Boussac (Creuse)
Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Boussac autrefois nommée Boussac-le-Château pour mieux la différencier de sa voisine Boussac-Bourg, est une commune française, située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine. Les habitants, au nombre de 1 255 en 2018, en sont les Boussaquins.
Elle est historiquement située dans la province du Berry, au cœur de la Marche berrichonne aussi appelée Montagne berrichonne.
Localisation
Boussac est située sur la rive droite de la Petite Creuse (affluent de la rive droite de la Creuse).
Boussac est située à Modèle:Unité de Châtelus-Malvaleix, à Modèle:Unité de Sainte-Sévère-sur-Indre, à Modèle:Unité d'Huriel, à Modèle:Unité de Chambon-sur-Voueize, à Modèle:Unité de Culan, à Modèle:Unité de Bonnat et de Chénérailles, à Modèle:Unité de Montluçon, à Modèle:Unité de La Châtre et à Modèle:Unité de Guéret.
Géologie et relief
- Carte de l'occupation des sols de Boussac sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Entités paysagères:
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité 2 faible<ref>En Creuse, quel est le risque sismique ?</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau traversant la commune :
- La Petite Creuse.
Géographie
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger.
Voies de communications et transports
Voies routières
- D 9617 vers Saint-Silvain-Bas-le-Roc.
- D 997 vers Boussac-Bourg.
- D 11 vers Les Forêts.
Transports en commun
- Réseau TransCreuse.
Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
SNCF
- Depuis la fermeture de sa gare, Boussac est desservie par la gare de Lavaufranche située à Modèle:Unité sur la ligne Montluçon - Saint-Sulpice-Laurière.
- Gare de Parsac - Gouzon.
Urbanisme
Typologie
Boussac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,7 %), prairies (12,9 %), forêts (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Boussac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Creuse et le Béroux. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 77 sont en aléa moyen ou fort, soit 13 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Boussac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Intercommunalité
Commune membre de la Creuse Confluence.
Toponymie
Du gaulois (langue celtique) 'bocciacos' : de 'bocco' : bouche (ou bucco : bouc).La terminaison '-ac' : domaine, est issue du suffixe -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes.
On trouve Cappella de Bociaco (1095), Bocac Ecclesiarum (1104), Botzac las Eglesias - écrit en ancien occitan - (1150) ; en 1150 l'apparition des noms Castrum de Botzac et de Cappella de Botzac le Chastel attestent l'existence d'une seigneurie. En réalité, celle-ci est établie depuis le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d'après l'archiviste Eugène Hubert (1931)<ref>Eugène Hubert, Cartulaire des seigneurs de Châteauroux (919-1789), Châteauroux, Badel, 1931</ref>.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Boussac-la-Montagne<ref name=Cassini/>.
Histoire
La postérité de la famille de Brosse
Cette seigneurie<ref>D'après Eugène Hubert, ibid. ; Gaspard Thaumas de la Thaumassière, Histoire du Berry, Bourges, 1689 (Laffite reprints, 1976).</ref> appartenait à la famille de Déols (parfois qualifiée de "princière" si l'on considère qu'en bas latin princeps peut tout aussi bien signifier "prince" que "seigneur"). Les descendants d'[[Ebbes de Déols|Ebbes {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Déols]] (mort vers 935) étaient en effet, à cette époque, les plus puissants féodaux du Berry. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une double alliance entre deux frères, Hugues II et son cadet Roger, de la famille de Brosse, et Isabelle et Marguerite, deux filles d'Ebbes III de Déols, mort sans postérité masculine vers 1256, fait passer la seigneurie de Boussac dans le giron de la famille de Brosse, dont le plus célèbre représentant sera Jean de Brosse de Boussac, maréchal de France (1375-1433, descendant de Roger), compagnon de Jeanne d'Arc.
La seigneurie de Boussac reste d'abord dans la lignée masculine du maréchal de Boussac jusqu'à Jean IV de Brosse, comte/duc de Penthièvre et duc d'Étampes, mort en 1565. Celui-ci est le très complaisant époux d'Anne de Pisseleu, maîtresse de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Ses domaines, incluant le comté de Penthièvre, passent ensuite à sa sœur, Charlotte de Brosse de Penthièvre, mère de Sébastien de Luxembourg, puis à leurs descendantes Marie de Luxembourg-Penthièvre-Martigues et Françoise de Lorraine-Mercœur, alliées successivement à la maison de Lorraine-Mercœur et à César de Bourbon-Vendôme, fils légitimé d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées.
