Emi Koussi

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#if:||{{#switch:Éteint|En éruption|En cours|Oui=Modèle:Volcan en éruption}}}} Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre {{#if: Emi Koussi Volcano, Chad From ISS.JPG

 | {{#if: Modèle:Test nom de fichier
     |Modèle:Infobox/Image
     |Modèle:Infobox/LigneModèle:Infobox/Ligne optionnelle
   }}
 | {{#if: Tchad 
    | Modèle:Infobox/Ligne
    | Modèle:Infobox/Ligne
   }}{{#if:||}}

}}Modèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte latitude longitude optionnelleModèle:Infobox/Sous-titre Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelleModèle:Infobox/Sous-titre optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox Volcan Modèle:Infobox/Géolocalisation multiple Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin{{#if: | |

      {{#if: Éteint 225021 2,4 - 1,33 Ma<ref name="Gourgaud">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alain Gougaud, Pierre Vincent, Petrology of two alkaline intraplate series at Emi Koussi volcano, Tibesti, Chad, Journal of Volcanology and Geothermal Research, 2003, pp. 1-30.</ref>
        | {{#switch: Éteint
            | Éteint      =
            | Endormi     =
            | Actif       =
            | En éruption =
            | Inconnue    =
            | #default    =
          }}{{#switch: Volcan de point chaud
            | Volcan de subduction  =
            | Volcan de rift        =
            | Volcan de point chaud =
            | #default              =
          }}
      }}{{#ifexpr: {{#if:Emi Koussi Volcano, Chad From ISS.JPG|1|0}} and {{#if:|1|0}}
           |
         }}{{#ifexpr: {{#if:Tchad|1|0}} and {{#if:|1|0}}
           |
         }}{{#if: Emi Koussi Volcano, Chad From ISS.JPG
           | {{#if: Tchad
               |
               |
             }}
         }}{{#if: 19.7935 18.5515
           | {{#if: Tchad
               |
               |
             }}
         }}

}}{{#if:19.7935

  |{{#ifeq:||

{{#switch: Modèle:Pays |Mercure= | Vénus= | Mars= | Io= | Lune= |Callisto=|Mercure=|Vénus=|Mars=|Lune=|Callisto=|Europe=|Mercure (planète)=|Vénus (planète)=|Mars (planète)=|Callisto (lune)=|Europe (lune)=|#default=}}

    }} 

}}

L'Emi Koussi est un volcan éteint du Tchad situé dans le nord du pays et faisant partie du massif du Tibesti. Son altitude de Modèle:Nombre en fait le point culminant du Tibesti, du Tchad et du Sahara.

Géographie

Fichier:Emi Koussi inner crater.jpg
Vue de l'Era Kohor à l'intérieur de la caldeira de l'Emi Koussi.

L'Emi Koussi est situé dans le Centre-Est du Sahara, dans le nord du Tchad, à l'extrémité sud-est du massif du Tibesti, un massif volcanique s'étendant au Tchad et en Libye<ref name="GVP accueil">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="peakware"/>. Administrativement, il se trouve dans la région de Borkou, dans une région peuplée de nomades toubous. Il est relié au reste du massif du Tibesti en direction du nord-nord-ouest par un plateau supportant des cônes volcaniques.

Ce volcan trachytique s'étend sur soixante kilomètres par quatre-vingts<ref name="GVP accueil"/>,<ref name="Permenter">Modèle:Article</ref>. Il est couronné par deux caldeiras coalescentes de douze kilomètres par quinze contenant plusieurs cratères, dômes, cônes et coulées de lave<ref name="GVP accueil"/>. La caldeira a une profondeur de plusieurs centaines de mètres (300 à Modèle:Unité<ref name="Permenter"/>, 500 à Modèle:Unité<ref name="GSA">Modèle:Article</ref>, ou Modèle:Unité<ref name="B"/> suivant les sources). Au fond de la caldeira, le cratère de l'Era Kohor, mesurant deux kilomètres par trois et Modèle:Unité de profondeur, est tapissé de natron<ref name="GVP accueil"/>. Ce « Trou au Natron du Koussi » ne doit pas être confondu avec le Trou au Natron du Tarso Toussidé qui contient également ce dépôt minéral<ref name="Permenter"/>.

Le rebord sud de la caldeira constitue le point culminant du volcan. Avec Modèle:Unité d'altitude il est le sommet le plus élevé du Sahara<ref name="B">Modèle:Britannica (consulté le 17 février 2023)</ref>. Le sommet le plus élevé et le plus proche est le mont Cameroun situé à Modèle:Unité au sud-sud-ouest<ref name="peakbagger"/>. Les pentes régulières et peu pentues de l'Emi Koussi qui lui confèrent une forme conique sont peu entaillées par l'érosion en raison du climat aride de cette région du globe. Néanmoins, les quelques oueds qui parcourent ses flancs font tous partie du bassin versant endoréique du lac Tchad situé au sud-sud-ouest<ref name="peakbagger">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Des astronautes considèrent que c'est le point naturel le plus reconnaissable sur le globe, lorsqu'on observe depuis une orbite spatiale<ref>Modèle:Article</ref>.

Histoire

La dernière éruption de l'Emi Koussi s'est déroulée à une date inconnue mais a créé trois maars ainsi que plusieurs cônes de cendre ayant émis des coulées de lave basaltique dans la caldeira et sur les flancs du volcan<ref name="GVP accueil"/>. Il est considéré comme étant éteint<ref name="peakware"/> et la seule activité volcanique actuelle est représentée par les sources chaudes de Yi-Yerra sur le flanc sud<ref name="GVP accueil"/> à environ Modèle:Unité d'altitude<ref name="GVP synonymes">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Emi Koussi Volcano, Chad.JPG
Image satellite rapprochée d'une partie de la caldeira de l'Emi Koussi avec l'Era Kohor au centre.

Il est délicat de parler de l'ascension de l'Emi Koussi comme d'une « première » lorsque l'on sait que celle-ci s'effectue sans aucune difficulté en dehors de la distance à parcourir et qu'elle est rendue possible grâce au transport de vivres et de matériel par les dromadaires, animaux très rétifs face aux pentes.

Les premiers Européens à être arrivés au sommet de l'Emi Koussi sont des militaires français<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Un premier détachement dirigé par le capitaine Lauzanne y séjourne du 25 au 27 mai 1915. Il relève cinq fois les températures et effectue des relevés hypsométriques. Sous l'autorité du lieutenant-colonel Tilho, géodésiste et futur général membre de l'Académie des sciences, un détachement comprenant trois autres Français (le lieutenant Fouché, le docteur Giudicelli, le sergent Cordelette), le sergent Amoroko Karembé, 23 tirailleurs, 14 goumiers, un interprète, un agent politique, 4 responsables des 36 dromadaires et 4 domestiques, séjourne au sommet du 15 au 18 septembre 1915. De nombreuses mesures de températures sont effectuées, toutes les deux heures le 16 septembre. Par comparaison avec les températures relevées simultanément à Faya, des hauteurs angulaires mesurées au théodolite depuis le village de Yono, où douze observations hypsométriques sont effectuées de mai à septembre 1915, village dont la distance au sommet est estimée à Modèle:Unité, Jean Tilho détermine l'altitude de l'Emi Koussi à Modèle:Unité. L'Institut géographique national reportera ± Modèle:Unité sur ses cartes. « Un petit groupement dissident de trente à quarante familles au plus vivant à l'intérieur du cratère à la façon des troglodytes », de petits détachements militaires ont après 1915 régulièrement parcouru le sommet.

Wilfred Thesiger parcourt le sommet en Modèle:Date<ref name="Thesiger">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wilfred Thesiger, La vie que j'ai choisie, édition Plon, 1990 Modèle:ISBN, 510 pages, p. 328.</ref>. Les Britanniques P.R. Steele, R.F. Tuck et W.W. Marks font de même en 1957<ref name="peakware"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf P.R. Steele, A note on Tieroko (Tibesti Mountains), Alpine Journal</ref>.

Ascension

En raison des conditions climatiques, la meilleure période pour l'ascension de l'Emi Koussi est l'hiver, notamment les mois de novembre à mars<ref name="peakware">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il ne présente pas de difficulté particulière comme de l'escalade, les principaux obstacles étant l'accès, la logistique et l'insécurité causée par des affrontements sporadiques entre l'armée tchadienne et les nomades toubous du Tibesti<ref name="peakware"/>. Depuis 1995, l'Emi Koussi a été parcouru par de nombreux touristes.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Portail