Hélène Cixous

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Hélène Cixous, née le Modèle:Date de naissance à Oran en Algérie<ref name="Universalis">Modèle:Lien web.</ref>, est une écrivaine et dramaturge française. En 1968, elle publie chez Grasset L'Exil de James Joyce ou L'art du remplacement qui connaît un vif succès, et Dedans (Grasset, 1969), pour lequel elle obtient le prix Médicis.

Hélène Cixous est l'autrice de nombreuses pièces écrites pour le Théâtre du Soleil, et sa collaboration avec Ariane Mnouchkine dure depuis 1984. Cofondatrice du Centre universitaire de Vincennes, elle y crée en 1974 le premier centre d'études féminines dans une université européenne. Son essai Le Rire de la Méduse (1975) est considéré comme une œuvre déterminante du féminisme moderne.

Biographie

Hélène Cixous est née à Oran d'un père médecin (Georges Cixous, également né en Algérie, 1908-1948), et d'une mère allemande (Ève Klein, réfugiée, 1910-2013, sage-femme)<ref name="Universalis" />.

Sa famille laïque (de tradition juive, ashkénaze par la mère, séfarade par le père) quitte l'Algérie en 1954.

Mariée en 1955 à Guy Berger, elle donne naissance à trois enfants, Georges (1959-1961), Anne-Emmanuelle (1960), Stéphane (1961).

Carrière universitaire

Hélène Cixous est reçue à l'agrégation d'anglais en 1959. Proche de Jean-Jacques Mayoux, elle rédige une thèse sur James Joyce<ref name=":0" /> et obtient un doctorat ès lettres en 1968.

En 1969, elle participe à la fondation de la revue Poétique, avec Tzvetan Todorov et Gérard Genette.

Elle est à l'origine, avec Raymond Las Vergnas, de la création du centre universitaire de Vincennes, après Mai 68<ref name=":0" />,<ref>Voir sur ipt.univ-paris8.fr.</ref>. Elle obtient un poste de professeur et fonde en 1974 le Centre d'études féminines et d'études de genre<ref>Modèle:Lien web</ref>, pionnier en Europe.

À partir de 1983, elle anime un séminaire au Collège international de philosophie.

Carrière littéraire

À partir de 1967, Hélène Cixous publie une œuvre considérable, composée d'une soixantaine de titres essentiellement parus aux éditions Grasset, Gallimard, Des femmes et Galilée. Elle est en outre dramaturge et ses pièces sont mises en scène par Simone Benmussa au théâtre d'Orsay, par Daniel Mesguich au Théâtre de la Ville et par Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil<ref name=":0" />.

Elle publie des textes sur Jacques Derrida et sur James Joyce, mais aussi sur les œuvres de Clarice Lispector, qu’elle contribue à faire connaître en France<ref>Modèle:Article</ref>, Maurice Blanchot, Franz Kafka, Heinrich von Kleist, Montaigne, Ingeborg Bachmann, Thomas Bernhard, Marina Tsvetaeva, Jean Genet et Samuel Beckett.

Elle a beaucoup écrit sur l'œuvre d'artistes, tels Simon Hantaï, Pierre Alechinsky, ainsi que deux livres sur Adel Abdessemed.

Elle est la marraine la Société européenne des auteurs et traducteurs.

Elle reçoit le prix Marguerite-Yourcenar 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2020, la fondation prince Pierre de Monaco a décerné le prix de la principauté à Hélène Cixous<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Engagement militant et amitié avec Derrida

Pour Télérama, Modèle:Citation bloc

En 1963, Hélène Cixous rencontre Jacques Derrida, avec lequel elle entretient une longue amitié et partage de nombreuses activités à la fois politiques et intellectuelles, comme la création de l'université Paris-VIII, le Centre national des lettres (aujourd'hui Centre national du livre) — 1981-1983 —, le Parlement international des écrivains, le Comité anti-apartheid, des colloques, ou encore des séminaires au Collège international de philosophie. Ils partagent certaines publications communes ou croisées, comme Voiles, avec des dessins d'Ernest Pignon-Ernest, (Galilée, 1998), Portrait de Jacques Derrida en jeune saint juif (Galilée, 2001), H.C. pour la vie, c’est à dire… (Galilée, 2002). Derrida, quant à lui, voit en Hélène Cixous le plus grand écrivain vivant de langue française.

La Bibliothèque nationale

En 2000, un fonds à son nom est créé par la Bibliothèque nationale de France, après qu'Hélène Cixous y a fait don de la totalité de ses manuscrits à ce jour. Ils sont présentés dans l'exposition «Brouillons d'écrivains» qui s'y est tenue en 2001.

En 2003, la BnF organise la conférence « Genèses Généalogies Genres : Autour de l’œuvre d'Hélène Cixous ». Parmi les intervenants figurent Mireille Calle-Gruber, Marie-Odile Germain, Jacques Derrida, Annie Leclerc, Ariane Mnouchkine, Ginette Michaud et Hélène Cixous elle-même.

Films

En 1989, Cixous et Mnouchkine collaborent au film La Nuit miraculeuse, commandé par l'Assemblée nationale pour le bicentenaire de la Déclaration des droits de l'homme (diffusé sur FR 3, le 7 décembre 1989).

Entre 2012 et 2018, Hélène Cixous participe à la réalisation du film documentaire d'Olivier Morel, Ever, Rêve, Hélène Cixous<ref>Modèle:Lien web</ref> (118 minutes, 2018), qui lui est entièrement consacré.

Engagements

Hélène Cixous est membre du Comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Refins.

En 2020, elle fait partie des premières personnalités à répondre à l'appel de Laurent Joffrin ayant l'intention de lancer un mouvement pour la « refondation d’une gauche réaliste, réformiste »<ref>Philippe Martinat, L’initiative politique de Laurent Joffrin accueillie fraîchement au PS, leparisien.fr, 20 juillet 2020</ref>.

Œuvre

Fiction

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Essais

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Théâtre

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Articles (sélection)

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Prix et récompenses

Docteur honoris causa

Hélène Cixous est docteure honoris causa de plusieurs universités :

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Décorations

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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