François Boko
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Akila-Esso François Boko, né le Modèle:Date de naissance à Tchitchao, près de Kara (Togo), est un avocat et un homme politique togolais, ministre de l'Intérieur (2002-2005).
Biographie
Formation
François Akila-Esso Boko se forme de 1984 à 1987<ref>Frédéric Lejeal, « Les Crocos de Saint-Cyr », 31.03.2009, [1]</ref> à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan, et est diplômé de Saint-Cyr de la promotion Général Monclar<ref>École spéciale militaire de Saint-Cy; La Monclar 1984-87</ref>. Il effectue ensuite une spécialisation d'une année à l'École des officiers de la Gendarmerie nationale de Melun (1987-1988), puis intègre la gendarmerie togolaise (1988-1993), et participe à plusieurs missions, notamment avec le CICR, pour l'enseignement et la diffusion du droit des conflits armés en Afrique<ref name="TOGO">Blog Etiame, « Togolais du mois : François Akila-Esso Boko, ancien ministre et expert UE », 24.06.2011, en ligne.</ref>.
Il reprend des études de droit et de science politique en 1993 et obtient en 1994 un DEA<ref>DEA, notice du Sudoc</ref>. Il soutient en 1997 une thèse de doctorat intitulée La problématique prétorienne dans la construction de l'État de droit en Afrique noire francophone, dirigée par Charles Zorgbibe<ref>notice du Sudoc.</ref>. Il obtient le CAPA en 1998<ref name="TOGO"/>.
Carrière professionnelle
De retour au Togo en 1998, il entre en conflit avec la hiérarchie militaire du président Gnassingbé Eyadema et renonce à la carrière militaire <ref>Modèle:Article</ref> Il est ensuite nommé conseiller juridique du ministre de la justice.
En 2002, il est nommé ministre de l’intérieur, de la sécurité et de la décentralisation, chargé de préparer l'élection présidentielle togolaise de 2005, consécutive à la mort d'Eyadema. La veille du scrutin, alors qu'il demande la suspension d'un Modèle:Citation<ref>Philippe Bernard, « Bonfoh limoge le ministre de l’intérieur François Boko et confirme la tenue, dimanche, de l’élection présidentielle », Le Monde, 23 avril 2005, en ligne sur UFC Togo [2]</ref>, il n'est pas suivi par le président par intérim, Abbas Bonfoh<ref>Thomas Hofnung, « Au Togo, un scrutin au risque de l'implosion », Libération, 23 avril 2005, en ligne</ref> et il démissionne<ref>Jean-Baptiste Clappa, « L'Afrique a tant besoin d'hommes crédibles et courageux », mise en ligne le 9 mai 2015</ref>. Il se réfugie à l'ambassade d'Allemagne à Lomé<ref>Sabine Cessou, « François Boko, ancien ministre de l’Intérieur, dénonce la fraude électorale au Togo », Posts Afrique, blog de Libération, 12 mars 2010, en ligne.</ref>, puis est exfiltré vers la France, en mai 2005, après des négociations qui impliquent des représentants du gouvernement togolais de l'Union Européenne et les ambassadeurs allemand et français<ref>Jeune Afrique, « Les dessous d’une exfiltration », , 10 mai 2005, en ligne.</ref>.
Il s'installe ensuite en France et travaille comme avocat.