Selon Jean Spaite, les gentilés seraient : les Aceyens et les Aceyennes<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref> mais l'auteur ne cite aucune référence ce qui laisse planer un doute sur cette affirmation.
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La plus grande partie du territoire se situe dans le bassin versant du ruisseau le Palebœuf qui est un affluent de l'Euron, lui-même affluent de la Moselle. Le Palebœuf situé en limite sud puis est du territoire et reçoit les ruisseaux du Breuil, de Franc-fossé, du Rupt-de-la-Goule et du Goutal. Les versants ouest et sud-ouest de la côte d'Essey font partie du bassin versant de l'Euron.
Altitude
Le bâtiment de la mairie est à Modèle:Nombre d'altitude. Le territoire culmine à Modèle:Nombre au sommet de la côte et le point le plus bas se situe à Modèle:Nombre en limite du territoire de Giriviller.
Communication
Le village est traversé par la route départementale numéro 144 reliant Vennezey au nord à Haillainville au sud-est. Les villages voisins de Damas-aux-Bois et de Giriviller sont reliés par des routes communales. Le village voisin de Saint-Boingt n'est pas directement accessible.
Dans un article de 1885, Charles Velain publie un croquis représentant la côte d'Essey et la colline de la Molotte en coupe. Il y fait figurer cinq « cheminées » verticales qu'il appelle des « épanchements basaltiques » alignés selon un axe sud-est à nord-ouest. Le conduit de la Molotte est le plus important<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Si l'on se réfère à ce schéma, c'est donc bien l'ensemble de l'élévation qui est de nature volcanique et pas seulement l'une ou l'autre colline. Toujours selon le même alignement, Velain représente deux autres « cheminées » sur le territoire de Hadigny-les-Verrières, de part et d'autre de la route départementale Modèle:N° et à proximité de l'ancienne ferme de Bédon (aujourd'hui démolie).
Dans les champs, on peut trouver des pierres noires, du basalte, qui ont jailli du volcan. Cette roche a été étudiée et datée en 1976 pour servir de standard géochimique (dit « basalte BR », classé parmi les Néphélinites à mélilite) au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CRPG) de Nancy<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce standard est un étalon utilisé lors du contrôle et du calcul des analyses chimiques.
La composition de la roche magmatique la rapproche de roches de celles trouvées sur les pentes du Nyiragongo en République démocratique du Congo, sur la presqu'île du Cap-Vert à Dakar au Sénégal ou encore dans certaines zones de l'archipel d'Hawaï<ref name="académie-Nancy-Metz"/>.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une carrière exploitait le basalte au lieu-dit la Molotte. Lors de la création de la ligne de chemin de fer Nancy-Sarrebourg, Les passages à niveaux furent pavés avec cette roche<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon le témoignage d'anciens habitants, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une voie ferrée étroite dite « voie de 60 » reliait encore cette carrière à la route départementale Modèle:N°, au lieu-dit derrière la chapelle. Un concasseur de pierres y avait été installé.
Urbanisme
Typologie
Essey-la-Côte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,5 %), forêts (29,2 %), prairies (28,3 %), zones urbanisées (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est mentionné sous le nom d'Alodium de Hassay en 1157 ; d'Accium et Aceium en 1189 ; Ascey en 1265 ; Assey en 1286 ; Escey en 1350 ; Asseyum en 1433 ; Essey près de Wenezey en 1533 ; Essey-en-Vosges en 1564 ; Essey les Vosges en 1614 (AD54 B7369) ; Essey-Sous-La-Côte en 1708 ; Haut-Essey en 1710, Essey-sous-la-Côte pendant la Révolution<ref>H. Lepage, dictionnaire topographique du département de la Meurthe</ref>. Henri Lepage indique aussi «Aciaca» mais ne précise pas à quelle date.
Selon Jean Spaite, le toponyme se serait formé sur la base du nom romain ACCIUS et signifierait : le domaine d'Accius<ref name=":2" />. Pour Aude Wirth, l'origine pourrait aussi être le nom gaulois ACIUS<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La «cheminée» principale du volcan s'appelle « la Molotte », qui est également le nom du lieu-dit jusqu'en 1990. Il s'agit de la colline secondaire sur le flanc nord-ouest de la côte d'Essey.
Histoire
Période pré-romaine
Au sommet de la côte d'Essey, les archéologues font état d'une castramétation antérieure à l'époque gallo-romaine. Il s'agirait d'une enceinte protohistorique qui aurait pu être l'un des habitats correspondant aux tertres de la Naguée et à ceux d'Haillainville et de Damas-aux-bois (voir ces communes sur Wikipedia). Des sondages réalisés en 1981 ont révélé les traces d'une occupation hallstattienne et d'une implantation gallo-romaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aux abords de ce cône volcanique, il a également été découvert des outils paléolithiques en basalte<ref name="Maubeuge">Modèle:PDFModèle:Article.</ref>.
Le territoire est traversé du nord au sud par une ancienne voie, probablement pré-romaine, dont on aperçoit encore quelques traces au lieu-dit "la Saux", à proximité du territoire de Damas-Aux-Bois. Selon l'abbé Idoux, cette voie reliait Giriviller à Portieux. De son côté, Jean GODFRIN mentionne un diverticule entre Giriviller et Moyen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il ne peut s'agir que du prolongement de la voie de Portieux à Giriviller. Dans la monographie d'Essey-la-Côte, il est mentionné des vestiges de voie antique à proximité de la Chapelle. Elle serait orientée vers le nord-est. Il s'agit probablement d'un tronçon de la voie de la Saux<ref>LES ROUTES ROMAINES d'après L'Abbé Idoux</ref>.
Moyen Âge
Au haut Moyen Âge et selon la carte de A. Fournier, le village faisait partie du paguscalvomontensis que l'on appellera plus tard « le Chaumontois »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Essey-la-Côte est mentionné dans une charte de Lorraine en 1157 à propos des revenus et possessions de l'abbaye de Belchamp<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nom du village est mentionné sous le nom d'Accium dans une charte de Pierre de Brixey, évêque de Toul, pour l'abbaye de Beaupré en 1189. À Cette période de l'histoire, le village fait partie du bailliage de Nancy.
Par un acte passé devant le duc Ferry au mois d'août 1291, Aubry de Haudonville, sa femme Hawis et leur fille Emeline vendent à l'abbaye de Moyenmoutier « tout l'éritage, toutes les censes, toutes droitures qu'ils avoient à Acey (Essey), Rozeruelles (Rozelieures) et on ban, à Venerzey (Vennezey), et on ban, en preiz, en boix et en champs »<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans une « littera patronatus de Vernezeyo » (lettre au patronage de Vennezey) écrite en latin en 1302, les habitants de « villæ Aceyo » (Essey-la-Côte) reconnaissent avoir la charge d'entretien de la toiture de la chapelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (probablement l'ancienne église). Dans cette lettre, on apprend aussi que la communauté dépend de la paroisse de Vennezey, du doyenné de Flavigny et du diocèse de Toul. Il est également dit que le droit de patronage appartient à l'abbaye de Chaumouzey.
Ancien régime
Le village dépendait de deux seigneuries distinctes. Celle qui était nommée « la Rue » appartenait au couvent de Moyenmoutier qui la céda à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'abbaye Saint-Léopold de Nancy. L'autre seigneurie était nommée « la haute Essey » et dépendait du marquisat de Gerbéviller. Chaque seigneur avait ses officiers de justice qui « connaissaient » (traitaient) les affaires en première instance. Les appels étaient portés au bailliage de Nancy<ref name=":1" />.
Le village a beaucoup souffert pendant la guerre de Trente Ans. En 1678, « il n'y avait plus assez d'habitants pour créer un Maire dans la seigneurie dela ruecar toutes ses maisons étaient détruites »<ref name=":1" />. Cette dernière information est à prendre avec précaution car au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on pouvait voir plusieurs vieilles maisons de cette rue avec un linteau gravée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1710, la communauté était composée de seulement Modèle:Nombre<ref name=":1" />.
En 1691, Gaston de Tornielle, marquis de Gerbéviller, vend à Laurent Pancheron, seigneur des hautes et basses Ferrières ses droits de seigneur de Giriviller et d'Essey-la-Côte pour 35 000 Frs barrois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date-, Anne-Adrienne de Juvrecourt, veuve de Laurent Pancheron de son vivant seigneur de Serrières, reprend en fief du duc de Lorraine la terre et seigneurie d'«Essey-sous-la-côte»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon Henri Lepage, il s'agit de la seigneurie dite «haute Essey» et Anne-Adrienne de Juvrecourt n'en reprend que les trois quarts.
