François Asensi

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

François Asensi, né le Modèle:Date de naissance- à Santander en Espagne, est un homme politique français. Il a été membre du Parti communiste français puis sympathisant du Front de gauche, sans jamais y adhérer. Il est maire de Tremblay-en-France depuis 1991 et a été député de Seine-Saint-Denis pendant 36 ans.

Biographie

Origines familiales et jeunesse

François Asensi naît le Modèle:Date de naissance- à Santander en Espagne d'une mère française et d'un père espagnol<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Quelques années avant sa naissance, pendant la guerre civile, son père était engagé aux côtés des républicains espagnols, au sein des Brigades internationales. Militants communistes, ses parents participent ensuite à la lutte clandestine contre la dictature franquiste<ref name=":0" />. C’est en 1947, quand François Asensi a deux ans, que la famille rejoint clandestinement la France avec leurs deux enfants. Comme son père, il obtient le statut de réfugié politique mais opte pour la nationalité française à sa majorité.

La famille s’installe dans le quartier de La Plaine Saint-Denis à Aubervilliers. Il grandit dans le quartier du Landy.

Après avoir obtenu un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) de dessinateur industriel, il commence à travailler dans une entreprise qui fabrique des machines à laver et à repasser<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours politique

C’est à 15 ans qu’il décide de s’engager à la Jeunesse communiste contre la guerre d’Algérie. Quatre ans plus tard, il adhère au Parti communiste français<ref name=":0" />.

Après son service militaire, il devient secrétaire de cercle à Aubervilliers, puis, très vite, secrétaire local de la ville. Il prend en même temps de plus en plus de responsabilités dans le département et est désigné premier secrétaire de la fédération de Seine-Saint-Denis de l'Union des jeunes communistes de France, puis secrétaire national de l’Union des jeunes communistes de France. Après avoir quitté la Jeunesse communiste sur fond de désaccord, il réintègre la fédération de Seine-Saint-Denis du Parti communiste français en 1974<ref name=":0" />.

Fin 1975, il devient secrétaire de la section du Parti communiste français d’Aulnay-sous-Bois. Il contribue à préparer la succession du maire Robert Ballanger, député d’Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay, Villepinte et président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, qui souhaite se retirer. Il devient son suppléant et prend sa succession à sa mort en 1981. Parallèlement, il est conseiller municipal d’Aulnay-sous-Bois où il milite activement auprès des ouvriers de PSA-Citroën d’Aulnay lors de leur mobilisation en 1982<ref name=":0" />.

Il est élu premier secrétaire fédéral du Parti communiste français de Seine-Saint-Denis en 1979 jusqu’en 1985, date à laquelle il est exclu de la direction nationale et limogé de la fédération de Seine-Saint-Denis. En effet, François Asensi, ainsi que de nombreux maires de Seine-Saint-Denis, militent pour une transformation du Parti communiste français en « parti révolutionnaire de type nouveau », s’inscrivant ainsi en rupture avec un certain langage identitaire ouvriériste<ref name=":0" />. Il souhaite en effet rénover les structures de son parti afin d'ouvrir celui-ci à la modernité et de définir un projet communiste tenant compte des évolutions de la société en pleine mutation. Il demandera à la direction du Parti communiste français de réévaluer radicalement ses relations avec le Parti communiste de l'URSS<ref name=":0" />.

Il est élu député en 1986 puis réélu en 1988, 1993, 1997, 2002, 2007 et 2012.

Après avoir été conseiller municipal d'Aubervilliers, d'Aulnay-sous-Bois et de Villepinte, François Asensi se fait élire maire de Tremblay-en-France en 1991, prenant ainsi la succession de George Prudhomme. Modèle:Refnec. Il est réélu en 1995, 2001, 2008, 2014 et 2020.

Il devient en 1995 président du SEAPFA, syndicat inter-communal créé en 1971 sous l'impulsion de Robert Ballanger. Ce syndicat regroupe les communes de Tremblay-en-France, Villepinte, Aulnay-sous-Bois, Sevran et Le Blanc-Mesnil. Ce syndicat a pour vocation de définir des politiques publiques communes sur le territoire, à l’image de la politique publique en direction des personnes en situation de handicap<ref>Modèle:Lien web.</ref>. François Asensi quitte ce poste en 2014.

