Dompierre-Becquincourt

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Dompierre-Becquincourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Dompierre-Becquincourt est un village rural picard du Santerre situé sur un plateau surplombant la vallée de la Somme, aisément accessible par l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029), situé entre l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et le musée d’Albert, se trouve sur le circuit du Souvenir, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Péronne, à Modèle:Unité à l'est d'Amiens et Modèle:Unité au sud d'Arras.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne Modèle:N° (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le relief de la commune est celui d'un plateau sans accident de terrain. Le paysage est presque exclusivement plat et se compose de champs cultivés. Le sol de la commune est de nature silico-argileuse de formation crétacé. Il est composé par le limon des plateaux.

Aucun cours d'eau ne traverse la commune, qui est dépourvue de source.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de nord-ouest et de sud-ouest.

Urbanisme

Typologie

Dompierre-Becquincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est composé de deux villages, Dompierre et Becquincourt qui se rejoignent pour ne former qu'une seule agglomération.

Détruits pendant la Grande Guerre, les deux villages ont été reconstruits dans l'entre-deux-guerres. Des lotissements sont venus étoffer le tissu urbain dans les années 2000.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La commune est formée de la fusion des paroisses de Dompierre-en-Santerre et de Becquincourt

  • Dompierre est mentionné sous les formes Domnapetra en 1119 (Louis VI. Layette du trésor des chartes.); Donpierre en 1145 (Simon, évêque de Noyon. Cart. de Noyon.); Dampetra en 1217. (M. Decagny. Etat du dioc.); Domni Petra en 1219 (Ch. de Pétronille de Marigny.); Dompierre en 1301 (Pouillé.)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris/Amiens, 1867 - 1878, pp. 95 - 297 (lire en ligne sur DicoTopo) [1] [2]</ref>.

Dompierre est un hagiotoponyme caché. Il s'agit vraisemblablement une formation toponymique carolingienne, époque à laquelle se développa le culte des saints<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 p. 99</ref>. Le prieuré situé dans le village était consacré à saint Pierre. L'élément Dom- est équivalent de Saint- et est issu du bas latin domnus « saint »<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>, lui-même du latin classique dominus, il a parfois abouti à Dam- d'où l'homonyme Modèle:Page h'<ref name="Dauzat"/>.

  • Becquincourt est attesté sous les formes Bethonis curtis, sans date (M. Decagny.); Bechincourt, sans date (M. Decagny.); Bechincourt en 1143 (Célestin II, pape. Cart. de Prémontré.); Bekincort en 1188; Bequincort en 1214. (Dénomb. Regist. de Philippe-Auguste.); Bequincourt en 1579 (Ortelius.); Becquincourt en 1648 (Pouillé général.)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris/Amiens, 1867 - 1878, p. 95</ref>,<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, p. 914 n° 16242 (lire en ligne sur Google Book) [3]</ref>.

L'élément -court, représente l'appellatif court, issu du bas latin cōrtem<ref name="Dauzat"/>(comprendre gallo-roman CORTE) ou éventuellement curtis, utilisé en toponymie dans l'extrème nord du domaine d’oïl pour traduire le germanique hof de même sens, et désignant une cour de ferme, une ferme, un domaine puis un village (cf. Modèle:Page h', Modèle:Page h', Modèle:Page h' / Bettenhofen, Bettenhoven). L'élément Becquin- représente un anthroponyme de type germanique<ref>Charles Rostaing, op. cit., pp. 71-72</ref>,<ref name="Dauzat"/>. Il est vraisemblable que le -t- de la première forme non datée est en fait une graphie pour -c- comme c'est souvent le cas dans les textes médiévaux, à moins qu'il ne s'agisse d'une fausse attribution. Il n'y a donc pas lieu de considérer Bécquincourt comme homonyme des nombreux toponymes du type Béthoncourt (voir ci-dessus), c'est pourquoi Albert Dauzat propose le nom de personne germanique Bicco<ref name="Dauzat"/>, la terminaison -o(n) de Bethon- / Bechon- est alors valide. Cependant, Ernest Nègre nuance ce point de vue en suggérant le germanique Becco, auquel est adjoint le suffixe germanique -ingem<ref name="Nègre"/>, sans doute susceptible, selon lui, d'expliquer la finale -in de Bechin- / Bekin- (ce qui implique le rejet de la forme en Bethon- / Bechon-).

Remarques : -ingem n'est pas un suffixe, mais représente dans le domaine flamand l'évolution du double suffixe -ing-hem. En revanche, il y a bien un suffixe -ing(en) que le même Ernest Nègre cite souvent sous les formes romanisées -ingos / -ingas. Les noms de personnes qui composent les toponymes en -court sont généralement fléchis à l'ancien cas régime, d'où les finales des anthroponymes en -on, -an, -ain...

Histoire

De la préhistoire à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Dompierre-en-Santerre

Modèle:Section à délister

  • Dompierre est d'origine ancienne. On y découvre encore des silex taillés dans les champs qui entourent le village et même dans les jardins<ref name="F1SXH" />.
  • L'archéologie a montré l'existence de villas gallo-romaines et d'un fanum sur le territoire de Dompierre.
  • Le prieuré de Dompierre existe dès les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; en 1109, il appartenait à l'ordre de Cluny<ref name="F1SXH" />.
  • En 1383, il est transformé en une grande exploitation agricole. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les abbés de Saint-BarthélelemyModèle:Précision nécessaire deviennent les seigneurs de Dompierre<ref name="F1SXH" />.
  • En 1597, les guerres empêchant le labour, les religieux sont obligés de baisser le prix des fermages<ref name="F1SXH" />.
  • En 1632, 1633 et 1634 les troupes du comte de Soissons campées à Cappy et aux environs, empêchant le labour, les propriétaires sont obligés de faire la remise des fermages<ref name="F1SXH" />.
  • La Maladrerie possède en 1695, Modèle:Nobr de terres<ref name="F1SXH" />.
  • Dès 1689, le village dispose d'une école<ref name="F1SXH" />.
  • À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 et 1815, pendant la Campagne de France et les Cent jours, les Cosaques séjournent dans le secteur et laissent des traces de leur passage<ref name="F1SXH">Notice géographique et historique sur la commune de Dompierre-en-Santerre, rédigée par M. Deneux, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.</ref>.

Modèle:Article connexe

  • Durant la guerre franco-allemande de 1870, la localité souffre de l'invasion allemande par suite du siège de Péronne. Le général Von Gœben loge pendant 10 jours chez le curé d'où il lança plusieurs ordres importants. Le montant des réquisitions, en nature et en argent, est de Modèle:Unité<ref name="Monographie" >Sources : archives en ligne du Conseil Général de la Somme. "Monographie communale année 1899" rédigées en 1899 par les instituteurs de Dompierre et de Becquincourt.</ref>.

Modèle:Article connexe

  • En 1881, la Sucrerie Normand s'installe à Dompierre-en-Santerre et s'y développe. Elle compte en 1881 deux générateurs à vapeur, et, en 1892, neuf chaudières à vapeur et autres appareils de production d'énergie<ref name="Canopé-Sucrerie">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Mérimée-Sucrerie"/>. .

Becquincourt

Modèle:Section à délister

  • Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village de Becquincourt appartient au comte de Vermandois. Eléonore en fut la dernière titulaire.
  • En 1414, [[Jean Ier de Bourgogne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bourgogne]], duc de Bourgogne passe à Éclusier après avoir logé au château de Becquincourt.
  • Pendant les Guerres de religion, le château fort appartient aux d'Humières, dont l'un est gouverneur de Péronne en 1568.
  • En 1589, la seigneurie de Becquincourt est confisquée par Charles d'Humières passé au service de Henri IV.
  • Enfin, sous Louis XIII, la forteresse est détruite et jusqu'en 1872, on pouvait en voir les ruines.
  • En 1707, la présence d'un maître d'école est attestée dans la paroisse de Becquincourt.
  • En 1814 et en 1815, pendant la campagne de France, les Cosaques séjournent dans le pays et laissent des traces de leur passage.

Modèle:Article connexe

  • Durant la guerre franco-allemande de 1870, la localité souffrit également de l'invasion allemande à la suite du siège de Péronne. Le général von Goeben logea le 6 janvier 1871 à la ferme du Moulin. Des réquisitions, importantes en nature et en argent étaient exigées par les ennemis qui s'emparaient de tout ce qui était à leur convenance<ref name="Monographie" />.

Modèle:Article connexe

Première Guerre mondiale

Modèle:Section à sourcer Modèle:Section à délister

  • Le Modèle:Date-, la canonnade se fit entendre et la lueur des incendies incita les habitants de Dompierre et de Becquincourt à fuir. Le lendemain, un avion allemand Tauben survola les villages et une fusillade retentit à l'extrémité de Dompierre. Une ferme de Becquincourt flamba vers Modèle:Heure. Les uhlans occupèrent le village. Le 28 août, les habitants restés à Dompierre dont le curé sont faits prisonniers, les deux villages sont pillés<ref name="YATivd" />.
  • Le 14 septembre, l'armée française arriva aux villages après la bataille de la Marne. Une partie de la population revint chez elle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Du 26 au Modèle:Date-, Dompierre et Becquincourt subirent cinq jours de bombardement intensif de la part des 18 canons allemands d'abord, la population se terra dans les caves. On compta jusque vingt obus à la minute. Le 30 ce fut l'artillerie française qui riposta. Les Allemands rassemblèrent 80 hommes prisonniers valides à Becquincourt et les acheminèrent à Péronne puis en Allemagne<ref name="YATivd" />.
  • Les 30 et 31 octobre, les combats font rage entre Français et Allemands, ces derniers eurent le dessus. Dompierre et Becquincourt, devinrent jusqu'au Modèle:1er juillet 1916, la première ligne de front allemande<ref name="YATivd" />.
  • Le Modèle:Date-, les Allemands évacuèrent les derniers habitants restés dans les villages.
  • En mars-avril et juillet 1915, ce fut la guerre des mines à laquelle Blaise Cendrars participa<ref name="YATivd" />.
  • Le Modèle:Date-, au premier jour de la bataille de la Somme, Dompierre et Becquincourt furent pris par les troupes coloniales françaises du [[23e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:23e d'infanterie coloniale]]. En novembre-décembre 1916, les soldats s'enlisaient dans la boue comme le rapporte le témoignage de Jean Hugo, arrière-petit-fils du grand écrivain<ref name="YATivd" />. Les Français puis les Britanniques arrivés en mars 1917 cantonnèrent à Dompierre jusqu'en mars 1918.

Modèle:Article détaillé

Dampierre et Becquincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le département de la Somme en 1914<ref name="Canopé-Sucrerie"/> . Les deux villages sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Article connexe

Entre-deux-guerres

Fichier:Réseau voie de 60 Somme 1923 map-fr-.svg
Plan du réseau départemental à voie étroite de Modèle:Unité de la Somme en 1923, exploité par le ministère des Régions libérées.
Fichier:Sucrerie Dompierre 03 (2631277589).jpg
La sucrerie en 2008.

L'Entre-deux-guerres est pour Dompierre et Becquincourt une période de reconstruction des villages détruits et d'importantes transformations urbanistiques.

La création d'un cimetière militaire près du cimetière communal est décidé par la municipalité en 1920, et la reconstruction débute en 1920. Le monument aux morts est érigé en 1924.

L'ancien chemin de fer militaire de l'armée française à voie de Modèle:Unité, construit pour alimenter le front de la bataille de la Somme, est utilisé par le ministère des Régions libérées (MRL) pour les besoins civils.

La sucrerie est reconstruite en 1922 grâce aux dommages de guerre payés par l'Allemagne et devient la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS)<ref name="Canopé-Sucrerie"/>. À la fin de l'exploitation civile du chemin de fer militaire, certaines sections du réseau sont reprises entre 1921 et 1926 par la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS) pour les besoins de son exploitation. Elle les structure en trois lignes :

La sucrerie se développe progressivement jusqu'aux années 1970, avec la création d'extensions considérables : râperie, distillerie, four à chaux, cuves<ref name="Mérimée-Sucrerie"/>...

Devant la Sucrerie Centrale du Santerre, une vingtaine de pavillons, avec jardins attenants, pour un total d’une cinquantaine de logements, sont ensuite construits par l'entreprise pour loger ses cadres, ouvriers et saisonniers<ref name="Canopé-Sucrerie"/>. . En 1936, une cellule du Parti communiste français existe à Dompierre<ref name="fmsQ" />.

Modèle:Article détaillé

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, après la percée de Sedan, le Modèle:Date-, la sucrerie de Dompierre est occupée par l'armée allemande qui l'utilise comme point d'appui pour contrôler le plateau du Santerre. Becquincourt est également occupée par les Allemands. La [[19e division d'infanterie (France)|Modèle:19e division d'infanterie française]] ne peut parvenir à en reprendre possession, et l'attaque allemande du Modèle:Date- oblige les troupes françaises à se replier.

En novembre 1941, l'instituteur et secrétaire de mairie, Modèle:M. Lenglet, prisonnier de guerre, est libéré et reprend son poste à Dompierre<ref name="fmsQ" />.

En 1943, René Prot est emmené en Allemagne au titre du STO, il y meurt<ref name="fmsQ" />.

Plusieurs parachutages d'armes et de munitions ont lieu à Dompierre dans la nuit du 31 mars au Modèle:1er avril, le 2 juin et le dans la nuit du 5 au Modèle:Date-. Une manifestation patriotique se déroule le 14 juillet avec drapeau tricolore devant l'église, alors que le pays est encore occupé<ref name="fmsQ" />.

Les 16 et Modèle:Date-, des résistants de Dompierre sont arrêtés : Raphaël Van den Bossche, le maire Paul Marchand, Raymond Holmière, Marcel Gogibus, Roland Blondel et Albert Colombin, de Corbie. André Ghesquière, un Belge, réfractaire au STO qui tentait de s'enfuir est abattu par les Allemands. D'autres peuvent s'échapper avant d'être arrêtés. Emmenés au camp de Royallieu à Compiègne, les prisonniers sont déportés à Buchenwald puis au Kommando de Neu-Stassfurt, sauf Roland Blondel qui peut s'enfuir lors du passage du convoi à Suippes (Marne). Partis par le convoi du 17 août 1944, ils arrivent à Buchenwald le 22 août. Paul Marchand meurt la nuit du 2 mai 1945 au cours de l'évacuation forcée du camp par les Allemands<ref name="fmsQ">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'Après guerre

En 1964, la commune de Dompierre-en-Santerre fusionne avec celle de Becquincourt pour former la commune actuelle de Dompierre-Becquincourt<ref name="Cassini"/>.

L'église Saint-Denis de Becquincourt est fermée et désacralisée en 1980<ref name="EA">Modèle:Lien web.</ref>.

La sucrerie, qui utilise l'ancien chemin de fer militaire à voie étroite jusqu'en 1973 pour transporter le sucre jusqu'au canal de la Somme, ferme en 1988. Au début des années l'entreprise traite chaque saison environ Modèle:Unité de betteraves<ref name="Canopé-Sucrerie"/>. La sucrerie emploie en 1962 plus de 200 salariés, en 1983, 255 personnes. En 1986, peu avant la fermeture, elle emploie moins de 200 salariés<ref name="Mérimée-Sucrerie"/>.

En 1971, commence l'exploitation touristique de la ligne par le Petit train de la Haute-Somme.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes<ref name="Cassini"/> (Béquincourt, initialement intégré au canton de Bray-sur-Somme, n'a été rattaché à celui de Chaulnes qu'en 1964<ref>Modèle:Cassini-Ehess.</ref> ). Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

Fichier:Dompierre-Becq. (6).JPG
Entrée du RPC.

Les enfants de la commune, de Chuignes, Fontaine-les-Cappy et Foucaucourt-en-Santerre sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) de Modèle:Unité en 2016, géré par l'intercommunalité et situé à Dompierre-Becquincourt<ref name=CCHP/>.

L'association Familles Rurales gère le centre de loisirs pendant trois semaines en août<ref name=CCHP>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Le football, la gymnastique féminine et la zumba Modèle:Quand au villageModèle:Refnec

Le Football Club de Dompierre-Becquincourt est fondé en 1937 par les employés de la sucrerie du village. À sa création, le club dispose de ressources financières élevées notamment grâce au soutien des dirigeants de la sucrerie locale. Le club et son stade sont relancés en 2019 après une période de décrépitude<ref>Modèle:Article.</ref>.

Autres équipements

Fichier:Dompierre-Becq. (8).JPG
La salle communale, construite en 1964.

Manifestations culturelles et festivités

La commune fait partie de l'association des Dompierre de France, qui réunit les 23 communes françaises dont le nom est composé de Dompierre.

Chaque année, Dompierrois et Dompierrais se réunissent lors d'une fête nationale. En 2013, cette fête a eu lieu à Dompierre-les-Ormes en Saône-et-Loire.

La fête locale de Dompierre-Becquincourt a lieu le Modèle:2e après saint Pierre et saint Paul, le Modèle:2e de juillet.

Vie associative

Modèle:Section à sourcer Référence nécessaire|Le Comité d'animations anime la commune (repas, réderie, concert....) et participe au spectacle qui a lieu lors de la distribution des jouets de Noël et à la chasse aux œufs pour les enfants. Il organise la plantation de rosiers pour chaque enfant né dans l'année.

Le Modèle:Date-, Tchiot Pierre, un géant de Modèle:Unité de haut et pesant Modèle:Unité est présenté pour la première fois lors de la fête locale<ref>« Le nouveau géant baptisé », le Courrier picard, édition Picardie maritime, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Les Mardis Créatifs proposent des activités variées tous les mardis après-midi.

Le Club des Ainés se réunit tous les quinze jours pour jouer aux cartes.

L'association des Anciens Combattants est présente lors des cérémonies de commémoration.

Économie

La disparition de la sucrerie de Dompierre en 1988 a fait chuter l'activité économique de la commune, qui est désormais principalement agricole.

Les activités commerciales et artisanales sont peu nombreuses. Les services de proximité sont ceux de la plupart des communes avoisinantes: école primaire, santé, etc.

RestentModèle:Quand : un commerce (la pharmacie), une agence postale, un point de vente à la ferme... les marchands et les boulangers ambulants font l'appoint pour les personnes âgées.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Dompierre-Becquincourt World War I cemetery.jpg
Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt.
Au premier plan, tombes de soldats musulmans morts pour la France.
  • Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt :
    :Ce cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale fut créé en 1920. Il rassemble Modèle:Nombre dont 1 641 dans quatre ossuaires. Parmi les tombes, on trouve de nombreuses tombes de soldats coloniaux, une tombe belge et une russe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Le Petit train de la Haute-Somme (Chemin de fer Froissy-Dompierre), qui exploite une partie de l'ancien chemin de fer militaire de la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Le site du Petit train</ref>

Modèle:Article détaillé

  • Église Saint-Pierre de Dompierre-en-Santerre, reconstruite après 1918.
  • Église Saint-Denis de Becquincourt, construite de 1928 à 1932 par l'architecte Louis Poisson<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="EA"/>. Elle remplace l'ancienne église médiévale détruite pendant la Première Guerre mondiale ; elle est désacralisée en 1980 à cause de la baisse de la pratique religieuse et de la fusion des deux anciennes communes. Rapidement abandonnée, elle est finalement vendue en 2007 pour Modèle:Unité à un acquéreur privé qui la sauve ainsi de la démolition dans l'espoir d'en faire un musée d'art graphique<ref>Modèle:Lien web.]</ref>,<ref>Reportage de Des racines et des ailes, sur la chaîne France 3, le Modèle:Date-.</ref>. Ce projet n'ayant pas abouti, l'édifice est à nouveau à vendre en 2020<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Le monument aux morts de Dompierre-en-Santerre : au sommet d'une borne pyramidale a été posée la statue d'un poilu enjambant le parapet de la tranchée pour partir à l'assaut le fusil à la main<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens internes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail