Simon Hantaï

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Simon Hantaï, né Simon Handl le Modèle:Date de naissance à Bia (aujourd'hui Biatorbágy) en Hongrie et mort le Modèle:Date de décès à Modèle:Arrondissement, est un peintre français d'origine hongroise.

Son œuvre étonne par les multiples chemins artistiques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle parcourus (peinture surréaliste, gestuelle, all-over, d'écriture, par pliage…). Hantaï fascine par les sommets de ses différentes périodes, des peintures résolument singulières, inédites dans l'histoire de la peinture occidentale (cf. Sexe-Prime, Écriture rose, À Galla Placidia, Mariales, Meun, Tabula, Laissée…). Il interroge aussi par le silence, la réserve où il s'est tenu : en 1982, Hantaï, au faîte de la reconnaissance, se retire de la scène artistique pendant de longues années<ref group="D-H">Modèle:P. : « Cela fait longtemps que Hantaï refuse de “communiquer”. Bien rares sont les travaux consacrés à son œuvre où les motifs du retrait, de la réserve et du silence, ne viennent pas, d'emblée, au premier plan. “Absence, silence depuis maintenant dix ans”, lisait-on par exemple en ouverture d'une monographie écrite il y a cinq ans. “La retraite et le silence”, entendait-on aussi en ouverture d'un film réalisé en 1976. Trois ans auparavant, Hantaï était déjà présenté comme “celui qui, depuis des années, a choisi le silence”. »</ref>.

Biographie

La période hongroise (1922-1948)

Simon Hantaï est le deuxième de trois enfants d'une famille d'origine souabe, de confession catholique et de langue allemande<ref group="P">Modèle:P. et Modèle:P. : « Je suis un souabe errant. Vous voyez, je pense, dans cette formule, non seulement un résumé biographique, mais aussi la pensée et l'admiration critique pour Heidegger, la tension d'un Hohlwege [sic] » (Lettre de Simon Hantaï à Erich Franz, 26 et 27 septembre 1998, Archives Erich Franz).</ref>.

Il n'apprend le hongrois qu'à l'école<ref group=B name =B.10>Modèle:P..</ref>,<ref group = W name=W.237>Modèle:P..</ref>. Il change de patronyme en 1938, son père ayant préféré utiliser le patronyme Hantaï, à consonance plus hongroise, en réaction à la politique allemande<ref group=B name=B.11>Modèle:P..</ref>.

Destiné à des études d'ingénieur, Hantaï s'inscrit contre toute attente à l'École des beaux-arts de Budapest<ref group=W name=W.237/>. La guerre est pour lui l'occasion de prises de position politiques (soutien des Russes contre les Allemands) et artistiques : ainsi, pour une harangue anti-allemande tenue à l'École des beaux-arts (Modèle:Date-), il est arrêté par les Croix fléchées, mais réussit à s'échapper<ref group=FLV>Modèle:P.</ref>.

Ses œuvres hongroises sont figuratives, porteuses d’influences diverses, principalement celles d'Henri Matisse et des peintres nabis. L'accent n'est guère mis sur les personnages, de peu de volume, mais davantage sur les fonds travaillés où l'on trouve déjà giclées, coulures, brossés à grands traitsModèle:, etc.<ref group=W name=W.239>Modèle:P. </ref>.

Les débuts parisiens (1948-1951)

Fichier:Demeure de Simon Hantaï 21, Cité des Fleurs à Paris.jpg
Plaque 21, cité des Fleurs à Paris.

En 1948, avec son épouse Zsuzsa Biro, jeune peintre rencontrée aux Beaux-Arts de Budapest, il projette de séjourner à Paris, grâce à une bourse promise dans leur pays. Dans l'attente d'un visa français qui tarde à leur parvenir, le couple décide de partir pour Rome et parcourt l’Italie, où Hantaï découvre Modèle:Citation<ref group="B" name="B.19">Modèle:P..</ref>. Rejoignant Paris à l'automne, ils apprennent que leur bourse leur est finalement refusée et qu’ils doivent rentrer en Hongrie. Ils prennent la décision de rester en France : installés d'abord dans une chambre d'hôtel dans l'île Saint-Louis, puis rue Servandoni, ils aménagent finalement cité des Fleurs, dans le Modèle:17e ; une plaque commémorative lui rend depuis hommage.

Hantaï découvre le Louvre, le musée de l'Homme (Modèle:Citation était une formule fréquemment utilisée par Hantaï<ref group=N name=N.50>Lettre de janvier 2004 Modèle:P..</ref>,<ref group="N" name="N.167">Lettre du 6 septembre 2008 Modèle:P.) pour illustrer ce propos, Hantaï enverra deux œuvres de 1949, inspirées par le musée de l'Homme (reproduites sur la même page), avec les annotations suivantes : au dos de la première, Modèle:Citation, et sur la deuxième : Modèle:Citation (Hantaï 2008).</ref>), parcourt les galeries (notamment La Hune, Nina Dausset, galerie René Drouin), les expositions, et fait de très nombreuses découvertes : notamment les papiers découpés de Matisse exposés pour la première fois en 1949, Max Ernst, Wols, Jean Dubuffet, Picasso, André MassonModèle:, etc. Hantaï – selon ses propres dires – expérimente alors en tous sens, sur tout type de support, différentes techniques : Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46">Modèle:Harvsp</ref>). En 1950, à la suite de sa rencontre avec la peintre Joan Mitchell, il est invité à participer à une exposition collective à la galerie Huit<ref>8, rue Saint-Julien-le-Pauvre, Paris.</ref>, au milieu de peintres américains (Jules Olitski, Sam Francis…)<ref group=P>Modèle:P..</ref> : c'est sa première exposition parisienne.

La période surréaliste (1952-1955)

Le jour de ses trente ans, le Modèle:Date-, Hantaï dépose un petit tableau-objet non signé devant la porte d’André Breton, rue Fontaine. En passant devant la devanture de la galerie À l'étoile scellée peu après, Hantaï découvre que son œuvre y est exposée et se fait connaître à Breton. Celui-ci lui propose sa première exposition personnelle, qui aura lieu en janvier-Modèle:Date-. André Breton écrit la préface du catalogue<ref>Préface reprise dans Le Surréalisme et la peinture, Gallimard, 1965.</ref> : « C'est Simon Hantaï, à qui font cortège les êtres fabuleux que son souffle a doués de vie et qui se déplacent comme nuls autres, en ces premiers jours de 1953, dans la lumière du jamais vu. »<ref group=B>Modèle:P..</ref> Hantaï illustre le premier numéro de la toute nouvelle revue surréaliste Médium<ref group=W>Modèle:P..</ref>. Cependant, adoptant une attitude critique envers le groupe surréaliste, il écrit avec Jean Schuster l'essai Une démolition au platane (Modèle:Date-)<ref group=W>Modèle:P.</ref>. Son importance théorique est soulignée par sa publication en janvier 1955 dans le numéro 4 de Médium.

Le texte vise à provoquer une crise salutaire au sein du groupe – il s'agit ni plus ni moins de sauver la peinture surréaliste engluée dans « la persistance de certains procédés » et dans la croyance « que l'image, qui continue d'être le véhicule poétique par excellence, pouvait, par simple transposition, passer du message verbal au message graphique »<ref>S. Hantaï et J. Schuster, Une démolition au platane, Modèle:P..</ref>. Le texte propose de revenir aux fondamentaux surréalistes, à savoir la définition d'une peinture intérieure, libérée de la psychologie rationalisante par l'automatisme psychique. L'œuvre de Marcel Duchamp La Mariée mise à nu par ses célibataires, même est citée comme la voie à suivre. Devant l'absence de réactions et en raison de profonds désaccords sur les objectifs de toute peinture, Hantaï s'éloigne alors peu à peu du groupe.

Il pense alors que la seule voie possible passe par la dissolution du groupe surréaliste et veut en convaincre Breton. Il rédige alors avec Jean Schuster un texte dans ce sens : Modèle:Citation (Hantaï<ref group="N">Lettre du 29 novembre 2003, Modèle:P..</ref>). Le document abandonné n’a pas été retrouvé<ref group="N">(cf. Modèle:P.) et note 40.</ref>.

La dernière exposition de Hantaï sous l'étiquette surréaliste est Alice in Wonderland (1955), organisée par le critique Charles Estienne. Elle associe peintres surréalistes et peintres d'autres tendances et met particulièrement en avant les œuvres de Hantaï en tant que pont entre l'art surréaliste et les tendances les plus modernes (peinture abstraite, gestuelle, tachisme…). En mars 1955, Hantaï annonce à Breton par lettre sa décision de quitter le groupe ; Breton n'a rien voulu entendre à propos du rapport entre l’action painting de Jackson Pollock et la théorie de l'écriture automatique.

Hantaï entame une série d’actions plus ou moins provocantes destinées, selon lui, à marquer de manière définitive sa rupture avec le groupe : Modèle:Citation (Hantaï<ref group=N>Lettre du 28 février 2004, Modèle:P..</ref>).

Toujours cité des Fleurs, la famille Hantaï s'installe dans l'atelier plus vaste occupé auparavant par Ellsworth Kelly reparti aux États-Unis en 1954.

La période gestuelle (1955-1957)

Depuis quelque temps, Hantaï peaufine une nouvelle méthode de peindre : il peint d'abord l'ensemble de la surface avec des couleurs vives, puis la recouvre d'une couche grasse foncée allant du brun au noir, qu'il va ensuite travailler dans le frais, la raclant en de grands gestes amples à l'aide de divers ustensiles (rasoir, pièce détachée d'un réveille-matin…), raclures qui prennent la couleur de la couche colorée. Le résultat est tout à la fois un « all-over » à la Pollock, une peinture négative (le trait est obtenu par enlèvement de matière) et une peinture gestuelle puissante, d'autant plus comparable à celle de Georges Mathieu (découvert en 1954) que les formats sont très grands.

L'influence de Pollock et Mathieu se manifeste pleinement lors de sa deuxième exposition particulière Sexe-Prime. Hommage à Jean-Pierre Brisset et autres peintures de Simon Hantaï (Modèle:Date--Modèle:Date-) à la Galerie Kléber, chez Jean Fournier, début d'une collaboration qui ne s'achève qu'à la mort de ce dernier en 2006. Hantaï conçoit le carton d'invitation qui contient un long texte-manifeste<ref group=W>Reproduit Modèle:P.</ref>, significatif sur sa nouvelle orientation (transe, vitesse, abandon de soi, automatisme, références à Georges Bataille…)<ref group=W>Pour une analyse détaillée, voir Modèle:P. et suivantes.</ref>.

Hantaï participe aux côtés de Jean Degottex, Judit Reigl et Claude Viseux à l'exposition Tensions organisée par la galerie René Drouin (juillet-Modèle:Date-).

En Modèle:Date-, Simon Hantaï critique de nouveau l'attitude des surréalistes face à l'insurrection de Budapest, notamment la récupération qui en est faite dans le tract Hongrie, Soleil levant<ref>Le Figaro Littéraire, 17 novembre 1956.</ref>.

Du 7 au Modèle:Date-, Mathieu et Hantaï organisent Les Cérémonies commémoratives de la deuxième condamnation de Siger de Brabant, une suite de quatre manifestations/performances (prenant pour prétexte la condamnation par l'Église de Siger de Brabant, adversaire de Thomas d'Aquin, le Modèle:Date-). Hantaï, qui participe en réalité très peu au projet - se brouillant rapidement et définitivement avec Mathieu, veut poser la question de la religion - l'«ultime tabou» surréaliste selon lui<ref group=N>Modèle:P.</ref>. Le groupe surréaliste réagit effectivement en publiant le tract Coup de semonce (Modèle:Date-) : « Le surréalisme ne laissera pas un cléricalisme fasciste se développer sur le plan théorique, à l'abri des divagations de quelques peintres en mal de gigantisme verbal. »<ref>José Pierre in Le Surréalisme, même, numéro 5, 1959, Modèle:P. & Clébert, Dictionnaire du Surréalisme, Modèle:P.</ref>.

En Modèle:Date-, Hantaï expose Peintures récentes. Souvenir de l'Avenir. À cette occasion, il rédige son troisième et dernier manifeste les Notes confusionnelles, accélérantes et autres textes pour une avant-garde «réactionnaire» non réductible<ref group=W>Reproduit Modèle:P. et étudié de manière détaillée Modèle:P.</ref>.

La période scripturale. Écriture rose (1958-1959)

Cette période, de complète remise en cause<ref group="D-H">Modèle:P. : « Travailler veut dire pour Hantaï rechercher l'étoilement et la fêlure critique de ses propres résultats : briser ses propres états de faits, briser les stases, les clôtures temporelles qu'apportent un nouveau tableau ou une nouvelle série de tableaux. L'artiste exige donc de faire l'impossible Modèle:Incise d'un renoncement à ce qu'il a pu faire. Ôtons-nous cette chance (la chance de ce qui nous a permis de faire ceci) et… essayons de nouveau. »</ref> – constituée d’une vingtaine de toiles, bon nombre ayant été détruites<ref group=B>Pour un exemple d’œuvre détruite cf. illus. Modèle:P.</ref> – s’articule autour de deux œuvres majeures Peinture 1958-59 dite Écriture Rose et A Galla Placidia.

L’Écriture Rose a été réalisée pendant 365 jours (une année liturgique entière) : chaque matin Hantaï recopiait les textes quotidiens du missel en y ajoutant un ensemble de textes de philosophes et de mystiques principalement. L’œuvre a été réalisée à l’encre de Chine de différentes couleurs (rouge, vert, violet, noir) – selon le temps liturgique<ref group=B name=B.14>Modèle:P.</ref>, mais elle paraît rose. Cette couleur rose est en quelque sorte une couleur épiphanique, non utilisée par le peintre.

Si le matin était consacré à l’Écriture rose, l’après-midi l’était à A Galla Placidia. Œuvre d’une finesse extrême constituée d’une infinie multitude de petits traits de différentes couleurs, elle offre un « velours » unique, où jouent des nuances subtiles d’ombres et de lumières. Le nom de l’œuvre renvoie aux jeux de couleurs propres aux mosaïques du mausolée de Galla Placidia, à Ravenne. Modèle:Citation. (Hantaï<ref group=D>Modèle:P.</ref>)

Ces deux œuvres marquent un tournant important dans l’œuvre de Hantaï<ref group="W">Cf. l'ensemble du chapitre intitulé « Une peinture ordinaire », Modèle:P.</ref> :

  • l'aspect religieux est manifeste (Écriture rose se voulait un hommage au père jésuite Gaston Fessard, A Galla Placidia fait clairement référence aux premières mosaïques chrétiennes)
  • elles sont complètement abstraites : aucun motif, même le fond et la forme encore nettement séparés lors de périodes des raclages ne forment plus qu’un tout unique.
  • le format est immense : le regard de près et de loin sont très différents (posant la question de ce que l’on voit)
  • la réalisation en est répétitive, fastidieuse, contraignante : on a parlé d'exercices spirituels (Ignace de Loyola)<ref group=B name=B.14/>, de rituel, tout au moins peut-on parler d'épreuves de volonté
  • elles s’appuient sur des techniques anciennes, se confrontant donc résolument à la tradition picturale
  • les traits n’ont clairement plus la subjectivité qu’ils pouvaient avoir dans toute la « peinture gestuelle » des périodes précédentes, la peinture de Hantaï s’éloigne encore un peu plus de l’ « expression de soi »
  • leur réalisation consiste en des gestes courts, cassés, fragmentés, humbles – complètement à l’inverse des gestes explosifs, tonitruants des œuvres antérieures
  • elles créent toutes deux une épiphanie - surtout si l’on prend du recul - celle d'une couleur révélée (rose) ou d’éclats tamisés d’ombres et lumières. L'aspect est au-delà de ce qui est posé sur la toile.

On a cependant pu mesurer leur importance que tardivement : Hantaï n’a présenté Écriture rose qu’en 1976 et A Galla Placidia qu'en 1998 lors de sa donation (soit près de 40 ans après sa réalisation!).

Cette période ne se résout pas seulement à ces deux œuvres. Hantaï a essayé simultanément de multiples voies :

  • Peinture dite Touches claires, 1958-59, huile sur toile, Modèle:Dunité, Paris, Centre Pompidou, don de l'artiste 1984, Inv. AM 1984-781<ref group=B name=B.9>Illus Modèle:P.</ref>,<ref group=P>Cat. 44, illus. Modèle:P.</ref>.
  • Peinture, 1958-59, huile et feuille d'or sur toile, Modèle:Dunité, Paris, coll. part<ref group=W>Illus. Modèle:P.</ref>,<ref group=P>Cat. 53, illus. Modèle:P.</ref>, qui constitue une sorte d'immense monochrome or : elle est constituée de fines plaques d’or posées sur un fond rouge – reprenant ainsi la technique gothique des panneaux dorés. Cette œuvre exposée pour la première fois en 1999 [sic]<ref>Exposition La Peinture après l'abstraction au Musée d'art moderne de la ville de Paris</ref> est Modèle:Citation<ref group=P>Modèle:P.</ref>.
  • Peinture, 1958-59, huile sur toile, Modèle:Dunité, coll. part<ref group=W>Illus. 46 et 47 (détail) Modèle:P.</ref>,<ref group=P>Cat. 49, illus. Modèle:P.</ref>, une autre expérience d'écriture, qui vue de loin donne à voir un ciel d'encre.
  • Peinture, 1958-59, huile et encre sur toile, Modèle:Dunité, coll. part<ref group=W>Illus. 48 et 49 (détail) Modèle:P.</ref>,<ref group=P>Cat. 45, illus. Modèle:P.</ref>, autre œuvre d'écriture.
  • Peinture, 1959, huile sur toile, Modèle:Dunité, coll. part<ref group="Be">Illus. Modèle:P.</ref>, est un monochrome de fines couches rouge-orange recouvrant un fond gris-bleu, que l'on perçoit par transparence.

L'ensemble de ces questionnements allait cependant trouver fin 1959 un aboutissement dans la technique du pliage.

Le pliage comme méthode<ref>cf. intitulé de l'exposition de 1971 à la Galerie Jean Fournier</ref> (1959-1982)

Bien qu’utilisé dans plusieurs œuvres antérieures comme un procédé parmi d’autres, le pliage va être systématisé par Hantaï à partir de 1960 : la toile pliée, froissée, est peinte, puis dépliée. La couleur, qui s'est déposée de façon discontinue, apparaît en éclats répartis à travers l'espace de la toile et fait jouer sur le même plan les réserves.

Modèle:Citation bloc

À partir de 1960, il décline ses abstractions par séries, tantôt très blanches, tantôt plus colorées, brutes ou fines, flottantes ou géométriques qu'il poursuit jusqu'en 1974.

Les premières séries s'intitulent :

  • Le Mur, dits : Les Manteaux de la Vierge ou Mariales (1960-62) : Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>). L'ensemble de la série comporte 27 peintures : 8 m.a. (1960) très colorées, 6 m.b. plus monochromes (1960-61), 9 m.c (1962) et 4 m.d. (1962).
  • La Porte, dits : Les Catamurons (1963-64) : Dans cette série, Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).
  • Maman! Maman! dits : La saucisse ultérieurement dénommées Les Panses (1964-65) : cette série Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).

En 1966, Hantaï prend la nationalité française. La famille s’installe à Meun, en forêt de Fontainebleau. Hantaï arrête de peindre une année entière.

Meun devient le lieu éponyme de la nouvelle série, les Meuns (1967-68) : Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>). En fait, tous les Meuns ne sont pas monochromes comme on l'a longtemps cru jusqu'à l'exposition de 1999 à Münster. Le blanc, non-peint apparaît ici pour la première fois de manière évidente et le contraste avec les toiles sombres, all-over de la période gestuelle est énorme. Dans un premier temps, d'ailleurs, Hantaï n'appréciait pas ce blanc : Modèle:Citation<ref group=W>Modèle:P. et note 10 (entretien avec M. Warnock - juin 2006), déjà cité in Modèle:Harvsp</ref>. Du coup, suivait un autre pliage pour diminuer les surfaces blanches et l'obtention de Meuns polychromes. Mais Hantaï découvre que les monochromes, sous certaines conditions d’éclairage, font clairement apparaître une couleur phénoménale (mais d'un autre type que celle d’Écriture rose) : par exemple d'un Meun monochrome jaune<ref group=P name=pompidou13.154>Cat. 99, Illus. Modèle:P.</ref> émane une lumière rosée, soit une couleur non liée directement à un pigment de la toile mais à un « effet sensoriel et imprévu »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Une autre conséquence est de rendre la toile beaucoup plus « dynamique ». Quant au blanc qui rend possible cette apparition, il prend une place de plus en plus importante dans l’œuvre de Hantaï. Enfin, autre raison du succès de cette série, pour la première fois des œuvres semblent à même de dialoguer avec les œuvres de Matisse, avec ses découpes, ses Nu bleu surtout.

Il participe en 1967 à l’exposition « Dix ans d’art vivant (1955 – 1965)» à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, dont il est le premier lauréat<ref group="D" name="D.46"/>.

Au même moment, une rétrospective portant sur l'ensemble des pliages Peintures 1960-67 (du Modèle:Date- au Modèle:Date- à la Galerie Jean Fournier) permet à Hantaï d'exprimer une théorisation de son utilisation du pliage - vécue jusque-là de manière principalement empirique, qui radicalise des expressions comme « le pliage comme méthode », « silences rétiniens » ou encore « peinture à l'aveugle ».

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, la Fondation Maeght organise une importante exposition personnelle<ref group="D" name="D.46"/>.

L'exposition de 1969 « Pour Pierre Reverdy » à la galerie Jean Fournier présente les premières œuvres de la nouvelle série des Études (1969-71): Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>). On a pour la première fois une équivalence voulue du peint et du non-peint - Modèle:Citation (Hantaï<ref group=D>Modèle:P.</ref>), distribués par les variations méthodiques d'un motif monochrome répété de bord à bord (retour au 'all-over'). D'autre part, la couleur est uniforme, sans qualité et constitue un nouvel effacement de la main (a contrario des « Meun »). Cet effacement trouve son accomplissement dans la réalisation des Études en sérigraphies puisque les traces de plis dans les parties blanches comme dans les parties colorées disparaissent complètement.

Les deux séries suivantes s'intitulent Aquarelles (1971) et Blancs (1972–74) : Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).

Puis suivent les premières Tabulas (1972–76), du mot latin signifiant « table » ou « planche » qui évoque aussi le tablier de sa mère. Modèle:Citation (Hantaï<ref group="D" name="D.46"/>).

En 1973, le Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne expose une grande rétrospective de ses œuvres. Hantaï achève une première commande publique : un mur de Modèle:Dunité pour un collège de Trappes (aujourd'hui Collège Youri Gagarine)<ref group=P>Illus. Modèle:P.. Le projet avait commencé quatre ans plus tôt. Trois sérigraphies de Modèle:Dunité ont d'autre part été présentées lors d'une exposition intitulée Études pour un mur, à l'ARC du musée moderne de la ville de Paris en avril 1970.</ref>.

En 1976, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, c'est la consécration de l'importante rétrospective « Hantaï » au Musée national d’art moderne de Paris.

À partir de Modèle:Date-, Hantaï cesse de peindre pendant 3 ans et demi<ref group=P>Modèle:P.</ref>. Peintre célébré, il traverse une crise et s’interroge sur la place de l’art dans la société et sur son propre rôle face à l’économie triomphante du marché de l'art. Modèle:Citation bloc

Du Modèle:Date- à la mi Modèle:Date- a lieu une nouvelle exposition personnelle à la Galerie Jean Fournier Peintures et ensembles variables 1976-1977.

Modèle:Date- : La famille Hantaï s'installe à Paris, près du parc Montsouris, Meun restant leur maison de campagne.

En 1980, Hantaï aborde une nouvelle série de Tabulas dite Tabulas II (1980-82) : les modules tabulaires sont plus grands et interagissent davantage avec le blanc du fond, provoquant notamment de larges « étoilements » aux intersections. Il reçoit le Grand Prix national des Arts plastiques.

L'exposition « Simon Hantaï 1960-1976 » au CAPC/Entrepôt Lainé à Bordeaux (1981) est l'occasion de présenter des toiles immenses, jusqu'à Modèle:Unité sur 15.

1982 : Hantaï expose à Osaka, à New York (André Emmerich Gallery).

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, invité par Dominique Bozo et Alfred Pacquement, il représente la France à la Biennale de Venise, avec 18 vastes Tabulas réalisées entre 1974 et 1981. Mais pour Hantaï, cet événement est davantage ressenti comme un échec : son projet initial d'« investir la totalité des murs pour inonder et saisir le visiteur dans un espace de peinture, nous y inclure absolument comme l'artiste dans son atelier » (Dominique Bozo)<ref>dans sa préface au catalogue de l'exposition</ref> ne peut se réaliser ; de plus certaines Tabulas ne sont pas montées sur châssis - exigence que Hantaï a répétée inlassablement tout au long de sa vie<ref group=D>Modèle:P.</ref>; enfin les Tabulas doivent laisser l'espace central aux œuvres de Toni Grand, ce qui « sans doute [...] rétrospectivement [était] une erreur » (A. Pacquement)<ref group=P>Modèle:P.</ref>.

Toujours en 1982, a lieu l'importante exposition Tabulas Lilas (Galerie Fournier) : 5 tabulas agrafées aux murs et deux autres au sol<ref group=P>pour une photographie de l'exposition cf. Modèle:P.</ref> constituent un «accomplissement extrême»<ref>Dominique Fourcade, Yves Michaud Les tabulas lilas de Simon Hantaï, Critique, n°425, octobre 1982, Modèle:P.</ref> : de grandes tabulas blanches qui, sous la lumière, à la lisière de la peinture blanche et du support de lin blanc, laissent apparaître une couleur phénoménale de tonalité lilas, référence à Goethe et à Matisse<ref group=P>Modèle:P.</ref>.

Alors au sommet de la reconnaissance, Hantaï annonce renoncer à toute activité publique et se retire. Comme il l’expliquera par la suite, Modèle:Citation (Hantaï <ref group=N>Lettre du 11 mars 2004 Modèle:P.</ref>).

Le retrait (1982-2008)

Pendant quinze ans, le retrait de Hantaï est complet : il refuse toute proposition d'exposition (notamment celle de Dominique Bozo au Centre Pompidou en 1986, d'Alfred Pacquement en 2000…), ne s'exprime plus publiquement. Les expositions réalisées pendant cette période (jusqu’en 1997) le seront en dépit de sa volonté et sans sa participation. Il peint encore jusqu’en 1985, et son atelier parisien s’emplit d’une multitude de peintures qui ne seront jamais montrées.

Les interlocuteurs de Hantaï sont alors des philosophes (parmi lesquels Hélène Cixous, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Georges Didi-Huberman, Jean-Luc Nancy…) avec lesquels il échange et participe à la rédaction d’ouvrages. Puis Hantaï entreprend un travail réflexif, principalement sur ses œuvres de grands formats des années 1981-82 : il enterre certaines de ses œuvres dans son jardin (il les exhume 10-15 ans plus tard<ref group=D-H>Modèle:P., photographie Modèle:P.</ref>), en détruit d'autres, ou encore les découpe (cf. les Laissée ci-dessous, travail entrepris dès 1989). Le peintre Antonio Semeraro, qui l’accompagne désormais dans ses travaux, photographie quelques-unes de ces séances<ref>Certaines de ces photographies apparaissent dans le Modèle:Harvsp</ref>,<ref>une autre montre la séance du 3 août 1995 in Artpress, Hors-Série numéro 16, 1995, Modèle:P.</ref>.

Hantaï détruit un grand nombre de tableaux d’époques diverses, autant afin d’opérer un tri que pour protester contre la marchandisation de son travail. Modèle:Citation (Hantaï<ref group=N>cf. les textes au dos des photos du Journal de Meun - notes de Hantaï sur les murs de son atelier à Meun - envoyées à Nancy dans sa lettre du 28 février 2004 Modèle:P.</ref>).

En 1996-97, approché par Georges Didi-Huberman, Hantaï réalise pour lui 3 sérigraphies destinées à l'exposition L'Empreinte au centre Pompidou, prélude au retour public des expositions de 1998-1999.

Modèle:Date- : Simon Hantaï effectue une importante donation à la Ville de Paris. Elle consiste en 16 œuvres, datées de 1958 à 1991, Modèle:Citation et une sculpture<ref>véritable hapax dans l’œuvre de Hantaï : Stèle, en mémoire de Denis (1984), toile, bois, Modèle:Tunité</ref>. Les cinq grandes œuvres sont : A Galla Placidia (1958-59), …dell'Orto, mariale m.d.2 (1962), A Enguerrand Quarton. Meun (1968-73), ...del Parto, Tabula (1975), Aux Tabulas Lilas. Tabula (1980). L'artiste qualifie ces œuvres de Modèle:Citation<ref group=D>Modèle:P.</ref>, Modèle:Citation<ref group=D>Modèle:P.</ref>, et fournit surtout pour chacune d'elles une note spécifique, réunies sous le titre Don de tableaux<ref group=D>Modèle:P.</ref>. Cette donation est ensuite présentée en 1998 au Musée d'art moderne de la Ville de Paris.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, après de longues tergiversations<ref group="D-H">Modèle:P. note 22 : Modèle:Citation</ref>, et avec l’exigence que le livre de Georges Didi-Huberman (Modèle:Harvsp), fruit de leurs nombreux échanges, paraisse à l’occasion d’une exposition de ses travaux récents, Hantaï accepte d'exposer à Renn Espace (rue de Lille, à Paris) 22 œuvres de sa propre collection retraçant son parcours de 1962 à 1997. On y découvre<ref group="F">Je me souviens du vernissage [...] le long silence d'où ces peintures semblaient sorties, imposait le silence à ceux qui avaient le privilège de les découvrir. Modèle:P.</ref>,<ref>voir aussi François Rouan, Retour sur image (Hantaï: Laissées et autres peintures) in Notes de regard, Paris, Galilée, 2011 Modèle:P.</ref> surtout, exposées pour la première fois, dix peintures (cat.12 à 21) et une sérigraphie (cat.22), intitulées Laissée (1981-1997)<ref>datées précisément '1981-89' (cat.12-14), ou '1981-94' (cat.15-19), ou encore '1981-95' (cat.21-22), et '1981-97' pour la sérigraphie (cat.22); Illustrations dans le Modèle:Harvsp des numéros 12, 13, 16, 20 et 21</ref> : ce sont en fait les Tabulas exposées à Bordeaux mais découpées, voire pour certaines « complétées » par des toiles vierges et retendues sur châssis. L’importance, la part, l’espace de la toile laissé vierge est donc beaucoup plus important sur le nouveau format. De même les blancs laissés par les plis faits à l’échelle initiale sont eux aussi beaucoup plus larges que s’ils avaient été réalisés à l’échelle de la toile finale <ref>Catherine Millet, Hantaï, tableaux récents, in Artpress, Hors-Série numéro 16, 1995, Modèle:P. </ref>. Dans cette ultime série, Hantaï semble parachever son propre retrait de peintre dans ses œuvres mêmes.

Enfin, l’ultime exposition de grande ampleur réalisée du vivant de Hantaï a lieu du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans un musée qu’il a choisi après sa rencontre avec son conservateur, Erich Franz. C’est au Westfäliches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte de Münster qu’est organisée cette rétrospective importante de ses œuvres (de 1960 à 1995). On y découvre le monochrome doré de 1959 ainsi que des Meuns non monochromes.

À l’occasion de l’exposition collective<ref>avec Pascal Convert, Claudio Parmiggiani, Giuseppe Penone et James Turrell</ref> intitulée «Les Fables du Lieu» (février-Modèle:Date-) au Fresnoy à Tourcoing, dont Georges Didi-Huberman est le commissaire, Simon Hantaï fait réaliser, à partir d'une Tabula Lilas de 1982, Modèle:Citation<ref group=N>Lettre du 11 février 2001 Modèle:P.</ref>, des impressions numériques sur toile dites Suaire (2001). Le texte d'Alain Fleischer décrit le contexte et le déroulement de ces réalisations<ref group=F>Modèle:P.</ref> : la photographie de la tabula est scannée, traitée informatiquement afin d’obtenir Modèle:Citation<ref group=F>Modèle:P.</ref> en 4 versions. Ces quatre versions sont enfin projetées par un traceur jet d’encre (assez proche des acryliques utilisées par Hantaï) sur quatre toiles au format identique à la Tabula d'origine (Modèle:Dunité). L'exposition confronte ces œuvres, à non seulement la Tabula originale mais aussi trois peintures déterrées du jardin du peintre, dépliées, défroissées et retendues sur châssis<ref group=F>Modèle:P.</ref>.

Des œuvres de Hantaï sont exposées la même année au Centre Pompidou (dans une exposition confrontant Hantaï et Parmentier), ainsi qu'au Wexner Center for the Arts - exposition « As Painting : Division and Displacement » (The Ohio State University, Columbus, Ohio).