Son attachement à la mémoire, à l’histoire l’amène, avec trois autres fils de membres des Brigades internationales en Espagne (José Fort, Jean-Claude Lefort, Pierre Renière<ref>Modèle:Lien web.</ref>), à créer l’association des Amis des combattants en Espagne républicaine (ACER) en 1996. Il en est toujours co-président.

Conscient du désir d’une gauche de transformation sociale qui s'est exprimé en France après le référendum sur la Constitution européenne de 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>, renforcé par la création de collectifs unitaires, il appelle à une candidature de toutes les forces antilibérales de gauche pour l'élection présidentielle de 2007. Cet objectif échouera et conduira à la dispersion des forces anti-libérales.

Il crée la communauté d’agglomération Terres de France en 2010 entre Sevran, Villepinte et Tremblay-en-France. Terres de France se présente comme une inter-communauté de projets et de solidarité au service du territoire et de ses habitants. François Asensi est élu président du conseil communautaire, poste qu'il conservera jusqu'à la disparition de la communauté d'agglomération le 31 décembre 2015, lorsqu'elle se fond dans l'Établissement public territorial Paris Terres d'Envol avec cinq autres villes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il décide de quitter le Parti communiste français en mars 2010. Il milite pour une meilleure structuration de la Fédération pour une alternative sociale et écologique ainsi que du Front de gauche, dont il demande la possibilité d'une adhésion directe. Il milite désormais pour une recomposition de la gauche entre un pôle social-démocrate et un pôle de transformation sociale dans laquelle la sensibilité communiste serait un acteur majeur.

Pour l'élection législative de 2012, il est candidat avec Clémentine Autain pour suppléante. Largement en tête au premier tour avec 35,64 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est le seul candidat au second tour après le désistement du candidat arrivé en deuxième position Stéphane Gatignon (PS-EELV-PRG).

En 2017, il souhaite que sa suppléante, Clémentine Autain, lui succède comme députée<ref>Modèle:Article.</ref>. Il se présente comme son suppléant et participe activement à sa campagne. Elle est élue avec 59,52 %<ref>Modèle:Lien web.</ref> au second tourː après avoir obtenu près de 38% des voix au premier tour.

Il parraine la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de l'élection présidentielle de 2022, il soutient la candidature du secrétaire national du PCF, Fabien Roussel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Assemblée nationale

Modèle:Section à sourcer Au cours de sa députation, il a été membre de sept commissions permanentes de l’Assemblée nationale.

En 1990, il est rapporteur pour la loi tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, dite loi Gayssot, qui vise à réprimer la recherche sur l’existence des crimes contre l’humanité.

Entre le 8 octobre 1999 et le 8 avril 2000 il est missionné par le gouvernement pour mettre en place une réforme des statuts des types des fédérations sportives effectuant une mission de service public<ref name="an">Modèle:Lien web.</ref>.

Il soutient la loi de 2000 tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, dite loi sur la parité.

En 2010, il fait une proposition de loi visant à reconnaître la notion de discrimination territoriale<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui sera reprise sous forme d'amendement majeur par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, dite loi Lamy du 21 février 2014.

En 2010, il créera l’Académie des banlieues avec l’avocat Jean-Louis Peru, une association composée de collectivités territoriales dont le but est de bouleverser les clichés sur la banlieue grâce à un travail d’acteurs locaux (professionnels, associatifs, individuels). Lieu de recherches, de réflexion de propositions, d’actions, l’association délivre des labels aux initiatives qui œuvrent dans ce sens.

Il a en outre œuvré pour la suppression du mot « race » des lois de République ainsi que de la Constitution de 1958.Modèle:Ref nec

Concernant les questions internationales, il s'est opposé à la guerre en Irak et milite pour la reconnaissance par la France de l'État de Palestine.

Mandats

Mandats actuels

Assemblée nationale

Municipalité

Décoration

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

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