François-Auguste Parseval-Grandmaison

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 François-Auguste de Parseval, seigneur de Grandmaison<ref>La généalogie de la famille de Parseval.</ref>,<ref>Ses livres ont été publiés sous la signature de F. A. de Parseval, F. A. Parseval-Grandmaison, Parseval Grandmaison... La forme François-Auguste Parseval-Grandmaison est celle donnée par le site de l’Académie française.</ref>, né le Modèle:Date à Paris où il est mort le Modèle:Date, est un poète français. Il est le frère cadet du mathématicien Marc-Antoine Parseval.

Biographie

Il se destine tout d'abord à la peinture, qu'il étudie auprès du peintre David. Ruiné par la Révolution, il parvient à gagner sa vie comme portraitiste pendant la Terreur.

S'étant rallié à Napoléon, en l'honneur duquel il compose plusieurs poèmes, il est nommé membre de la Commission des sciences et des arts qui accompagne Bonaparte lors de la campagne d'Égypte en 1798.

Il est chargé pendant quelques mois de la direction de la douane à Suez<ref>Édouard de Villiers du Terrage, Journal et souvenirs sur l'expédition d'Égypte, mis en ordre et publiés par le baron Marc de Villiers du Terrage, Paris, E. Plon, Nourrit, 1899, et L'expédition d'Égypte 1798-1801, Journal et souvenirs d'un jeune savant, Paris, Cosmopole, 2001 et 2003, Modèle:P.</ref>.

Élu membre de l'Académie française en 1811, il se consacre à la composition d'une épopée à laquelle il travaille plus de vingt ans. Lorsque Philippe Auguste, poème héroïque en douze chants paraît en 1826, cette célébration de la bataille de Bouvines compte dix mille alexandrins.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris (Modèle:11e).

Œuvres

  • Poésies diverses composées en Égypte, en Angleterre et en France (1803)
  • Les Amours épiques, poème en six chants, contenant la traduction des épisodes sur l'amour composés par les meilleurs poëtes épiques (1804)
  • La Garantie (1804)
  • La Naissance du roi de Rome (1811)
  • Le Mariage de Napoléon (1819)
  • Philippe-Auguste, poème héroïque en douze chants (1825)

Il ne reste aujourd'hui de Parseval-Grandmaison plus rien de son œuvre, si ce n'est ce méchant quatrain, écrit à l'adresse du jeune Victor Hugo et qui se veut une parodie du vers hugolien : <poem>

Où, ô Hugo, cherchera-t-on ton nom ?
Justice enfin faite que ne t’a-t-on ?
Quand donc au corps qu’Académie on nomme
Grimperas-tu, de roc en roc, rare homme<ref>Cité par Claude Gagnière in Pour tout l'or des mots, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1996</ref> ?

</poem>

Il semble que le premier vers ait été plutôt le suivant : "Où, ô Hugo, hûchera-t-on ton nom ?" (= jusqu'où hissera-t-on ton nom)<ref>Google Books...</ref>

Notes et références

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Sources

Liens externes

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