Distroff
Modèle:Infobox Commune de France
Distroff est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Géographie
Distroff est un petit village situé au nord-ouest du département de la Moselle, à plus ou moins 5-10 min. de Thionville et 20 min. de Metz. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bibiche<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Bibiche, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bettelainville et se jette dans la Moselle à Basse-Ham, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La qualité du ruisseau la Bibiche peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Urbanisme
Typologie
Distroff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,9 %), forêts (18,2 %), prairies (14,9 %), zones urbanisées (12,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Ancien noms<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>: Thiesdorf (1224), Dickesdorf (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Tiekestorf (1310), Diestorf (1371), Dickelstrof (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Diestorff (1471 et 1801), Distorffz (1485), Distorff (1511), Diestroff et Diestorff (1698), Distroff (1793), Diesdorf (1871-1918).
- Dischdrëf et Dischtrof en francique lorrain.
Histoire
Commune du canton de Metzervisse, Distroff apparaît dans les textes dès 1224 sous le nom de Thiesdorf<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique">Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.</ref>, d'un nom d'homme germanique Thieko et du germanique dorf (village).
Il est établi que Distroff existait dès l'époque romaine.
En 936, l'église de Trèves céda le domaine de Distroff, villa Théodorica, à Ada, fille de Folrad, nièce de Roger, évêque de Trèves mais dû abandonner le domaine qu'elle possédait à Marienthal près de Sierck-les-Bains.
La famille portant le nom de Distroff apparaît pour la première fois en 1224 avec Eustache de Distroff.
La seigneurie de Distroff s'étendait au sud du comté de Luxembourg et comprenait de vastes domaines s'étendant sur les communes de Kuntzig, Stuckange, Heckling (détruit en 1631 à la guerre de Trente Ans), Metzervisse et Volstroff. Situés de part et d'autre de la Bibiche, ces villages constituaient le centre de la seigneurie avec des propriétés excentrées telles Rurange, Direval (village disparu sur le ban d'Ennery), Kœnigsmacker vendue aux comtes de Luxembourg en 1370, Mancy près de Luttange, Mondelange et Ay.
Les armoiries de couleur rouge, symboles du blason des Hollenfels, furent créées en souvenir du mariage de Nicolas de Distroff avec Elisabeth de Hollenfels en l'an de grâce 1230.
Le château de la seigneurie est mentionné pour la première fois en 1309, près de la vigne et de la parcelle appelée encore aujourd'hui "derrière le château". Il était donc déjà situé en lieu et place de celui qui fut rasé en 1985.
En 1495 Georges de Schiffeldange, sous-prévost de Thionville acquit la seigneurie après la disparition de la famille Distroff. Le domaine fut rapidement morcelé.
En 1659, le Luxembourg céda Distroff à la France (traité des Pyrénées).
Jean-Baptiste Pantaléon Durand, avocat au parlement de Metz, décida de reconstituer l'intégralité du domaine. Sous son règne le château fut relevé en conservant trois des quatre tours initiales.
Après la Révolution, le village se développa tout au long du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Après l'annexion allemande en 1871 et l'effort d'industrialisation de l'occupant, le visage de la commune se transforma radicalement.
Une usine de ciment fut créée en 1891 ainsi qu'un site moderne de fabrication de chaux en 1893 (usine Lothringer Portland-Cement-Werke, société Dingler und Schweister de Cologne).
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Découverte d'une tête de bélier en bronze.
- Calvaire Saint-Hubert érigé en 1617, érigée pour Jean Klop ; emblèmes professionnels de paysans : coutre, soc. (sainte Anne, sainte Catherine, saint Hubert équestre et saint Nicolas).
- Calvaire de la Grand Rue.
- Grotte. L'inauguration de la grotte de Distroff a eu lieu le 22 août 1971. Celle-ci se situe sur un terrain communal, au carrefour de la rue des Anciens-Fours-à-Chaux et de la rue du Château-d'Eau.Sa reconstruction a été rendue possible grâce à une opération menée de pair par la communauté paroissiale et la municipalité, avec le concours de nombreux dons et l'aide d'industriels et entrepreneurs locaux.
- Château<ref>Charles Hiegel, Le guide des châteaux de France : Moselle, éditions Hermé, Paris, 1985, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref> : du château primitif construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, seules subsistent les tours Nord-Ouest et Sud-Ouest. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle François Benoît Durand fait reconstruire le château. La chapelle castrale est reconstruite en 1736, (date portée par le fronton du portail). Le portail d'accès à la cour du château est construit en 1771 (date portée sur les clefs intérieure et extérieure). François Michel Durand ajoute en 1771 un grand bâtiment au sud-est de la cour destiné à abriter la bibliothèque et à loger les employés. Ce bâtiment est reconstruit au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en même temps que la plupart des dépendances. La ferme occupant l'aile Ouest de ces dépendances est reconstruite en 1846 (date portée sur le linteau de la porte piétonne). La chapelle castrale fait office d'église paroissiale jusqu'en 1910 et est démolie en 1956, à l'exception de la tour clocher.
- Le vieux château<ref>Château Renaissance</ref>,<ref>Charles Hiegel, Le guide des châteaux de France : Moselle, éditions Hermé, Paris, 1985, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref> : édifice classé, de style Renaissance, et en attente de restauration. Malgré le mauvais état actuel on devine ce que devait être l'édifice construit en 1615 par Adam de Sybricht de Neuerbourg, co-seigneur de Distroff. Les armoiries du fronton ont aujourd'hui malheureusement disparu.
- La porterie de la cour du château avant qu'elle soit dépouillée de son arche et de son fronton.
- Le calvaire du Voos (1619). Cette croix se dresse sur un terrain appartenant à la commune. Son état est intact, quoique son aspect trahisse son âge. Pour le protéger, le maire de Distroff l'a fait entourer d'une grille, et pour lui donner un air plus majestueux, il l'a flanquée de deux marronniers. Cette croix occupait jadis une autre place : au tournant du « Lohweg », en venant du village. Pendant la Révolution française, elle avait été enterrée dans un champ appartenant actuellement à M. Scheitzer. Cela sans doute pour la soustraire à la fureur révolutionnaire.En 1908, elle fut dressée à la place qu'elle occupe aujourd'hui. Au temps de nos pères, les fidèles de Distroff venaient le jour de la Saint-Hubert prier devant cette croix pour être préservés de la morsure des chiens enragés.
Aujourd'hui, on oublie ce jour, et on ne vient plus prier. C'est déjà beaucoup si on salue en passant. Texte de Pierre Vohl (30 août 1929).
Édifice religieux
- Église paroissiale Sainte-Catherine date de 1910 et remplace l'ancienne chapelle castrale Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle devenue trop exiguë.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes