Musée océanographique de Monaco

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Modèle:Homophone {{#invoke:Infobox|build|nom=Musée}}Modèle:Infobox en Lua Le musée océanographique de Monaco ou Musée océanographique est un musée océanographique-aquarium public de style néo-baroque, du Rocher de Monaco, sur la Côte d'Azur, fondé face à la mer Méditerranée en 1889 par le prince [[Albert Ier (prince de Monaco)|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Monaco]], et inauguré en 1910. Propriété de sa fondation [[Fondation Albert Ier, Prince de Monaco|Institut océanographique, Fondation Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Prince de Monaco]], il est entre autres dirigé par le commandant Cousteau de 1957 à 1988.

Ce monument de Modèle:Unité est le plus imposant du Rocher (avec le palais de Monaco, et la cathédrale Notre-Dame-Immaculée de Monaco). Il est construit à flanc de falaise sur Modèle:Unité de hauteur, et constitué d'une centaine de bassins pour une importante collection de Modèle:Nobr de poissons, pour plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>, et plus de Modèle:Nombre annuels.

Le Musée océanographique de Monaco

Histoire du musée

[[File:Musée océano Monaco 008.jpg|thumb|gauche|redresse|Le « prince savant navigateur » [[Albert Ier (prince de Monaco)|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Monaco]].]] Après avoir entrepris dès l'âge de Modèle:Nobr (en 1870) de nombreuses années de recherches et d'expéditions océanographiques passionnées à travers le monde, le prince [[Albert Ier (prince de Monaco)|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (1848-1922, surnommé le « prince navigateur savant ») envisage pour la première fois en 1885, de créer dans sa Principauté un laboratoire de biologie marine, quelques mois après avoir découvert les résultats de ses expéditions dirigées par le zoologiste Alphonse Milne-Edwards. L'idée mûrit en particulier après l'important succès de la présentation de ses collections scientifiques lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889, avec l’idée de mettre en valeur les collections qu’il a réunies pendant ses campagnes scientifiques, et de diffuser les nouvelles connaissances sur la mer et la richesse de sa biodiversité<ref>Musée océanographique 1910-2010 – édition La Gazette de Monaco Modèle:ISBN</ref>.

Construction et architecture

Les plans de cet imposant palais-musée monumental et spectaculaire, de style néo-baroque, dédié à la mer Méditerranée et à l'océanographie, sont établis à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte français Paul Delefortrie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La construction de l'édifice, dont la première pierre est posée le Modèle:Date-, pose de nombreux problèmes techniques à résoudre durant une vingtaine d'années (dont Modèle:Nobr de construction) avant son inauguration et ouverture au public, du fait de son élévation à flanc escarpé de rocher, face à la Méditerranée, depuis le niveau de la mer jusqu’à plus de Modèle:Unité de haut, et de son respect de l'intégrité des jardins Saint-Martin environnants. L’édifice de Modèle:Unité de long est essentiellement construit avec des pierres blanches de La Turbie<ref>Modèle:Lien web</ref> et du calcaire italien de Brescia pour les éléments d’intérêt particulier comme les colonnes de la façade et de l’intérieur ou de l'escalier monumental. Les deux groupes allégoriques de la façade principale, « Le Secours » et « Le Progrès venant au secours de l'Humanité » sont sculptés par Gustave Dussart, et inaugurés le 25 février 1903<ref>Jacqueline Carpine-Lancre, Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Prince of Monaco (1848-1922), 1998, Modèle:P.</ref>,<ref>La Construction moderne, volume 25, 1910, Modèle:P.</ref>. Les premiers poissons et invertébrés sont maintenus dans des bassins en ciment armé dès 1903<ref>Catalogue d’exposition : « un Guide illustré pour Oceanomania de Mark Dion – 56 pages, parution avril 2011 »</ref>, et le musée est inauguré officiellement le Modèle:Date-.

Le musée à ce jour

Le musée rassemble à ce jour une importante collection d'environ Modèle:Unité de poissons et Modèle:Nobr d’invertébrés, sur Modèle:Unité d'exposition publique. Le lagon aux requins révèle la diversité du récif corallien peuplé d’une multitude de poissons tropicaux et de coraux vivants.

Dans le cadre d’un programme international qui associe des aquariums publics du monde entier, l'aquarium public de Monaco joue un rôle important de conservation des espèces menacées, avec entre autres ferme à corail, reproduction de poissons-clowns, d'hippocampes, de seiches, ou de l'apogon des îles Banggai menacés par des pêches excessives... Il s'inscrit ainsi dans la sauvegarde et la gestion durable des milieux naturels et des espèces.

Ce haut lieu du monde maritime d’information et de médiation entre les recherches océanographiques et le grand public, présente également une importante collection inestimable d'objets d'histoire et d'art et d'artisanat liés à la mer<ref>Bariaa Mourad, Gérald A. P.-Fromm & Christian Carpine (eds.), «Art de la nacre, coquillages sacrés : Rapport de recherche sur la provenance et l'authenticité d'une collection du Musée océanographique», Monaco: Musée océanographique, 1992</ref>, et permet de découvrir, d'apprendre, et d'observer le monde marin, en associant « l’Art et la Science » avec pour enjeu de maintenir cette action novatrice au fil du temps et de l’évolution du monde, grâce à des expositions artistiques menées en partenariat avec le nouveau musée national de Monaco, des conférences, des colloques internationaux et actions de sensibilisation menées en partenariat, et notamment avec la [[Fondation Prince-Albert-II-de-Monaco|fondation Prince-Albert-Modèle:II-de-Monaco]]...

Le musée océanographique de Monaco participe activement au rayonnement de la Principauté tant sur le plan scientifique, qu'économique ou touristique. Ses Modèle:Unité annuels en font l’une des principales attractivités touristiques monégasques. Grâce à l’action du gouvernement princier de Monaco, le musée bénéficie en 2010 d’un ambitieux programme de travaux de rénovation et d’embellissement.

Expositions

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Cornucopia de Damien Hirst

À l’occasion de son centenaire, le musée a présenté en 2010 une exposition d’œuvres plastiques et picturales de l’artiste britannique Damien Hirst : Cornucopia. Plus de Modèle:Nobr sont présentées, allant de la peinture sur toile aux animaux marins dans le formol en passant par des squelettes d’animaux préhistoriques. Le point d'orgue de la visite était l'aquarium de Modèle:Nobr contenant un Grand requin blanc installé à l’entrée du musée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Oceanomania de Mark Dion

L'année suivante s’est tenue l’exposition Oceanomania de Mark Dion. Cet artiste américain a créé le plus grand cabinet de curiosités du monde marin, conçu spécialement pour le musée. Celui-ci mesurait Modèle:Unité de largeur et Modèle:Unité de hauteur. Il contenait de nombreuses pièces des collections du musée comme des maquettes, des bocaux contenant des poissons, des instruments océanographiques et toute sorte d'objets d’art d’inspiration marine. Pour illustrer son intérêt pour les océans, Mark Dion a créé Modèle:Nobr installées dans les différentes salles du musée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Exposition Méditerranée

Initialement prévue du Modèle:Date- au Modèle:Date-, elle est finalement prolongée jusqu'au printemps 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle aborde plusieurs thématiques comme la prolifération des méduses, l’acidification des océans, les espèces venues d’ailleurs ou encore la surpêche du thon rouge en Méditerranée. Cette exposition a également accueilli l’œuvre Wu Zei (乌贼), réalisée par l’artiste chinois Huang Yong Ping. Cet animal hybride entre la pieuvre et la seiche de Modèle:Unité est suspendu au plafond du Salon d'honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>. « Wu zei » est le nom chinois de la seiche, mais l’idéogramme « Wu » (乌) est aussi la couleur noire, tandis que « Zei » (贼) contient aussi l’idée de « voler ». Ce titre ajoute à l’œuvre une ambigüité de sens entre encre marine et marée noire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

The Littorial Zone de Marc Quinn

En 2012, c'est l'artiste britannique Marc Quinn qui a exposé soixante-neuf œuvres (tableaux et sculptures) dans le cadre de l’exposition The Littoral Zone. Squelettes en prière, fœtus en évolution, morceau de glace du pôle Nord, bébé géant (Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de haut) ou tête modelée avec son propre sang ; cet artiste britannique affiche son obsession pour le lien entre la vie et la mort, tout en recherchant l’alchimie entre son monde et celui des océans<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

On Sharks & humanity

Le Modèle:Date-, l’exposition a ouvert ses portes. Menée en collaboration avec l’association internationale WildAid<ref>Modèle:Lien web</ref> ce sont 11 œuvres uniques créées spécifiquement pour le Musée par Modèle:Nobr d’avant-garde chinois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Chacune d’elles explore la relation complexe entre les hommes et les squales et par extension, son rapport à la nature<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans toutes les salles jusque sur la terrasse panoramique, ces installations monumentales, sculptures, peintures, interpellent le visiteur et l’invitent à dépasser certains préjugés. “On Sharks & Humanity“ souligne à travers l’art le rôle indispensable des requins dans l’écosystèmes marins et l’impact négatif de la surpêche<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Taba Naba

L’art aborigène et océanien est mis à l’honneur du Modèle:Date- au Modèle:Date- à travers Taba Naba, une exposition sur le thème des océans et de l’eau<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le projet s’est articulé autour de trois volets : La défense des océans au cœur de l’art des Aborigènes et des Insulaires du détroit de Torres. L’Océanie : des îliens passés maîtres dans la navigation. Et la présentation de peintures aborigènes contemporaines<ref>Modèle:Lien web</ref>. Utilisant tous les supports ces œuvres alertent sur les risques liés au changement climatique et dénoncent les ravages subit par l’environnement<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, au travers de la surpêche ou de la pollution plastique. Pour les artistes l’enjeu est de mobiliser le public pour protéger les ressources marines<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Borderline de Philippe Pasqua

Dans cette exposition qui s’est déroulée du Modèle:Date- au Modèle:Date-, l’artiste a décliné un thème phare de l’histoire de l’art : la vanité. Celle notamment de l’homme souhaitant maîtriser la nature. 12 œuvres monumentales créées sur mesure<ref>Modèle:Lien web</ref> et installées dans toutes les salles du Musée océanographique, questionnent le visiteur<ref>Modèle:Lien web</ref> interrogeant sur la protection de l’environnement<ref>Modèle:Lien web</ref> tout en créant un écho avec les collections historiques du musée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le but de Philippe Pasqua étant de faire passer, par l’art, un message sur la condition des océans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Anecdotes

[[File:Musée océano Monaco 038.jpg|thumb|Le prince [[Albert Ier (prince de Monaco)|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Monaco]].]]

Le premier vol en hélicoptère

En 1905 eut lieu, dans le musée océanographique de Monaco, le premier vol en hélicoptère de l'histoire, motivé par le prince et par Maurice Léger un ingénieur français inventeur d'hélicoptères<ref>Hélicoptère, La genèse de Léonard de Vinci à Louis Breguet - Bernard Bombeau. Octobre 2006 - Modèle:ISBN</ref>. L'appareil, équipé de deux hélices coaxiales superposées de Modèle:Unité de diamètre et Modèle:Unité de large s'est maintenu en l'air pendant une quinzaine de secondes tout en soulevant un homme de 74 kilos. Cependant, l'histoire ne retiendra pas cette tentative dans la mesure où l’appareil est relié au sol et n’emporte pas son propre moteur<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'expérience est répétée plusieurs fois à partir du Modèle:Date-. Elles ont été faites dans l’une des grandes salles du musée océanographique de Monaco, pendant sa construction<ref>Maurice Léger et ses hélicoptères 1901-1907 - Jacqueline Carpine-Lancre - 22 novembre 2007 - Modèle:ISBN</ref>.

Le rejet de l'algue Caulerpa taxifolia en Méditerranée

En 1984, le musée océanographique de Monaco aurait rejeté accidentellement une souche d'algue invasive Caulerpa taxifolia en Méditerranée. Après avoir infiltré Modèle:Unité de côte en 2004, elle a naturellement disparu à 80 % en 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Maison des océans (anciennement Institut océanographique) à Paris

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Institut océanographique de Paris.

Modèle:Article détaillé En 1910, après des années de recherches et d'expéditions océanographiques, le prince Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} crée l'Institut océanographique de Paris, rue Saint-Jacques, dans le quartier latin du Modèle:5e arrondissement de Paris. Ce second musée océanographique emblématique monégasque est inauguré le Modèle:Date-, dix mois après celui de Monaco. Il est renommé « Maison des Océans » en 2011, et accueil des événements liés aux océans (séminaires, workshops, conférences) et rassemble des acteurs de l'environnement et de la protection des océans : la Plateforme Océan-Climat, l'antenne parisienne de la CIESM, France Nature Environnement, le Pew Trust.

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Visite du musée par le prince Rainier III et son épouse Grace Kelly, avec le commandant Cousteau (directeur du musée).
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Le prince Albert II de Monaco.

L’Institut océanographique, Fondation Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Prince de Monaco

Modèle:Article détaillé Fondée en 1906 par le Prince Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Monaco, l’[[Fondation Albert Ier, Prince de Monaco|Institut océanographique, Fondation Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Prince de Monaco]] est une fondation de droit privé, reconnue d'utilité publique, établie en 1906 par le prince Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}. Elle poursuit l’objectif de son fondateur de mieux « faire connaître, aimer et protéger les océans », et fédère des acteurs de la gestion et la protection des océans, décideurs gouvernementaux, organisations institutionnelles, scientifiques et diffuse des messages de sensibilisation auprès du grand public. Le prince a fait don du musée océanographique de Monaco à sa fondation, à titre de cadeau de naissance.

Dirigeants

Le musée est dirigé par les princes régnants de Monaco à titre de « présidents d'honneur » de plein droit du conseil d'administration, avec des directeurs de musées historiques et emblématiques tels que le commandant Cousteau entre 1957 et 1988.

Au début de l’année 2009, le prince [[Albert II de Monaco|Albert Modèle:II de Monaco]] et le conseil d’administration de l’Institut océanographique ont décidé d’un plan de relance à l’occasion du centenaire du musée océanographique en 2010. La mise en œuvre de ce plan de relance a été confiée au nouveau directeur général Robert Calcagno, et à l’équipe de direction. Avec une orientation très claire, Albert Modèle:II a demandé à ce qu’une nouvelle dynamique soit donnée au Musée océanographique : non seulement montrer la fierté de notre passé et la richesse de notre patrimoine, mais aussi montrer que le musée est tout à fait bien dans son temps et engagé pour l’avenir, notamment grâce à la Monaco Blue Initiative (une rencontre internationale, organisée par la [[Fondation Prince-Albert-II-de-Monaco|fondation Prince-Albert-Modèle:II-de-Monaco]] et l’Institut océanographique, pour protéger nos mers).

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Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

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