Jean Rouch
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Jean Rouch est un réalisateur et un ethnologue français né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Tahoua au Niger.
Il est particulièrement connu pour sa pratique du cinéma direct et pour ses films ethnographiques sur des peuples africains tels que les Dogons et leurs coutumes. Considéré comme le créateur de l'ethnofiction, un sous-genre de la docufiction, il est l'un des théoriciens et fondateurs de l'anthropologie visuelle.
Biographie
Famille
Jean Rouch est le fils de Jules Rouch, officier de marine, météorologue, explorateur et de Luce Gain<ref>Jean Rouch, titi africain du 14e arrondissement de Paris – article de Maroussia Dubreuil sur Le Monde, 01/06/2017</ref>. Ils ont eu deux enfants : Geneviève et Jean. C'est lors de l’expédition polaire française en Antarctique, commandée par Jean-Baptiste Charcot de 1908 à 1910 avec le Pourquoi pas ?, que Jules Rouch rencontre Louis Gain, le naturaliste de l'expédition<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>. Au retour de l'expédition, Jules Rouch fait la connaissance de Luce, venue accueillir son frère. Il l'épouse en 1913. Pendant la première guerre mondiale, Jules Rouch est nommé chef du service météorologique aux armées, fin 1916. Après la guerre, en tant qu'officier de marine, il occupe plusieurs postes à l'étranger, notamment en Allemagne, en Algérie, au Maroc et en Grèce. Il termine sa carrière en tant que directeur du musée océanographique de Monaco<ref name=":2" />.
Jean Rouch s'est marié deux fois : en 1952 avec Jane Margareth George (1922-1987), puis en 2002 avec Jocelyne Rouch-Lamothe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jane a partagé la passion de son mari pour l'Afrique et a publié en 1984 un essai, Nous n'irons plus aux bals nègres<ref>Modèle:Article</ref>. Jocelyne Rouch-Lamothe a tenu son propre rôle dans le court-métrage réalisé par Bernd Mosblech en 2007 : Je suis un Africain blanc - L'adieu à Jean Rouch<ref>Modèle:Article</ref>. Elle a créé en 2006 la Fondation Jean Rouch, placée sous l'égide de la Fondation de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ingénieur
Après une formation d’ingénieur à l'École nationale des ponts et chaussées<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean Rouch se fait engager avec deux camarades de promotion, Jean Sauvy et Pierre Ponty, comme ingénieur des travaux publics en Afrique. Rouch est affecté au Niger où il construit des routes et des ponts. Après la mort d’ouvriers foudroyés sur un chantier, il découvre les mystères de la religion et de la magie songhaï. Il se consacre alors à l'ethnographie<ref>Modèle:Article</ref>.
Après avoir été expulsé de la colonie du Niger, il prépare à Dakar les campagnes militaires de libération, puis rejoint la Modèle:2e blindée du général Leclerc et entre avec les armées alliées dans Berlin en 1945<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ethnologue
De retour en France, il suit les cours d'ethnologie de Marcel Mauss et de Marcel Griaule, puis repart, en 1946, en Afrique avec Jean Sauvy et Pierre Ponty pour descendre en pirogue les Modèle:Unité du fleuve Niger, de sa source jusqu’à l’océan Atlantique<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Après cet exploit, il effectue d’autres missions, tourne des films et soutient sa thèse avec son maître Marcel Griaule, lui-même pionnier du cinéma ethnographique. En 1953, chargé de recherches au CNRS, il crée (avec Henri Langlois, Enrico Fulchignoni, Marcel Griaule, André Leroi-Gourhan et Claude Lévi-Strauss) le Comité du film ethnographique, qui siège au musée de l'Homme à Paris<ref>Voir la notice du film Paroles.</ref>. Il est l'un des fondateurs du "cinéma-vérité" avec Edgar Morin, un mouvement qu'il a contribué à théoriser et dont il a proposé le film-manifeste avec Chronique d'un été en 1961.
En 1969, il crée avec Pierre Braunberger et Anatole Dauman le Groupe de recherches et d'essais cinématographiques (Grec), destiné à produire de premiers courts métrages, avec le soutien du CNC<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
En 1978, il s'intéresse avec Jean-Michel Arnold, au festival "L'homme regarde l'homme", créé par Jacques Willemont en 1975 à Créteil, puis déplacé en 1978 à Beaubourg. Ils se l'approprient et le rebaptisent Cinéma du réel ; le festival existe toujours<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1978, les autorités de la jeune république du Mozambique demandent à des cinéastes connus, parmi lesquels Jean-Luc Godard et le brésilo-mozambicain Ruy Guerra, de concevoir une politique cinématographique et télévisuelle innovante. Jean Rouch propose pour sa part une approche fondée sur la formation de futurs cinéastes sur place. Avec Jacques d'Arthuys, attaché culturel de l’ambassade de France <ref>Les ateliers Varan</ref>, il constitue alors un atelier de formation au cinéma documentaire sur pellicule en super 8, à la pédagogie simple, fondée sur la pratique : Modèle:Citation Après cette expérience, les Ateliers Varan sont créés en 1981 à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au cours de sa longue carrière, Jean Rouch, réputé pour son agilité intellectuelle et son don de la parole, enseigne inlassablement le cinéma en France, en Afrique, aux États-Unis et réalise près de cent vingt films. Il suscite de multiples vocations de cinéastes à travers le monde. Il anime pendant des années le séminaire « Cinéma et Sciences Humaines » à la Cinémathèque française en collaboration pédagogique avec l'université de Paris X-Nanterre, où il crée le premier DEA en études cinématographiques de France<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En septembre 1996 il fait une visite exceptionnelle en Afrique du Sud, après installation de Nelson Mandela, pour filmer dans les townships et il donne deux cours publics sur sa vision du film ethnographique au Centre for Rhetoric Studies de l'Université de Cape Town.
Influencé par Dziga Vertov et Robert Flaherty, Jean Rouch est l’un des pères fondateurs du cinéma-vérité. Il est une source d’inspiration et une constante référence pour les réalisateurs de la Nouvelle Vague<ref>Modèle:Article</ref>. Président de la Cinémathèque française<ref name=":1" /> pendant cinq ans (entre 1986 et 1991), il est en 1993, à Berlin, lauréat du prix international de la paix, pour son film Madame l'eau<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son œuvre, couronnée par de nombreuses récompenses prestigieuses, s’inscrit dans l’histoire du cinéma<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Jean Rouch : restaurations, raretés et inachevés (« Jean Rouch, c'est le moteur de tout le cinéma depuis 1955, bien que peu de gens le sachent... C'est le premier en France à avoir fait coïncider la vérité brute, la vie quotidienne prise, captée à vif, et l'invention cinématographique. », Jacques Rivette, Cahiers du cinéma, septembre 1968) – nouvelles dans le journal de la Cinémathèque française sur un cycle de Films dédié à Rouch</ref>. Un admirateur de Rouch, Jean-Luc Godard, pose cette question : Modèle:Citation<ref>Jean Rouch, sorcier blanc de l'Afrique et du cinéma – article sur Le Monde, le 20 février 2004</ref>.
Décès
Au cours d’une ultime mission au Niger, le Modèle:Date-, à la tombée de la nuit, à 16 kilomètres de la ville de Birni N'Konni sur la route de Tahoua dans l’est du pays, Jean Rouch est victime d'un accident de voiture mortel. Il désirait être incinéré, mais le Niger interdit les crémations. Il repose dans une tombe dans l'ancien cimetière chrétien de Niamey<ref name=":0" />.
