François-André Vincent

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
  1. redirect Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Artiste François-André Vincent, né le Modèle:Date à Paris où il est mort le Modèle:Date, est un peintre français.

Biographie

Fichier:Francois-André Vincent - Portrait de Pierre Rousseau.jpg
Portrait de Pierre Rousseau (1774), Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin.

Élève de son père, le miniaturiste François-Élie Vincent<ref>Modèle:Bénézit</ref>, professeur à l'Académie de Saint-Luc, puis de Joseph-Marie Vien, François-André Vincent est lauréat du prix de Rome de 1768, et séjourne en Italie de 1771 à 1775. Il est admis à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1777 et, à partir de cette date, expose régulièrement au Salon.

Il est nommé professeur de l'École des beaux-arts de Paris le Modèle:Date et confirmé le Modèle:Date, c'est sa première nomination, et succède à Anne-Louis Girodet<ref>Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts, (1794-1873) », dans Romantisme, Modèle:N°, 1996, Modèle:P..</ref>.

En 1799, il épouse Adélaïde Labille-Guiard, qui a été formée par son père à la miniature et par lui-même à l'huile.

De 1809 à 1815, il est professeur de dessin à l'École polytechnique<ref>Modèle:Pdf musees.regioncentre.fr</ref>.

Considéré comme l’un des principaux rivaux de Jacques-Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci. À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David.

Il devient l'un des premiers membres de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France, qui remplace l'Académie royale en 1795. Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels. Il était décoré de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et membre de plusieurs académies européennes.

François-André Vincent est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:11e Division)<ref name=Gabrielli >Modèle:Ouvrage</ref>.

Œuvre

Fichier:Mademoiselle Duplant by François-André Vincent.jpg
Portrait de Mademoiselle Duplant (1793), Lisbonne, musée Calouste-Gulbenkian.
Dates non documentées

Dessins

  • Homme nu assis, vu de face, tenant une draperie dans la main droite, sanguine et pierre noire, rehauts de craie blanche, estompe, sur papier beige, H. 0,537 ; L. 0,418<ref>Modèle:Lien web</ref>. Paris, Beaux-Arts de Paris<ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, de l’alcôve aux barricades de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p.20-23, Cat. 1</ref>. Un dessin puissant, réalisé à Rome en 1772. Même si l'emphase du mouvement, les draperies et le fond élaboré sont liés à la tradition de Carle Van Loo, l'esthéthique néoclassique est déjà sensible par l'attention portée à la musculature et par la théâtralité du geste. La chevelure du modèle retenue par un bandeau renvoie aux bas-reliefs romains.
  • Homme en costume du XVIIe siècle, plume et encre noire, lavis gris sur traits de sanguine, H. 0,281 ; L. 0,204 m<ref>Modèle:Lien web</ref>. Paris, Beaux-Arts de Paris<ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, de l’alcôve aux barricades de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p.122-123, Cat. 37</ref>. Datée de 1790-1792 par Jean-Pierre Cuzin, cette feuille a peu d'équivalents dans le corpus de l'artiste. Il s'agit très certainement d'une étude pour un costume d'un personnage de théâtre. On y retrouve le style vif, élégant et drôle de certaines des caricatures romaines de l'artiste.
  • Tête dite de Cicéron, d'après un buste antique, pierre noire, H. 0,507 ; L. 0,408 m, Cette tête correspond au portrait sculpté d'époque romaine d'un homme âgé. Le soin apporté aux traits et à l'expression du visage est surprenant, tant il transpose fidèlement les caractéristiques du marbre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Poussin, Géricault, Carpeaux ... A l'école de l'antique, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2019, p. 85-88, Cat. 21.</ref>.

Élèves

Comme son rival David, François-André Vincent était à la tête d'un important atelier où il a formé de nombreux élèves, entre autres : Modèle:Colonnes

Exposition

Le musée des beaux-arts de Tours a présenté la première rétrospective de l'artiste du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>http://www.mba.tours.fr/include/viewFile.php?idtf=7386&path=0e%2FWEB_CHEMIN_7386_1379594230.pdf dossier de presse</ref>. Cette exposition a connu une itinérance au musée Fabre de Montpellier du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Jean-Pierre Cuzin, « François-André Vincent - Une redécouverte », in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, décembre 2013-janvier-février 2014, Modèle:N°, Modèle:P..</ref>.

Iconographie

Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Portail