Ecphantos
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Biographie2 Ecphantos (en Modèle:Lang-grc) a pu être considéré comme un astronome et philosophe grec pythagoricien du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, natif de Syracuse pour les uns, de Crotone pour les autres : ainsi, selon le philologue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle August Böckh, il aurait été le disciple d’Hicétas. Or, les difficultés liées à la personnalité et à la vie d’Ecphantos sont nombreuses. Aucun biographe n'a rien trouvé à dire de lui. L’époque précise à laquelle il aurait vécu ne peut être identifiéeModèle:Sfn. On se heurte à des difficultés encore plus graves avec la qualification de pythagoricien, sans pouvoir décider s’il fut un précurseur pythagoricien de l’atomisme, ou s’il a adapté au contraire l’atomisme à la pensée pythagoricienne.
En réalité, il s’agit selon toute vraisemblance du personnage, plus ou moins fictif, qui sert d'interlocuteur dans le dialogue d’Héraclide du Pont, Sur le ciel : Modèle:CitationModèle:Sfn,<ref>Paul Tannery, Mémoires scientifiques : Philosophie ancienne, Privat, 1927, Modèle:P.316. (lire en ligne)</ref>.
Doctrine
Paul Tannery constate à juste titre que toute la doctrine cosmologique d’Ecphantos correspond en tous points à celle d’Héraclide du PontModèle:Sfn. Pour Ecphantos, Modèle:Citation. Ecphantos soutient que les principes sont les corps indivisibles et le vide ; Aétius considère qu’il est le premier à avoir dit que les monades pythagoriciennes sont corporelles<ref>Aetius, Opinions, I, III, 19.</ref>. Le monde est ainsi constitué d’atomes en nombre infini, distingués par la grandeur, la forme et la puissance, et sont la matière des sensibles<ref>Hippolyte de Rome, Réfutation de toutes les hérésies, I, 15.</ref>. Ils sont mus par un principe divin, Intellect et Âme, sorte de providence dont le monde est l’Idée. Ce monde est un et a une forme sphérique. Il place la Terre au centre du monde, et pense qu’elle tourne sur elle-même d’ouest en est. Modèle:Citation<ref>Copernic : Lettre au pape Paul III, préface à Des révolutions des orbes célestes. De revolutionibus orbium caelestium (1543).</ref>.
Références
<references />
Bibliographie
- Paul Tannery, Mémoires scientifiques, t. VII, 1898, p. 249-257 : "Ecphante de Syracuse".
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Source antique
- Cicéron, Académiques, II, XXXIX, 39 et 123.