Clugnat
Modèle:Infobox Commune de France Clugnat est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Elle compte 653 habitants (en 2020), appelés les Clugnatois et les Clugnatoises.
Géographie
Clugnat fait partie du département de la Creuse (23) situé dans la Com-Com du Pays de Boussac (Creuse), à Modèle:Unité de Châtelus-Malvaleix, à Modèle:Unité de Guéret et Modèle:Unité de Boussac. C'est une petite bourgade située à la confluence de deux cours d'eau, le Verraux et la Petite Creuse.
La commune de Clugnat se compose principalement de son village mais aussi de nombreux hameaux.
Les altitudes minimum et maximum de Clugnat sont respectivement de Modèle:Unité et Modèle:Unité. La mairie est située à Modèle:Unité environ.
La superficie de Clugnat est de Modèle:Unité, soit 4 242 hectares. Modèle:Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Boussac_sapc », sur la commune de Boussac, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Clugnat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), forêts (26,1 %), terres arables (4 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Clugnat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Creuse et le Verraux. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 146 sont en aléa moyen ou fort, soit 25 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Clugnat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Étymologie
Le nom a évolué de Cluniaco, en 1158, à Clunac vers l'an 1300. On trouve ensuite Clunhac, en 1436 ; Clunacum ou Clugnacum, en 1522 ; puis Cluniac, Clugnac ou Cluniaco Modèle:Note (surement suivant si la personne parlais marchois, langue d'oc ou langue d'oil) ; le 28 octobre 1728 la graphie officielle devient Clugnac Modèle:Note ; enfin en 1814 : Clugnat Modèle:Note.
Histoire
Préhistoire
Aucun vestige préhistorique n’est signalé sur la commune avant les investigations de Michel Gallemard († mai 2020, fondateur du musée archéologique de Clugnat et de l'association « Clugnat… A la recherche du passé ») et de ses collègues prospecteurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>, commencées au tournant des années 2000. Depuis le début des recherches, une quinzaine de sites ont été mis au jour sur les plateaux situés de part et d’autre de la Petite Creuse<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Les Tailles du Clou
Le site de plein air des Tailles du Clou, à quelque Modèle:Unité au nord-ouest du bourg, s'étend sur environ Modèle:Unité. Il a été découvert en 2003 par Gallemard<ref name="2012pasty">Modèle:Article.</ref>. Il inclut une succession d'occupations depuis le Paléolithique moyen jusqu'au Néolithique final. Pasty, Gallemard & Alix (2013) en ont étudié en particulier l'industrie gravettienne, qu'ils rattachent au Gravettien supérieur par défaut d'outils marqueurs du Gravettien ancien (pas de pointes de la Font-Robert et fléchettes) et du Gravettien moyen (pas de burins de Noailles et du Raysse)<ref name="2013pastyResume">Modèle:Article, résumé.</ref>.
Découvertes romaines
Début 1862, un laboureur à découvert un sépultre de pierre de forme conique, et une urne cinéraire de verre. Parmi les cendres et les os calcinés, elle contenait une petite figurine de Vénus Anadyomène, d'argile blanche <ref>Comité des travaux historique et scientifiques (Dixième observation avril 1868)</ref>.
Moyen-Âge
Clugnat faisait partie du comté de la Marche. Ce territoire fut détaché au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de la province du Limousin pour lutter contre les Normands. Il fut ensuite morcelé en fiefs aux frontières mouvantes : Haute Marche (autour de Guéret), Vicomté de Bridiers (La Souterraine), Basse Marche (autour du Dorat)<ref>Modèle:Lien web</ref> .
Au XII siècle des terres de Clugnat appartenait à l'Abbaye de Prébenoit (moines cicterciens) <ref>Les moines cisterciens et l'agriculture : la haute marche au XIIe siècle / par Gabriel Martin</ref>
Pour le reste, Clugnat faisait partie des terres du domaine du château de Crozant <ref>Le Château de Crozant et ses rapports avec le Bourbonnais : avec planches / par M. l'abbé Joseph Clément,...</ref>.
Au XVI siècle, On peux lire (dans la description du Berry et diocèse <ref>voir "Description du Berry et diocèse de Bourges au XVI siècle par Nicolas de Nicolay" transcrit par M. Victor ADVIELLE</ref>) Paroisse de Cluignact (encore une autre écriture) en laquelle sont sept lieux nobles de Chastellaz, Baptisses, du Cloz, Estables, La Veyrie, La Boissacte, et la Villatelle. (audict Cluignat y a un Prieuré valant 300 livres)
Le département de la Creuse est créé par la Révolution française le 4 mars 1790, en application de la loi des 22 décembre 1789 suivant le décret de la division de la France en départements , essentiellement à partir de l'ancienne province comté de la Marche.
Culture et tradition
Sur la commune est encore parlé un parler du dialecte marchois. Ce dernier est un parler du Croissant, zone linguistique où l'occitan se mélange à la langue d'oïl<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Activités et divertissements
- Des sentiers VTT ont été aménagés et fléchés.
- L'association Lo Ch'mi propose des randonnées pédestres, 2 circuits de 7 et 12,5 km Rando-fiches mairie Clugnat.
- Étang communal, les rivières Le Verraux et La Petite Creuse
- Le marché a lieu les premiers samedis du mois (matin).
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Sentier pédestre/VTT. -
Sentier pédestre/VTT. -
Etang Communal. -
Stade ESC. -
Fête. -
Fête. -
Fanfare
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Majorettes
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Fête 2022
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MAS Entrée principale. -
MAS vue du stade.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les 7 petits ponts de bois fait de piliers de maçonnerie et de madriers, le plus représentatifs étant celui en contrebas de la Croix de Georges et enjambant le Verrau appelé pont de Georges.
- Une multitude de fontaines et de croix en granit sillonnent la commune, celles-ci se trouvaient au croisement des chemins ou à la sortie des villages.
- Le presbytère construit en 1727.
- L'église Saint-Martial<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> des {{#switch: e
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}}, inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1969. Elle possède un clocheton en arceaux ainsi que des fresques murales intérieures qui datent du {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
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}}. Sur le mur de gauche, on peut observer : saint Georges combattant le dragon, le Christ en Croix et quelques autres dessins. Les autres murs sont également ornés mais faute de travaux ceux-ci sont cachés.
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Église Saint-Martial en 2012. -
Église Saint-Martial en 2014. -
Clocher de l'église Saint-Martial en 2014. -
Girouette de l'église Saint-Martial en 2014. -
Saint Georges combattant le dragon dans la première travée de l'église. -
Monument aux Morts.
- Le monument aux morts de France représentant une allégorie: le coq français terrassant l'aigle allemand au sommet, ainsi que l'allégorie de la victoire et de la mort créé par le sculpteur Marius Saïn (1877-1961) .
- La chapelle Saint-Jean-Baptiste, édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle reconstruit en 1879 abritant le chef reliquaire de saint Jean-Baptiste daté de 1605, classé Monument historique au titre des objets mobiliers <ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Une fouille archéologique de la place Saint-Jean a été opérée en 2009 à l’emplacement de l’ancienne église Saint-Jean et de son cimetière. Si le site était connu par de nombreuses découvertes de sarcophages au cours du temps, il n’avait jusqu’alors pas fait l’objet de fouilles coordonnées. Plusieurs fragments de céramique et de silex indiquent une occupation humaine dans ce secteur dès la période protohistorique, puis une première implantation gallo-romaine sur le bas de la place, attestée par la présence d’un bâtiment très arasé. Quelques fragments de poteries gallo-romaines ont été recueillis, permettant de placer chronologiquement cette occupation dès le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} s. apr. J.-C., pour perdurer au moins jusqu’au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} s. À l’ouest de ce bâtiment se développe une nécropole mérovingienne avec la présence de sépultures de onze sarcophages caractéristiques de cette époque (cuve de forme trapézoïdale)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Maurice Thorez (1900-1964) fut réfugié au Hameau des Forges pendant la Grande Guerre avec son grand-père mineur et militant guesdiste, Clément Baudry<ref name="Célèbres">www.fil-info-france</ref>..
- Jean Turquet (1867-1945) médecin et explorateur des zones polaires français<ref name="Célèbres" /> et maire de la commune de Clugnat.
- Georges Piquand (1876-1955) chirurgien en chef de l'hôpital de Montluçon,il s'est fait connaître par ses travaux historiques et ethnographiques sur le Bourbonnais (Domaine Auvergnat) et fut un acteur majeur de la reconstruction de la chapelle Saint-Jean-Baptiste.
Voir aussi
Bibliographie
- Adrien Vernet (1875 - 1912) Etude sur la vie humaine. Une vie de larmes, livre évoquant Clugnat et ses habitants (écrit vers 1880).
- Janine Rapinat (1923 - 2019) Clugnat Recherche sur l'histoire et la commune de Clugnat et ses environs en (1990) <ref>Modèle:Ouvrage</ref> .
- Michel Gallemard (1940 - 2020) Contribution à l’étude du peuplement préhistorique de la vallée de la Petite Creuse : bilan de dix ans de prospection sur la commune de Clugnat et ses marges (Creuse), étude scientifique <ref>Modèle:Article</ref>. Il fut aussi fondateur du musée archéologique de Clugnat et de l'association "Clugnat ... A la recherche du passé"