Filmographie
Principaux longs métrages
- 1954 : Jaguar finalisé en 1967
- 1955 : Les Fils de l'eau
- 1958 : Moi un noir Modèle:Commentaire
- 1961 : La Pyramide humaine
- 1961 : Chronique d'un été, coréalisé par Edgar Morin Modèle:Commentaire
- 1965 : La Chasse au lion à l'arc Modèle:Commentaire
- 1967-1974 : Les Fêtes du Sigui (voir cérémonies du Sigui)
- 1970 : Petit à petit
- 1974 : Cocorico Monsieur Poulet
- 1976 : Babatou, les trois conseils
- 1979 : Bougo, les funérailles du vieil Anaï
- 1983 : Dionysos Modèle:Commentaire
- 1986 : Folie ordinaire d'une fille de Cham, coréalisé par Philippe Costantini, avec Jenny Alpha, Sylvie Laporte, Catherine Rougelin d'après le texte de Julius Amédée Laou et la mise en scène de Daniel Mesguich
- 1985-1986: Cousins, cousine<ref>Modèle:Lien web.</ref> (32 min- Film Inachevé). Damouré Zika est à Venise avec sa cousine Mariama Hima dans une histoire de gondoles.
- 1992 : Madame l'eau, scénario co-écrit avec Philo Bregstein Modèle:Commentaire
- 2003 : Le Rêve plus fort que la mort, coréalisé par Bernard Surugue
Courts et moyens métrages
Liste non exhaustive
- 1947 : Au Pays des mages noirs<ref>Voir sur le site de l'INA.</ref>,<ref>Chapitre 2. Le contexte cinématographique, p. 39-78, du livre Jean Rouch, de Maxime Sheinfeigel, in Cinéma et audiovisuel, CNRS Éditions, 2008, ISBN (Édition imprimée) : 9782271066435 (Ebook)</ref>
- 1948 : Les Magiciens de Wanzerbe. Rites des magiciens Songhay au Niger.
- 1949 : Circoncision. Rite de circoncision des enfants de Hombori, un village du Mali.
- 1949 : Initiation à la danse des possédés. Une femme Songhai de l’archipel de Tillaberi est initiée. Modèle:Commentaire
- 1952 : Bataille sur le grand fleuve<ref>Fiche de diplomatie.gouv.fr.</ref>.
- 1954 : Les Maîtres Fous (Modèle:Heure et d’autres versions). Rituel d’un groupe d’Africains, une secte religieuse d’ouvriers d’Accra, au Ghana, qui sont possédés par l’esprit des Modèle:Lien, « Les Maîtres Fous », dans une mise en scène où ils jouent des personnages associés au pouvoir colonial. Modèle:Commentaire
- 1962 : La Punition<ref>Voir sur imdb.com.</ref>.
- 1963 : Rose et Landry, coréalisé avec Jacques Godbout. Les relations entre les générations, amours et mariages, émancipation des femmes et exode vers l’Europe des élites africaines. Modèle:Commentaire
- 1964 : La Gare du Nord. Court métrage de fiction en 4 plans dont deux plan-séquence, d’environ Modèle:Heure, faisant partie du film Paris vu par… : Jean Rouch, Jean-Daniel Pollet, Jean Douchet, Éric Rohmer, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard.
- 1964-1965: La Goumbé des Jeunes Noceurs<ref>Modèle:Lien web</ref> (27 min). A Abidjan, dans le quartier de Treichville, la Goumbé des Jeunes Noceurs<ref>Modèle:Lien web</ref> se réunit dans la rue pour de spectaculaires exhibitions de chants et de danses modernes...
- 1965 : Les Veuves de quinze ans, Modèle:Heure, court métrage pour la série Les Adolescentes<ref>Voir sur imdb.com.</ref> sur les yéyés françaises. Jean Rouch observe le comportement de deux adolescentes de la société yéyé parisienne, dont on suit les aventures. L’une est sérieuse, l’autre pas.
- 1973 : Foot Girafe
- 1974 : VW voyou
Films sur les rituels des Dogons au Mali
En coréalisation avec Germaine Dieterlen, la série concerne les cérémonies du Sigui.
