Fernand Bonnier de La Chapelle

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Fernand Bonnier de La Chapelle, né le Modèle:Date de naissance à Alger (Département d'Alger) et mort fusillé le Modèle:Date à Alger, est un résistant français.

Il est connu pour avoir assassiné le 24 décembre 1942 l'amiral François Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, au pouvoir de fait en Afrique française du Nord. Cet assassinat intervient cependant alors que Darlan, depuis début novembre, a fait entrer l'Afrique française du Nord dans le camp des Alliés, notamment Américains, et contre l'Axe.

Son geste, qui lui coûta la vie, changea considérablement la donne politique en Afrique du Nord, permettant la prise de contrôle des autorités civiles et militaires par le général Giraud et à terme l'unification des organes décisionnels du Comité français de la Libération nationale sous l'autorité du général de Gaulle.

Biographie

Il est le fils d'Eugène Bonnier de La Chapelle, officier de réserve, chevalier de la Légion d'honneur, interprète assermenté, publiciste et journaliste pour La Dépêche algérienne<ref name="ala">Modèle:Ouvrage</ref>. Eugène est militant de l'Action française à Alger<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>« Dans tous les divers mouvements de la Résistance, l'Action française s'est trouvée représentée, tant en France qu'au-delà des mers [...] Fernand Bonnier de la Chapelle, dont le père était un militant à Constantine et qui, lui, réussit son attentat contre Darlan. » dans Eugen Weber, L’Action française, Paris, 1985, Modèle:P.</ref>. Il travaille au moins entre 1922 et 1930 comme professeur d'italien pour la Societa Dante Alighieri<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et se voit même confier la gérance du journal italophone et fascisant Il Messagero di Algeri<ref name=":0" />. Il se marie avec Adrienne Atlani le 22 décembre 1930, chef d'escompte à la banque populaire d'Alger<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fernand aurait été lecteur de L'Action française<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Toutefois, un ancien camarade de classe, Joseph Flitz, le décrit plutôt comme républicain<ref name="ala" />. Son père confirme cette opinion : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il commence ses études au collège des Dominicains de Bellevue à Meudon et sera en terminale au lycée Stanislas, à Paris.

Étant de ceux qui n'avaient pas approuvé l'armistice, il a participé le 11 novembre 1940, à l'Arc de Triomphe, à la manifestation anti-allemande des étudiants. Il aurait ensuite rejoint la zone libre en passant clandestinement la ligne de démarcation et, étant rentré à Alger, il y fit un séjour aux chantiers de Jeunesse. Après avoir passé son baccalauréat en 1942, il y fut surpris par le débarquement allié du 8 novembre 1942, lors de l'opération Torch, et regretta que ses camarades qui avaient participé au putsch du 8 novembre, et permis ainsi le succès du débarquement, ne l'eussent pas associé à leur entreprise.

L'engagement au Corps franc d'Afrique

À la suite de la réussite de cette opération, Fernand Bonnier de La Chapelle fut l’un des premiers à s’engager au Corps franc d’Afrique en formation, armé et équipé par les Britanniques<ref>Modèle:Ouvrage</ref> sous la direction initiale d'Henri d'Astier de La Vigerie, principal artisan du débarquement en Afrique du Nord. Ce choix d’engagement impliquait d'avoir le désir de reprendre la lutte contre les Allemands, notamment sur le front de Tunisie, mais également d'avoir des convictions personnelles hostiles au régime de Vichy. En effet, cette formation paramilitaire avait été fondée par Henri d'Astier qui trouvait insupportable la prise de pouvoir en Afrique du Nord, au lendemain du débarquement, de l’amiral Darlan, ancien chef de gouvernement de Vichy et successeur désigné du maréchal Pétain. Ces jeunes volontaires s'entraînaient dans un vaste domaine agricole situé au Cap Matifou, à une dizaine de kilomètres d'Alger.

Lorsque Henri d’Astier fut nommé à la tête de la police et du renseignement en Afrique du Nord comme secrétaire adjoint à l'Intérieur, par Darlan qui espérait ainsi (et à tort) se l'attacher, les membres responsables du Corps franc maintinrent des relations étroites avec leur chef et ce fut Bonnier qui fut désigné pour assurer cette liaison. Ce dernier se rendait donc pratiquement tous les jours au domicile d’Henri d’Astier situé rue Lafayette à Alger où il rencontrait également le lieutenant abbé Pierre-Marie Cordier, lui aussi résistant du 8 novembre, ami et homme de confiance d'Henri d’Astier.

