Electronic body music

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L'electronic body music (EBM) est un genre musical mêlant les éléments sonores de la musique post-industrielle et du synthpunk<ref name="sicko">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dan Sicko, Techno Rebels: The Renegades of Electronic Funk, Billboard Books, 1999, Modèle:P..</ref>. Le genre émerge initialement en Belgique<ref name="sicko" />, et fait partie intégrante du mouvement new wave. L'electronic body music originale est souvent appelée old-school EBM, et ne doit pas être confondue avec l'aggrotech, le dark electro ou la musique industrielle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé, bodycall.net, consulté le 15 décembre 2014.</ref>.

Terminologie

Le terme Modèle:Lang est initialement utilisé en 1978 par Ralf Hütter, membre du groupe de musique électronique allemand Kraftwerk, pour expliquer le son plus physique de son album Modèle:Lang<ref name="technopop">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} (25 novembre 2007) Klein, MJ Modèle:Lien brisé. kraftwerk.technopop.com.br (consulté le 28 janvier 2008).</ref>. En 1980, D.A.F. utilise le terme Modèle:Citation (Modèle:Lang) pour décrire le son punk électronique du groupe<ref>Modèle:Allmusic.</ref>. Le terme est ensuite repris par le groupe belge Front 242 en 1984 pour décrire la musique de son EP Modèle:Lang<ref name="iafrica">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} (20 juin 2004) Monsoon, Jon EBM - A revolution in progress iAfrica.com (consulté le 3 août 2007).</ref>,<ref name="rideout">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ernie Rideout, interview with Front 242, Keyboard Presents the Best of the '80s, Backbeat, 2008, Modèle:P., consulté le 15 décembre 2014.</ref>.

Histoire

1981–1987

Apparu au tout-début des années 1980, le genre s'inspire clairement de groupes comme Throbbing Gristle, Cabaret Voltaire, D.A.F., Die Krupps<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Release Magazine: Die Krupps - Too Much History. releasemagazine.net, consulté le 15 décembre 2014.</ref> ou Liaisons Dangereuses et de la new wave de type synthpop ou electropop de Kraftwerk et autre Depeche Mode.

Parmi les archétypes du genre, on peut citer Modèle:Lang et Mussolini (D.A.F.) ; Modèle:Lang et Modèle:Lang (Die Krupps) ; Être assis ou danser et Modèle:Lang (Liaisons Dangereuses) ou encore Modèle:Lang et Modèle:Lang (Front 242).

Les membres de Front 242 situent leur approche entre Throbbing Gristle et Kraftwerk<ref name="rideout" />. Nitzer Ebb et Skinny Puppy, puis Cabaret Voltaire, s'inspirent de D.A.F.<ref>Modèle:Allmusic.</ref>. Des groupes empruntent souvent l'esthétisme du réalisme socialiste soviétique de manière ironique<ref>Modèle:Allmusic.</ref>. D'autres groupes et musiciens du genre incluent Vomito Negro, Borghesia, The Neon Judgement<ref>Modèle:Allmusic.</ref>, à;GRUMH...<ref>Modèle:Allmusic.</ref>, A Split-Second<ref>Modèle:Allmusic.</ref>, Parade Ground ou The Invincible Spirit<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Invincible Spirit, last.fm, consulté le 15 décembre 2014.</ref>.

1988–1993

Dans la seconde moitié des années 1980, le genre se popularise au Canada (Front Line Assembly<ref>Modèle:Allmusic.</ref>), aux États-Unis (Ministry<ref>"... this album probably owes more to Front 242 than anything." Modèle:Allmusic.</ref>, Revolting Cocks<ref>Modèle:Allmusic.</ref>, Schnitt Acht<ref>Modèle:Allmusic.</ref>), en Suède (Inside Treatment, Pouppée Fabrikk, Cat Rapes Dog) et Japon (2nd Communication, DRP, Phew). Les groupes nord-américains se lancent dans l'usage d'éléments sonores européens et les mêlent à l'agressivité du punk hardcore et du thrash metal (cf. metal industriel). Nine Inch Nails mêlange EBM et musique rock<ref>Modèle:Allmusic.</ref> pour l'album Modèle:Lang (1989).

Au même moment, l'EBM se popularise dans les clubs underground, en particulier européens. Les labels les plus importants de la période sont les labels belges Play It Again Sam et Antler-Subway, le label allemand Zoth Ommog, le label américain Wax Trax!, et le label suédois Energy Rekords. Des musiciens et groupes significatifs du genre à cette période sont And One<ref>Modèle:Allmusic</ref>, Armageddon Dildos<ref>Modèle:Allmusic.</ref>, Bigod 20<ref>Modèle:Allmusic.</ref>, Insekt<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Insekt, Discogs, consulté le 15 décembre 2014.</ref>, Scapa Flow<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Scapa Flow, Discogs, consulté le 15 décembre 2014.</ref>, Orange Sector<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Orange Sector, Discogs, consulté le 15 décembre 2014.</ref> et Attrition<ref>Modèle:Allmusic.</ref>.

Entre le début et le milieu des années 1990, de nombreux groupes d'EBM se séparent ou changent de direction musicale en empruntant des éléments Modèle:Citation et de rock ou de metal.

Revirement

À la fin des années 1990 et au passage du millénaire, des groupes belges, suédois et allemands comme Ionic Vision, Tyske Ludder, et Spetsnaz<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vorndran, Daniela: Spetsnaz, Reflections of Darkness: A Dark Music webzine, 6 mars 2006.</ref> font revivre le style. À cette période, de nombreux groupes issus de la scène techno européenne commencent à intégrer davantage d'éléments d'EBM à leur son. Cette tendance se développe parallèlement à la scène electroclash et tandis que la scène commence à décliner, un certain nombre de groupes qui y sont associés — comme The Hacker, DJ Hell<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Green Velvet et Black Strobe<ref>Modèle:Lien web.</ref> — s'orientent vers les styles techno ou autres genres dérivés de l'EBM. Il existe une convergence grandissante entre cette scène et la scène old school EBM. Des groupes et musiciens se mêlent les uns aux autres. En particulier, Terence Fixmer se joint à Douglas McCarthy de Nitzer Ebb pour former Fixmer/McCarthy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

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