Dommartin (Doubs)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Dommartin est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Dommartinois et Dommartinoises.
Géographie
Situation
Toponymie
Dammartin en 1246 ; Damartin en 1250 ; Dammartin en 1277 ; Dummartin en 1280 ; Dommartin depuis 1302<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Dommartin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontarlier, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,3 %), terres arables (23,7 %), prairies (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones urbanisées (8,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Ad stabulos
La première mention de Dommartin date de 1141 où il était question de son église dans une bulle du pape Innocent II, dans ce document ce dernier confirmait les biens de cette église de Besançon. Cet édifice appartenait à Landry, archidiacre de Waresco avant qu'il ne le cède à Humbert de Scey, archevêque de Besançon qui le transmettait à son tour en 1143 à l'abbaye de Mouthier-Haute-Pierre. En 1262, époque où cette seigneurie relevait de la maison de Joux, Dommartin avait fait l'objet d'une reprise de fief auprès de [[Jean Ier de Chalon|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Chalon]], comte de Bourgogne, de la part de Henri II de Joux ; cette reprise concernait également Courvières, Bouverans et Houtaud<ref name="PONTARLIER">recherches historiques sur la ville de Pontarlier</ref>.
Ces lieux étaient anciens car des chroniques de Saint-Bénigne de Dijon parlaient de stations existant au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour aller d'Orbe à Dijon et désignaient, après Pontarlier et avant Salins, la station de "Ad stabulos" qui devait être Les Hôpitaux-Vieux, Bulle ou Houtaud. En 1836 étaient découverts près d'une source à Bulle, situé à Modèle:Unité d'Houtaud, des vestiges de constructions et de tuileaux de forme romaine non loin de l'endroit où passait la voie romaine passant par la Tour de Chalamont, située à Boujailles (à peu de distance était également trouvé un tombeau contenant cinq corps et des restes d'armures), il est donc possible que la station en question soit Bulle qui de plus tirerait son nom de "Ad stabulos"<ref name="PONTARLIER"/>.
Houtaud et Vuillecin
Le fief de Dommartin comprenait également les villages d'Houtaud, de Vuillecin et de Bugny. Houtaud était cité dans une charte de Thierry II de Montfaucon, archevêque de Besançon, qui en 1189 confirmait les donations faites à l'abbaye de Montbenoit à savoir deux maisons ainsi que du terrain que Lambert et Hugues possédaient à "apdu Ostas" (ancien nom d'Houtaud)<ref name="PONTARLIER"/>.
Vuillecin tirerait son nom de « Villa sancta, ou cincta », sur le territoire de ce village une vaste enceinte laissait présager l'existence d'un ancien camp. Deux de ces côtés s'appuyaient par des constructions sur le Drugeon et sur la crête de la montagne, les deux autres étaient limités par un large fossé et la voie romaine. Sur cette esplanade il avait été trouvé des tombes (nécropole mérovingienne) contenant des ossements, des ornements militaires, des sabres et des javelots. Sur le territoire de la commune il existait deux construction nommées « le Temple » et « Saint-Lazare ». Ce dernier lieu-dit (maintenant oratoire Saint-Lazare, sur la N57) était dans un vallon sur la route de Pontarlier aux abords d'un petit étang, c'était un endroit fréquenté par les malades qui s'y baignaient accordant des vertus à cette eau ; il est possible alors qu'une léproserie y ait été construite avant que le bâtiment ne soit transformé en métairie. "le Temple" (maintenant zone d'activités au Temple) se dressait au bord du Drugeon à la limite des communaux de Doubs, il avait été construit à cet endroit une église et quelques maisons appartenant à l'ordre de Malte qui devait succéder aux templiers ; cet ordre était implanté dans la région, la preuve en est que Jean de Joux léguait en 1303 aux templiers de Pontarlier son palefroi et son armure, de plus cet ordre avait des biens à Bouverans et à Usie<ref name="PONTARLIER"/>.
Vuillecin était nommé dans la charte de 1189 : Falcon de Pontarlier et ses frères donnaient au monastère de Montbenoit des hommes qu'ils possédaient à « Villessant », plus tard c'était au tour de Conon de Cicon de donner deux sœurs nommées Arembor et Libor de Vuillecin. Le 10 décembre 1416 Huguenin d'Arlay vendait au prince d'Orange tout ce qu'il possédait à Vuillecin<ref name="PONTARLIER"/>.
Joux et Montsaujon
En 1309 Hugues et Amaury, fils d'Eustache de Dommartin, reconnaissait être vassaux de Jean de Joux tant pour Dommartin que pour Houtaud ; quelque temps plus tard, en 1349 la même déclaration était faite par Renaud de Dommartin. Le fief ne relevait pas en totalité du sire de Joux, il le partageait avec le seigneur de Montsaujon ; d'ailleurs Estiard de Montsaujon, chevalier, vendait le 13 octobre 1383 à Hugues II de Chalon-Arlay, la prévôté du lac Damvautier (aujourd'hui lac de Saint-Point), la terre de Maisons-du-Bois-Lièvremont et la seigneurie de Dommartin, tous ceci avec les droits et justice pour cinq cents florins en or. Le 29 avril 1402 Bernard de Luceste, écuyer, ratifiait la vente faite par son aïeul Estiard de Montsaujon et y ajoutait Houtaud et ses dépendances, la moitié de la garde de l'abbaye de Montbenoit, la garde du Temple, près de Pontarlier, la terre de Courvières et différents fiefs que Guyot de Cicon et les prédécesseurs de Pierre d'Usie tenait des seigneurs de Joux<ref name="PONTARLIER"/>.
La maison de Chalon-Arlay
Le 18 novembre 1403 Claude de Dommartin, écuyer, reconnaissait tenir en fief du seigneur de Chalon-Arlay tout ce qu'il possédait en meix (habitation d’un cultivateur, jointe à autant de terre qu’il en faut pour l’occuper et le nourrir), maisons, hommes, justice, seigneurie, champs, prés, fours, moulins, censes, rentes, etc à Houtaud et à Dommartin. Louis II de Chalon-Arlay achetait pour quatre cents francs le 14 octobre 1461 de Jean de Joux, chevalier et seigneur d'Abbans, les fours, moulins, foules et batteurs (sert à séparer les graines de leurs enveloppes) d'Houtaud<ref name="PONTARLIER"/>.
La seigneurie de Dommartin avait comme châtelain en 1461 Jean de Fallerans et en 1486 Hugues de Chalon. En 1520 le bailli d'aval condamnait les habitants d'Houtaud à contribuer aux réparations du château, des étangs et des chaussées de La Rivière. Les premiers affranchissement étaient donnés à partir de 1571, c'est Antoine Bichet qui en bénéficiait puis en 1583 c'était au tour de Nicolas Grandvuillemin. D'autres actes suivaient mais toujours au coup par coup, Dommartin ne bénéficiait pas d'une charte de franchise pour tout le village<ref name="PONTARLIER"/>.
En 1638 la peste s'abattait sur la communauté et en 1652 le nombre d'habitants avait tellement chuté que les villageois demandaient une diminution de la cense qu'ils devaient acquitter pour leur four<ref name="PONTARLIER"/>.
À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la seigneurie était partagée entre le prince d'Orange, qui avait relevé le titre et le nom de la maison de Chalon-Arlay, et Renaud de Dommartin<ref name="PONTARLIER"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La croix de chemin de Dommartin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle inscrite aux monuments historiques depuis 1993.
- La chapelle de la Sainte-Trinité, Saint-Sébastien et Saint-Roch du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, recensée dans la base Mérimée à la suite du récolement de 1978<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Mairie.
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École.
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Église.
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Chapelle.
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Monument aux morts.
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Croix de chemin.
Galerie
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Le pont sur Le Drugeon. -
La fontaine Saint-Martin. -
La fontaine La Dove. -
Le monument aux morts et l'église. -
Vitrail de l'église.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Article connexe La famille de Dommartin portait pour armes : « De sable à la croix d'argent »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Ignace Joseph Bourgon, Recherches historiques sur la ville et l'arrondissement de Pontarlier, 1841, Modèle:P.281 à 296 books.google.fr