Eduardo Galeano

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Eduardo Germán María Hughes Galeano, né le Modèle:Date à Montevideo et mort le Modèle:Date dans la même ville, est un écrivain, journaliste et dramaturge uruguayen, célèbre pour avoir écrit Les Veines ouvertes de l'Amérique latine.

Biographie

Eduardo Galeano est issu d’une famille catholique. À quatorze ans, il entre comme débutant au journal socialiste Modèle:Lien, où il brosse des caricatures d'hommes politiques tout en assurant la chronique des arts et du théâtre. Il est censuré par le président Jorge Pacheco Areco<ref name="Ledevoir.com 2013-04-27">Modèle:Lien web.</ref>. À vingt ans, il devient chef de rédaction au grand hebdomadaire Marcha et, en 1964, directeur du journal Epoca à Montevideo<ref name="Ledevoir.com 2013-04-27"/>.

À la suite du coup d'État militaire de 1973, il est emprisonné avec des milliers d'autres opposants, puis s'exile en Argentine. Il fonde à Buenos Aires la revue Crisis qu'il dirige de 1973 à 1976. Après le coup d'Etat de mars 1976 en Argentine, Eduardo Galeano se voit obligé de s'exiler à nouveau, menacé de mort par des Modèle:Cita<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Eduardo Galeano: In thé Crucible », Washington Post, Modèle:Date.</ref>. Il vit à Barcelone, avant de rejoindre l'Uruguay en 1985 au début de la transition démocratique.

Son œuvre la plus connue, Les Veines ouvertes de l'Amérique latine, est un acte d'accusation contre l'exploitation de l'Amérique latine par les puissances étrangères depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Galeano contribue régulièrement aux magazines anglophones The Progressive (E-U) et New Internationalist (R-U). Il est également publié dans Monthly Review et The Nation (E-U).

Dramaturge à ses heures, il écrit des pièces de théâtre qu'il met lui-même en scène, parfois inspirées d'œuvres romanesques ou poétiques. Elles connaissent un succès moindre et sont très peu éditées, bien que les représentations qu'il organise en Amérique latine sont toujours très bien accueillies.

Il participe à des forums sociaux mondiaux de l'altermondialisme (2001-2005), et fait partie des dix-neuf personnalités qui ont proposé et signé le manifeste de Porto Alegre. Il est membre du comité de parrainage du tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Galeano a reçu, avec d'autres personnalités, le prix José D'Elía en décembre 2009, octroyé par la confédération syndicale PIT-CNT<ref name="PJDE">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « PIT-CNT homenajeó a diez personalidades », La República, 22 décembre 2009.</ref>.

Il meurt à 74 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Mauricio Rabuffetti (AFP, Montevideo), « Décès d'Eduardo Galeano, figure de la gauche latino-américaine », dans La Presse (Montréal), le 13 avril 2015.</ref> à Montevideo (Uruguay), d'un cancer du poumon.

Prix et reconnaissance

Fichier:Eduardo Galeano (Feria del Libro de Madrid, 31 de mayo de 2008).jpg
Eduardo Galeano à Madrid en 2008.

Œuvres

En espagnol

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Traductions en français

Citations

“La charité est humiliante parce qu’elle est exercée verticalement par le haut. La solidarité est horizontale et implique le respect mutuel.”

Notes et références

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Liens externes

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