Jusqu'à la Révolution, Essey-la-Côte était une annexe de la paroisse de Vennezey. En 1802, Essey devient une paroisse et Vennezey son annexe. En 1822 seulement, la forêt qui était commune avec Vennezey, est partagée entre les deux communes<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1792, le district de Lunéville condamne à la prison deux prêtres réfractaires qui avaient dit la messe et confessé à Essey-la-Côte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Époque moderne
Lorsque la médaille de Sainte-Hélène est créée, elle est attribuée à deux habitants de la commune ayant combattu sous le Premier Empire et qui sont encore vivants en 1857. Il s'agit de Nicolas Dablainville né en 1784. Il a été enrôlé dans un régiment de train des équipages de 1806 à 1814. Il fit la campagne de Prusse et d'Espagne. Le second est Jean-Nicolas Xoual né en 1785. Il faisait partie du [[7e régiment d’artillerie à pied|Modèle:7e régiment d'artillerie à pied]] de 1813 à 1814. Il a participé au blocus de Mayence et est rentré en garnison à Auxonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la monographie éditée pour l'Exposition universelle de 1889, il est indiqué au chapitre « cultures », Modèle:Nombre de vignes et un hectare de houblonnière. À la même période, il est indiqué que les anciens du village parlent le « patois montagnard » tandis que les plus jeunes parlent le français mélangé de patois. Le même document indique qu'il aurait existé un télégraphe aérien au sommet de la Côte. Cette indication est très curieuse car elle ne figure sur aucun autre document<ref name=":0" />.
En août 1914 juste avant le début de la bataille de Rozelieures, les Allemands bombardent la Côte d'Essey de manière intensive. Selon Barrès, les tirs auraient duré Modèle:Nombre. Ce bombardement était inutile car aucune installation militaire n'était présente. Entre le 24 août et le début de septembre 1914, pendant le redéploiement des forces alliées entre la Grande Retraite et la première bataille de la Marne, la côte d'Essey Modèle:Citation, du fait de son rôle important comme poste d'artillerie, notamment dans le secteur du [[52e bataillon de chasseurs alpins|Modèle:52e de chasseurs alpins]]<ref name="Maubeuge" />,<ref>Modèle:PDFModèle:Ouvrage.</ref>.
Mémoire des hommes recense Modèle:Nombre français tués sur le territoire communal en 1914. Ce nombre ne tient pas compte des blessés qui ont été déplacés avant de mourir.
En janvier 1941, des loups sont aperçus sur le territoire. Il semble que ce soit le dernier signalement en Lorraine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La même année, le conseil municipal est dissous par décision administrative du régime de Vichy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Points de vue en différents endroits de la côte d'Essey qui permettent de voir nettement les principaux sommets vosgiens, notamment le Donon à l'est et le Hohneck au sud. Dans la même direction, on peut également voir les immeubles les plus élevés de la ville d'Épinal. Au nord, on aperçoit le sommet de quelques buttes témoins du Saulnois comme les côtes de Delme-Tincry. L'amplitude de la vue est impressionnante.
Fichier:Bâtiment religieux.jpgl'égliseÉglise Saint-Sylvestre construite en 1866 et 1867 sur l'emplacement d'une église du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle démolie le 14 mai 1866. La construction de l'église actuelle a été adjugée à Joseph Beaufort, entrepreneur à Laronxe pour un montant de Modèle:Unité. Modèle:Unité ont été apportés sous forme de souscription. Les plans déposés à la sous-préfecture de Lunéville sont de « l'architecte aux 120 églises », monsieur Léon Vautrin. Les fonts baptismaux proviennent de l'église précédente ainsi que les cloches qui datent de 1822. Elles sont de Thuillié, fondeur à Nancy. Un accident corporel grave s'est produit lors de la couverture du clocher en 1867 ; la chute d'une échelle a entraîné la chute de deux ferblantiers dont l'un fut gravement blessé<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'église a été consacrée le 10 septembre 1867<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 24 juin 1922, le maire sollicite l'autorisation du préfet pour faire procéder au remplacement du vitrail d'une fenêtre latérale gauche qui avait été détruit par un obus allemand en août 1914<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon la presse locale, les autres vitraux datent de 1937 et on été produit par les ateliers Benoît frères à Nancy. En guise d'inauguration, ils ont été bénis par le chanoine Simon le 14 juillet 1937. Le chanoine Simon est né à Essey dans une famille bien connue du secteur. Au moment de cette inauguration, il était secrétaire de l'évêché de Nancy et de Toul<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Chapelle Sainte-Colombe située à l'entrée du village par Vennezey. Son linteau porte la date de 1737. Elle aurait été érigée par les habitants du village en hommage à « Notre-Dame de Bon Secours » pour la remercier de les avoir préservés de la peste.
Personnalités liées à la commune
François Elie ANDRÉ, né le 14 février 1805 à Essey, décédé le 26 décembre 1857 à Amance (Meurthe-et-Moselle) ; ordonné prêtre le 28 juillet 1828. Une plaque à sa mémoire figure à l'entrée de l'église d'Amance (54).
Louisa SIMON, née à Essey-la-Côte en 1896, a reçu une citation à l'ordre de la division militaire et fut décorée de la Croix de guerre. A l'âge de 17 ans en août 1914 et avant même la fin des combats, elle porta courageusement secours aux soldats blessés lors de la bataille de Rozelieures<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.