- 1967 : L'Enclume du Yougo (Modèle:Heure). Modèle:Commentaire
- 1968 : Les Danseurs de Tyogou (Modèle:Heure). Modèle:Commentaire
- 1969 : La Caverne de Bongo (Modèle:Heure). Modèle:Commentaire
- 1970 : Les Clameurs d'Amani (Modèle:Heure). Modèle:Commentaire
- 1974 : L'Auvent de la circoncision (Modèle:Heure). Modèle:Commentaire
Autres activités
Photographe
- « Jean Rouch, un photographe africain »<ref>Voir sur Afrik.com.</ref>, de Alfred Adler et Michel Cartry, Modèle:Date-
Documentariste
Acteur
- L'Œuf sans coquille, un film-opéra de Rina Sherman<ref>Voir L'Œuf sans coquille sur rinasherman.com.</ref>
- MM. les locataires, un film de Rina Sherman<ref>Voir MM. les locataires sur rinasherman.com.</ref>
Publications
Bibliographie exhaustive sur le site du Comité du film ethnographique<ref>Voir sur comite-film-ethno.net.</ref>
- Séverine Graff, Le cinéma-vérité. Films et controverses, Préface de François Albera, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2014.
- Jean Rouch, Nadine Wanono, Germaine Dieterlen, Ciné-rituel de femmes dogon, CNRS Editions<ref>Voir sur cnrs éditions.fr.</ref>, 1987
- La Religion et la magie Songhay, université de Bruxelles, 1996
- Les Songhay, L'Harmattan<ref>Voir sur le site de l'éditeur.</ref>, 2005
- Alors le Noir et le Blanc seront amis - Carnets de mission 1947-1951, Fayard, 2008
Préfaces
- Georges Sadoul, Dziga Vertov, Champ libre, 1971
- Théodore Monod, Mémoires d'un naturaliste voyageur, Agep, 1992
- Marc Gouby, Moïse Fdida, Le Tour des hommes intègres, Eden Productions, 2001
Radio et télévision
- Jean Rouch intervient largement, ainsi qu'Edgar Morin, dans la série de Jean-Pierre Pagliano Chronique d'un été, trente ans après, 25 émissions diffusées sur France Culture du Modèle:Date- au Modèle:Date- (et plusieurs fois rediffusées).
- A l'occasion du centenaire de la naissance de Jean Rouch, Arte diffuse le Modèle:Date- un film qui retrace son parcours, avec de nombreux témoignages<ref>Modèle:Article</ref>.
Films sur DVD
- Jean Rouch aux Éditions Montparnasse, 2005 - coffret de 4 DVD regroupant 10 films et 3 compléments inédits.
- Jean Rouch un cinéma léger ! aux Éditions Montparnasse - coffret de 10 DVD en 3 sections : ethnofictions, rituels traditionnels et modernes, promenades et portraits. Une trentaine de films
Annexes
Bibliographie
En français
Ouvrages
- Collectif, « Jean Rouch, un griot gaulois », Cinémaction, 1982
- Jean-Paul Colleyn, Catherine de Clippel, « Demain, le cinéma ethnographique ? », Cinémaction, 1992
- L'Autre et le sacré - Surréalisme, cinéma, ethnologie, textes recueillis par C.W. Thompson, Éditions L’Harmattan, Paris, 1995, Modèle:P.
- R. Predal, Jean Rouch ou le cinéma plaisir, Charles Corlet, 1996
- Jean Sauvy, Jean Rouch tel que je l'ai connu, L'Harmattan, 2006
- Modèle:Ouvrage
- Jean-Paul Colleyn, Jean Rouch. Cinéma et anthropologie, Cahiers du Cinéma, 2009
- Collectif, Découvrir les films de Jean Rouch, Scope Eds, 2010
- Dans le sillage de Jean Rouch, Rina Sherman Ed, EMSH, 2018
- Jean Rouch, "Saluts d'irrémédiables !" & autres saluts et portraits, anthologie de textes réunis et présentés par Andrea Paganini, Éditions de l'œil, 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>
Articles
- Madeleine Garrigou-Lagrange, « Vérité au cinéma et cinéma-vérité. Rouch ou l'investigation expérimentale », Téléciné no 105, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), juin-Modèle:Date-, Modèle:ISSN
- « L'autre face du miroir - Jean Rouch et l'autre » + Jean Rouch à l'envers par Ricardo Costa, (2000) / (en) The Other Side of the Mirror + Jean Rouch in Reverse (2017)
- « La mémoire est audiovisuelle » (entretien d'Olivier Barlet), Africultures, Modèle:Date-
- Jean Rouch (1917-2004), L'Homme, juillet-Modèle:Date-
- « Jean Rouch : l'ONF a perdu un grand ami » par Jacques Bensimon, Le Devoir, Modèle:Date-
- « Jean Rouch et l'Office national du film » par Vincent Bouchard, Hors Champ, Modèle:Date-
- « Parcours d'un ethno-cinéaste » par André Habib et François L'Écuyer, Hors Champ, Modèle:Date-
- « Jean Rouch, presque un homme-siècle » par Jean-Paul Colleyn, L'Homme, juillet-Modèle:Date-
- « Une attente incessante - Jean Rouch (1917-2004) » par Marc-Henri Piault, Cahiers d'études africaines, 2004
- « Jean Rouch », de Andrea Paganini, L’Homme juillet-Modèle:Date-
- « Jean Rouch et la naissance de l’anthropologie visuelle » par Luc de Heusch, L'Homme, octobre-Modèle:Date-
En anglais
- Paul Stoller, The Cinematic Griot, Chicago: University of Chicago Press, 1992
- Julian Vigo, « Power/Knowledge and Discourse: Turning the Ethnographic Gaze Around in Jean Rouch's Chronique d'un été », Visual Sociology, 1995, pp. 14–38
- Website in English with bibliography, filmography, essays and interviews : maitres-fous.net
- Brian Quist, Jean Rouch and the genesis of ethnofiction (Long Island University).
- Fifty Key Anthropologists, edited by Robert Gordon, Harriet Lyons, Andrew Lyons, Contribution on Jean Rouch by Rina Sherman, P 199
- Paul Henley, The Adventure of the Real: Jean Rouch and the Craft of Ethnographic Cinema, University of Chicago Press 2010, 500 p.
Filmographie sur Jean Rouch
- Rouch in Reverse, film documentaire de Manthia Diawara
- Paroles (série d’entretiens avec Jean Rouch, Germaine Dieterlen et Brice Ahounou<ref>Brice Ahounou</ref>,<ref>Brice Ahounou, passeur d’images nécessaire à la mémoire des mondes – article de Stéphane Aubouard sur le journal Libération, 20 JuilletL, 2017</ref>,<ref>Jean Rouch, le « sorcier blanc » qui filmait l’Afrique – film de 3 minutes de la RFI sur Orange</ref> filmés au Musée de l’Homme par Ricardo Costa) entre avril et Modèle:Date-.
Articles connexes
Liens externes
- Films restaurés, rares et inachevés de Jean Rouch à la Cinémathèque de Paris
- Jean Rouch sur Dvdclassik
- Photothèque de l’École des Ponts ParisTech
- Interview, biographie, filmographie et liens sur Jean Rouch, Kinok
- Le cinéma ethnographique : Jean Rouch (entretien suivi de repères biographiques), Université de Metz, sans date
- Le Bilan du film ethnographique : entretien avec Jean Rouch sur Terrain, nº7, Modèle:Date-
- Jean Rouch, paroles donnés, entretien de Marc-Arnaud Boussat avec Jean Rouch sur le Comité du film ethnographique, 1997
- La mise en scène de la parole dans le cinéma ethnographique – article de Jean Arlaud sur Persée, 2006, volume 80 Numéro 1 pp. 77-87
- Un été + 50 (film de court-métrage) – conversation entre Edgar Morin et Jean Rouch au Musée de l’Homme à propos du film Chronique d'un été
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jean Rouch Tribute sur l'Université de New York
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cine-Ethnography – publié par l’Project Muse , année 2006, volume 80 numéro 1 pp. 77-87, 2003