L'impopularité de Darlan

À cette époque, des membres du Corps franc venaient presque toutes les nuits à Alger, où ils couvraient les murs de slogans peu amènes pour Darlan, telles que « L’amiral à la flotte ! ». Darlan n’encourait pas seulement des reproches pour sa politique passée de collaboration vis-à-vis de l'Allemagne, mais aussi pour son attitude présente, puisqu’il maintenait dans le camp allié les lois antisémites d’inspiration hitlérienne, ainsi que les mesures de répression vichystes, telles que l’internement dans les camps de concentration du Sud de plusieurs milliers de résistants français, de républicains espagnols et de démocrates d’Europe centrale, coupables de s’être engagés en 1940 dans la Légion étrangère afin de combattre pour la France (voir Situation politique en Afrique libérée (1942-1943)).

La conspiration

Dans les chambrées du camp d'entraînement du Cap Matifou, Bonnier participait à de longues discussions au cours desquelles étaient élaborés de multiples projets d'attentats contre l'Amiral ainsi qu'à des tirages au sort afin de désigner celui qui aurait le privilège de tuer le "traître" Darlan. C'est dans cette perspective qu'il tira notamment à la courte paille avec trois de ses camarades (Othon Gross, Robert Tournier et Philippe Ragueneau<ref>Mario Faivre, Nous avons tué Darlan : Alger 1942, La Table Ronde, 1975.</ref>), qui avaient participé au putsch du 8 novembre 1942.

Le 21 décembre, l'abbé Cordier annonça à Bonnier qu'il avait été choisi pour exécuter Darlan, mission qu'il accepta avec enthousiasme. L'attentat aurait lieu au Palais d’Été, siège du gouvernement de Darlan, à la date du 24 décembre, au moment où ce dernier pénètrerait dans son bureau. Bonnier n'aura rien à craindre car après avoir abattu l'Amiral il pourra s'échapper par la fenêtre qui sera ouverte, et au cas où il serait arrêté, Henri d'Astier le ferait sortir des locaux de la police qui est impliquée dans le complot<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le 23 décembre, l'abbé Cordier remit à Bonnier une carte d'identité au nom de André Morand revêtue du cachet de la Brigade de Sécurité du territoire, un passeport délivré par la préfecture de police d'Alger ainsi que 2 000 dollars, de la monnaie espagnole et des francs marocains. Pour finir, il lui donna rendez-vous le lendemain matin à 10 heures près de l'église Saint-Augustin où il a l'habitude de dire la messe.

Le 24 décembre à 10 h, Bonnier retrouva comme prévu l'abbé Cordier qui, après l'avoir confessé, l'entraîna à l'intérieur de l'église où il lui remit les plans du Palais d’Été ainsi qu'un révolver anglais, un Boltun Patent automatic pistol. Bonnier se rendit ensuite au domicile d'Henri d'Astier, rue Lafayette, où l'attendait Jean-Bernard d'Astier, jeune membre du Corps franc, chargé par son père d'accompagner Bonnier au palais d’Été. Ce dernier se présenta au palais gouvernemental peu après 11 h. Après avoir attendu en vain Darlan pendant une bonne heure, Bonnier rejoignit ses camarades qui déjeunaient au restaurant. Il fut convenu qu'il ferait une nouvelle tentative après le déjeuner. Cependant, avant de retourner au Palais d’Été, Bonnier tint à essayer son arme dans un chemin à l'écart des habitations, dans les hauteurs d'Alger. Comme le percuteur montrait des signes de dysfonctionnement, Jean-Bernard d'Astier lui remit un pistolet Ruby de calibre 7,65<ref name="L'exécution de Darlan, La fin d'une énigme">Modèle:Ouvrage</ref>.

L'attentat

Il revint au palais d’Été où on l’installa dans un couloir pour attendre Darlan. Après avoir patienté quelque temps, il vit enfin l’Amiral apparaître et se diriger vers son bureau, accompagné du capitaine de Frégate Jean Hourcade. Bonnier vint à sa rencontre et l’abattit de deux balles. Puis comme Hourcade s’accrochait à lui, il le blessa d’une balle pour se dégager, mais fut rapidement maîtrisé par les occupants des bureaux voisins. Interrogé le soir même par les commissaires Garidacci (chef des brigades mobiles) et Esquerré, il déclara avoir agi seul, et ne parut pas s’inquiéter de la suite des événements.

L'exécution

Le lendemain matin, le 25 décembre 1942, un juge d'instruction, le commandant Roger Rondreux, boucla l'instruction en moins d'une heure. Après une déclaration de Bonnier affirmant qu'il avait agi seul pour des raisons de propreté morale, ce juge estima en savoir suffisamment pour clore l'enquête, et signa une ordonnance de renvoi au tribunal militaire d'Alger.

