Condé-en-Brie
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Condé-en-Brie est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Condé-en-Brie est située à vol d'oiseau à Modèle:Unité au sud de Laon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, et à Modèle:Unité à l'est de la sous-préfecture de Château-Thierry<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Elle se trouve à Modèle:Unité à l'est de Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Elle se trouve dans le sud du département, à l'extrême sud de la région et historiquement dans le nord-ouest de la province Champagne en limite de la province d'Île-de-France.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe avec six communes, Celles-lès-Condé (Modèle:Unité), Montigny-lès-Condé (Modèle:Unité), Monthurel (Modèle:Unité), Saint-Eugène (Modèle:Unité), Vallées-en-Champagne (Modèle:Unité) et Courboin (Modèle:Unité)<ref name="distances">Lion1906, Condé-en-Brie, consulté le 7 avril 2016 - Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).</ref>.
Géologie et relief
Condé-en-Brie est une ancienne bourgade gallo-romaine, Condé mérite bien son nom qui signifie « confluent » puisque plusieurs vallées fortement encaissées s'y rencontrent : le Surmelin, la Dhuis et la Verdonnelle. Le château est construit sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine.
Commune de la région de l'Omois constituée des cantons du sud de l'Aisne, Condé-en-Brie est traversé par la route touristique du champagne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blesmes », sur la commune de Blesmes, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Condé-en-Brie est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), prairies (18,1 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversé du sud au nord par la Dhuis rivière qui prend sa source à Janvilliers et qui va se jeter dans le Surmelin à Celles-lès-Condé.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1205 sous le nom de Conde-in-Bria dans un cartulaire de l'abbaye d'Igny; puis Condetum-in-Bria; Condé-en-Brye; Condé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la carte de Cassini, Vallon-Libre sous la Révolution et l'apellation actuelle Condé-en-Brie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Condé-en-Brie était une seigneurie des Montmirail, des Coucy, des comtes de Bar, des Luxembourg Saint-Pol, des Bourbon-Vendôme, des Bourbon-Condé, des Bourbon-Soissons, puis des Savoie-Carignan. Elle a donné son nom à la maison des princes de Condé<ref>"Condé en Brie berceau de la maison de Condé"</ref>.
Maladrerie réunie en 1698 à l'hôtel-Dieu de Château-Thierry.
Carte de Cassini
La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Condé-en-Brie, qui se nommait Condé, était une place forte située sur la rive droite de la rivière La Dhuis.
Le château est représenté sur la rive gauche de la rivière.
Le moulin à eau est symbolisé par une roue dentée sur la rivière.
A l'ouest, la chapelle Courtigy, dont le nom est évoqué par La Rue de Courtigny, est aujourd'hui disparue.
- Première Guerre mondiale
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>[1]</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Château-Thierry du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de l'Aisne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Condé-en-Brie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton d'Essômes-sur-Marne.
Intercommunalité
La commune était le siège de la communauté de communes du canton de Condé-en-Brie, créée en 1995.
Dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, celle-ci fusionne avec d'autres intercommunalités pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Condé, demeure des princes<ref>Château de Condé</ref>, a été classé Monument historique avec toutes ses dépendances en 1979<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- À l'intérieur du château, deux peintures murales datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle illustrent des contes de La Fontaine : Le Villageois qui a perdu son veau et La fiancée du Roi de Garbe.
- L'église Saint-Rémi du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est classée au registre des Monuments historiques depuis 1920<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Couvent de Picpus et petit collège.
- Les halles des {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} en charpente sur piliers d'ordre dorique, construites à la demande de Marie de Luxembourg et l'ancienne mairie sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques depuis 1979<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Lavoirs dont celui du centre décoré sur le thème d'une fable de Jean de La Fontaine : Les Animaux malades de la peste, VII, 1.
Personnalités liées à la commune
- Jan Hus (Jean Huss), né en Bohême du Sud en 1369 ou 1370, mort à Constance (Allemagne) le 6 juillet 1415 était un théologien tchèque qui fut déclaré hérétique par l'antipape "Jean XXIII" au concile de Constance et brûlé par le bras séculier. Il passa un moment à Condé-en-Brie pour y faire de la prédication. Une rue de la commune porte son nom.
- [[Louis Ier de Bourbon-Condé|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon-Condé]], Modèle:1er de Condé, il fut le chef du parti protestant durant la Première guerre de Religion (1562–1563).
- Charles de Bourbon-Soissons, grand maître de France et premier vice-roi de la Nouvelle-France.
- Thomas de Savoie-Carignan, nommé généralissime des armées de France et de Savoie en Italie, fit la guerreModèle:Laquelle avec succès, et reçut de Mazarin, en récompense, la charge de grand maître de France.
- Marie de Luxembourg (1562-1623) qui résida au château des princes de Condé et de Savoie est à l'origine de la construction de la halle de Condé-en-Brie, maintenant classée monument historique.
- Eugène de Savoie-Carignan, connu sous le nom de Prince Eugène, passa une bonne partie de son enfance à Condé-en-Brie et dans l'hôtel de Soissons à Paris.
- Jean-François Leriget de La Faye, chef du cabinet royal et conseiller particulier du Roi, diplomate, mécène et poète français élu à l'Académie française en 1730, acquit le château de Condé en 1719 qu'il fit transformer par l'architecte Servandoni. Il fut également administrateur de la Compagnie des Indes. Le collège de Condé-en-Brie porte son nom.
- Charles Sanson de Longval, de la célèbre famille de bourreau Sanson, prend sa retraite à Condé-en-Brie et y décède en 1707Modèle:Refnec.
- La famille des comtes de Sade, qui reposent au cimetière de la ville.
- Le capitaine Henri Gérard, né le 26 juin 1859 à Condé-en-Brie, décédé le 3 juin 1908 à Montmorency. Il fit une partie de sa carrière au Modèle:147e de ligne (ancêtre du [[147e régiment d'infanterie|Modèle:147e RI]]) entre 1900 et 1906. C'est au sein de ce régiment qu'il monta un peloton cycliste, puis une compagnie de 150 hommes. Il était chevalier de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>, officier de l'ordre du Dragon d'Annam, chevalier de l'ordre de Léopold, titulaire de la médaille commémorative de l'expédition du Tonkin, officier des Palmes académiques. Ingénieux militaire, il est l’inventeur de la bicyclette pliante qui porte son nom (Bicyclette pliante « système Gérard » transformée en 1912 pour l’armée).
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la mairie
- Condé-en-Brie sur le site de l'Institut géographique national
- Condé en Brie sur le site consacré au tourisme dans le canton de Condé-en-Brie
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Autorité