Jusqu'à la Révolution, Boussac est administrée par quatre consuls, nommés chaque année Modèle:Citation. Autant dire que quatre familles et leurs alliés se partagent la responsabilité des affaires municipales d'une génération à l'autre. Ils doivent notamment veiller à la bonne marche de l'hôpital fondé par Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Brosse (le grand-père du maréchal de Boussac ; mort en 1356 à la bataille de Poitiers), situé près du cimetière de la cité.
Dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, selon l'historien du Berry, Thaumas de la Thaumassière, Boussac se présente comme Modèle:Citation. Le pays d'alentour, où abondent les étangs, les bois, les taillis d'églantiers et de châtaigniers, est réputé pauvre, ne produisant que du blé et du seigle. On engraisse pourtant du bétail avec des raves et des châtaignes.
Les foires de Boussac, instituées par Jean IV de Brosse, sont réputées dans tout le Berry et assurent une relative prospérité à ce petit bourg, dont la population dépasse à peine 600 habitants à la veille de la Révolution. Ces foires ont lieu le lundi des Rameaux, le jeudi avant la Pentecôte, Modèle:Citation (en juin), et Modèle:Citation (en décembre).
Échangée en 1640 par César de Bourbon à Henri-Auguste de Loménie, comte de Brienne (sa femme Louise de Béon de Brienne était l'héritière des Luxembourg-Brienne), puis vendue à un gentilhomme auvergnat, Jean de Reilhac/Rilhac (-Xaintrie), la seigneurie de Boussac demeurera dans la postérité de ce dernier jusqu'à la veille de la Révolution. Charles-Henri, comte de Carbonnières (cf. Messac et Merle), fils aîné de Louise-Françoise-Armande de Rilhac<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est alors le propriétaire de la seigneurie et du château.
Le Modèle:Date-, le comité de surveillance de Guéret dénonce la mansuétude du comité de Boussac à l'égard de la famille de Carbonnières et ordonne l'arrestation de tous ses membres. René-Henri de Carbonnières (frère cadet de Charles-Henri), prêtre réfractaire, ancien aumônier du comte de Provence, était pourtant déjà détenu à Boussac. Il devait être bientôt envoyé sur un ponton à Rochefort et mourra des suites de sa captivité. Charles-Henri, le chef de cette famille, ancien mousquetaire et capitaine de cavalerie, est alors appréhendé, en qualité de suspect et de père d'émigrés, ainsi que son épouse, Marie-Anne du Carteron, sa sœur, Madeleine-Paule, dite "Mademoiselle de Saint-Brice" et ses deux enfants, Armand (20 ans) et Claire-Pauline (19 ans). Ces deux derniers sont libérés, le 20 mars 1794 sur l'intervention de Vernerey, député du Doubs, représentant en mission de passage à Boussac. Mais une perquisition effectuée peu après au château de Beaulieu (à Vijon dans l'Indre), appartenant à l'épouse de Charles-Henri, provoque le transfert de ce dernier, accusé d'être un dangereux conspirateur fédéraliste, à Guéret. Le comité de salut public de cette ville note qu'il « n'est pas douteux que tous les individus qui composent la famille Carbonnières aient partagé les complots et les opinions de son chef». Si Charles-Henri est finalement élargi, sa sœur Louise-Melchiore, la marquise de Rânes (femme de Charles-Louis d'Argouges), et deux de ses frères, le vicomte Jean de Carbonnières, capitaine au Royal Normandie, et le chanoine René-Henri de Carbonnières sont peu après arrêtés à Paris. Ces deux derniers, incarcérés à la prison du Luxembourg, sont condamnés et exécutés, avec 58 autres personnes, le 9 juillet 1794. Leurs dépouilles reposent au cimetière de Picpus.
En 1790, les limites des communes avaient été généralement calquées sur celle des anciennes paroisses. C'est ainsi que la superficie de Boussac n'excédait pas Modèle:Unité (hier comme aujourd'hui), alors que Boussac-Bourg (qui comporte deux églises, et qui était sans doute la paroisse désignée en 1150 sous le nom de Botzac las Eglesias), en comptait près de 4 000.
Le temps de la sous-préfecture
La loi du 28 pluviôse an VIII (Modèle:Date) créa l’arrondissement de Boussac, composé des cantons de Boussac, Chambon, Châtelus, et Jarnages. Boussac, jusque-là chef-lieu de district, devient le siège de la nouvelle sous-préfecture, qui est supprimée, avec d’autres en France, en 1926. Parmi les sous-préfets de Boussac figure Joseph Joullietton, auteur de l'Histoire de la Marche et du pays de Combraille<ref>2 vol., Guéret, 1814-1815</ref>. Nommé en 1825, il resta en fonction jusqu’à sa mort en 1829.
Dans les années 1840, les avis sont partagés sur le charme de la ville de Boussac. En Modèle:Date, Prosper Mérimée, inspecteur général des monuments historiques, qui effectue une tournée dans la région, se montre plus que sévère : Modèle:Citation. Dans son roman Jeanne (1836), George Sand avait pris par avance le contrepied de celui qui fut son éphémère amant (Modèle:Citation) Elle écrit en effet :Modèle:Citation. Plus loin, elle décrira le château comme Modèle:Citation.
Pendant la Deuxième République, la commune de Guéret est à gauche (la Montagne), à la suite du séjour de Pierre Leroux de 1843 à 1848<ref>Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac : Points d’Æncrage, 2002. 109 p., Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Le château
Construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château de Boussac est remanié aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles. (Modèle:Coord)
Cédant aux objurgations de la société populaire de Lépaud, relayée par l'administration du département, la municipalité de Boussac, sans enthousiasme, avait décidé le démantèlement du château en Modèle:Date. L'adjudicataire, pour une somme de Modèle:Unité (payables en assignats ?), y procéda à partir du mois de juillet : il combla les fossés, rasa le donjon, ainsi que les toitures orgueilleuses des tours, abattit le portail, etc. Le corps principal de bâtiment restait pourtant à peu près intact. Sa porte d'entrée comporte encore aujourd'hui, au-dessus du linteau, les armes de la famille de Brosse (trois brosses) sculptées dans la pierre.
Vendu le 3 octobre 1837 à la municipalité de Boussac par Pauline de Carbonnières, fille de Charles Henri, devenue comtesse de Ribeyreys, racheté par le département, le château abrita, à partir de 1838, le siège de la sous-préfecture de Boussac, puis, après 1926, une caserne de gendarmerie. Il a été acquis en 1965 par M. et Modèle:Mme Blondeau qui l'ont superbement restauré et meublé. Il se compose d'un bâtiment rectangulaire flanqué d'une grosse tour ronde. Côté rivière il présente un façade sévère flanquée de deux tours rectangulaires. Au deuxième étage on peut voir la chambre que George Sand occupa à plusieurs reprises, notamment pendant une épidémie qui l'obligea à s'éloigner de Nohant.
Contrairement à des légendes bien établies, le prince turc Djem (Zizim) n'a jamais séjourné à Boussac ; à plus forte raison, il n'est pour rien dans la confection des tapisseries dites de La Dame à la licorne<ref>La légende est connue de George Sand qui la rapporte dans son roman Jeanne : voir George Sand, Jeanne, édition critique originale établie par Simone Vierne, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble — Association pour l'étude et la diffusion de George Sand, 1978, chapitre X, Modèle:P.132 et la note de Simone Vierne Modèle:N° page 133 distinguant le légendaire de l'historique.</ref>.
Les tapisseries
La salle des gardes du château abrita, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les six tapisseries de La Dame à la licorne. Exécutées dans les Flandres entre 1484 et 1500, ces tapisseries s'inspiraient d'une légende allemande du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Commandées par Jean Le Viste, président de la Cour des Aides de Lyon, elles parvinrent à Boussac à la suite d'héritages successifs, des Le Viste aux La Roche-Aymon, puis aux Rilhac, barons de Boussac, et enfin aux Carbonnières, propriétaires de Boussac à la veille de la Révolution. Elles demeurèrent dans le château à la suite de la vente de celui-ci. La municipalité de Boussac les céda pour la somme de Modèle:Unité en 1882 au conservateur de l'actuel Musée national du Moyen Âge, Edmond Du Sommerard, mandaté par l'État. Ces tapisseries figurent aujourd'hui parmi les pièces majeures du Musée national du Moyen Âge (ancien hôtel de Cluny).
Le produit de la vente des tapisseries permit de paver la place de l'actuel Champ de foire, qui en avait sans doute bien besoin, d'autant qu'elle attirait des foules importantes les jours de marché et de foire aux bestiaux ; le solde, dit-on, servit à ériger en 1903 la statue de Pierre Leroux et à aménager le square qui porte aujourd'hui son nom.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 10,22 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 39,24 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 54,66 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Pyramide des âges
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :
- École maternelle et primaire.
- Collège.
- Lycées à Ahun, Aubusson, Bourganeuf<ref>Lycées de la Creuse</ref>.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- Médecins à Sainte-Sévère-sur-Indre, Huriel, La Chapelaude,
- Pharmacies à Soumans, Sainte-Sévère-sur-Indre,
- Hôpitaux à Pouligny-Notre-Dame, Montluçon, Néris-les-Bains.
Cultes
- Culte catholique, Église catholique de l'Est-Creuse. Paroisse Ste Croix des Deux Creuse<ref>Église catholique de l'Est-Creuse</ref>, Diocèse de Limoges.
Sports
- Boussac accueille l'arrivée de la Modèle:1re du Tour du Limousin 2010, le mardi 17 août.
- Boussac voit le passage du tour de France le 9 juillet 2011.
- Boussac a organisé en les 23 et 24 septembre 2006 la manche finale du Championnat du Monde d'Enduro (WEC) avec l'aide du Moto Club Boussaquin.
- Les Modèle:1er et 2 mai 2010, la première manche du Championnat d'Europe d'Enduro (EEC se déroula en terre Boussaquine.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
- Élevage de vaches laitières et volailles<ref>Élevage de vaches laitières et volailles</ref>.
- Éleveurs de bovins.
- Agriculteurs.
Tourisme
- Hôtel<ref>Hébergement et restauration</ref>.
- Restaurants
- Chambres d'hôtes.
- Gîtes de France
Commerces
- Commerces et services<ref>Commerces et services</ref>.
- La société Dagard, productrice de panneaux sandwiches pour l'isolation thermique et premier employeur privé de la Creuse, a son siège à Boussac<ref>Dagard, le premier employeur privé de la Creuse, racheté par son principal concurrent Purever), La Montagne, 20 avril 2018</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
Nef de l'église Sainte-Anne.
-
Salon du château.
-
Salle à manger du château.
-
Chambre Sand.
-
Tapisserie enlèvement Hélène.
- Église Sainte-Anne de Boussac, ses boiseries<ref>Modèle:Base Palissy autel, 2 gradins d'autel, tabernacle, retable et ses 2 statues d'anges portant des instruments de la Passion (autel secondaire sud)</ref>.
- Maison à tourelles<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et sa Pietà<ref>Modèle:Base Palissy groupe sculpté (petite nature) : Vierge de Pitié</ref>.
- Château de Boussac<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Ancienne tour de l'enceinte médiévale.
- Immeuble (bureaux et logements des fonctionnaires de la perception et du service vicinal).
- Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec puits.
- Pont roman sur la petite Creuse<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts</ref> : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945.
- La vallée de la Petite-Creuse, au pied du château.
Personnalités liées à la commune
- Jean Debourges, (° le Modèle:Date à Boussac - † en 1834), homme politique français.
- François-Godefroy Desaincthorent, (° le Modèle:Date à Boussac - † en 1823), homme politique et préfet, père du suivant.
- Jean Desaincthorent, (° le Modèle:Date à Boussac - † le Modèle:Date à Lavaufranche (Creuse)), avocat et homme politique français.
- Pierre Leroux (1797-1871), philosophe, ami de George Sand fut maire de Boussac en 1848, député de Paris (juin 1848 - Modèle:Date).
- Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869) a célébré les Boussaquins dans "De Boussac un matin", poème du "Livre d'amour" (1843).
- Jules Leroux (1805-1883), frère du précédent, fut député de la Creuse (mai 1849 - Modèle:Date).
- George Sand (1804-1878), y situa en partie l'action de son roman champêtre Jeanne (1836).
- François Victor Judet, (° le Modèle:Date à Lavaufranche - † le Modèle:Date à Saint-Georges-Nigremont (Creuse)), avocat et homme politique français, fils de Jean Judet.
- Albert Rivière, (° le Modèle:Date au Grand-Bourg (Creuse) - † le Modèle:Date à Boussac), homme politique français, député SFIO et ministre.
- Roger Cerclier, (° le Modèle:Date à Boussac - † le Modèle:Date à Guéret), député de la Creuse de 1946 à 1950.
- Claude Ribbe (° le Modèle:Date à Paris), écrivain, historien, philosophe et cinéaste, originaire de la Creuse (Lépaud) par sa mère, séjourne régulièrement à Boussac. Il y a notamment écrit Le Nègre vous emmerde (Buchet-Chastel 2008), Le Diable noir (Alphée Jean-Paul Bertrand 2008), Mémoires du chevalier de Saint-George (Alphée Jean-Paul Bertrand 2010), Eugene Bullard (Le Cherche-Midi, 2012).
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Henri de Lavilatte, Esquisses de Boussac, Paris, Émile Paul, 1907
- Boussac, sur Geneawiki
- Henri Aucapitaine, Notes historiques sur la ville, le château de Boussac et la famille de Brosses (sic), Paris, Dumoulin, 1853
- Gilles Rossignol, Le Guide de la Creuse, Lyon/Besançon, La Manufacture 1996.
- Voir la bibliographie de l'article Jean de Brosse.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Site officiel de la ville de Boussac
- Boussac sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes