Einvaux
Modèle:Infobox Commune de France
Einvaux est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Localisation
Einvaux est située au cœur d'une petite vallée du pays bayonnais à Modèle:Nombre de Lunéville et à une trentaine de Nancy.
Hydrographie
Le territoire communal marque la séparation des bassins versants de la Meurthe et de la Moselle.
Le Badal prend sa source sur le territoire d'Einvaux, non loin de Clayeures, avant de traverser Landécourt et Lamath pour finalement se jeter dans la Mortagne.
Le Chaudrenot prend sa source à Belchamps sur le territoire de Méhoncourt, puis rejoint le Fouliot à la sortie Sud d'Einvaux. Il alimentait autrefois des étangs destinés à la pisciculture pour l'abbaye de Belchamps. Plus en aval, il desservait le moulin d'Einvaux, encore visible en partie aujourd'hui. Sur la route de Brémoncourt, un guéoir était utilisé à la sortie du village.
Le Fouliot traverse le territoire de la commune à l'ouest, cet affluent de l'Euron prend sa source à Brémoncourt.
Dans les années 1960 puis 70, un lac de barrage était en projet et aurait concerné une partie du territoire d'Einvaux (sud-ouest). Ce projet a été abandonné par les services de l'État au profit du lac de Pierre-Percée.
Voies de communication et transports
Ce village d'environ Modèle:Nombre est desservi au nord par la route départementale Modèle:Nobr et au sud par la Modèle:Nobr.
Une gare, aujourd'hui détruite, était située à l'extérieur du village, le quartier a d'ailleurs conservé le nom La Gare. Un arrêt ferroviaire reste toujours actif, desservi par la ligne 4 Nancy - Épinal - Remiremont.
Urbanisme
Typologie
Einvaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,9 %), prairies (20,8 %), forêts (18 %), cultures permanentes (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Dans les documents historiques, on trouve les graphies : Envalis, Envalz, Envau, Envaus, Einvaulz, Einval, Enwal, Enwaux<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom Einvaux proviendrait des mots latins Envas ou Envallis qui signifient « dans la vallée ». Ernest Nègre n'exclut pas une origine différente issue du nom de personne germanique Ansbaldus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Einvaux se prononçait « Ninvoô » en lorrain roman, la langue locale.
Histoire
Jean Godfrin signale une « viae vicinale », un segment de voie antique probablement pré-romain, reliant Giriviller à Einvaux. Selon lui, il s'agirait de la voie du Chaumontois qui allait de Deneuvre à Toul<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette affirmation est à considérer avec prudence car elle fait abstraction d'une voie romaine bien connue et parallèle de très peu de distance, celle qui passe à Moyen, Gerbéviller, Mont-sur-Meurthe et Blainville-sur-L'eau<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le territoire de la commune actuelle comprend en fait deux anciens villages : celui d'Einvaux et celui de Chaumont, situé plus haut, à l'emplacement de l'actuelle rue de Chaumont. Des trouvailles archéologiques à proximité du lieu-dit le Moulin de Chaumont attestent de la présence d'un important fundus gallo-romain<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces éléments servent d'arguments à ceux qui veulent voir dans cet ancien village de Chaumont, le chef-lieu du Chaumontois mais cette hypothèse n'est pas admise par tous les historiens. Le pagus du Chaumontois était une subdivision de l'Empire romain puis de l'évêché de Toul au haut Moyen Âge.
Pendant l'une des guerres de Religion, Einvaux et Chaumont furent détruit par les reîtres en septembre 1587<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sous l'ancien régime, le fief d'Einvaux dépendait de la châtellenie de Nancy, du bailliage de cette même ville, du doyenné de Deneuvre et du diocèse de Toul<ref name=":0" />.
À une période plus moderne, la commune d'Einvaux possédait une briqueterie à côté de la gare, elle a été bombardée au cours de la Première Guerre mondiale par les forces alliées, l'armée allemande s'y étant retranchée. Elle est aujourd'hui entièrement rasée.
Légende de la fontaine des Pèlerins
Une source située sur le territoire de la commune était appelée "la fontaine des Pèlerins". Selon la légende, Pierre Fourrier fut saisi d'une soif lors d'une excursion et ne trouvant pas de point d'eau, enfonça son bâton de voyage dans la terre. En jaillit alors une source dont l'eau attira par la suite des visiteurs pour ses vertus miraculeuses. Le sentier emprunté par ces pèlerins porta également le nom de sentier des Pèlerins. Situés à proximité des actuelles rues de Bayon et du Breuil, le sentier et la fontaine ne sont plus visibles aujourd'hui, la source ayant été canalisée.
Le marronnier
Au cœur du village, un marronnier centenaire agrémente la rue principale. Il a été planté en 1907 par l'instituteur du village pour fêter la séparation de l'Église et de l'État. Son emplacement ne semble pas avoir été choisi au hasard : il fait face à l'église et à l'ancienne école.
Les anciens établissements Breton
Cette entreprise a marqué la vie du village pendant plus de 150 ans.
Le 30 août 1826, Charles Breton, natif de Bettegney-Saint-Brice, se marie à Einvaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'y installe pour exercer le métier de charron. Il s'inspire des expériences de Mathieu de Dombasle pour faire évoluer son activité vers la construction de machines agricoles. Ses descendants continuent dans cette voie et l'entreprise croît jusqu'à la Première Guerre mondiale. À la veille de celle-ci, l'entreprise reçoit de nombreuses récompenses pour ses innovations<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est représentée dans toutes les grandes manifestations agricoles de l'Est de la France.
La période d'entre deux guerres est moins faste. La mésentente familiale empêche l'entreprise d'accompagner les premières grandes mutations mécaniques de l'agriculture.
Après la Seconde Guerre mondiale, les établissements Breton abandonnent peu à peu la construction et se spécialisent dans la distribution et la réparation de machines agricoles. L'entreprise connaît alors un nouvel essor avec son apogée à la fin des années 1970. La décennie suivante est une période noire pour le machinisme agricole dans le monde occidental. Les établissements Breton n'échappent pas à cette crise profonde. La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque le déclin avec la cession de l'entreprise à un concurrent au milieu des années 1990.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Sports
Le village possède son propre club de football, l'A.S. Einvaux, ainsi qu'un stade.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges de villa gallo-romaine repérés en 1899<ref>Lantier Raymond. Recherches archéologiques en Gaule en 1951 (suite) (Période historique) . In: Gallia. Tome 11 fascicule 2, 1953. pp. 327-362.</ref>.
- Vestiges d'un cimetière mérovingien.
- Église Saint-Jacques-le-Majeur : tour massive, nef {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} remaniée.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason populaire
les habitants étaient surnommés « les Crâs » ou « les Croos », c'est-à-dire les corbeaux. Il existait également un quolibet patois : « croo d'Ninvoo, coiche tes paittes, t'aurais des guiettes »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.