Epfig

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Modèle:Infobox Commune de France

Epfig est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le Modèle:Date-, dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Epfigeois et Epfigeoises.

Géographie

Le village d'Epfig se trouve au pied de la colline de l'Ungersberg dans le canton de Barr et l'arrondissement de Sélestat-Erstein. La commune s'étend sur 2 200 hectares, dont 560 plantés de vigne, ce qui en fait la plus grande commune viticole d'Alsace. Les habitants sont connus sous le nom des Epfigeois. Epfig dispose en outre l'une des plus importantes cultures céréalières et de prairie du département. Le village se situe à Modèle:Unité au sud-est du canton de Barr. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Écarts et lieux-dits

  • Sainte Marguerite ;
  • Fronholz ;
  • Finkwiller.

Cours d'eau

  • La Schernetz.

Toponymie

Attestations anciennes pour certaines germanisées et pour d'autres latinisées.

D'un type toponymique celtique *Epiākon ou gallo-roman *EPIACU que l'on retrouve en Grande-Bretagne Epiacum. La forme de 763 est déjà germanisée, le graphe ph notant en vieux haut allemand la consonne affriquée [pf] de l'allemand moderne qui résulte de la mutation haut allemande de [p], d'où Epi- > Ephi- > Epfi-. Il se compose d'un des noms celtique du cheval epos, aussi fréquemment attesté dans l'anthroponymie gauloise Eppius, Epponus, Epillus ou Eporedorix, chef gaulois. Le second élément est le suffixe celtique -ākon latinisé en -acum de localisation, puis de propriété. Il signifie soit « lieu des chevaux » soit « propriété d'Eppius »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 123.</ref>.

Albert Dauzat et Charles Rostaing<ref>Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.</ref> ont parlé, à tort semble-t-il, d'un « nom de personne latin » que ni la répartition géographique du toponyme, ni sa signification possible ne semblent conforter.

Urbanisme

Typologie

Epfig est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Epfig, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28 %), terres arables (27,4 %), cultures permanentes (24,1 %), forêts (14,8 %), zones urbanisées (5,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Fichier:Coffre polychrome-Musée alsacien de Strasbourg (1).jpg
Coffre polychrome de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Musée alsacien</ref>.

Ce bourg remontant à la plus haute Antiquité a été occupé par des populations celtes et germaniques. Sous l'Empire romain, la cité était connue sous le nom d' Epiacum (dont la forme Apica est probablement une cacographie). Les troupes romaines y auraient planté, dès le début de leur présence, les premiers plants de vignes. Des immigrants alamans se mêlent peu à peu aux populations locales gallo-romaines originelles et le bas latin est remplacé par un dialecte alémanique.

Dans les textes entre le {{#switch: et le

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
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}} il est fait mention du cimetière fortifié d'Epfig, appelé aussi « château »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les évêques de Strasbourg qui y possédaient un château, dont il ne reste qu'une partie d'une tour et des caves voûtées, dominent la ville. Epfig est complètement ruinée en 1439, lors des premières incursions du parti armagnac. Il est une deuxième fois détruit en 1632 lors de la guerre de Trente Ans. Entre le {{#switch: et le

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}} est érigée une chapelle romaine portant le nom de sainte Marguerite qui possède un porche unique en Alsace et un ossuaire dont la plupart des ossements provient de la destruction du village disparu et voisin de Kollwiller. Au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }}, le cardinal de Rohan fait construire une résidence à côté du donjon. À cette époque, le village d'Epfig possédait Modèle:Nobr et un calvaire de trois croix.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:Section vide ou incomplète

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

La chapelle Sainte-Marguerite

La tradition fait remonter la chapelle Sainte-Marguerite à l'endroit où se trouvait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un couvent de moniales dédiée à sainte Berthe fille d'un leude de Modèle:Souverain2. Ce couvent aurait été selon la tradition fondé en 895 par Rothrude, fille de Modèle:Souverain2 et d'Ermengarde, abbesse d'Erstein pour les religieuses du couvent de Blangy-en-Artois qui avaient dû fuir les Normands. La chapelle cémétériale actuelle est de style roman, construite dans le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son plan bâtard combine le plan centré et la forme de la croix latine. La nef unique est orientée vers l'ouest, et se termine par un chevet plat. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on adjoignit à l'édifice un petit porche.

Ossuaire

Accolé au mur nord de la nef, un ossuaire de date indéterminée a été reconstruit à l'identique sur les fondations d'origine lors d'une importante réfection d'ensemble menée par Antoine Ringeisen entre 1872 et 1879. Généralement, les ossuaires alsaciens renferment les ossements de cimetières désaffectés ou de fosses trop pleines. Il a ainsi été avancé qu'il puisse renfermer les défunts du village disparu de Kollwiller. Toutefois, selon la tradition orale et écrite, cet ossuaire abrite les crânes des paysans morts à la bataille de Scherwiller, massacrés par les troupes du duc Antoine de Lorraine le Modèle:Date- (révolte des Rustauds)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Selon des recherches menées par l'équipe de Jean Lavergne, il s'agit bel et bien de morts au combat. Sur un échantillon aléatoire de Modèle:Nobr, le quart présente de graves traumatismes. Il s'agit d'hommes dans la force de l'âge et non de femmes ou d'enfants. Les os ont été fracassés par des coups de masse ou d'épées assénés de haut en bas, sans doute par des cavaliers en selle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Église Saint-Georges

Modèle:Galerie détaillée

La première église datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a probablement été détruite en 1198 et remplacé par un édifice de style roman. L'église actuelle est reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte Pierre-Michel d'Ixnard (1723-1795).

Hôtel de ville (1857)

L'hôtel de ville a été construit en 1749 par l'architecte Antoine Ringeisen de l'arrondissement de Sélestat. Il est notamment chargé de veiller et de diriger les travaux des bâtiments publics et culturels de la région. Ses archives, qui couvrent les périodes 1840-1889, sont précieusement conservées à la Bibliothèque humaniste de Sélestat.

Autres monuments

  • Presbytère
  • Maison de 1725
  • Puits à treuil (1749)
  • Calvaire de 1788
  • Maisons à pan de bois

Jumelage

Personnalités liées à la commune

Né le 15 mars 1775, volontaire dans le régiment de Boulonnais ([[86e régiment d'infanterie|Modèle:86e d'infanterie]]) le Modèle:1er mai 1789. Il contracta un engagement le Modèle:1er mai 1791 dans le même régiment devenu Modèle:79e. Il fit avec distinction les guerres de la liberté depuis 1793 jusqu'à l'an IX aux armées des Pyrénées-Orientales, d'Italie, de Rome, de Naples et des Grisons. Il se distingua dans les guerres de la République et de l'Empire, parvint au grade de colonel du [[12e régiment d'infanterie (France)|Modèle:12e d’infanterie]] de ligne le 20 octobre 1806. Il fut ensuite colonel du Modèle:86e d'infanterie de ligne le 16 juillet 1814 et de la Légion de l'Ardèche le 11 octobre 1815. Il fut nommé officier de la Légion d'honneur le 7 juillet 1807 et baron de l'Empire le 10 septembre 1808. Il est décédé le 6 mai 1853 à Nancy.

Bibliographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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