Ce tribunal siégea le soir même et rejeta les demandes de supplément d'enquête, qui, pourtant, étaient de droit, présentées par Modèle:Mes Viala et Sansonetti, les avocats de l'inculpé. Le reste de la procédure se déroula en moins d'un quart d'heure, et le tribunal, ne tenant compte ni des motivations patriotiques de Bonnier, ni de son âge, le condamna à mort.

Un recours en grâce, dont le pourvoi était suspensif, fut alors immédiatement présenté. Il aurait dû légalement être soumis au chef de l'État, le maréchal Pétain, puisque Darlan et les autres membres du Conseil impérial exerçaient leur autorité « au nom du maréchal empêché ». Cette procédure aurait conduit à attendre la fin des hostilités pour permettre à celui-ci de se prononcer.

Le général Noguès, doyen du Conseil impérial, se proclama haut-commissaire par intérim, en vertu d'une ordonnance prise par Darlan du 2 décembre 1942, mais non publiée (ce qui lui retirait toute valeur légale, même dans l'ordre juridique de Vichy), et, usurpant la fonction de chef de l'État du maréchal, dont pourtant il prétendait tenir ses pouvoirs, il rejeta immédiatement, en pleine nuit, le recours en grâce. Giraud, qui dirigeait alors la justice militaire en tant que Commandant en chef, refusa de différer l'exécution, et donna l'ordre de fusiller Bonnier dès le lendemain matin, à Modèle:Heure.

Or, dans la nuit, peu après la condamnation, un événement s'était pourtant produit, qui aurait pu sauver Bonnier à la dernière minute. Celui-ci, alarmé par sa condamnation, avait demandé à parler à nouveau à un policier. Ce fut le commissaire Garidacci qui recueillit ses aveux et les consigna dans un procès-verbal : " J'affirme avoir tué l'amiral Darlan, haut-commissaire en Afrique française, après en avoir référé à M. l'abbé Cordier, sous forme de confession. C'est M. Cordier qui m'a remis le plan des bureaux du haut-commissariat et du cabinet de l'Amiral et c'est par lui que j'ai pu me procurer le pistolet et les cartouches qui m'ont servi à exécuter la mission qui m'était assignée et qui était de faire disparaître l'Amiral. [...] Je sais que MM. Cordier et d'Astier ont rencontré récemment le comte de Paris au même titre que d'autres personnalités. [...] Lu, persiste et signe : Fernand Bonnier de La Chapelle<ref>Procès-verbal du 24 décembre 1942, Dossier d'Astier de La Vigerie et consorts, Dépôt central d'archives de la justice militaire, Le Blanc.</ref>." Garidacci conserva par-devers lui cette confession sans en parler à quiconque, au lieu de la communiquer à ses supérieurs, avec l'intention, pense-t'on, de faire chanter ultérieurement son chef Henri d'Astier, à moins que ce ne soit par peur du caractère explosif de ces révélations et des personnalités mises en cause, si bien que ce procès-verbal ne fut découvert que deux semaines plus tard, au cours d'une fouille de son bureau, trop tard pour Bonnier<ref name="Darlan">Modèle:Lien web</ref>.

Giraud fut élu le jour même par les membres vichystes du Conseil impérial, à la place de Darlan. Lorsque diverses personnes, dont Henri d’Astier, se présentèrent à Giraud, à peine élu, pour demander la grâce de Bonnier, celui-ci leur répondit qu’il était trop tard.

Au cours de la soirée précédant son exécution, Bonnier se confia aux deux officiers chargés de le surveiller, le capitaine André Gaulard et le lieutenant Schilling. Ces deux officiers établiront un rapport qu'ils ne transmettront à leurs supérieurs que le 31 décembre, à la demande des enquêteurs. Dans ce rapport, les déclarations de Bonnier mettent en évidence ses liens avec Henri d'Astier et le comte de Paris et évoquent également la présence à Alger du frère d'Henri d'Astier, le général François d'Astier de La Vigerie, adjoint du général de Gaulle, au cours des jours précédant l'attentat : " J'ai tué l'amiral Darlan parce que c'est un traître.[...] J'ai appris qu'une personne [François d'Astier de La Vigerie] venant de la part du général de Gaulle, avait demandé à être reçue par l'Amiral. Le général de Gaulle était prêt à faire sa soumission si le comte de Paris prenait le pouvoir à la place de l'amiral Darlan. [...] On m'a dit que, après l'affaire, je serais pris, condamné à mort et gracié. [...] Le comte de Paris, que je connais, est depuis plusieurs jours ici. Je connais bien aussi Henri d'Astier de La Vigerie, ils sont plusieurs frères, l'un est chez de Gaulle, un autre était avec moi aux Chantiers [Jean-Bernard d'Astier]. Enfin, si je ne suis pas gracié et que l'on me fusille demain matin, c'est que mes amis n'auront rien pu faire<ref>Déclarations de Fernand Bonnier de La Chapelle, Rapport du capitaine Gaulard, 31 décembre 1942, Dossier d'Astier de La Vigerie et consorts, Dépôt central d'archives de la justice militaire, Le Blanc.</ref>."

