Claude Jutra

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Claude Jutra est un cinéaste québécois<ref>Modèle:Lien web</ref>, né le Modèle:Date de naissance à Montréal et mort dans la même ville le Modèle:Date de décès<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Certains de ses films font date dans l'histoire du cinéma québécois et sont acclamés au niveau international. Après sa mort, des témoignages révèlent qu'il était l'auteur d'abus sexuels sur des mineurs, ce qui mène à débaptiser des prix du cinéma et des rues qui portaient son nom.

Biographie

Jeunesse et formation

Fichier:Portrait de Mimi Jutras et Claude Jutra, 1940.jpg
Mimi et Claude Jutra vers 1940.

Claude Jutra naît le 11 mars 1930 dans une famille aisée de Montréal<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Fils du radiologiste et directeur du Collège des médecins du Québec Albert Jutras<ref name=":0" />, il est l'aîné d'une famille de trois enfants (avec Mireille, dit Mimi, et Michel Jutras)Modèle:Sfn. Il décrira son enfance comme « exceptionnellement heureuse »Modèle:Sfn. La maison familiale dans laquelle il grandira, sur la rue Sainte-Famille, tout près de l'Hôtel-Dieu de Montréal, sera un lieu de visite pour des acteurs, peintres, sculpteurs, et musiciens amis de la familleModèle:Sfn. C'est en 1938 que Jutra assiste à sa première projection d'un film : Modèle:Citation bloc

Son père lui offrira une caméra 16 mm à 16 ans<ref name=":1" />. À cette époque, il fréquente le collège Stanislas, où il fait la rencontre de Michel Brault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant son adolescence, il réalisera deux courts-métrages avec lui : Le Dément du Lac Jean-Jeunes, en 1948<ref name=":0" />, mettant en vedette les scouts du Collège Saint-Jean, et Mouvement perpétuel en 1949, qui remportera le Canadian film award<ref name=":2">Modèle:Article.</ref> du meilleur film amateur ainsi qu'un diplôme d'honneur du festival du film amateur de Cannes.

Forcé de terminer ses études mais préservant son désir de faire du cinéma, il entre, dès 1946, à la faculté de médecine et, en 1952, obtient son diplôme de médecin à l'université de Montréal à l'âge de 22 ans<ref>Michel Houle et Alain Julien, Le Dictionnaire du cinéma québécois, Éditions Fides, 1978.</ref>. Il ne pratiquera jamais la médecine<ref name=":1" />.

Débuts dans le milieu audiovisuel

À la suite de ses études, Claude Jutra décide de lancer sa carrière dans le cinéma en s'inscrivant à l’école du théâtre du Nouveau Monde en 1953<ref name=":0" />. Quittant la maison familiale, il s’installe sur l'avenue Summerhill, dans le centre-ville de Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, Radio-Canada ouvre ses portes et Jutra scénarise le premier télé-théâtre de la télévision québécoise, L'École de la peur<ref name=":4" />, qui remporte le trophée Frigon<ref name=":2" /> en 1954. En tant qu’acteur, il jouera à la télévision le rôle de Grumio dans les téléthéâtres Disparu (1953) et La Mégère apprivoisée (1953) réalisés par Jean Boisvert<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>.

Il rejoint l’Office national du film (ONF) et entame sa collaboration avec Norman McLaren sur le court métrage d’animation Trio-brio, perdu lors du déménagement de l’ONF d’Ottawa à Montréal<ref name=":1" />.

En 1954, il anime Images en boîtes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une série de treize émissions télévisés d’une demi-heure sur le cinéma et perpétue son affiliation intermittente avec l’Office national du film pour qui il commence le tournage de deux documentaires sur la musique qu’il terminera en 1956 : Chantons maintenant<ref name=":4" /> sur la chanson canadienne d'expression française<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jeunesses musicales (Youth and Music) qui traite des jeunesses musicales du Canada<ref name=":1" /> (le court métrage Rondo de Mozart sera un extrait de ce film).

En 1955, il interprète Praileau dans le téléfilm Moïra de Louis-Georges Carrier à Radio-Canada<ref name=":3" /> puis réalise de façon indépendante Pierrot des bois avec l’aide de Michel Brault<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux hommes obtiennent également une entrevue avec Federico Fellini à New York<ref>Modèle:Article.</ref>. La mauvaise qualité sonore de l’entrevue empêchera sa diffusion<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1957, après 6 mois de cours de théâtre à Paris avec René Simon<ref name=":0" />, il coréalise avec Norman McLaren Il était une chaise<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour l’ONF. Le film remporte de nombreux prix internationaux dont le premier prix du film expérimental de la Mostra de Venise, un prix spécial de la British Academy of Film and Television Arts, le prix du mérite dans la catégorie art et expérimental aux prix Génie à Toronto et le deuxième prix du film expérimental au Festival international du film de Rapallo en Italie<ref name="board">Modèle:Lien web.</ref>.

De retour au Québec, Jutra réalise son premier long métrage, Les Mains nettes, à partir d'un scénario de Fernand Dansereau<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>. Ce film résulte d’une combinaison de quatre épisodes de la série télévisée Panoramique, produite par l'ONF<ref name=":4" />. La même année, il adapte pour le petit écran et scénarise Marius de la Trilogie marseillaise de Marcel Pagnol<ref>Modèle:Article.</ref> et Morts sans visage d’Arthur Hailey pour Radio-Canada<ref name=":3" />.

En 1958, McLaren, Jutra et Brault se rendent à l’Exposition universelle de Bruxelles<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. Il était une chaise est également présenté au Festival du film de Tours où Jutra fait la connaissance de François Truffaut<ref name=":5" /> qui s’apprête à tourner Les Quatre Cents Coups. L’hiver de la même année, il tourne le documentaire Félix Leclerc, troubadour puis Fred Barry, comédien<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour l’ONF.

Influences et indépendance

Influencé sur le plan formel par le cinéma direct et la Nouvelle Vague française, le cinéma de Claude Jutra traite du questionnement identitaire dans le Québec de la révolution tranquille sans toutefois s'impliquer directement dans le discours politique nationaliste de l'époqueModèle:Sfn.

En 1959, agissant à titre de producteur, François Truffaut invite Claude Jutra à réaliser Anna la bonne d'après une histoire de Jean Cocteau<ref name=":1" />, mettant en vedette Marianne Oswald<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Durant son séjour en France, Jutra visionne Moi, un noir de Jean Rouch et décide de partir pour l’Afrique en bateau afin de rencontrer le réalisateur<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>. Parti de Marseille, il débarque à Abidjan en Côte d’Ivoire puis se rend au Niger où il rencontre Jean Rouch en pleine savane. Le réalisateur tient à aider Jutra dans la production d’un film sur le Niger. En voyage au Canada, Rouch obtient l’appui financier de l’ONF puis du gouvernement nigérien à son retour en Afrique. Le Niger, jeune république de Claude Jutra sort au cours de l'année 1961<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toujours en 1961, de retour au Canada, Jutra rejoint l’équipe française de l’ONF et coréalise avec Michel Brault, Marcel Carrière et Claude Fournier La Lutte<ref name=":2" />, un documentaire faisant appel aux techniques de cinéma direct développé par Brault dans Les Raquetteurs en 1958<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1962, il collabore de nouveau avec Brault sur les documentaires Québec-USA ou l'Invasion pacifique<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Les Enfants du silence dont il sera le narrateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fera également la narration de La Feuille qui brise les reins de Terence Macartney-Filgate<ref name="board"/>.

En août 1963, Claude Jutra termine le tournage de son premier long métrage de fiction, À tout prendre qui aborde une liste de sujets tabous pour l’époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après deux années de tournage intermittent et un budget indépendant et autofinancé de 60 000 $<ref name=":1" />, cette première fiction de style direct et de nature autobiographique réalisée au Québec<ref>Modèle:Ouvrage. </ref> remporte le grand prix du Festival du cinéma canadien et le Canadian Film Awards du meilleur long métrage de fiction<ref name=":2" />. Malgré la critique locale, le film est acclamé en France et aux États-Unis par des réalisateurs comme John Cassavetes et Jean Renoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est jugé « à proscrire » en 1963 par l'Office catholique des techniques de diffusion<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En octobre, une rétrospective de l’ensemble de son œuvre est présentée au Musée des beaux-arts du Canada.

La même année, il supervise le montage et coréalise avec Pierre Patry Petit discours sur la méthode<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un documentaire sur la technologie française. En 1964, il critique le financement accordé à l’industrie cinématographique québécoise dans Cine Boom. Durant le reste des années 1960, Jutra réalisera deux courts documentaires, Comment savoir... et Rouli-roulant, un des premiers films sur le skateboard, en 1966<ref name=":1" />. En 1967, il est victime d’un accident de moto sur le pont Jacques-Cartier<ref name=":2" />. À la suite de sa convalescence, il réalise Wow en 1969<ref name=":1" />. À cette époque, il est invité à enseigner à la nouvelle école de cinéma de la UCLA<ref>Modèle:Article.</ref>.

C’est toutefois durant les années 1970 qu’il signe Mon oncle Antoine, la pièce maîtresse de son œuvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par la suite, il réalisera Kamouraska, adapté du roman éponyme d’Anne Hébert<ref>Modèle:Article.</ref>, avant de se tourner vers le Canada anglais, où il réalisera pour la télévision ainsi que quelques films<ref name=":1" />. Il reviendra au Québec au début des années 1980, recevra le prix Albert-Tessier en 1984<ref name=":6" />, puis réalisera La Dame en couleurs, sa dernière œuvre<ref name=":3" />.

Les dernières années de sa vie seront marquées par la perte progressive de sa mémoire causée par la maladie d'Alzheimer. Conscient de la « cage de verre invisible »<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui le réduit de plus en plus, il se suicide le 5 novembre 1986 en sautant du haut du pont Jacques-Cartier à Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1992, l'Union des écrivains acquiert l'ancienne propriété de Claude Jutra sise au 3492, avenue Laval, tout près du square St-Louis, pour en faire la Maison des écrivains<ref>Modèle:Article.</ref>.

Révélations sur ses relations sexuelles avec des mineurs

Le 16 février 2016 paraît une biographie de Claude Jutra rédigée par le critique et enseignant Yves LeverModèle:Sfn, qui y rapporte que Jutra Modèle:Citation<ref name="Boily">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans un entretien accordé à ICI Radio-Canada, Lever indique posséder en particulier des « preuves pertinentes » des relations que le cinéaste aurait entretenues avec un mineur, sans vouloir préciser les noms de ses sources pour ne pas les exposer<ref name="Lévesque"/>. Modèle:Citation<ref name="Ferraris"/>. Il a toutefois indiqué qu’il « n’aim[ait] pas beaucoup qu’on [se] concentre [sur ces éléments] » et qu’il « insist[ait] pour qu’on parle de l’ensemble de la carrière de Jutra »<ref name="Ferraris"/>.

Fichier:2016-02-23 Parc Claude-Jutra - Montreal (1).jpg
La sculpture Hommage à Claude Jutra de Charles Daudelin vandalisée à Montréal le 23 février 2016, dans la foulée du scandale.

Modèle:Citation, témoigne à ce sujet la comédienne Paule Baillargeon, réalisatrice du documentaire Claude Jutra, portrait sur film ; Modèle:Citation<ref name="Lévesque">François Lévesque, « Le mythe Claude Jutra mis à mal», Le Devoir, 16 février 2016.</ref>,<ref>Francine Pelletier, « La fêlure », Le Devoir, 17 février 2016.</ref>. La ministre de la Culture, Hélène David, indique quant à elle dans un premier temps que Modèle:Citation<ref name="Ferraris">Florence Sara G. Ferraris, « Le milieu du cinéma est secoué par des allégations visant Claude Jutra», Le Devoir, 15 février 2016.</ref>.

Alors que Québec Cinéma, l'organisme qui organise les prix Jutra, annonce la création dans l'urgence (la prochaine cérémonie ayant lieu le 20 mars) d’un « conseil de sages » afin de « suivre l’évolution du dossier et de faire les recommandations qui s’imposent, le cas échéant, sur tout ce qui concerne cette question »<ref>Pierre Saint-Arnaud, « Le milieu du cinéma marche sur des œufs », La Presse canadienne cité dans Le Devoir, 15 février 2016.</ref>, son ancien délégué, Henry Welsh, estime que Modèle:Citation<ref>Henry Welsh, « Les prix Jutra sont-ils solubles dans la morale? », Le Devoir, 16 février 2016.</ref>.

Le 17 février 2016, le journal La Presse publie le témoignage d'une victime de Claude Jutra qui aurait fait régulièrement l'objet d'attouchements alors qu'il était enfant<ref>Modèle:Article.</ref>. À la lumière de ces nouvelles révélations, Hélène David demande à Québec Cinéma de retirer le nom de Jutra des prix honorant le cinéma québécois, et l'organisme y donne aussitôt suite. Elle mandate aussi la Commission de toponymie du Québec pour qu'elle répertorie toutes les rues et places publiques qui portent ce nom<ref name=heldavrc>« Le gala du cinéma québécois laisse tomber le nom “Jutra” », ICI Radio-Canada, 17 février 2016.</ref>. Dans la foulée, les villes de Québec, de Montréal, de Lévis et de Saint-Bruno-de-Montarville, qui comportent des rues ou des places au nom de Claude Jutra, annoncent qu'elles vont retirer son nom de leur toponymie<ref>Normandin, Pierre-André, Montréal et trois autres villes vont retirer le nom de Claude Jutra de leurs rues et parcs, La Presse, 17 février 2016, consulté en ligne le 8 mars 2016.</ref>,<ref>Lefevre, Olivier, Saint-Bruno-de-Montarville modifiera le nom de la rue Claude-Jutra, Le Courrier du Sud, 18 février 2016, consulté en ligne le 8 mars 2016.</ref>,<ref name=metronom>Houde-Roy, Laurence, Le nom de Claude Jutra retiré de l’espace public, Journal Metro, 17 février 2016, consulté en ligne le 8 mars 2016.</ref>. La Cinémathèque québécoise annonce également que sa salle Claude-Jutra portera le nom de « Salle de projection principale » jusqu'à nouvel ordre<ref name=metronom/>.

Le 20 février 2016, le scénariste Bernard Dansereau témoigne à son tour des avances que lui auraient faites le cinéaste alors qu'il n'avait que 12 ou 13 ans<ref>« Une deuxième présumée victime de Claude Jutra brise le silence », ICI Radio-Canada, 20 février 2016.</ref>. Le 23 février, Québec Cinéma annonce que la soirée des Jutra s'appellera désormais Gala du cinéma québécois<ref>Marc-André Lussier, « Adieu Jutra, place au Gala du cinéma québécois », La Presse, 23 février 2016.</ref>.

Invité de l'émission Deux hommes en or le 19 février 2016, Marc Cassivi, critique de cinéma et chroniqueur de La Presse, déclare que Modèle:Citation<ref>Modèle:Interview.</ref>.

Filmographie

Acteur

Modèle:Col-début Modèle:Col-2

Cinéma

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Télévision

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Réalisateur

Cinéma

Année Œuvre Également
Scénariste Monteur Producteur Directeur de la photo
1948 Le Dément du lac Jean-Jeunes ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1949 Mouvement perpétuel
1956 Chantons maintenant
1956 Jeunesses musicales ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1956 Pierrot des bois
1957 Il était une chaise
1958 Les Mains nettes
1958 Félix Leclerc, troubadour
1959 Anna la bonne
1959 Fred Barry, comédien
1961 La Lutte, court métrage documentaire coréalisé par Michel Brault, Marcel Carrière, Claude Fournier ✔️{{#if:| {{{1}}}}} ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1961 Le Niger, jeune république ✔️{{#if:| {{{1}}}}} ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1962 Québec-USA ou l'Invasion pacifique ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1963 À tout prendre ✔️{{#if:| {{{1}}}}} ✔️{{#if:| {{{1}}}}} ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1963 Seven Surprizes
1963 Petit discours de la méthode ✔️{{#if:| {{{1}}}}} ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1966 Comment savoir... (Knowing to Learn) ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1966 Rouli-roulant (The Devil's Toy) ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1969 Au cœur de la ville
1969 Wow ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1970 Marie-Christine
1971 Mon oncle Antoine ✔️{{#if:| {{{1}}}}} ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1973 Kamouraska ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1975 Pour le meilleur et pour le pire (For Better for Worse) ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1976 Québec fête juin '75 ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1977 Arts Cuba
1981 Modèle:Lien (Surfacing)
1981 By Design ✔️{{#if:| {{{1}}}}}
1984 La Dame en couleurs<ref>La Dame en couleurs sur le site de l'UQAM.</ref> ✔️{{#if:| {{{1}}}}}

Télévision

Scénariste

Directeur de la photographie

Distinctions

Récompenses

Hommages

Plusieurs prix cinématographiques canadiens ont été nommés en son honneur : les prix Claude-Jutra (depuis 1993 dans le cadre des prix Génie), les prix Jutra (de 1999 à 2016) et les prix Claude-Jutra pour la relève (ou bourse Claude-Jutra).

Plusieurs toponymes lui ont rendu hommage jusqu'en 2016 : le croissant Claude-Jutra, le parc Claude-Jutra (où se trouve la sculpture Hommage à Claude Jutra de Charles Daudelin ) et la salle Claude-Jutra de la Cinémathèque québécoise, à Montréal ; la place Claude-Jutra, à Repentigny ; les rues Claude-Jutra, à Québec, à Lévis, à Saint-Bruno-de-Montarville et à Blainville ; la rue Jutra, à Candiac.

En 1992, le chanteur Michel Rivard lui dédie la chanson L'Oubli (album Le goût de l'eau... et autres chansons naïves).

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Biographie
Correspondance
Monographies et thèses
  • Thomas Carrier-Lafleur, Une philosophie du « temps à l’état pur ». L’autofiction chez Proust et Jutra, Paris : Librairie philosophique J. Vrin, Québec : Les Presses de l’Université Laval (Zêtêsis : Esthétiques), 2010, 215 p.
  • Michèle Garneau, « Pour une esthétique du cinéma québécois », thèse de doctorat en Littérature comparée, option théorie et épistémologie, Montréal, Université de Montréal, 1997.
  • Pierre Jutras (dir.), « Claude Jutra, filmographie et témoignages », Copie Zéro Modèle:N°, Cinémathèque québécoise/Musée du cinéma, septembre 1987 (lire en ligne).
Analyses
  • Richard Bégin, « Low Cost (Claude Jutra) ou la mobilisation d'un héritage. Pocket film et technique identitaire », Nouvelles Vues, n°12, printemps-été 2011, (lire en ligne).
  • Denis Bellemare, « Narcissisme et corps spectatorielle », Cinémas, vol. Modèle:Nos 1-2, automne 1996, p. 37-54.
  • James Brady, « À tout prendre : fragments du corps spéculaire », Copie Zéro, n°37, octobre 1988, p. 23-26.
  • Gilles Marsolais, « À tout prendre », Lettres et écritures, revue des étudiants de la Faculté des lettres de l’Université de Montréal, vol. I, n°2, février 1964, p. 35-41.
  • Gilles Marsolais, « Au-delà du miroir... », Cinéma : acte et présence, Québec, Éditions Nota bene, 1999, p. 189-203.
  • Jean-Pierre Sirois-Trahan, « Le devenir-québécois chez Claude Jutra : Autofiction, politique de l’intime et le je comme faux raccords », Nouvelles vues sur le cinéma québécois Modèle:N°, automne 2010 (présentation en ligne).
  • Thomas Waugh, « Je ne le connais pas tant que ça : Claude Jutra », Nouvelles vues sur le cinéma québécois Modèle:N°, été-automne 2004.

Liens externes

Modèle:Liens

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