Daniel Brélaz

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Daniel Brélaz, né le Modèle:Date de naissance- à Lausanne et originaire de Lutry, est une personnalité politique suisse, membre des Verts.

Surnommé le « géant vert » pour sa longévité politique et sa carrure<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, il a notamment passé 26 ans à la municipalité de Lausanne, dont presque 15 ans en tant que syndic<ref>Daniel Brélaz a passé 26 ans à la municipalité et 15 comme syndic de Lausanne, Radio télévision suisse, Modèle:Date-</ref>.

En 1979, il est élu au Conseil national, devenant le premier écologiste au monde à siéger dans un parlement national<ref name=Perrin>Modèle:Article.</ref>.

Biographie

Originaire de Lutry, Daniel-Claude Brélaz naît le Modèle:Date- à Lausanne<ref>Modèle:Parlement.ch</ref>. Il est le fils de Robert Edmond Brélaz et de Élise, née Kurz<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, âgé de 4 ans, il est renversé par une voiture alors qu'il traverse la route sur un passage protégé. Il est conduit à l'hôpital avec comme blessures des lésions internes, des éraflures au visage et des dents cassées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1967, il obtient son diplôme de fin d'études secondaires au collège de Béthusy, en mathématique-sciences<ref name=":02">Modèle:Ouvrage.</ref>, puis son baccalauréat ès sciences au Gymnase de la Cité, en 1970<ref>Modèle:Article.</ref>.

Diplômé en mathématiques de l'EPFL en 1975, il est ensuite enseignant en mathématique. Il est connu pour un algorithme d'approximation de la coloration de graphe<ref>Modèle:Article</ref>.

Il est marié depuis 1990 à Marie-Ange Brélaz-Buchs (née Buchs)<ref>Modèle:Article</ref>. Ils ont un fils, Alexandre, né en 1992 et élu Vert au législatif de Crissier depuis 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il habite à MontblessonModèle:Référence souhaitée.

Débuts en écologie et en politique (1972-1979)

En 1972, la Conférence des Nations unies sur l'environnement de Stockholm et le rapport Meadows Les Limites à la croissance du Club de Rome l'influencent car Modèle:Citation. En 1975, il s'engage dans le Groupement pour la protection de l'environnement à Lausanne. Bien que n'ayant pas de préjugés sur le nucléaire, le projet de la centrale nucléaire de Kaiseraugst l'a vite rattrapé<ref>Nous sommes nés à Kaiseraugst, L'Hebdo, 17 novembre 2016</ref>,<ref>Laurent Rebeaud, La Suisse verte : les premières années du Parti écologiste suisse.</ref>. Le 5 mars 1978, il est élu député au Grand Conseil du canton de Vaud<ref>Parlement 1978-1982, une stabilité mouvante, Le Matin, 7 mars 1978</ref>. Il est l'un des premiers écologistes élus dans un parlement<ref>Bulletin du Grand conseil</ref>. Il y siège à nouveau de 1990 à 2007<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Il est secrétaire du comité de l'initiative populaire cantonale « pour le contrôle démocratique du nucléaire » créé en septembre 1979 et présidé par le député UDC Paul Girardet<ref>Modèle:Article</ref>.

Activités politiques au niveau fédéral

Le 21 octobre 1979, il est le premier écologiste élu au Conseil national<ref>Comment ont voté les vaudois, 24 Heures, 23 octobre 1979</ref>,<ref>Modèle:DHS</ref> et devient le premier écologiste au monde à siéger dans un parlement national<ref name="MHL" />,<ref name="Verts">« Histoire des Verts en Suisse », Les Verts (page consultée le 20 avril 2018).</ref>. Il conserve ce mandat jusqu'en 1989, date à laquelle il est élu à la municipalité de Lausanne<ref>Daniel Brélaz, le géant vert, a tiré sa révérence, 24 heures, 30 juin 2016</ref>. Irène Gardiol lui succède au Conseil national<ref>Modèle:Article</ref>.

À partir de mai 1980, il est co-président du comité national qui lance deux initiatives populaires fédérales sur la question du nucléaire (« pour un avenir sans centrales nucléaires » et « pour un approvisionnement en énergie sûr, économe et respectueux de l'environnement »)<ref>Modèle:Article</ref>.

Lors des élections fédérales de 1991, il est candidat du GPE au Conseil des États, la chambre haute du parlement fédéral<ref>Modèle:Article</ref>, mais n'est pas élu<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2007, il est à nouveau élu au Conseil national<ref>Modèle:Article</ref>. Il quitte alors le Grand Conseil vaudois, mais reste syndic de Lausanne. Ce cumul des mandats est critiqué. En raison de ces critiques et de ses résultats en baisse lors des élections communales de mars 2011, il ne se représente pas au Conseil national lors des élections fédérales de 2011<ref>Modèle:Article</ref>. En mars 2012, il est élu au Grand Conseil du canton de Vaud pour la législature 2012-2017<ref>Membre du Grand Conseil</ref>.

Il se représente avec succès<ref>Qui sont les six nouveaux Vaudois qui entrent au Conseil national, 24 heures, 19 octobre 2015.</ref> au Conseil national lors des élections fédérales de 2015, avec l'intention de quitter la municipalité de Lausanne en juin 2016, ce qu'il fait. En décembre 2019, il annonce qu'il quittera le Conseil national en mars 2022<ref>Modèle:Article</ref>. Victime d'un accident domestique, il remet finalement son mandat au début de la session de printemps 2022<ref>Modèle:Article</ref>. Il y est remplacé par Raphaël Mahaim<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Activités politiques à Lausanne

Le 12 novembre 1989, il est élu au Conseil municipal de Lausanne<ref>Modèle:Article</ref> où il est responsable des services industriels pendant douze ans<ref name=":0" />. Il y remplace le radical Michel Pittet<ref>Modèle:Article</ref>. En janvier 1990, la municipalité de Lausanne le désigne comme membre du comité directeur d'Énergie Ouest Suisse (EOS), une décision qui suscite des craintes au vu de ses positions antinucléaires<ref>Modèle:Article</ref>. À la fin de la même année, il annonce une augmentation des prix de l'électricité de 8 % et lance une campagne pour inciter aux économies d'énergie<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Début 1991, il inaugure un centre d'information nommé "Contact énergie" permettant au public de se renseigner sur les questions énergétiques<ref>Modèle:Article</ref>. Il obtient également un crédit pour faire construire des panneaux photovoltaïques et acheter des véhicules électriques<ref>Modèle:Article</ref>. La centrale solaire est inaugurée en août 1991 et est alors la plus grande installation de ce type dans le canton de Vaud<ref>Modèle:Article</ref>. En avril 1992, il annonce une révision des tarifs de l'électricité, augmentant les tarifs pour les gros consommateurs et diminuant ceux des ménages<ref>Modèle:Article</ref>. En juin 1992, il s'engage contre le projet de développement d'aéroport de Lausanne-Blécherette, mais la population accepte le projet<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date-, il devient le syndic et responsable des finances, succédant au socialiste Jean-Jacques Schilt<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Article</ref>. Il obtient 10'481 voix, contre 5'813 pour la candidate du Parti radical-démocratique Doris Cohen-Dumani<ref name=":0" />. Il est le second vert à accéder à la présidence d'une grande ville suisse après Alain Vaissade à Genève et le premier à être élu au suffrage universel<ref name=":0" />.

Le Modèle:Date-, il est le seul candidat à être réélu dès le premier tour lors des élections à la Municipalité<ref name=":1">Modèle:Article</ref>. En 2007, il est membre fondateur de la Coordination des villes romandes et préside cette institution jusqu'en 2017<ref>Modèle:Article</ref>. La ligne M2 du métro de Lausanne est inaugurée en 2008, alors qu'il est syndic de la ville<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date-, il est réélu dès le premier tour à la municipalité de la commune de Lausanne, mais arrive cependant en dernière position de la liste conjointe des Verts et du Parti socialiste, alors qu'il avait été premier en 2006<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lire en ligne</ref>. Il est ensuite élu tacitement pour un nouveau mandat en tant que syndic<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2016, il ne se représente pas aux élections communales et le socialiste Grégoire Junod lui succède à la syndicature.

Autres mandats

Il est notamment vice-président du conseil d'administration des Transports publics de la région lausannoise<ref>Modèle:Lire en ligne</ref>, président du conseil d'administration de la société Métro Lausanne-Ouchy SA, filiale des TL<ref>Modèle:Lire en ligne</ref>, vice-président du comité de Lausanne-Tourisme<ref>Modèle:Lire en ligne</ref>, membre du conseil d'administration d'EOS Holding<ref>Modèle:Lire en ligne</ref> et vice-président du conseil de la Fondation de Beaulieu<ref>Modèle:Lire en ligne</ref>.

Anecdotes

Modèle:Anecdotes

Cravates

Il porte très régulièrement une cravate avec, comme motif, une tête de chat<ref>Gelück dessine la cravate de Brélaz, 24heures.ch, 18 octobre 2009.</ref>,<ref name=Perrin/>. Lors du sommet de la francophonie organisé en octobre 2010 à Montreux, Daniel Brélaz s'est vu refuser l'entrée par le service du protocole de la Confédération, celui-ci ne voulant pas de la cravate à motif de Daniel Brélaz<ref>La cravate au chat de Brélaz est refoulée du Sommet de la francophonie, WN relatant Le Matin.ch, octobre 2010.</ref>.

Ses cravates sont utilisées pour des ventes aux enchères, à l'image des ventes réalisée, en 2008 et en 2016, par La Chaîne du bonheur<ref>Grande réussite pour les premières ventes aux enchères, Chaîne du bonheur, 11 décembre 2008.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis 2018, la cravate « chat » de Daniel Brélaz est exposée au Musée historique de Lausanne<ref>« Le Musée historique de Lausanne fait peau neuve », 24 heures, 12 mars 2018 (page consultée le 20 avril 2018).</ref>,<ref name=MHL>« Le nouveau musée des lausannois se dévoile », Musée historique de Lausanne, 2018 (page consultée le 20 avril 2018).</ref>.

Obésité et régime

Son poids, dû à son obésité, puis son impressionnante perte de poids en quelques mois en 2013-2014, suscite des commentaires dans la société et les médias depuis de nombreuses années. L'humoriste Yann Lambiel en avait fait une caricature réputée dans ses spectacles<ref>Sondage : Voici vos trois imitations préférées de Yann Lambiel !, 12 septembre 2011, lasaison.ch.</ref>, de même que le dessinateur Raymond Burki dans ses dessins de presse.

En 2013, il entame un régime accouplé à de l'acupuncture, à la suite de l'annonce de la menace d’un diabète de type 2<ref>Daniel Brélaz : « Mon poids faisait partie de mon personnage », Migros magazine, 28 octobre 2013.</ref>. Il passe de 180 kilos au début 2013, à 130 kilos en octobre, puis 99 kilos en février 2014. Il déclare envisager atteindre son poids de jeune homme d'environ 88 kilos<ref>Daniel Brélaz, son régime, son bilan et l'après-Brélaz, Radio télévision suisse, 22 février 2014-</ref>. Son épouse, Marie-Ange Brélaz, ancienne conseillère communale de la ville de Lausanne, dans le groupe politique Les Verts, avait également témoigné dans les médias au sujet de la pose d'un by-pass gastrique pour lui permettre de perdre du poids<ref>Marie-Ange Brélaz, Sus à l’obésité!, L'Illustré, 9 avril 2013.</ref>.

Après son régime, Daniel Brélaz reprend du poids pour atteindre les 127 kilos. En 2016, il confesse au journal Le Matin avoir repris volontairement du poids pour « être plus présentable »<ref>Modèle:Article</ref>.

Publications

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

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