Bonnier de La Chapelle est exécuté à Hussein-Dey, au carré dit « des fusillés ». En se dirigeant vers le lieu d'exécution, il retire sa veste, la remet au policier Albert Antoine et lui dit « donnez-la à un pauvre ». Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière Saint-Eugène d'Alger<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> jusqu'en juin 1950.

Postérité

Bonnier fut réhabilité par un arrêt de la chambre des révisions de la cour d’appel d’Alger, du 21 décembre 1945, qui jugea que l’exécution par ses soins de l'amiral Darlan avait été accomplie « dans l’intérêt de la libération de la France ».

Le 19 août 1953, un décret signé du président Vincent Auriol concédera à Fernand Bonnier de la Chapelle la médaille militaire à titre posthume accompagné de la croix de guerre avec palme et de la médaille de la Résistance.

Sur sa tombe, est portée la mention « Mort pour la France », de Gaulle déclarant qu'il avait agit au nom des intérêts de la France<ref>Michèle Cointet, « La mort de l'Amiral Darlan », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 14 janvier 2013.</ref>.

L'assassinat de Darlan par Bonnier de La Chapelle a donné lieu à de nombreuses théories, certaines postulant que l'ordre d'abattre l'amiral était venu du général de Gaulle, thèse diffusée par les partisans de l'Algérie française, très hostiles au général De Gaulle<ref name="Darlan" /> .

Dans un de ses ouvrages, l'historien britannique Antony Beevor affirme quant à lui, mais sans en apporter la moindre preuve, que Bonnier de La Chapelle avait été recruté par le SOE : le service secret du Royaume-Uni, désireux de se débarrasser de Darlan, aurait organisé l'attentat et prévu initialement d'évacuer Bonnier d'Algérie une fois l'opération accomplie<ref>Antony Beevor, La Seconde Guerre mondiale, Calmann-Lévy, 2012, page 476.</ref>.

En réalité, la redécouverte en 2016 du dossier d'instruction du commandant Voituriez<ref>Dossier d'Astier de La Vigerie et consorts, Dépôt central d'archives de la justice militaire, Le Blanc.</ref>, juge chargé par le général Giraud de faire toute la lumière sur l'assassinat de Darlan, a permis de montrer que les instigateurs et les organisateurs du geste du jeune Bonnier de la Chapelle étaient Henri d'Astier et l'abbé Cordier, fervents royalistes, qui projetaient de remplacer Darlan par le Comte de Paris<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Darlan" />,<ref>Bénédicte Vergez-Chaignon, Une juvénile fureur. Bonnier de la Chapelle, l’assassin de l’amiral Darlan, Perrin, 2019</ref>, dans le but de rétablir la monarchie en France. De fait, le 10 janvier 1943, Henri d'Astier et l'abbé Cordier seront arrêtés sur l'ordre du juge Voituriez. Reconnus coupables d'avoir organisé un complot "dans le but de changer de gouvernement, complot qui a été suivi d'un acte destiné à en préparer l'exécution, à savoir : l'assassinat de l'amiral Darlan, chef du gouvernement légalement établi<ref>Extrait de l'ordonnance de référé établie le 26 janvier 1943 par le juge Voituriez, Dossier d'Astier de La Vigerie et consorts, Dépôt central d'archives de la justice militaire, Le Blanc.</ref>", Henri d'Astier et l'abbé Cordier passeront neuf mois en prison dont une grande partie au secret absolu<ref name="L'exécution de Darlan, La fin d'une énigme" />.

Tous les ans une délégation de la Nouvelle Action royaliste va fleurir sa tombe au cimetière de Sèvres, où il est inhumé<ref>[1] Hommage paru dans Royaliste Modèle:N°, page 11, 20 décembre 2016. </ref> depuis juin 1950<ref>Lieu d'inhumation depuis juin 1950 Site officiel de la ville de Sèvres. (consulté le 20 avril 2023)</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Xavier Walter – Un roi pour la France : Henri comte de Paris 1908-1999 – Ed. François-Xavier de Guibert – 2002 – Une annexe recueille le témoignage de Odile Walter qui a bien connu Fernand entre 1928 et 1941.
  • Geoffroy d'Astier de La Vigerie, L'exécution de Darlan, La fin d'une énigme, Librinova, 2022, 361 p.

Liens externes

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