Culture en Guyane

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

La culture en Guyane englobe une diversité des pratiques culturelles, en raison de sa population pluriethnique. Il existe plus d'une vingtaine de communautés sur ce territoire français d’Amérique du sud, et tout autant de cultures, de langues et de dialectes (créoles).

Chaque communauté contribue au métissage de la culture guyanaise à travers ses patrimoines culinaires, humains, historiques, naturels et artistiques (musique, conte, danse, littératureModèle:Etc).

Langues et populations

Langues

Fichier:Kréyol Gwiyanè.png
Kriyòl Gwiyannen.

Tout comme la culture en Guyane est multiculturelle, la langue est également pluriculturelle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Langues en Guyane, Langues de Guyane, dont :

Populations

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe La société guyanaise a connu une augmentation démographique considérable depuis les années 1960, et cette augmentation est directement liée au grand nombre de migrants qui se trouvent en Guyane, qui ont collaboré non seulement à la croissance démographique mais aussi à la croissance économique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La société guyanaise est constituée de peuples autochtones des communautés amérindiennes, de Créoles guyanais, de populations immigrées des Caraïbes (antillais, sainte-luciens, haïtiens), de populations européennes (la plupart originaire de France métropolitaine) ou d'autres parties du monde (chinois, Hmong du Laos, libanais), ainsi que de populations des pays transfrontaliers et du plateau des Guyanes (les Surinamais, les Guyaniens, les BrésiliensModèle:Etc).

Parmi les peuples autochtones, on trouve :

Marronnage

Les Marrons étaient les esclaves qui fuyaient leurs maîtres et se réfugiaient dans la forêt, où ils formaient ensuite leurs communautés. Ces peuples existent également au Brésil, au Pérou, aux États-Unis, en Jamaïque, en Colombie, au Belize, au Suriname et en Guyane<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les peuples marrons, dénommés Bushinengué en Guyane sont les Saramaka, Aluku, Djuka, Paramaka, Matawai et Kwinti);

Religion

Fichier:Cathédralestsauveur.jpg
Cathédrale Saint-Sauveur de Cayenne.

La Guyane est formée par des gens très religieux, il y a donc beaucoup de pratiques religieuses. La majorité de la population est catholique, elle co-existe avec la tradition chamanique, les religions et rites africains, les évangéliques, les témoins de Jéhovah et plus récemment quelques musulmans. Cette convivialité permet la croyance populaire en l'efficacité de la magie et cela donne une originalité à la formation culturelle religieuse des Guyanais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Voir Religion en Guyane

Manifestations et festivités

Carnaval de Guyane

Modèle:Article détaillé

Fichier:Défilé2007.jpg
Défilé du Carnaval dans les rues de Cayenne en 2007.
Fichier:Touloulous.jpg
Les Touloulous personnages typiques du carnaval guyanais.

Le Carnaval est l'un des événements majeurs de Guyane<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il se déroule, les après-midi de dimanche, entre l'Épiphanie au début de janvier, et le Mercredi des Cendres en février ou mars. Des groupes déguisés selon la thématique de l'année, y défilent autour de chars décorés, au rythme des percussions et des cuivres. La préparation des groupes dure des mois avant le carnaval. Les groupes défilent devant des milliers de spectateurs qui s'amassent sur les trottoirs et les gradins aménagés pour l'occasion.

Puis, au début de soirée, les Touloulous et Tololos se rendent dans les dancings pour participer aux Bals paré-masqués.

Pratiques amérindiennes

Costumes traditionnels

Modèle:Loupe Les femmes créoles portent de nombreuses robes (selon les différents rythmes), le Kanmza, noué a la taille et une coiffe appelée : Lachat. Les hommes portent une chemise et un pantalon et une ceinture de tissu appelée Matchoukann pour danser.

Les femmes bushinenge portent un pangui et les hommes portent un calimbé appelé Kamiza.

Les femmes amérindiennes portent un costume composé de tissu et de perles, les hommes portent un calimbé.

Sport

Modèle:Article détaillé

Fichier:Malouda.jpg
Florent Malenda, footballeur international français.

Parmi les sports les plus prisés : rugby, football, cyclisme, athlétisme...

Sports traditionnels

Sportifs et entraîneurs

Modèle:Colonnes

Arts martiaux

Le djokan<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref> https://www.erudit.org/fr/revues/as/2018-v42-n2-3-as04040/1052652ar.pdf</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>est une discipline martiale née des pratiques guerrières amérindiennes, créole guyanaises, et bushinenges.

Gastronomie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Cassava bread drying.jpg
Galettes de cassave mises à sécher sur une claie.
Fichier:Boucanage de gibier (Guyane).JPG
Boucanage traditionnel de « vyann-bwa » (pécari à collier et macaque noir), en forêt guyanaise.

La gastronomie guyanaise est riche des différentes cultures qui se mélangent en Guyane, les restaurants chinois côtoient les restaurants créoles dans les grandes villes comme CayenneKourou et Saint-Laurent-du-Maroni. La gastronomie guyanaise à l'origine concernait les cuisines créoles, bushinengues, et amérindiennes<ref>La cuisine en Guyane</ref>. Toutes ces cuisines ont plusieurs ingrédients en commun :

Il y a aussi de nombreux mets typiquement guyanais tels que le bouillon d'awara, la galette créole, les œufs de mulets, les comtesses, le gâteau cramanioc, le kalawanng, le gratin et la salade de couac, la fricassée d'iguane ou encore la fameuse Pimentade.

La bière traditionnelle est le cachiri, à base de manioc.

Savoir-faire et artisanat

Modèle:Loupe

Artisanat

Fichier:SCULPTURE DE NOIR- MARRON GUYANE.jpg
Sculptures faites par les peuples Noirs marrons.

L'artisanat guyanais continue à se développer<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://www.artisansdeguyane.com/</ref>.

Les Guyanais vivent sur un territoire recouvert à environ 90% de forêt tropicale humide, au cœur de l 'Amazonie : le rapport à la nature est très fort, et l'artisanat du bois très présent.

L'extraction des huiles de palmiers et de certaines arbres à graines, est un savoir-faire qui se transmet de génération en génération.

La construction de carbets : techniques de construction d’ossatures et charpentes à partir de bois ronds (carbets, cases aluku) ou bois sciés (carbets aluku et créoles), assemblages avec des lianes (carbets amérindiens), couvertures en feuilles de palmiers (carbets, cases aluku) ou bardeaux en wapa (carbets créoles), construction de cloisons en gaulette.

La confection du couac, la vannerie, l'orfèvrerie, la fabrication de pirogues et le métier de piroguiers.

  • Pratiques culturales liées à la gestion des abattis (parcelles agricoles défrichées par le feu en milieu tropical).
  • Jardin créole
  • Pratique de la chasse et de la pêche, reposant sur des connaissances fines de l’environnement : pêche à la nivrée, tir à l’arc…
  • Artisanat wayampi, un patrimoine culturel de l'humanité à préserver
  • Musée des arcs premiers des Guyanes

Médias

Éducation

Littérature et oralité

Fichier:Page de titre 1885.jpg
Atipa, roman guyanais, d'Alfred Parépou (1885).

La littérature guyanaise est la littérature qui comprend l'ensemble des œuvres, écrites et orales, d'auteurs guyanais ou de personnes liées à la Guyane. Elle s'exprime aussi bien en langue française qu'en créole guyanais.

De ce département ou territoire vient le premier roman écrit dans une langue créole : Atipa.

En Guyane beaucoup de festivals de conteurs sont organisés : ce sont souvent des contes traditionnels racontés en créole guyanais.

Arts visuels

Architecture

Modèle:Loupe

Fichier:Batise refaite1.JPG
Maison créole réhabilitée à Cayenne (Guyane).

Peinture

Fichier:Maluana2.jpg
Maluwana, un ciel de case Wayana.
Fichier:Tembe apatou.JPG
Porte peinte à Apatou.
Fichier:Iracoubo-1474.jpg
Fresque peinte par un bagnard, Église Saint-Joseph d'Iracoubo.

L’art Tembé fait partie des arts guyanais les plus appréciés par la population. Beaucoup sont réalisés à la main.

Sculpture

Artistes : Makosi, Kafé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Kenneth Solega<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Musées

Modèle:Loupe

Arts de scène

Musiques

Auteurs, compositeurs, musiciens, chanteurs et interprètes

Modèle:Colonnes

Danses traditionnelles

Modèle:Article détaillé Chaque communauté en Guyane possède son propre répertoire de danse.

Danses traditionnelles Créoles Guyanaises

On distingue deux catégories de danses.

Il y a tout d'abord les danses de salon. Elles sont exécutées lors de grandes occasions telles que les mariages, les baptêmes, les événements importants dans la communauté. Elles sont généralement en tenues d'apparat. Les femmes sont vêtues de longues robes en tissu uni, ou avec des motifs madras ou fleuris. Les hommes portent un costume composé d'une chemise blanche, d'un pantalon pincé et d'une paire de chaussures de ville.

Danse Origine Signification / Thème Pas caractéristiques
Léròl Vallée de l'Oyapock

(Saint-Georges, Ouanary...)

Présentation et salutation Pas "léròl"
Grajé<ref>Modèle:Ouvrage</ref> Plateau des Savanes,

(Sinnamary, Kourou, Iracoubo...)

Tristesse, douleur, mésaventures de la vie Pas "glisé", pas "tournen",

Pas valsé

Grajé-valse Cayenne, Montjoly, Rémire Célébration de la grâce et de la prestance Pas valsé

Il y a ensuite les danses "d'abattis". L'abattis en Guyane désigne les plantations que possédait chaque famille et qui permettaient de cultiver les denrées alimentaires nécessaires à sa survie. Ces danses représentent le travail de la terre, la souffrance des anciens, la tristesse de la vie d'antan. Néanmoins, elles restent une célébration de la force des habitants de ces temps anciens. Elles se pratiquent en tenues courtes et avec très peu de bijoux. Les femmes sont vêtues de robes courtes (avec ou sans jupon) et de "kanmza". Le "kanmza" est un morceau de tissu rectangulaire qui se noue à la taille afin de maintenir les reins. Les vêtements des hommes sont réalisés en bleu de travail.

Danse Origine Signification / Thème Pas caractéristiques
Labasyou Guyane Séduction et hommage à l'amour
Béliya Guyane Plantation et travail de la terre "Ti pa Soté"

"Gran pa soté"

Ladjanbèl Guyane Plantation et travail de la terre Pas "Djanbèl"
Kanmougwé Esclave africain de Guyane d'origine bantoue Travail de la terre, préparation de l'abattis
Kasékò Vallée de l'Oyapock

(Saint-Georges, Ouanary...)

Joie et célébration. Elle se dansait à la fin de la journée de travail.

C'est aussi une danse de séduction à travers laquelle le cavalier pourra effectuer des nikas (acrobaties) afin de séduire la cavalière.

Hommes :

- Nikas

Laboulanjèr Esclave africain de Guyane Préparation du pain
Danses traditionnelles bushinenge (bushikondesama) guyanaises
  • Awasa
  • Songhé
  • Aléké
Danses traditionnelles amérindiennes guyanaises
  • Sanpula,
  • Malaka

Carnaval guyanais

Fichier:Touloulou devant son université.jpg
"Au soleil couchant M'en allant danser" Touloulou rejoint son université pour plusieurs heures de mazurka et biguine dans les nuits du carnaval à Cayenne.

Le carnaval de Guyane dure entre 6 et 9 semaines, et est l'occasion d'assister à certains types de danses et de déguisements<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Théâtre

  • Centre dramatique Kokolampoe
  • Théâtre de Macouria, scène conventionnée de Guyane
  • Conservatoire Musique Danse Théâtre de Guyane (CMDT)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bridget Jones, Paradoxes of French Caribbean Theatre. An annotated Checklist of Dramatic Works: Guadeloupe, Guyane, Martinique from 1900, London, Roehampton Institute, 1997

Cinéma

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Yves Géry, Alexandra Mathieu et Christophe Gruner, Les abandonnés de la République : vie et mort des Amérindiens de Guyane française, A. Michel, Paris, 2014, 341 p. Modèle:ISBN
  • Catherine Le Pelletier, Littérature et société : la Guyane, Ibis rouge, Matoury, 2014, 348 p. Modèle:ISBN (texte remanié d'une thèse)
  • Bernard Montabo et Léon Sanite, Guide encyclopédique de la Guyane : découvrir, comprendre, venir, Éd. Orphie, Chevagny-sur-Guye, 2013, 511 p. Modèle:ISBN
  • Huguette Tibodo (et al.), Costumes traditionnels créoles guyanais : Entre histoire & mémoire, Éditions Plume Verte, Madrid, 2014, 176 p.
  • Didier Blaizeau, Béatrice Céleste, Pierre-Adrien Bayart, N’Ouara Yahou-Dauvier, Benoît Hurpeau (Insee). (s. d.). Territoire guyanais l’exploitation des matières premières et du tourisme : L’avenir de la Guyane. Insée.
  • Hauger, J. (1957). La population de la Guyane française. Annales de géographie, 66(358), 509‑518.
  • Léglise, I. Migge, B. Bergouniou .G, Alby, S. , Launey, M. et Lescur, O. (s. d.). Langues et cité Modèle:N° : Les langues de Guyane. 28, 16.
  • Hurault, J. (s. d.). Africains de Guyane (editions guyane presse diffusion).
  • Crouzier,M. (s. d.). Page 1 Actualité de la Recherche en Éducation et en Formation, Strasbourg 2007 1 Programme « Intervenants en langue et culture maternelles » en Guyane : Une efficacité à confirmer Première évaluation d’un dispositif novateur sur le territoire français.
  • Maurel, É. (1841-1918). (2007). Histoire de la Guyane française. 76.
  • Papy, L. (1955). La Guyane française. Premier article. Les Cahiers d’Outre-Mer, 8(31), 209‑232.
  • Léglise, I. & Migge, B. Pratiques et représentations linguistiques en Guyane : Regards croisés. (2014). In (Éds.), Pratiques et représentations linguistiques en Guyane : Regards croisés. IRD Éditions.
  • Thurmes, M. (2006). les métropolitains en Guyane : Une intégration sociale entre individu et groupe culturel [Phdthesis, Université Paul Valéry - Montpellier III].

Articles connexes

Modèle:Catégorie principale

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail