître. Dans une lettre à sa famille, Maître écrit : Modèle:Citation

Inhumation

Fichier:Tombe F. Bazille.JPG
Tombe de Frédéric Bazille à Montpellier.
Fichier:Bazille Frédéric.png
Portrait présumé de Frédéric Bazille par Émile Defonds<ref>Photographe. - Installé à Paris du milieu des années 1850 jusqu'en 1880.. {BnF-Data.</ref>, Album de portraits cartes de visite ayant appartenu à Édouard Manet, Paris, BNF<ref>Album de portraits cartes de visite ayant appartenu à Édouard Manet : militaire non identifié (Bazille ?), publié le 2 avril 2012 sur le site Gallica.bnf.fr (consulté le 17 mai 2018)</ref>.

Il est inhumé au cimetière protestant de Montpellier dans une tombe réalisée par le sculpteur Auguste Baussan<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Le sculpteur Auguste Baussan (1829-1907), L'inventaire, patrimoine culturel Languedoc Roussillon [3], consulté le 20 janvier 2017.</ref>.

Postérité

Fichier:Pierre-Auguste Renoir - Frédéric Bazille.jpg
Pierre-Auguste Renoir, Frédéric Bazille peignant à son chevalet (1867) ; on y reconnaît Nature morte au héron de 1867, Montpellier, musée Fabre.

En 1900, le critique et historien Roger Marx découvre Bazille et inclut deux tableaux dans sa grande exposition d'art français<ref>Catherine Meneux, « MARX, Roger », notice de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA).</ref>, organisée pour l'Exposition universelle de Paris.

La destinée de la soixantaine de tableaux qui forment l'œuvre de Bazille est dans l'oubli d'abord, puis une timide résurrection due à l'historien d'art Henri Focillon en 1926<ref>Institut national d'histoire de l'art, archive Marcel Aubert.</ref>. Il faudra attendre les années 1950-1960 pour qu'un vrai regard soit porté sur sa peinture, l'extrayant du cercle très local des initiés montpelliérains. C'est l'époque où ses tableaux s'évadent du cénacle familial et rejoignent les cimaises des musées américains. Le musée Fabre de Montpellier complète, dès qu'il le peut, son fonds déjà conséquent et monte en 1992 une exposition, puis à l'été 2016, cette rétrospective avec le musée d'Orsay et la National Gallery of Art de Washington<ref>Valérie Bougault, « Frédéric Bazille, récit d'une vie », Connaissance des arts, Modèle:P..</ref>.

Paul Perrin, co-commissaire de l'exposition<ref>Musée d'Orsay, Paris, « Frédéric Bazille. La jeunesse de l'impressionnisme », jusqu'au 5 mars 2017.</ref>, souligne que son œuvre est à tout jamais Modèle:Citation. La sienne et celle de l'impressionnisme.

Fichier:Frederic Bazille Paysage au bord du Lez.jpg
Paysage au bord du Lez (1870), huile sur toile (Modèle:Dunité), Minneapolis Institute of Art.


Œuvres

Expositions


Mémoire urbaine

  • Le square Frédéric-Bazille (Paris) lui rend hommage.
  • Une impasse porte son nom dans le quartier de Château-Malo à Saint-Malo.
  • Le collège de Beaune-la-Rolande porte son nom.

Galerie

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Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Fichier:Bazille, Frédéric, album Manet, BNF Gallica.jpg
Frédéric Bazille (1867), Album Manet, Paris, BNF.

Articles connexes

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Liens externes

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