2003 : Hantaï fait une nouvelle donation importante, cette fois-ci au Centre Pompidou<ref group=P>Modèle:P.</ref> (5 peintures de grandes dimensions, 12 peintures de plus petit format, de 1950 à 1986), comprenant 2 Mariales<ref>Mariale (1963) inv. AM 2003-95 et m.b.6 (1961) inv. AM 2003-96 cf. Modèle:Harvsp cat.61</ref>, le premier Catamurons<ref>inv. AM 2003-97 cf. Modèle:Harvsp cat.70</ref>, 1 Tabula <ref>inv. AM 2003-103</ref> et 2 Laissées<ref>inv. AM 2003-104 et inv. AM 2003-105 cf. Modèle:Harvsp cat.131</ref>.

En 2005, la galerie Jean Fournier confronte les œuvres de Hantaï et Rouan. La participation de Hantaï consiste en deux œuvres de 1964 (Peinture, et M.m.3) et surtout en des petits « Suaire » dénommés Hebel (2004), Hbl ou Hobol. Sur l'exemplaire du catalogue envoyé à Jean-Luc Nancy, Hantaï avait écrit : Modèle:Citation - « hbl », mot hébreu, rendu habituellement par « vanité » (« L'Ecclésiaste ») et qu'André Chouraqui traduit par « fumée » <ref group=N name="N.180">Modèle:P.</ref>, et au dos d'une photo du mur de l'atelier de Meun : Modèle:Citation<ref group=N name="N.180"/>.

En 2007, l'exposition «La couleur toujours recommencée. Hommage à Jean Fournier, marchand à Paris (1922 – 2006)» au Musée Fabre de Montpellier comporte de nombreuses œuvres de Hantaï.

Simon Hantaï s'éteint à Paris le Modèle:Date- à 85 ans.

Simon et Zsuzsa Hantaï ont eu cinq enfants<ref group=W>Modèle:P.</ref> : Daniel (médecin chercheur), Marc (flûtiste), Jérôme (gambiste), Pierre (claveciniste) et Anna (documentaliste).

Il est inhumé dans la division 6 du cimetière du Montparnasse.

Œuvres

Expositions personnelles

Modèle:Colonnes PosthumesModèle:Colonnes

Écrits et correspondances

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Textes, essais, manifestes

par ordre chronologique

Correspondances

par ordre chronologique de publication

Bibliographie

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Monographies

par ordre chronologique

Catalogues d'exposition

par ordre chronologique
  • Catalogue de l'exposition à Saint-Etienne (1973) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition du MNAM (1976) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition du CAPC (1981) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition de la Biennale de Venise (1982) : Modèle:OuvrageModèle:Plume
  • Catalogue de la Donation de Simon Hantaï au Musée d'Art moderne de la ville de Paris (1998) : Modèle:Ouvrage. Ce catalogue contient les notes de Simon Hantaï sur les 16 œuvres données, ainsi que sa biographie rédigée par lui-même. Modèle:Plume
  • Catalogue de l'exposition à Renn Espace (1998) : Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
  • Catalogue de l'exposition au Westfälisches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte de Münster (1999) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition Simon Hantaï - Conversation - François Rouan (2005) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue des expositions de la Paul Kasmin Gallery et de la Galerie Jean Fournier (2010) : Modèle:Ouvrage.
  • Catalogue de l'exposition Panses 1964-1965 à la Galerie Jean Fournier (2012) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition au Centre Pompidou (2013) : Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
  • Catalogue de l'exposition à la Villa Médicis (2014) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition au Ludwig Muzeum (2014) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition Simon Hantaï - Pliage: the first decade (2015) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition Simon Hantaï - Meuns 1967-1968 (2015) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition Simon Hantaï - Blancs (2015) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition Simon Hantaï - Paris, 1948-1955 (2017) : Modèle:Ouvrage
  • Catalogue de l'exposition Simon Hantaï - L'exposition du centenaire à la Fondation Louis Vuitton (2022) : Modèle:Ouvrage

Autres ouvrages, articles

par ordre alphabétique d'auteur
  • La Part de L'Œil, Revue annuelle de pensée des arts plastiques no 20, Bruxelles, 2004-2005

ABADIE, Daniel

BONNEFOI, Geneviève

BERECZ, Ágnes

CHASSEY, Éric de

CLEBERT, Jean-Paul

CUEFF, Alain

DAMISCH, Hubert

DELEUZE, Gilles

DIDI-HUBERMAN, Georges

ESTIENNE, Charles

FOURCADE, Dominique

FOURCADE, Dominique - MICHAUD, Yves

GHADDAB, Karim

LERNER, Ben

MILLET, Catherine

NANCY, Jean-Luc

PAGE, Suzanne

PACQUEMENT, Alfred

PLEYNET, Marcelin

RATCLIFF Carter

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ROUAN, François

WARNOCK, Molly

WAT, Pierre

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Notes et références

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Références bibliographiques

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