Claude Viallat
Claude Viallat, né le Modèle:Date de naissance à Nîmes, est un peintre contemporain français.
Biographie
Fils et frère de notaire<ref>https://www.midilibre.fr/2016/10/03/claude-viallat-ne-pas-separer-les-tauromachies,1402587.php.</ref>, Claude Viallat grandit à Aubais<ref>https://www.artshebdomedias.com/article/091112-claude-viallat-au-touquet-sans-premeditation.</ref>.
Il a étudié à l'École des beaux-arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l'École des beaux-arts de Paris de 1962 à 1963, dans l'atelier de Raymond Legueult.
Depuis 1966, il adopte un procédé de peinture à base d'empreintes posées sur toiles libres, sans châssis, qui l'inscrit dans une critique radicale de l'abstraction lyrique et géométrique (dans la technique dite All-over). Cette forme neutre répétée ainsi indéfiniment a engendré un travail sur la couleur unique en son genre. La couleur devenant à la fois l'objet et le sujet central de l'œuvre de Claude Viallat.
En 1969, il est un des membres fondateurs du groupe Supports/Surfaces. Ce mouvement est connu pour créer de nouveaux designs avec des matériaux traditionnels<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans ses œuvres Modèle:Quand, Claude Viallat est revenu à des surfaces planes rectangulaires ou carrées, privilégiant un déchaînement, des éléments constitutifs internes, mettant toujours plus l'accent sur les rapports de densité, d'intensité, de brillance entre les surfaces colorées. Outre le succès grandissant de ses expositions tant en France (au Centre Pompidou en 1982) qu'à l'étranger (Biennale de Venise en 1988), l'artiste a consacré une bonne partie de sa vie à l'enseignement dans les écoles d'art suivantes : Nice, Limoges, Marseille, Nîmes (où il a été directeur de 1979 à 1985<ref>https://www.lemonde.fr/archives/article/1992/07/29/menaces-sur-l-ecole-des-beaux-arts-de-nimes-m-bousquet-reproche-a-l-equipe-enseignante-de-bouder-la-politique-municipale_3902998_1819218.html.</ref>), enfin Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Désormais à la retraite il continue ses recherches exploratoires.
Des références multiples se trouvent revendiquées par l'artiste: Henri Matisse<ref>À plusieurs reprises, Viallat a peint des œuvres intitulées Hommage à Matisse, notamment en 1960 et surtout La Vague hommage à Matisse (1965)</ref> et Picasso mais aussi Simon Hantaï et les américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis ou Kenneth Noland. Elles servent à construire une œuvre polymorphe qui intègre également la pratique du dessin figuratif sur le thème de la tauromachie.
Exposant régulièrement à la galerie Jean Fournier à Paris depuis 1968, il est à l'heure actuelle représenté à Paris par la galerie Daniel Templon (depuis 1998), à Saint Étienne, Luxembourg et Genève par la galerie Ceysson & Bénétière (Bernard Ceysson)<ref>Modèle:Lien web</ref> depuis 2006, à Nîmes par la galerie From Point to Point<ref>Modèle:Lien web</ref> (depuis 2001), à Rennes par la Galerie Oniris<ref>Fiche de Claude Viallat sur le site de la galerie Oniris</ref> (depuis 1993) et à Montpellier par la galerie Hélène Trintignan<ref>Modèle:Lien web</ref>. Claude Viallat est aussi représenté à l'étranger, au Japon par Gallery Itsutsuji et à New-York par Leo Castelli Gallery et Chem & Read Gallery<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Tauromachie
Après un entretien paru dans Midi libre, Claude Viallat explique pourquoi il est aficionado, non seulement pour les corridas, mais pour toutes les formes de tauromachie, en particulier la course camarguaise qu'il a suivie avec passion pendant toute sa jeunesse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a notamment produit sur le sujet un livre de bibliophilie : Toros bravos, texte de Jacques Durand, illustrations Claude Viallat, et a réalisé les sérigraphies du tirage de tête de josé tomas, de Ludovic Degroote, aux Editions Unes. Claude Viallat a réalisé les affiches des ferias de Nîmes 1986 et 2008, feria de Vic Fezensac (1999), Saintes Maries-de-la-Mer (22/10/2000), Féria du riz Arles (2011). En 2008, la ville de Nîmes a édité trois livrets sur Claude Viallat. Deux d'entre eux sont consacrés à la tauromachie : « Claude Viallat. Peinture tauromachiques »<ref>Ministère de la culture et de la communication-Ville de Nîmes, mai 2008, Modèle:ISBN</ref> et « La collection tauromachique de Claude Viallat »<ref>Ministère de la culture et de la communication-Ville de Nîmes, Conseil général du Gard, Région Languedoc-Roussillon</ref> exposée au Musée des cultures taurines de Nîmes.
Il collectionne tout ce qui en Bande dessinée, fait apparaitre une image de taureau. C'est à partir de cette collection qu'est réalisé en 2004, par l'association Arte y Toro, l'exposition "L'Encre et la Corne", consacrée à l'image du taureau dans la bande dessinée.
Depuis 2017, le Musée des cultures taurines porte son nom et celui de son épouse Henriette<ref>Modèle:Lien web.</ref> Pous<ref>https://www.lindependant.fr/2013/04/14/la-dynastie-des-pous,1745414.php.</ref>.
Il a deux filles : Claire (épouse Patonnier, critique d'art) et Isabelle (épouse Simonou, également artiste)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Distinctions
Décorations
Claude Viallat est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du Modèle:Date<ref>Modèle:Légifrance</ref> et commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres le Modèle:Date<ref>Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.</ref>.
Prix
- Prix de peinture de la Fondation Simon et Cino del Duca - Institut de France (2006)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Hommage
La commune du Touquet-Paris-Plage, qui a accueilli les œuvres de Claude Viallat, lui rend hommage en apposant une plaque, avec la signature et les empreintes des mains de l'artiste, sur le sol du jardin des Arts.
Collections publiques
- Musée d'art de Toulon
- Musée des cultures taurines de Nîmes
- Église Notre-Dame-des-Sablons d'Aigues-Mortes, vitraux (1991)
- Musée Pierre-André-Benoit, Alès
- Carré d'Art - musée d'art contemporain, Nîmes
- Lambris pour le Centre hospitalier universitaire de Liège, sérigraphie sur panneaux d'acier émaillé vitrifié, chaque panneau : h. 103, l. Modèle:Unité, 1978-1985, collection du Musée en plein air du Sart Tilman (Université de Liège).
- Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris acquis en 2002
Publications (écrits, illustrations)
- Textes
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- Illustrations
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- Claude Viallat, estampe pour le Modèle:14e Prix Jacques-Goddet (Trophée Carrefour), 2018
- Julien Blaine (ill. Claude Viallat), De quelques tombeaux, éd. Artgo & Cie (2018).
Bibliographie
Monographie (par ordre chronologique de parution)
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- Claude Viallat, 2000, Editions Daniel Templon <ref>Modèle:Ouvrage</ref>
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Catalogues d'exposition (sélection)
- Catalogue de l'exposition à la galerie Jean Fournier, Paris (1971)
- Catalogue de l'exposition au Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne (1974)
- Catalogue de l'exposition au Musée national d'art moderne, centre Georges Pompidou (1982)
- Catalogue de l'exposition à la galerie Kamakora, Tokyo (1985)
- Catalogue de l'exposition à la Biennale de Venise (1988)
- Catalogue de l'exposition au Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig (1994)
- Catalogue de l'exposition à la galerie Daniel Templon, Paris (1998)
- Catalogue de l'exposition au musée du Touquet-Paris-Plage / Galerie Nationale de la Principauté d'Andorre (2012) : Modèle:Ouvrage
- Catalogue de l'exposition au musée de Sens Palais Synodal (2016) "Claude Viallat Hommage à etc."
- Catherine Grenier et Alfred Pacquement "Claude Viallat - Les Années 80" Catalogue de l'exposition à la Galerie Daniel Templon <ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Catalogue de l'exposition "Claude Viallat. La Couleur à perte de vue / Cor a perder de vista" à la Casa França-Brasil, Rio de Janeiro (2017)