Coulaines est une ville au label « 4 fleurs » du concours des villes et villages fleuris, distinguée en 2021 de la « fleur d'or » et élue en 2019 « Ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et Modèle:Nombre »).
La ville de Coulaines est classée parmi les 100 communes les plus pauvres de France.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (41 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), terres arables (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,7 %), forêts (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
À l'entrée de la ville, sur le boulevard Saint-Michel, à proximité de la caserne de pompier, se trouve le bâtiment ayant accueilli l'école normale de la Sarthe jusqu'en Modèle:Date-. À l'origine, cet établissement formait des institutrices, puis instituteurs et institutrices et enfin, des professeurs des écoles. Sur le site a été édifiée la Maison départementale des Sports accueillant de nombreuses instances sportives.
En 2016 est créé un conseil citoyen pour permettre aux habitants de participer au développement du « vivre ensemble » et répondre aux orientations de la politique de la ville. Il a la particularité d'être à cheval sur la limite avec le quartier Bellevue de la ville du Mans. Le Modèle:Date-, lors de la première journée citoyenne organisée par la ville, le conseil plante un arbre de la citoyenneté au 22 rue de Londres, marquant la limite séparative du quartier de Bellevue et de Coulaines.
La fibre optique arrive dans les premiers foyers à Coulaines à partir de Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Coloniae au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="adcr">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le latincolonia désignait une terre où un colon était installé. Aux temps féodaux, le terme fut repris pour désigner la terre d'un fermier libre<ref name="adcr" />.
Le gentilé est Coulainais (anciennement Coulainois).
Histoire
En novembre 843, Charles le Chauve convoque l’assemblée politique sur les terres de Coulaines. Il promet de préserver les biens ecclésiastiques et admet la loi des puissants, mais demande que l’épiscopat et les laïcs s’engagent à maintenir l’ordre, la justice et la paix, modifiant ainsi le droit royal, notamment entre le roi et l’aristocratie. Modèle:Lesquels voient dans cet accord la fin de la fonction publique telle qu’elle a été héritée du Bas-Empire romain. C’est, de plus, la partition définitive des trois royaumes francs hérités des Mérovingiens : la Neustrie, l’Austrasie et la Burgondie. Charles Modèle:II hérite de la Francia Occidentalis, ce qui deviendra plus tard la France telle que nous la connaissons. Il signe alors le capitulaire de Coulaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Des Gaulois aux Carolingiens, Bruno Dumézil</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (vers 1099), une trentaine d'années après son père Guillaume le Conquérant, Guillaume le Roux s'installe à Coulaines et sur la motte et le mont Barbet pour se réapproprier Le Mans maintes fois repris au prix de nombreux incendies tant en la cité mancelle que dans les campagnes avoisinantes dont Coulaines dut subir le sort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1845, [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] prononce le rattachement d'une partie de la paroisse de Saint-Ouen du Mans à la commune de Coulaines.
En 2010 est lancé un projet de rénovation urbaine ANRU envisageant de "redessiner" la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il sera étendu en 2015 avec pour objectif la réalisation de nombreux logements entre l'église et la place de l'Europe.
Ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2019, pour la troisième fois, par le Comité régional olympique et sportif des Pays de la Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pôle d'excellence éducative Albert-Camus ouvert en Modèle:Date-. Il accueillait 362 élèves en 2020, répartis sur 15 classes, dont 151 élèves en classe de maternelle, et 211 élèves en classe de primaire<ref>Modèle:Lien web</ref>;
école Georges-Braques, accueillant 176 élèves en 2020<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
école Molière (SIVOS avec la ville du Mans) ancienne école annexe de l'IUFM de la Sarthe. En 2020, l'école accueillait 177 élèves répartis sur 8 classes, dont 58 élèves en classe de maternelle, et 110 élèves en classe de primaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Collège :
Collège Jean-Cocteau accueillant 400 élèves répartis en 16 classes de quatre niveaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les élèves sont également originaires des communes de Saint-Pavace et Neuville-sur-Sarthe.
Coulaines ne comporte pas de lycée.
Santé
Sur la commune a été édifiée une maison médicale regroupant un ensemble de professionnels de la santé dont :
dentistes ;
diététicienne ;
infirmières ;
kinésithérapeutes ;
médecins ;
orthophonistes ;
pédopsychiatre ;
podologues-pédicure.
Sont présents aussi dans le reste de la cité, ambulancier, audioprothésiste, laboratoire d'analyses, ostéopathes et plusieurs pharmacies.
La ville de Coulaines dispose d'une salle polyvalente (Espace culturel Henri Salvador), d'une bibliothèque associative et d'un centre d'animation (L'Herberie). La saison culturelle de la ville de Coulaines compte chaque année plus de cinquante rendez-vous à destination de tout public (concerts, théâtre, lectures, danses, humour…) et une dizaine de spectacles à destination du jeune public labellisés par le Réseau jeune public de la Sarthe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, la ville a fêté les trente ans de l'espace culturel Henri-Salvador en présence de Catherine Salvador et Philippe Lavil<ref>Modèle:Article.</ref>. À son ouverture en 1986, l'espace culturel est nommée salle polyvalente Les Sources. C'est seulement en 2002, sous l'impulsion du nouveau maire de la ville Christophe Rouillon, que la salle prend le nom d'espace culturel Henri-Salvador. Lors de l'inauguration en 2002, plus de Modèle:Unité ont fait le déplacement pour rencontrer Henri Salvador<ref>Modèle:Article.</ref>. En trente ans, la salle a reçu plus de Modèle:Nobr jeunes publics et quelque Modèle:Nobr tout public.
En 2012, une nouvelle manifestation Livres et compagnie<ref>Modèle:Article.</ref> vient s'ajouter à l'offre culturelle de la ville. D'abord constituée de quelques rendez-vous destinés à promouvoir le livre et lecture auprès des quartiers prioritaires, l'action, soutenue dans le cadre de la politique de la ville s'étend désormais sur plus de six mois et regroupe de nombreux partenaires (Maison de la lecture, centre social les Maisons pour tous, Centre d'animation l'Herberie, les trois écoles primaires, le collège Jean-Cocteau…).
La saison culturelle de la ville de Coulaines repose en grande partie sur des partenariats reconduits chaque année (festival Bebop, Le Mans cité chansons, Modèle:25e du livre, Ciné ambul'72 et établissement d'enseignement artistique Djando-Reinhard, comité de jumelage…).
Festivités
Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1540), a lieu le lundi de Pâques à Coulaines, la fête dite « aux œufs durs » lors de laquelle sont distribués des œufs préalablement cuits à toute la population. Dans les années 70-80, c'est crus et lancés depuis le char qui fermait le défilé qu'étaient jeté les œufs aux habitants sur leurs balcons ou dans la foule avec la panique que cela pouvait engendrer.
Depuis 1999, au début du printemps, Coulaines propose le Festival du cerf-volant. On y retrouve (si les conditions météorologiques le permettent) toutes sortes de créatures en toiles voguant au gré des vents, ainsi que toutes sortes de gadgets se servant de l'énergie éolienne.
Créé en 1936, par la section football, le club omnisports de la Jeunesse sportive de Coulaines s'est, au fil des années, agrandi avec nombre de sections qui se sont ajoutées. En 2022, le club compte 27 sections pour 24 disciplines. En football, le club qui évolue alors en DH se qualifie pour la première fois de son histoire pour les Modèle:32e de finale de la Coupe de France lors de la saison 1997-1998 (défaite contre le Stade rennais 4-0). En 2017, le club fait évoluer deux équipes de football en ligue du Maine et une troisième équipe en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La section basket des JS Coulaines a vu, durant la saison 2006-2007, ses deux équipes fanions (senior 1 féminin évoluant alors en Nationale 3 et sénior 1 masculin évoluant en régional 2), être éliminées en Modèle:64e de finale du trophée coupe de France. Les seniors masculins avaient réussi l'exploit d'éliminer deux équipes de Nationale 3 (dont la première, en Modèle:256e de finale, avec un écart assez important). Les JS Coulaines basket accueillent depuis plusieurs années, l'équipe cadette Sarthe féminine évoluant en championnat de France, et, depuis 2009, l'équipe féminine minime Sarthe évoluant aussi en championnat de France.
Coulaines a été élue ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2002 (en 3ème catégorie, c'est-à-dire entre 6000 et 10 000 habitants), et deuxième ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2009 par le Comité régional olympique et sportif des Pays de la LoireModèle:Référence nécessaire. Avec Modèle:Unité environ, les JS Coulaines comptent plus de Modèle:Unité. En 2013, la ville est nommée « ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et Modèle:Unité ») par le Comité régional olympique et sportif pour quatre ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est de nouveau « ville la plus sportive des Pays de la Loire » en 2019 (catégorie « Communes entre 8 000 et Modèle:Unité ») et obtient également le label quatre flammes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 20 novembre 2019, Coulaines est labellisée Terre de Jeux 2024 par le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, afin d'être centre de préparation aux jeux des délégations étrangères<ref>Modèle:Article</ref>.
Entre 2007 et 2018, à la suite de la mise en œuvre d'un plan d'actions en faveur des énergies durables<ref>municipal : « Développement durable »</ref> (PAED comportant dix-neuf actions concrètes votées par le conseil municipal du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>). En 2014, des chèvres et des moutons sont introduits en milieux semi-naturels pour entretenir une parcelle située en contrebas de l'arboretum, favoriser la biodiversité et réduire les émissions de gaz à effet de serre<ref>Modèle:Article.</ref>.
La ville de Coulaines pratique la politique du 0 pesticide depuis le début des années 2000, bien avant que cette interdiction ne soit dans la législation française (loi Labbé 2019).
La commune de Coulaines, bien que péri-urbaine, possède un arboretum de 6.5 ha abritant de nombreuses essences d'arbres, à fleurs ou conifères, exotiques (tulipier de Virginie, févier d'Amérique, Sequioa géant etc) ou locales (chênes, hêtres, douglas...). On y retrouve plusieurs types de sols dont certains favorisent le développement de certaines espèces d'orchidées sauvages :
Orchis mascula
Orchis bouc
Orchis pyramidal (très rare sur le secteur, seulement 1 à 3 pied aperçu par an)
Ophrys abeille
Dactylorhiza sp. (un seul pied aperçu en 2018, voir photo)
L'arboretum appartient à une zone appelée "chemins creux de Coulaines" où la nature cottoie l'urbain. On peut y apercevoir des espèces de mammifères (écureils roux, lapins, taupes, musaraignes, hérissons, renards roux, chevreuil, chauves souris, rongeurs myomorphes), de nombreuses espèces de sauropsidés/oiseaux (Corbeaux, pie, geaies des chênes, pigeons, mésanges, pics, falconiformes et diverses espèces de passereaux comme la huppe fasciée), des sauropsidés/reptiles (couleuvres, lézards) et des arthropodes (nombreuses espèces de lépidoptères dont des Flambées et paon de jour, des coléoptères (Chrysmèles, Cétoine dorées), hyménoptères (différentes espèces de guêpes tels frelons européens, abeilles (Dont Xylocopes), des Syrphes (Volucelle dorée) etc).
L'aqueduc des Fontenelles jadis visible au lieu-dit la Chaise aux Fées, long de Modèle:Unité atteste l'occupation romaine. Son eau, provenant de Sargé, alimentait quelques édifices romains du Mans, essentiellement des fontaines et autres lieux de salubrité (vespasiennes). Le public peut voir une pièce d'environ Modèle:Nobr de long et d'Modèle:Unité de haut de cet aqueduc, sous verre, dans la zone entourant la Maison des Chemins creux de Coulaines. Cette pièce a été sauvée par Roger Crétois (autorisé par le maire de l'époque Georges Bollengier-Stragier) qui, avec l'aide d'une association de réinsertion, l'AFIC, sous la responsabilité de Marcel Boinet et Lydie Gaudin, a pu faire transférer ce tronçon (le Modèle:Date-), dans le parc du Sidéal tenu par Patrick Salètes, directeur de l'association Sidéal. Patrick Salètes a été maître-d'œuvre du bâtiment Sidéal devenu la Maison des Chemins creux en 2005.
Four à chanvre : pendant le parcours de randonnée Modèle:N° des Chemins creux, en passant à proximité d'un petite place occupée par un immense paulownia (arbre dont les fruits sont collants), on peut admirer un four à chanvre en parfait état de conservation, avec une description de son utilisation.