Couvron-et-Aumencourt
Modèle:Infobox Commune de France Couvron-et-Aumencourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont les Covéronnais<ref name="Mots">Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Couvron est située à Modèle:Nobr de Crécy-sur-Serre, à Modèle:Nobr de Laon, à Modèle:Nobr d'Anizy-le-Château et à Modèle:Nobr de Saint-Quentin.
L'accès à l'A 26, qui tangente au nord le territoire communal, en direction de Saint-Quentin est à Modèle:Unité de Couvron.
Couvron-et-Aumencourt est desservie par la gare de Crépy - Couvron située à Crépy, sur la ligne d'Amiens à Laon et desservie par des trains régionaux TER Hauts-de-France.
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Entrée de Couvron-et-Aumencourt.
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La gare de Crépy-Couvron.
Communes limitrophes
Rose des vents | Remies | Rose des vents | ||
Monceau-lès-Leups | Modèle:Abréviation discrète | Chéry-lès-Pouilly | ||
Modèle:Abréviation discrète Couvron-et-Aumencourt Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Fourdrain | Crépy | Vivaise{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Hydrographie
Le territoire communal est drainé par le Broyon, un affluent de la Serre et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pouilly-sur-Serre », sur la commune de Pouilly-sur-Serre, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Couvron-et-Aumencourt est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,7 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 396, alors qu'il était de 378 en 2014 et de 367 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 11,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Couvron-et-Aumencourt en 2019 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) inférieure à celle du département (3,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,7 % en 2014), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Couvron-et-Aumencourt<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | Aisne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 92,4 | 86,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,3 | 3,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,3 | 9,9 | 8,2 |
Toponymie
Histoire
Révolution française et Empire
Le Modèle:Date-, Couvron fusionne avec Aumencourt par arrêté du Directoire de l'Aisne et prend son nom actuel<ref name="Cassini"/>.
Époque contemporaine
Première Guerre mondiale
Durant la première Guerre mondiale, l'armée allemande implante un champ d’aviation à quelques centaines de mètres de la base actuelle<ref name="Avion">Modèle:Lien web.</ref>.
Pendant la guerre, l’église de Couvron subi des dégradations, sans être démolie. Le Modèle:Date-, les vitraux sont soufflés et les cloches de l'église furent enlevées par les Allemands pour être fondues<ref name="Vives"/>.
En 1917 est installée dans le bois entre Couvron et Crépy, après le passage à niveau, une Grosse Bertha qui bombarde Paris<ref name="Vives"/>.
En 1918, dans le cadre des destructions systématiques des sites industriels opérées par les Allemands, les deux sucreries d’Aulnois ainsi que la râperie qui se trouvait à cheval sur Couvron et de Vivaise, qui avaient été occupées par l’ennemi, sont démolies et vidées de tout leur matériel pour être expédiéen Allemagne<ref name="Vives"/>.
Par ordre du général allemand qui logeait au château (actuellement démoli), tous les habitants du village sont évacués à pieds le Modèle:Date- vers Vervins<ref name="Vives"/>.
Le village est libéré le Modèle:Date-. La rue principale du village, autrefois dénommée rue Saint-Nicolas, porte depuis 1919 le nom de rue du Colonel Chépy, officier français tué ce jour-là lors d'une inspection du front, qui se trouvait à la hauteur de la ferme d’Aumencourt, victime d’éclats d’obus tirés par les Allemands qui se retiraient<ref name="Vives">Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est considéré comme largement détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 3 août 1921, Modèle:P..</ref>.
L'Entre-deux-guerres
En 1936, l'armée française implante une plate-forme d’opérations pour les besoins opérationnels de l'Armée de l'Air, qui deviendra la base aérienne de Laon-Couvron<ref name="Avion"/>,<ref name="AA">Modèle:Lien web.</ref>.
Le calvaire érigé en 1902, démoli lors des bombardements allemands, est restauré le Modèle:Date-, devant une foule nombreuse<ref name="Vives"/>.
Seconde Guerre mondiale
Modèle:... La base aérienne connaît une grande activité durant la Drôle de guerre puis la Campagne de France de mai-juin 1940<ref name="Avion"/>.
Après l'armistice du 22 juin 1940, la base est utilisée et agrandie par la Luftwaffe jusqu’en 1944<ref name="Avion"/>,<ref name="AA"/>.
Couvron-et-Aumencourt est libéré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après-guerre
- 1944 : Modèle:Référence nécessaire.
- 1953 : implantation par l'OTAN d'une base aérienne pour les Américains, la base aérienne de Laon-Couvron<ref name="Avion"/>,<ref name="AA"/>.
- 1966 : départ des Américains à la suite du retrait de la France du commandement militaire intégré de l'OTAN. La base est affectée en 1969 aux besoins de l'Armée de terre<ref name="AA"/>.
- 2012 : Fermeture de la base aérienne<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Laon du département de l'Aisne<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crécy-sur-Serre<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Marle<ref name="meta"/>. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Aisne<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Penvénan est membre fondateur de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1992 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité succède au Syndicat du Pays de la Serre créé en 1986.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
La commune dispose d'une école de 6 classes, de la maternelle au CM2, dotée d'un accueil périscolaire et d'une cantine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Privat.
- Monument aux morts, édifié en 1923, grâce à une souscription lancée dans la population par les anciens combattants de l’époque en mémoire de leurs camarades tombés au front, la municipalité ayant participé aux dépense<ref name="Vives"/>
- Calvaire.
- L'astroboule, sculpture monumentale de Claude Viseux.
- Base aérienne de Laon-Couvron occupée par l'armée américaine de la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1967 et restituée alors à l'armée française à la suite de la sortie de la France du commandement centralisé de l'OTAN.
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Église Saint-Privat.
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Église Saint-Privat.
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Monument aux morts.
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Calvaire.
Personnalités liées à la commune
- Agathon Hennique (1810-1870), général de brigade et gouverneur de la Guyane, y est né.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Cartes
Références
Site de l'Insee
Autres sources
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.